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Il n'y a pas de secret, il n'y a que des évidences

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 750 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

Pourquoi être loyal ?

Parce que c’est juste.

Pourquoi être juste ?

Parce que c’est bien.

Pourquoi faire le bien ?

Parce que c’est bien.

 

Pourquoi être pragmatique ?

Parce que c’est sage.

Pourquoi être sage ?

Parce que c’est bien.

Pourquoi faire le bien ?

Parce que c’est bien.

 

Pourquoi soigner la douleur ?

Parce que c’est moral.

Pourquoi être moral ?

Parce que c’est bien.

Pourquoi faire le bien ?

Parce que c’est bien.

 

Cette dynamique sémantique se nomme la récursivité.

Là, il s’agissait de récursivité macro.

 

Je veux vouloir systématiquement, et je ne peux pas vouloir ne pas vouloir, car il s’agit toujours d’une volonté.

Je crois croire systématiquement, et je ne peux pas douter du fait que je crois, car ce doute est lui-même une croyance.

Je peux dénier ma réalité, mais pas la perception que j’en ai.

In fine, je ne peux pas m’administrer un mal conscientisé comme tel, car cette administration est elle-même conscientisée comme un bien.

 

Ça, c’est la récursivité micro.

 

Cela attrait à la gratuité thermodynamique.

Cela justifie qu’il existe quelque chose plutôt que rien.

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 106 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Mais alors, comme demandait Socrate à ses élèves, quel est le plus grand de ces quatre biens : la beauté, la richesse, le savoir, la santé ?

Ils ont tous répondu que c'était la santé. Socrate leur a démontré que c'était le savoir, car avec lui, on obtient les 3 autres.

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Membre, 58ans Posté(e)
G6K972 Membre 1 825 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Talon 1 a dit :

Mais alors, comme demandait Socrate à ses élèves, quel est le plus grand de ces quatre biens : la beauté, la richesse, le savoir, la santé ?

Ils ont tous répondu que c'était la santé. Socrate leur a démontré que c'était le savoir, car avec lui, on obtient les 3 autres.

Socrate avait tort au même titre que ceux qui ont répondu la santé. En réalité c’est la beauté, car la beauté est dans la richesse, le savoir et la santé. 

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 106 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)
il y a une heure, G6K972 a dit :

Socrate avait tort au même titre que ceux qui ont répondu la santé. En réalité c’est la beauté, car la beauté est dans la richesse, le savoir et la santé. 

La beauté est dans l'art de la gymnastique. Qui est un savoir.

Pour vous, les riches sont beaux ? Vive Trump.

Quand vous êtes souffrant, vous allez chez votre médecin. Celui qui a le savoir.

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Membre, 58ans Posté(e)
G6K972 Membre 1 825 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Talon 1 a dit :

La beauté est dans l'art de la gymnastique. Qui est un savoir.

Pour vous, les riches sont beaux ? Vive Trump.

Quand vous êtes souffrant, vous allez chez votre médecin. Celui qui a le savoir.

La beauté réside dans l’observation d’un fait utile, admirable et subjuguant à la fois. Pour moi les riches versions Trump n’ont pas de réels beautés, mais la richesse que Socrate définissait n’a rien à voir avec les riches que toi-même définis. Quant au savoir, sa beauté réside dans ce que celui-ci réalise d’utile, quotidiennement et ponctuellement. 

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 106 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)
Il y a 9 heures, G6K972 a dit :

La beauté réside dans l’observation d’un fait utile, admirable et subjuguant à la fois. Pour moi les riches versions Trump n’ont pas de réels beautés, mais la richesse que Socrate définissait n’a rien à voir avec les riches que toi-même définis. Quant au savoir, sa beauté réside dans ce que celui-ci réalise d’utile, quotidiennement et ponctuellement. 

Sophistique tout ça.

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Membre, 58ans Posté(e)
G6K972 Membre 1 825 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Talon 1 a dit :

Sophistique tout ça.

Mais pourtant simple malgré tout...

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 750 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, G6K972 a dit :

Mais pourtant simple malgré tout...

L'art est un jeu sans contrainte et sans règle exogènes.

L'artiste est le Dieu de sa cosmologie.

Star Wars, le magicien d'Oz, Total Recall, sont des cosmologies cohérentes.

 

L'artiste ne peut pas se tromper, sauf à devenir le despote égoïste de cette cosmologie.

Condamner Fantômas au bracelet électronique, c'est esthétiquement transgressif, c'est une faute de style.

Tout est art, la méthode n'est que fragmentaire, même en programmation.

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Membre, 58ans Posté(e)
G6K972 Membre 1 825 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Fraction a dit :

L'art est un jeu sans contrainte et sans règle exogènes.

L'artiste est le Dieu de sa cosmologie.

Star Wars, le magicien d'Oz, Total Recall, sont des cosmologies cohérentes.

 

L'artiste ne peut pas se tromper, sauf à devenir le despote égoïste de cette cosmologie.

Condamner Fantômas au bracelet électronique, c'est esthétiquement transgressif, c'est une faute de style.

Tout est art, la méthode n'est que fragmentaire, même en programmation.

Il n’y aucun art au-delà de son œuvre. Voilà pourquoi l’art, ne peut exister par lui-même. 

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Membre, 1ans Posté(e)
Engardin Membre 1 448 messages
Forumeur vétéran‚ 1ans‚
Posté(e)
Le 21/07/2025 à 14:14, Fraction a dit :

Pourquoi être loyal ?

Parce que c’est juste.

Pourquoi être juste ?

Parce que c’est bien.

Pourquoi faire le bien ?

Parce que c’est bien.

 

Pourquoi être pragmatique ?

Parce que c’est sage.

Pourquoi être sage ?

Parce que c’est bien.

Pourquoi faire le bien ?

Parce que c’est bien.

 

Pourquoi soigner la douleur ?

Parce que c’est moral.

Pourquoi être moral ?

Parce que c’est bien.

Pourquoi faire le bien ?

Parce que c’est bien.

 

Cette dynamique sémantique se nomme la récursivité.

Là, il s’agissait de récursivité macro.

 

Je veux vouloir systématiquement, et je ne peux pas vouloir ne pas vouloir, car il s’agit toujours d’une volonté.

Je crois croire systématiquement, et je ne peux pas douter du fait que je crois, car ce doute est lui-même une croyance.

Je peux dénier ma réalité, mais pas la perception que j’en ai.

In fine, je ne peux pas m’administrer un mal conscientisé comme tel, car cette administration est elle-même conscientisée comme un bien.

 

Ça, c’est la récursivité micro.

 

Cela attrait à la gratuité thermodynamique.

Cela justifie qu’il existe quelque chose plutôt que rien.

Moi c'est le mot : "conscientisé" qui me gène...

A la place d'  "un mal conscientisé", "un mal dont on prend conscience", j'aimerais mieux... Ca dit mieux, c'est moins abstrait.

La RécuRsivité c'est pareil : tous ces "R" me grattent le ventre comme des oursins. Faudrait trouver autre chose...

"RécuRRence ? C'est encore pire !

"Répétition" ? ça pourrait aller... "R" puis finale en p...t...s... ça glisse mieux : Un beau décrescendo ! :)

Avec "répétition" je m'assoupis tranquille !... :dance:

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Membre, 1ans Posté(e)
Engardin Membre 1 448 messages
Forumeur vétéran‚ 1ans‚
Posté(e)
Le 21/07/2025 à 14:14, Fraction a dit :

Pourquoi être loyal ?

Parce que c’est juste.

Pourquoi être juste ?

Parce que c’est bien.

Pourquoi faire le bien ?

Parce que c’est bien.

 

Pourquoi être pragmatique ?

Parce que c’est sage.

Pourquoi être sage ?

Parce que c’est bien.

Pourquoi faire le bien ?

Parce que c’est bien.

 

Pourquoi soigner la douleur ?

Parce que c’est moral.

Pourquoi être moral ?

Parce que c’est bien.

Pourquoi faire le bien ?

Parce que c’est bien.

 

Cette dynamique sémantique se nomme la récursivité.

Là, il s’agissait de récursivité macro.

 

Je veux vouloir systématiquement, et je ne peux pas vouloir ne pas vouloir, car il s’agit toujours d’une volonté.

Je crois croire systématiquement, et je ne peux pas douter du fait que je crois, car ce doute est lui-même une croyance.

Je peux dénier ma réalité, mais pas la perception que j’en ai.

In fine, je ne peux pas m’administrer un mal conscientisé comme tel, car cette administration est elle-même conscientisée comme un bien.

 

Ça, c’est la récursivité micro.

 

Cela attrait à la gratuité thermodynamique.

Cela justifie qu’il existe quelque chose plutôt que rien.

Je viens de te relire. Mais le doute n'est pas une croyance : c'est même le contraire !

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 750 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Engardin a dit :

Je viens de te relire. Mais le doute n'est pas une croyance : c'est même le contraire !

La croyance c'est "je crois A".

Le doute c'est "je crois non-A".

Mais c'est toujours croire.

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Membre, 1ans Posté(e)
Engardin Membre 1 448 messages
Forumeur vétéran‚ 1ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, Fraction a dit :

La croyance c'est "je crois A".

Le doute c'est "je crois non-A".

Mais c'est toujours croire.

C'est pas mon impression : le doute ce serait plutôt "je ne sais pas si A ou non-A"

Je crois non-A ce n'est pas douter... c'est affirmer non-A ...

A c'est A est vrai.

 Non-A c'est A est faux

Le doute c'est je ne sais pas si A ou non-A sont vrais ou faux.

Je demande un supplément d'informations ! :laugh:

 

C'est comme les croyants qui veulent absolument que les athées soient des croyants tout comme eux. Ben non : ne pas croire ce n'est pas croire !

Il ne s'agit que d'effets de langage : Croire en Dieu c'est affirmer que Dieu existe, en être sûr ; mais croire qu'il va pleuvoir ce n'est pas affirmer qu'il va pleuvoir. C'est aussi ne pas en être totalement certain. On emploie le même mot : "croire" dans les deux cas, mais dans un il y a le doute et dans l'autre non.

Ainsi si Dieu existe = A

Non-A doit être : Dieu n'existe pas.

Là, on est en train d'inventer un faux Non-A "plus léger". Qui serait "je ne sais pas si Dieu existe" !

Qui serait en effet l'expression du doute. Mais on comprend tout de suite qu'il y a de la malice là dessous !

Modifié par Engardin
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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 750 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Engardin a dit :

C'est pas mon impression : le doute ce serait plutôt "je ne sais pas si A ou non-A"

Je crois non-A ce n'est pas douter... c'est affirmer non-A ...

A c'est A est vrai.

 Non-A c'est A est faux

Le doute c'est je ne sais pas si A ou non-A sont vrais ou faux.

Je demande un supplément d'informations ! :laugh:

 

C'est comme les croyants qui veulent absolument que les athées soient des croyants tout comme eux. Ben non : ne pas croire ce n'est pas croire !

Il ne s'agit que d'effets de langage : Croire en Dieu c'est affirmer que Dieu existe, en être sûr ; mais croire qu'il va pleuvoir ce n'est pas affirmer qu'il va pleuvoir. C'est aussi ne pas en être totalement certain. On emploie le même mot : "croire" dans les deux cas, mais dans un il y a le doute et dans l'autre non.

Ainsi si Dieu existe = A

Non-A doit être : Dieu n'existe pas.

Là, on est en train d'inventer un faux Non-A "plus léger". Qui serait "je ne sais pas si Dieu existe" !

Qui serait en effet l'expression du doute. Mais on comprend tout de suite qu'il y a de la malice là dessous !

Vous faites intervenir un terme ex-nihilo, "affirmer", qui n'était pas présent dans mon discours.

Si vous le souhaitez, on peut relativiser la croyance en fonction de ses divergences hypothétiques.

 

Douter d'une proposition, ça peut se formaliser ainsi :

_ "Douter de A" équivaut à "Croire non-A" qui implique "non(croire A)"

Le rocher ne croit pas A, mais il ne croit pas non-A, mon implication n'est donc pas une équivalence.

Mais si vous souhaitez expliciter le relativisme on peut écrire :

_ "Douter de A" équivaut à "Croire non-A" ou "Croire A".

Ici le "ou" n'est pas exclusif.

 

Cela ne change rien : douter c'est toujours croire.

En outre, vous êtes passé à côté de mon message initial qui parlait explicitement du "fait de croire" et non de "croire".

 

 

 

 

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Membre, Posté(e)
de ghoul Membre 291 messages
Forumeur forcené ‚
Posté(e)
Le 21/07/2025 à 15:37, Talon 1 a dit :

Mais alors, comme demandait Socrate à ses élèves, quel est le plus grand de ces quatre biens : la beauté, la richesse, le savoir, la santé ?

Ils ont tous répondu que c'était la santé. Socrate leur a démontré que c'était le savoir, car avec lui, on obtient les 3 autres.

Et pourtant ce n'est pas vraiment correcte 

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 536 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Le 21/07/2025 à 14:14, Fraction a dit :

In fine, je ne peux pas m’administrer un mal conscientisé comme tel, car cette administration est elle-même conscientisée comme un bien.

 
La perversité peut conduire à une valorisation du mal et de la douleur, non seulement en les considérant comme bons en finalité, mais aussi en les intégrant consciemment comme valeurs. Cette dynamique, issue d'un mécanisme naturel, celui du mal accepté pour un bien (celui du sacrifice raisonnable), peut aussi être outrancièrement cultivée notamment par une volonté excessive d'aller à contre-courant ou de développer certaines dérives sociales. Ainsi, sur le plan moral on peut distinguer une acceptation légitime de certains maux contextuels (comme les effets secondaires d'un traitement approprié médicalement, certaines sanctions nécessaires dans le cadre de la justice, une défense légitime, une corvée pénible mais raisonnable, etc...), d'une exagération déviante de ces principes.
 
Citation

"perversité"

  1. Recherche du mal; tendance, goût à faire le mal.
  2. Action perverse, corruption, dépravation.
Autres

 

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 106 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)
Il y a 14 heures, de ghoul a dit :

Et pourtant ce n'est pas vraiment correcte 

En quoi est-ce incorrect ?

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Membre, 1ans Posté(e)
Engardin Membre 1 448 messages
Forumeur vétéran‚ 1ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Fraction a dit :

Vous faites intervenir un terme ex-nihilo, "affirmer", qui n'était pas présent dans mon discours.

Si vous le souhaitez, on peut relativiser la croyance en fonction de ses divergences hypothétiques.

 

Douter d'une proposition, ça peut se formaliser ainsi :

_ "Douter de A" équivaut à "Croire non-A" qui implique "non(croire A)"

Le rocher ne croit pas A, mais il ne croit pas non-A, mon implication n'est donc pas une équivalence.

Mais si vous souhaitez expliciter le relativisme on peut écrire :

_ "Douter de A" équivaut à "Croire non-A" ou "Croire A".

Ici le "ou" n'est pas exclusif.

 

Cela ne change rien : douter c'est toujours croire.

En outre, vous êtes passé à côté de mon message initial qui parlait explicitement du "fait de croire" et non de "croire".

 

 

 

 

Je ne suis toujours absolument pas d'accord ! :)

Par exemple vous dites :

"_ "Douter de A" équivaut à "Croire non-A" ou "Croire A" !!!

Et vous précisez : "Ici le "ou" n'est pas exclusif."

Je le redis : c'est un jeu de langage...

"Croire non-A" ou "Croire A" Ici le "ou" n'est pas exclusif.

Mais oui : le "ou" EST exclusif ! De fait le "ou" dit : "l'un ou l'autre" !

Il suffit alors de dire :

"Douter de A" équivaudrait pour vous à "Croire non-A" ET "Croire A"

Il tombe alors sous le sens que ça dit une chose et son contraire, autrement dit que ça ne dit rien !

Douter de A c'est tout simplement NE PAS CROIRE A... absolument en tout état de cause !

Et non croire non-A.

Ne pas se prononcer. Ne pas admettre ni que A est vrai ni que A est faux ! Ce n'est pas croire que A est un peu vrai et un peu faux ! 

Il ne s'agit pas de CROIRE L'UN ET L'AUTRE (ce qui serait croire j'en conviens mais absurde)  mais NI L'UN NI L'AUTRE !

C'est NE PAS CROIRE... :mur:

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 750 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Engardin a dit :

Je ne suis toujours absolument pas d'accord ! :)

Par exemple vous dites :

"_ "Douter de A" équivaut à "Croire non-A" ou "Croire A" !!!

Et vous précisez : "Ici le "ou" n'est pas exclusif."

Je le redis : c'est un jeu de langage...

"Croire non-A" ou "Croire A" Ici le "ou" n'est pas exclusif.

Mais oui : le "ou" EST exclusif ! De fait le "ou" dit : "l'un ou l'autre" !

Il suffit alors de dire :

"Douter de A" équivaudrait pour vous à "Croire non-A" ET "Croire A"

Il tombe alors sous le sens que ça dit une chose et son contraire, autrement dit que ça ne dit rien !

Douter de A c'est tout simplement NE PAS CROIRE A... absolument en tout état de cause !

Et non croire non-A.

Ne pas se prononcer. Ne pas admettre ni que A est vrai ni que A est faux ! Ce n'est pas croire que A est un peu vrai et un peu faux ! 

Il ne s'agit pas de CROIRE L'UN ET L'AUTRE (ce qui serait croire j'en conviens mais absurde)  mais NI L'UN NI L'AUTRE !

C'est NE PAS CROIRE... :mur:

 

Je me suis aperçu trop tard que je m'étais trompé de connecteur.

Le véritable connecteur c'est A, et non pas le "ou" inclusif.

La table de vérité de ce connecteur c'est {A vrai B vrai} = vrai ; {A vrai B faux} = vrai ; {A faux B vrai } = faux ; {A faux B faux} = faux

Mais ça ne change rien à l'idée directrice : douter c'est croire.

 

Il existe 16 connecteurs binaires, dont je vous conseille la lecture d'un certain Jean Salem, "Introduction à la logique formelle et symbolique".

J'ai peur que votre entêtement à pinailler sur un formalisme aussi basic soit vain.

Il ne s'agit pas d'être d'accord ou pas d'accord, il s'agit de maîtriser la logique formelle ou pas.

Je reconnais à la fois mon erreur et son insignifiance : cette erreur ne compromet pas l'idée.

 

Je préfère rebondir sur une de vos idées plus féconde.

Vous mentionnez la croyance en Dieu en stipulant que les athées ne sont pas croyants.

Pourtant ils croient que de Dieu n'existe pas, donc ils croient quelque chose, ils croient en la vérité de la proposition "Dieu n'existe pas".

Il n'y a guère que les règnes minéral et végétal qui ne croient rien.

 

Cette méprise relève d'une mauvaise interprétation épistémologique.

Dans une démarche rationnelle, la charge de la preuve revient à celui qui déclare une existence soit non nécessaire soit non suffisante.

Mais cette imputation de la charge de la preuve ne vaut pas pour un "Dieu n'existe pas".

Elle vaut pour un "Dieu n'existe pas a priori, jusqu'à preuve (ou démonstration) du contraire".

 

L'athée croit en quelque chose, par exemple les scientifiques croient en la néguentropie initiée par le Big Bang.

Le Big Bang est une abduction, et le fait qu'il soit corroboré par certaines observations n'en fait pas une certitude rigoureuse.

Il existe des abductions concurrentes, comme l'idéalisme, le créationnisme, ou le solipsisme, susceptibles de suffire à l'observation, voire d'en devenir une nécessité.

L'épistémologie est l'arbitre de la connaissance, dont la science est l'enfant surdoué, mais science dont le parricide n'est pas légitime.

 

 

 

 

 

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