Une tant belle fille...

Je tenais cette BD dans les mains... Son format ? Grand comme un journal !

Et j'étais tout heureux d'y retrouver cette musique. Ecrite avec de vraies notes !

Comme un yaourt aux vrais fruits !

Et ces notes étaient :

je me souvenais de les avoir bien "travaillées" avec mon copain Alain, il y a longtemps. A deux guitares... Je crois même qu'on les avait massacrées EN PUBLIC !

Et j'ai même reconnu les croches et les noires pointées sur la BD ! C'est vous dire...

Et puis voilà que cette très très belle fille ou femme se retrouvait juchée sur mon dos !

Et juchée c'est peu dire : elle si écrabouillait s'y liquéfiait... Je cherche le mot... 

J'ai trouvé : elle se vautrait sur mon dos !

Sa jolie figure de TRES JOLIE FILLE se retrouvait donc joue contre joue près le la mienne à regarder la fameuse BD avec la musique ci-inscrite.

 J'en ai conclu que c'était cette musique qui l'intéressait ?...

Je ne sais pas si vous voyez la scène..; Moi avec cette très très jolie femme s'écrasant, aplatie sur mon dos...

Carrément incrustée sur moi :

J'étais gêné ! Mais gêné !

Même si d'un autre côté j'étais quand même fier que cette beauté exceptionnelle...

Eh bien... ce soit sur moi qu'elle ait jeté son DEVOLU... 

Dévolu, volubile, voulu, volubilis...

Hélas, j'avais déjà tourné la page de mon journal de BD et la belle musique écrite avec de belles notes n'était plus là !

J'ai feuilleté un moment mon journal dans un sens... Puis dans l'autre... Et encore une foi...

Non la musique était introuvable !

J'ai donc dit à ma beauté cavalière :

-- Je ne sais pas vous, mais moi, quand je cherche quelque chose dans un livre, je tourne les pages, les retourne, dans un sens, dans l'autre et je ne retrouve jamais ce que je cherche  !

Elle m'a répondu :

-- Moi c'est exactement pareil ! Je ne retrouve jamais ce que je cherche itou.

Cela nous faisait déjà un point commun !

Et je sentais sa joue contre ma joue...

Alors j'ai eu cette idée brillante : 

-- Mais au fait je peux vous la chanter cette musique !

Et je me suis exécuté :

(En aparté : "Mais qu'est-ce qu'elle est longue cette chanson !")

Et là, à la fin de la chanson la fille n'était plus sur mon dos !

J'étais soulagé, en un sens mais aussi un peu déçu...

Autour de moi personne ne semblait étonné :

Exactement comme si j'avais rêvé !

 

 

 

Je retombe sur ce que j'ai écrit et je me dis ; peut-être qu'il faudrait dire "une si belle fille ?" Tant pis, je laisse !

 

Modifié jeudi à 14:41 par Engardin

Ce qu'elle est vieille cette chanson, mon père me la chantait quand j'étais un bébé!

Nous la reprenions en choeur dans les premières colos que j'ai fréquentées dès le plus jeune âge, accompagnés ou non de guitaristes plus ou moins doués...

il y a 2 minutes, querida13 a dit :

Ce qu'elle est vieille cette chanson, mon père me la chantait quand j'étais un bébé!

Nous la reprenions en choeur dans les premières colos que j'ai fréquentées dès le plus jeune âge, accompagnés ou non de guitaristes plus ou moins doués...

Est-ce que tu ressens comme elle est... Comment dire ? Je la sens dramatique à pleurer !.... Elle t'arrache le cœur .... Comme un désespoir absolu...

il y a une heure, Engardin a dit :

Je tenais cette BD dans les mains... Son format ? Grand comme un journal !

Et j'étais tout heureux d'y retrouver cette musique. Ecrite avec de vraies notes !

Comme un yaourt aux vrais fruits !

Et ces notes étaient :

je me souvenais de les avoir bien "travaillées" avec mon copain Alain, il y a longtemps. A deux guitares... Je crois même qu'on les avait massacrées EN PUBLIC !

Et j'ai même reconnu les croches et les noires pointées sur la BD ! C'est vous dire...

Et puis voilà que cette très très belle fille ou femme se retrouvait juchée sur mon dos !

Et juchée c'est peu dire : elle si écrabouillait s'y liquéfiait... Je cherche le mot... 

J'ai trouvé : elle se vautrait sur mon dos !

Sa jolie figure de TRES JOLIE FILLE se retrouvait donc joue contre joue près le la mienne à regarder la fameuse BD avec la musique ci-inscrite.

 J'en ai conclu que c'était cette musique qui l'intéressait ?...

Je ne sais pas si vous voyez la scène..; Moi avec cette très très jolie femme s'écrasant, aplatie sur mon dos...

Carrément incrustée sur moi :

J'étais gêné ! Mais gêné !

Même si d'un autre côté j'étais quand même fier que cette beauté exceptionnelle...

Eh bien... ce soit sur moi qu'elle ait jeté son DEVOLU... 

Dévolu, volubile, voulu, volubilis...

Hélas, j'avais déjà tourné la page de mon journal de BD et la belle musique écrite avec de belles notes n'était plus là !

J'ai feuilleté un moment mon journal dans un sens... Puis dans l'autre... Et encore une foi...

Non la musique était introuvable !

J'ai donc dit à ma beauté cavalière :

-- Je ne sais pas vous, mais moi, quand je cherche quelque chose dans un livre, je tourne les pages, les retourne, dans un sens, dans l'autre et je ne retrouve jamais ce que je cherche  !

Elle m'a répondu :

-- Moi c'est exactement pareil ! Je ne retrouve jamais ce que je cherche itou.

Cela nous faisait déjà un point commun !

Et je sentais sa joue contre ma joue...

Alors j'ai eu cette idée brillante : 

-- Mais au fait je peux vous la chanter cette musique !

Et je me suis exécuté :

 

(En aparté : "Mais qu'est-ce qu'elle est longue cette chanson !")

 

Et là, à la fin de la chanson la fille n'était plus sur mon dos !

J'étais soulagé, en un sens mais aussi un peu déçu...

Autour de moi personne ne semblait étonné :

Exactement comme si j'avais rêvé !

 

 

Elle a dû trouver la chanson un peu longue je pense, à moins qu’elle ne se sentait pas de dormir jusqu'à la fin du monde... 

Il y a 2 heures, G6K972 a dit :

Elle a dû trouver la chanson un peu longue je pense, à moins qu’elle ne se sentait pas de dormir jusqu'à la fin du monde... 

Purée ! Vous me cassez la baraque !

Moi je suis sorti de là sur un petit nuage... 

J'avais tout investi dans mes vibrations vocales et Paf ! Zéro ! 

En fait, j'ai dit qu'elle était partie, mais c'est pas sûr !

C'était pour... CONCLURE... mon histoire ! En réalité je me suis réveillé pendant ma chanson !

PEUT-ÊTRE QU'ELLE COMPTAIT RESTER ???

Accrochée sur mon dos comme une tique ... Et voilà : vous avez réussi : je me détruis tout seul... 

J'implose !

Modifié jeudi à 17:31 par Engardin

il y a 23 minutes, Engardin a dit :

Purée ! Vous me cassez la baraque !

Moi je suis sorti de là sur un petit nuage... 

J'avais tout investi dans mes vibrations vocales et Paf ! Zéro ! 

En fait, j'ai dit qu'elle était partie, mais c'est pas sûr !

C'était pour... CONCLURE... mon histoire ! En réalité je me suis réveillé pendant ma chanson !

PEUT-ÊTRE QU'ELLE COMPTAIT RESTER ???

Accrochée sur mon dos comme une tique ... Et voilà : vous avez réussi : je me détruis tout seul... 

J'implose !

Le monde onirique peut s’avérer bien cruel parfois, on pense toucher le sein graal, ça semble tellement réel et si improbable, qu’on a pas envie que la chanson se termine, que la fin du monde arrive trop vite, ou qu’elle décolle sa joue, tout simplement...Mais voilà, il y a un mais, un,  mais qu’est ce que je fous là, avec une nana sur le dos, qui reluque la même partition... quelqu’un qui cherche à s’accorder visiblement, voire même ne faire plus qu’un. Ça respire l’harmonie tout ça, quelque part. Magnifique !

 

J'aime beaucoup ta voix mais cela, je te l'ai déjà dit.  

En t'écoutant chanter, je t'ai accompagné en faisant la variante que je chantais autrefois.

Il y a 5 heures, Engardin a dit :

Est-ce que tu ressens comme elle est... Comment dire ? Je la sens dramatique à pleurer !.... Elle t'arrache le cœur .... Comme un désespoir absolu...

 

Pas aussi gaie qu'on pense qu'elle est oui, je comprends ce que tu veux dire.

La beauté liée à la pauvreté...

 C'est aussi triste que la beauté alliée à l'infertilité comme le décrit le livre intitulé : "on ne badine pas avec l'amour" de Musset  où des jeunes filles profondément blessées par l'échec de leur vie amoureuse prennent le voile et rentrent en religion.

Modifié vendredi à 10:53 par querida13

Il y a 20 heures, G6K972 a dit :

Le monde onirique peut s’avérer bien cruel parfois, on pense toucher le sein graal, ça semble tellement réel et si improbable, qu’on a pas envie que la chanson se termine, que la fin du monde arrive trop vite, ou qu’elle décolle sa joue, tout simplement...Mais voilà, il y a un mais, un,  mais qu’est ce que je fous là, avec une nana sur le dos, qui reluque la même partition... quelqu’un qui cherche à s’accorder visiblement, voire même ne faire plus qu’un. Ça respire l’harmonie tout ça, quelque part. Magnifique !

 

Il y a 20 heures, Passiflore a dit :

 

J'aime beaucoup ta voix mais cela, je te l'ai déjà dit.  

En t'écoutant chanter, je t'ai accompagné en faisant la variante que je chantais autrefois.

 

Pas aussi gaie qu'on pense qu'elle est oui, je comprends ce que tu veux dire.

 

Il y a 4 heures, querida13 a dit :

La beauté liée à la pauvreté...

 C'est aussi triste que la beauté alliée à l'infertilité comme le décrit le livre intitulé : "on ne badine pas avec l'amour" de Musset  où des jeunes filles profondément blessées par l'échec de leur vie amoureuse prennent le voile et rentrent en religion.

Je disais sentir du tragique dans cette chanson...

Et je me suis demandé pourquoi...

Bien sûr que c'est sympa ce petit cordonnier qui gagne le cœur de la plus belle fille.

  [A ce sujet je voulais m'amuser et dire (ce qui n'était pas dans le rêve !) "c'est un petit potier qui eut sa préférence et interrompre le chant par un " prends toi ça dans la gueule Pierre Perret !" Mais c'eût été d'un gout douteux ! Et pour tout dire vulgaire de reprendre à mon compte ce très vieux chant ! ) ]

Revenons à l'impression la sensation dramatique... je pense l'avoir comprise :

1) dans le mitant du lit la rivière est profonde...

2) et là nous dormirions jusqu'à la fin du monde ...

Mais c'est qu'ils se sont noyés ces deux gentils amoureux !

Dormir jusqu'à la fin du monde je ne comprends pas ça autrement qu'être mort.

Pourquoi ? On ne saurait le dire... Mais ... Le commencement "Aux marches du palais" nous dit bien que la fille quoi que belle est restée à la porte du Palais. N'aurait elle pas refusé de prendre le prince comme amoureux ? Et le comble c'est bien qu'au lieu de le choisir, elle lui préfère un petit cordonnier ! Ces pauvres qui s'aiment ont ils le droit d'être heureux dès lors ? Non ils seront punis et doivent mourir !

Mince là ça me met le moral dans les chaussettes ! 

C'est tout l'inverse de mon rêve ! 

Mais courage restons "romantiques" jusqu'au bout :

 

 

Modifié vendredi à 15:13 par Engardin

il y a une heure, Engardin a dit :

Dormir jusqu'à la fin du monde je ne comprends pas ça autrement qu'être mort.

Sauf si on le voit du point de vue de la graine, pouvant être en dormance durant des temps indéfinis, si, bien conservée dans de bonnes conditions. 

Les marches du palais, c'est l'expression de l'éventualité du choix qui est donné à toute jeune fille de choisir ce qu'on appelle 'un bon parti"...     

 ou pas :celle  de la chanson a beaucoup de prétendants puisqu' ''elle ne sait lequel prendre''. On peut supposer que la fortune de chacun est diverse et variée!

Ensuite, rentrent en  ligne de compte les inclinations, la séduction, les préférences, la beauté du partenaire, ses valeurs morales ou ...ses talents au lit.

Celui qui a sa préférence est un petit artisan peu fortuné très conscient de son état qui lui propose de l'aimer en toute simplicité. Souvent les gens ont coutume de cacher leurs billets sous le matelas, et pourtant, le matelas de cet homme est creux, tellement creux que son mitan (=son centre) est un fossé qui ressemble au lit d'une rivière où tous les chevaux du roi pourraient  boire ensemble. Le cordonnier  est finalement choisi, ce qui tend à prouver qu'il a des talents cachés, peut-être bien même dans ce lit dont on fait si grand cas!

 Cette chanson rappelle que, souvent, les amants vivent d'amour et d'eau fraîche et que la richesse consiste en le fait  de s'aimer et non pas d'avoir ou  de  se constituer un "matelas de sécurité" dans le sens bancaire du terme. 

Ah, l'amour!!!!(Soupir!!!!)

Je te propose de comparer avec une chanson traditionnelle intitulée! 

"Mon amant (ou ami) me délaisse"...Que j'ai beaucoup chantée autrefois.

Modifié il y a 21 heures par querida13

Il y a 4 heures, querida13 a dit :

Les marches du palais, c'est l'expression de l'éventualité du choix qui est donné à toute jeune fille de choisir ce qu'on appelle 'un bon parti"...     

 ou pas :celle  de la chanson a beaucoup de prétendants puisqu' ''elle ne sait lequel prendre''. On peut supposer que la fortune de chacun est diverse et variée!

Ensuite, rentrent en  ligne de compte les inclinations, la séduction, les préférences, la beauté du partenaire, ses valeurs morales ou ...ses talents au lit.

Celui qui a sa préférence est un petit artisan peu fortuné très conscient de son état qui lui propose de l'aimer en toute simplicité. Souvent les gens ont coutume de cacher leurs billets sous le matelas, et pourtant, le matelas de cet homme est creux, tellement creux que son mitan (=son centre) est un fossé qui ressemble au lit d'une rivière où tous les chevaux du roi pourraient  boire ensemble. Le cordonnier  est finalement choisi, ce qui tend à prouver qu'il a des talents cachés, peut-être bien même dans ce lit dont on fait si grand cas!

 Cette chanson rappelle que, souvent, les amants vivent d'amour et d'eau fraîche et que la richesse consiste en le fait  de s'aimer et non pas d'avoir ou  de  se constituer un "matelas de sécurité" dans le sens bancaire du terme. 

Ah, l'amour!!!!(Soupir!!!!)

Je te propose de comparer avec une chanson traditionnelle intitulée! 

"Mon amant (ou ami) me délaisse"...Que j'ai beaucoup chantée autrefois.

Tout ce que tu veux ! Mais "talent au lit" ça ne passe pas ! c'est une vision bien trop moderne ! Trop contemporaine !

TROP A LA MODE !

J'en suis profondément choqué !  

Blague à part , j'ai retrouvé la musique qu'on jouait  à deux guitares avec mon copain Alain......

Je viens d'un peu retravailler la ligne des basses, mais il faudrait améliorer. C'est un peu sautillant, et le côté dramatique est plutôt occulté !

L'introduction prend beaucoup de place !....

 

 

Il y a 5 heures, querida13 a dit :

 

Je te propose de comparer avec une chanson traditionnelle intitulée! 

"Mon amant (ou ami) me délaisse"...Que j'ai beaucoup chantée autrefois.

Je connaissais mais j'avais jamais vraiment écouté :

 

 

J'ADORE ! 

"On dit qu'elle est malade...

 Peut-être qu'elle en mourra !"

C'est magnifique ce cynisme... "innocent" ! 

J'imagine assez bien la fille planter des aiguilles dans une figurine genre vodou ! 

Et ce sera légitime ! 

 

Le gars, à la recherche du beau parti, a laissé tombé son amoureuse. 

Celle- ci a pris des renseignements sur sa rivale: elle est belle, elle est riche, elle est malade.

L'amoureuse déçue, bien échaudée, tire des plans sur la comète en imaginant la mort de sa rivale et le retour de  l'ingrat... elle  imagine qu'elle enverra l'infidèle sur les roses.