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Valona

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À propos de Valona

  • Date de naissance 03/03/2001

Informations Personnelles

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    Sport - Santé - Hygiène - Arts - Lecture - Les garçons - Donner de la confiture aux cochons

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Réputation sur la communauté

  1. Spiritisme Une copine de l'université organise régulièrement des séances de spiritisme. Même si je participerais jamais à de telles réunions, j'écoute avec intérêt les anecdotes qu'elle partage. Je lui ai raconté les évènements auxquels j'ai été confronté depuis l'enfance. Elle se montre alors non seulement d'une légitime curiosité mais insiste. Elle prétend que je pourrai ainsi faire connaissance avec cette entité qui se manifeste depuis que je suis petite. Je préfère ne pas le savoir... À bientôt pour de nouvelles aventures
  2. Les choses Inexplicables - 7 Qui est avec moi dans ce couloir ? Hier, après les cours, en fin d'après-midi, je passe voir ma meilleure copine. Elle vit dans une résidence étudiante. Son studio est au troisième étage d'un immeuble qui en compte six. J'ai promis de lui emmener les notes prises aujourd'hui durant les deux heures de mathématiques. Je suis déjà venue en ce lieu deux fois. C'est un bâtiment datant des années soixante. Sinistre. Entièrement rénové. Pourtant, malgré sa couleur ocre clair censée l'égayer, ses façades restent lugubres. Très certainement à cause du style discutable de l'architecture. Je monte les huit larges marches de l'escalier. J'entre par une des portes vitrées après avoir sonné et m'être annoncée dans l'interphone. Comme les deux fois précédentes, une fois dans le hall, devant les boîtes aux lettres, j'ai cette sensation oppressante étrange. Je ne me sens vraiment pas à mon aise en m'enfonçant dans le couloir mal éclairé. Il y a deux ascenseurs. Celui de droite dessert les étages pairs, celui de gauche les étages impairs. Je suis debout devant les portes métalliques grises de celui de gauche. C'est avec un mouchoir en papier que j'appuie sur le bouton d'appel. La flèche jaune s'allume en direction du bas. Je vérifie les feuilles dans la pochette que je serre contre ma poitrine. Un bruit de pas. Il résonne étrangement. Tout résonne étrangement dans les communs de cet immeuble. Ça pourrait glacer les sangs. Je tourne la tête pour regarder qui s'approche. Quelle n'est pas ma stupeur. Personne. Ce maudit ascenseur qui n'arrive pas. J'appuie un nouvelle fois en maugréant. Le bruit des pas reprend. Quelqu'un se dirige vers les portes. Je regarde à nouveau. Personne. Tout cesse. L'ampoule dans son grillage se met à clignoter. En quelques secondes alternent les séquences éclairées et celles d'obscurités. Cette fois j'appuie à plusieurs reprises sur le bouton. Agacée. À bout de patience. Les bruits de pas reprennent. Les portes s'ouvrent enfin. Je m'engouffre, prête à frapper l'inconvenant qui voudrait continuer à m'importuner. Évidemment, il n'y a personne. La lenteur de cet ascenseur est désespérante. J'enrage. Il s'arrête enfin dans un claquement inquiétant au troisième étage. La vétusté de ce bâtiment mériterait la visite d'une commission d'inspection. Je prends à gauche. C'est un long couloir sur une cinquantaine de mètres. Derrière quelques portes j'entends des rires, des éclats de voix. Au fond il faut reprendre à droite car le studio No 47 est au fond de celui-ci. Soudain, résonnant plus fortement, le bruit des pas. Quelqu'un me suit. J'en suis certaine. Je reste dissimulée derrière le coin pour surprendre le plaisantin et pouvoir l'effrayer à mon tour. C'est étrange. Les pas se dirigent pourtant par ici. J'attends. Ça commence à m'irriter très sérieusement. Je regarde en jaillissant comme un diable de sa boîte. Personne. Plus aucun bruit. Cette fois je me fâche. Je ne suis absolument pas d'une nature émotive. Pour me faire peur il faut se lever de bonne heure. Tout au fond de moi pourtant, cette sensation que je connais bien. Cette impression qui m'envahit à chaque fois que je suis confrontée à l'irrationnel. C'est presque une habitude qui remonte à l'enfance. Je tourne les talons en haussant les épaules. En marchant vite je dis : << Le jour où tu auras fini de me faire chier, fais-le moi savoir, ordure ! >>. Je prononce souvent cette formule quand j'ai affaire à cette entité qui semble être attachée à moi depuis que je suis petite. Ma vulgarité me fait sourire et me rassure. Derrière moi, le bruit des pas. J'arrive devant la porte de ma copine. Je mets mon masque "covid". Je frappe trois coups. Elle vient m'ouvrir en pyjama. La grippe. Je ne m'attarde pas. Je lui remets les documents avant de filer. Je préfère fuir tous risques de contagions. Cette fois en courant. << Merci ! >> s'exclame t-elle sur le pas de sa porte en me regardant m'enfuir en disant : << Salut à bientôt ! >> Il ne se passe plus rien. J'ai très nettement la sensation d'une présence invisible avec moi dans l'ascenseur. Je ne ressens pourtant aucune crainte. Aucune peur. Juste la profonde lassitude d'être à nouveau confrontée à l'inexplicable. Une fois sortie de l'immeuble, malgré le froid glacial, en marchant sur la neige gelée qui craque sous mes pas, je respire à nouveau dans un soulagement bienfaisant. Une fois assise au volant, je n'y pense plus. Je me mets à rire en imaginant un fantôme qui doit s'ennuyer à tel point qu'il n'a pour seule occupation que d'importuner les filles. Peut-être une sorte de satyre de l'au-delà. Un incube. Je me dis : << Triste con ! Qu'est-ce que ça devait être de ton vivant ! >>. Très rapidement, comme j'aime à le faire en roulant je chantonne. Je raconte mon aventure à papa. Il écoute toujours avec beaucoup d'attention. À suivre
  3. Valona

    Meilleurs vœux 2024

    Saut à pieds joints dans la nouvelle année Une belle soirée entre amis. Nous avons eu beaucoup de plaisir à nous retrouver. Exactement dix personnes. Sept filles, trois garçons. Étudiants dans la même Fac mais pas dans les mêmes cours. C'est la seconde année consécutive que nous sommes ensemble. La formule idéale. Virginie est l'organisatrice et ses capacités à réussir les soirées sont exemplaires. Pour éviter de devoir la subir, la musique est en sourdine. Nous préférons bavarder, nous amuser. Nous avons tous un compte Instagram et Tik Tok. Ce qui permet d'inénarrables moments de fous rires. Il y eut même un moment où nous avons évoqués nos études. Sérieusement, en nous promettant de nous revoir tous les nouvels ans jusqu'à la retraite. Quoi qu'il arrive. Nous représentons un peu l'élite de notre université. Le dessus du panier. À ce propos, avec les filles de ma section, nous nous revoyons mercredi soir chez notre professeur de mathématique pour des toasts. Je prépare les petits gâteaux secs. Il y aura même monsieur le directeur. La soirée s'est terminée pour minuit et demi. Épuisée, j'étais chez moi pour une heure du matin. Ce matin, à huit heures trente j'étais la première levée. Je fais toujours beaucoup de bruit dans la cuisine en préparant le petit déjeuner. Je déteste le prendre toute seule quand je sais qu'il y a mes papys et mes mamies dans la maison. Ce fut évidemment une nouvelle fête matinale. À neuf heures trente, avec maman, nous sommes parties pour notre running. Une météo bien fraîche et humide pour mon premier jogging de l'année. Le long de la rivière. Magnifique. Cet après-midi nous allons à une exposition privée organisée dans une des salles du château. Je vais me faire très élégante car en revenant je fais un petit saut chez Jonathan. Il y a sa cousine à la maison. Je vais enfin la voir en "vraie". Jonathan m'en parle parfois en me la décrivant comme une invraisemblable "pointure". Il a toujours cette formule : << Elles croivent que les pommes noirtes sont pourrites >>. Jonathan l'enregistre parfois à son insu. Il me fait écouter. C'est vrai que ce n'est pas triste. Je me réjouis... Je vous renouvelle mes meilleurs vœux pour 2024 Bisous
  4. La nouvelle année Ces vacances de fin d'année passent à une vitesse folle. Nous sommes aujourd'hui le dimanche 31 décembre. Je viens de terminer la pâtisserie pour le réveillon. Mes papys et mes mamies sont déjà là. En préparant à la cuisine où j'avais interdit l'accès je les entendais rire. C'est un traiteur qui nous apporte le repas. Ce sera vers dix neuf heures trente. Je rejoins Jonathan d'ici une heure. Pour notre petit rituel des dimanches en fin d'après-midi. Je reviens pour dix huit heures trente. Nous nous retrouverons une seconde fois pour vingt deux heures. La seconde partie du réveillon aura lieu chez Virginie, ma meilleure amie de la Fac, en comité très restreint. La fête. Retour pour une heure du matin. Pas d'alcool, pas de drogues, pas de tabac, pas d'excès. Les dix invités sont triés sur le volet. Du jus de fruits, des petits salés dont je vais encore me gaver. Ma tenue : jupe kilt à carreaux rouges et verts. Un chemisier blanc sous un pull noir au col en "V". Escarpins noirs à talons. Bas noirs. Porte-jarretelles. Une écharpe de soie crème. Et demain matin, premier janvier 2024, pour mon premier jogging de l'année, je serai fraîche, en pleine forme et bien disposée. Je vous souhaite à vous aussi de passer un bon réveillon. Que le meilleur vous arrive pour la nouvelle année. Mille bisous à toutes et à tous
  5. Valona

    Joyeux Noël

    Vendredi 22 décembre 2023 Ça y est, enfin, ce sont les vacances. Je suis à jour de mes préparations. Le second trimestre peut arriver sans me causer ni peurs, ni tourments, ni interrogations. Je suis affutée. Et comme pour toutes mes vacances, je consacre deux heures chaque matin à mes révisions. Total contrôle. Cet après-midi, avec maman, nous avons fait un peu de shopping. Les derniers cadeaux que nous avons emballé en secret dans de beaux paquets. Nous dressons le sapin dimanche matin. Dans le grand salon, à côté de la cheminée. Mes papys et mes mamies viennent passer trois jours à la maison. J'adore ces ambiances festives. Je vais pouvoir parfaire mes talents culinaires. J'aime tant préparer de bons plats. Ma tablette à proximité, connectée sur le site "Marmiton". Jeudi soir nous avons fêté Noël au Club de Karaté avec les autres membres. Demain samedi après-midi nous le fêtons au centre hippique avec mes copines. Ce matin c'était à l'université mais sans sapin. Sans décorations. Je vous souhaite à toutes et à tous un beau et joyeux Noël Bisous
  6. Les choses inexplicables - 6 Seule dans ma chambre Durant ces vacances de la Toussaint, seule dans ma chambre, à réviser, je ne prête pas immédiatement attention à ce bruit régulier. Il est léger. Impossible à localiser. Je lève les yeux de mes notes, je regarde l'écran de mon ordinateur. J'écoute attentivement. Je connais bien ce bruit. Je l'ai souvent entendu dans mon adolescence. Je me lève lentement. Il n'y a que la lampe à halogène sur mon bureau qui éclaire la pièce. Faible dès que je m'en écarte de quelques pas. Je marche sur la pointe des pieds. En chaussettes. Je cherche à localiser l'endroit d'où proviennent ces coups à peine audibles. Je n'ai pas d'autre comparaison que celle-ci. Surtout que j'arrive à le reproduire. Un stylo que je tape sur le tuyau vertical du radiateur. Curieusement, lorsque je suis de côté de la chambre, le bruit se fait entendre à l'opposé. Je retourne à mes révisions. Mon attitude et mes interrogations m'apparaissent soudainement aussi stupides que le phénomène lui-même. J'avais oublié. Ce petit bruit régulier précède souvent d'autres évènements. Je refuse de me laisser distraire. Aussi, en continuant à travailler, je mets de la musique sur Youtube. À faible volume pour ne pas être perturbée. C'est sans compter sur l'espièglerie de "l'esprit frappeur". Les coups deviennent plus sonores. Comme les conséquences d'une volonté délibérée. Ça pourrait m'excéder. Tout cela dure depuis une vingtaine de minutes. Je coupe la musique. Tout cesse. Je murmure une vulgarité sans cesser de rester concentrée. La préparation de la seconde partie du premier trimestre est bien plus importante qu'un éventuel poltergeist. Le silence. Très agréable. Il est 21 h. Je m'apprête à descendre rejoindre mes parents au salon. Je range mes fiches, mon classeur. Par acquis de conscience je surfe un peu sur le site de l'université. Le bruit reprend. Il faut imaginer un métronome qui marquerait le premier temps d'une mesure en comptant quatre et à 40 à la noire. C'est comparable. Je compte. Je me lève pour faire une nouvelle fois le tour de ma chambre. C'est une grande pièce d'environs dix mètres sur huit. Deux fenêtres. L'une donne sur le Nord, l'autre sur l'Est. L'une d'entre elles est une porte fenêtre qui donne sur un balcon. Mais le vent y jette des paquets d'eau. Il fait nuit noire dehors. Une fois encore je reste sur l'impossibilité de trouver l'endroit exacte. Je colle mon oreille sur un des deux radiateurs. Il peut arriver que des bruits de chaufferie résonnent dans les tuyaux avec le principe "téléphone". À présent le bruit semble venir de l'armoire. Je l'ouvre. Ils proviennent de la commode. Je commence à en avoir assez d'être prise pour une quiche. Je lance : << Dégage ! >>. Le bruit cesse. Quand j'ouvre la porte pour sortir, j'entends distinctement un soupir. Comme un soupir de dépit. J'hésite. Plus rien. Les hallucinations auditives existent. Même si je sais parfaitement que ces phénomènes n'ont strictement rien de commun avec le suggestif des choses de l'esprit. Depuis petite je suis confrontée à ce genre de choses. Je reste un instant immobile. Il ne se passe plus rien. J'éteins la lumière. Je descends. Papa et maman sont devant la télévision. L'un contre l'autre dans le canapé. Maman enveloppée dans son plaid, ses jambes sur les genoux de papa. Je propose de préparer une bonne tisane. << Jasmin ! >> dit Maman. << Deux sucres ! >> rajoute papa. Notre cuisine est située sous ma chambre. Je colle mon oreille contre les deux tuyaux des radiateurs. Rien. Peut-être juste ce lointain bouillonnement à peine perceptible. L'eau bouillante. Je raconte l'évènement à mes parents. Il est 22 h30. Avec une légère appréhension mais avec une fatigue certaine je fais la bise à mes parents. Je monte l'escalier en consultant l'écran de mon I-phone. La douche. J'aime prendre mon temps. Je reviens dans ma chambre. J'aime préparer les vêtements du lendemain. Soigneusement pliés dans le fauteuil. Je me couche. Je ne pense plus vraiment aux phénomènes sonores. Couchée sur le dos je fais le bilan de cette journée. Depuis petite je me décerne des satisfécits pour telles ou telles actions. C'est ainsi que je m'endors pour plonger dans le plus profond des sommeils. Sans être indisposée par un bruit quelconque. Il ne se passe d'ailleurs jamais rien quand je suis couchée dans mon lit. Quand je dors. Ce n'est qu'au matin, vers sept heures trente que je découvre ma paire de jeans dépliée sur le fauteuil. À suivre
  7. Beignets de crevettes accompagnés de pommes de terre chips Ce matin, après mon jogging et ma douche, j'ai préparé la pâte à crêpes. Elle repose depuis deux heures dans son saladier recouverte d'un linge. Là, je vais bientôt descendre à la cuisine. Les crevettes ont probablement décongelées. Je vais les poêler. Les rajouter à la pâte à crêpes. Bien mélanger. Les récupérer une à une, bien enrobées. Je vais les plonger dans l'huile en ébullition. Une petite minute plus tard, transformées en beignets, elles viendront flotter à la surface. Avec l'écumoire il me suffira de les récupérer. De les déposer sur des feuilles de papier absorbant. J'adore car c'est une recette ludique que je maîtrise à la perfection. Je vais éplucher de belles et grosses pommes de terre. Les laver. Les couper en fines tranches. Les poêler sans cesser de les retourner afin de les faire dorer sur les deux faces. Comme de belles pièces de monnaie. Je les dépose sur des feuilles de papier absorbant. Inutile de les déguster suintante de graisse. En suite je les dépose sur les deux grandes plaques du four préchauffé. Nous mangeons pour midi trente. Mes parents sont partis en ville. Lorsqu'ils rentreront, ils n'auront qu'à mettre les pieds sous la table. Se régaler. Je suis déjà à me rejouir pour tout ce qui m'attend. Je recommande ce met délicat quand la météo est médiocre. Bon appétit
  8. Alchimie Je profite de ma semaine de vacances pour composer et créer des recettes de cuisine. Partant le plus souvent de recettes que je trouve sur "Marmiton", j'extrapole, j'improvise et je tente de nouvelles approches culinaires. Aujourd'hui, mardi 24 octobre 2023, dès onze heures, aux fourneaux, j'ai préparé des encornets farcis. Nous avons tellement de trucs dans le congélateur qu'il me suffit de descendre au cellier dans la cave et de fouiller. L'inspiration me gagne au fur et à mesure de mes découvertes. Trois belles escalopes de dinde, finement hachées que j'ai mêlé à de l'œuf, à de la farine, avec du jus d'ail et d'oignon pressés. Du persil, de la ciboulette et du gruyère de Comté. Les encornets remplis il suffisait de les coudre pour les fermer. Avec du fil culinaire évidemment. Accompagné d'un gratin de coquillettes nous nous sommes régalés. Ce soir, il suffira de réchauffer. J'aurai faim en rentrant de mon entraînement de karaté. À bientôt
  9. Bonsoir Valona,

    je ne voudrais surtout pas vous paraitre discourtois ou provocateur, voire gratuitement rabaissant, loin de moi ces quelconques intentions primitives, je voulais essentiellement vous signaler une erreur d'orthographe dans votre sujet de votre blog " petits tours dans les cités ", en effet sauf erreur de ma part, on écrit rez-de-chaussée. Vous y exprimez votre ressenti en visiteuse, il vous est propre et en un certain sens incontestable, je pense qu'il serait malgré tout différent si vous deviez y vivre plusieurs jours d'affilés, sans pouvoir vous en émanciper, et pirement si vous n'aviez pas d'autre alternative que d'y séjourner sur le long cours, autrement dit, la façon d'apprécier les gens n'est pas indépendante d'un échappatoire permettant d'opérer un changement situationnel et même émotico-cognitif !

    Je sais par ailleurs, puisque nous avons eu l'occasion d'à peine dialoguer sur un autre forum, que vous aimez écrire, alors même que je vous confessais là-bas que ce n'était pas à l'inverse particulièrement mon cas, et que d'autre part, vous êtes en Licence de Physique si je ne me trompe pas, ayant moi-même suivi un tel cursus au mitan de mon existence. Est-ce que je peux alors me permettre de vous demandez quelle matière ou science vous appréciez plus particulièrement dans vos enseignements, puisque je reste un aficionados de la Science et que je revendique même l'étiquette d'épistémologue à mon endroit, en tant qu'amateur ou plus précisément comme non-professionnel ?

    L'avenir nous dira si nous aurons des occasions d'échanger à nouveau ou non, cependant, j'ai d'ores et déjà une question lancinante qui taraude quelque peu ma cervelle, je ne comprends pas ce qui vous pousse ou motive à mettre en récit public votre quotidien, qu'est-ce que cela vous rapporte, vous procure ou quel effet vous en soutirez ou quel finalité visez-vous en vous y adonnant ? C'est quelque chose qui m'échappe assez complètement à vrai dire en tant que pratique sur les " réseaux sociaux " y compris à consonance forumique, d'où mon interrogation pour le moment insoluble...

     

    Merci pour votre temps de lecture.

    Bien à vous, Blob ( pour faire éventuellement le lien avec notre précédent entretien, écourté, par ce que je qualifierais des perturbateurs - en ce cas non endocriniens )

  10. Je publie sur des forums publics, souvent généralistes. Je vais utiliser une métaphore pour bien partager mon ressenti. Ces forums sont pour moi un peu comme autant de HLM, (habitations à loyers modérés). Moi qui habite dans une grande demeure du dix neuvième siècle j'aime à venir m'encanailler dans ces cités HLM. Comme dans chacun de ces "immeubles" il y a au ré de chaussée un couple de concierges. Un modérateur et une modératrice. Aux étages nous trouvons toutes sortes d'individus. Les discrets, les mutiques, les introvertis. Les agités, les perturbateurs, les intrigants. Le "visiteur", venu de l'extérieur, découvre donc assez rapidement de l'empathie, de la gentillesse, de la méfiance, de l'écoute. Hélas parfois du désintérêt, de la méchanceté gratuite, des rumeurs à son encontre, des calomnies, des diffamations, des graffitis vulgaires dans les couloirs, du mal vivre, des tentatives de règlement de compte, des dénonciations, des affirmations sans fondements. Le visiteur, s'il est influençable, oublie alors trop souvent cette maxime : "Arguments sans documents ne sont que boniments". Comme dans tous les HLM, en fonction de la "relation" des habitants avec le couple de concierges, certains peuvent faire régner leur "loi", agir par propos insidieux ou encore accuser sans preuves. Personnellement, ne vivant pas dans ces cités, les fréquentant juste par vice et par curiosités, tout cela me laisse d'une indifférence abyssale. il y a des locataires que je croise dans les couloirs ou dans les ascenseurs auxquels je n'adresse jamais la parole. Auxquels je ne réponds même pas. Je les ignore de ma superbe. Le "PORC" de tête altier et fière. Il y a des locataires avec qui il est agréable d'échanger. Là, je m'arrête quelques instants dans les couloirs ou dans la cage d'escaliers. J'aime alors développer des concepts, partager des impressions, répondre à de légitimes interrogations. Partager ma détestation de la gauchiasse, des wokistes et des perdants en général. Je revendique d'être une visiteuse autocentrée, narcissique, vicieuse, exhibitionniste, voyeuse mais extrêmement respectueuse des locataires que je visite. Vous ne lirez jamais un propos désobligeant de ma part envers un habitant de l'immeuble. Jamais. Je ne viens pas dans l'immeuble avec le besoin de régler mes comptes. De chercher une catharsis à un mal vivre. Non. Je suis une fille heureuse, optimiste et positive. Je m'évertue à rester aimable, à saluer les nouveaux arrivants et à leurs souhaiter une existence agréable dans l'immeuble. Je m'efforce de rendre mon propos affable, intéressant et attractif. J'ai donc de l'affection pour les gens bienveillants. J'encourage les nouveaux locataires à donner leurs impressions, à nous raconter des étapes, des séquences ou encore des aventures de leurs vies "d'avant". Maintenant si ces derniers nous font part de leurs potentiels, cela devient passionnant. Surtout quand ils le font en sachant s'exprimer par l'écrit. Ce qui est quand même la moindre des choses sur un forum. Sinon, il y a la formule de la webcam. Qui ne nous concerne ici que de très loin. Maintenant si c'est comme le dit Franck Ribery dans un récent interview : << Le football c'est comme les échecs mais sans les dés >>, la webcam reste alors la meilleure option de dialogue.
  11. Valona

    Demain, j'ai école...

    Une rentrée étonnement dense et chargée Ça y est, j'attaque ma deuxième semaine. Je savais que l'emploi du temps serait chargé. Mais à ce point peut-être pas. La quantité de travail personnel à fournir est proportionnelle à celle des cours. Ce n'est pas pour me déplaire mais le rythme est intense. Les professeurs nous ont toutefois rassuré. Nous reprendrons la vitesse de croisière dès le 2 octobre. La troisième semaine devrait donc revenir dans les normes habituelles. Heureusement que cette météo me permet des soirées de détentes. Mes entraînements de karaté le mardi et le jeudi soir. L'équitation le samedi après-midi. Même si dès que je rentre je me plonge dans mes préparations du lendemain. Je ne serai donc pas très présente sur les forums dans les prochains jours. Pourtant j'en ai des choses à raconter. Surtout quand à la bibliothèque. À bientôt
  12. Valona

    Demain, j'ai école...

    Ma première matinée Comme à l'école, comme au collège, comme au lycée, ce matin je suis rentrée à l'université. J'attaque ma quatrième année. La première année qui me mènera au Master d'ici trois ans. J'ai passé toute ma scolarité dans des établissements privés. J'en remercie mes parents. Je n'ai pas été confrontée une seule fois à la médiocrité ambiante. Quand j'entends ce qui se passe dans les établissements publics je suis consternée. Révoltée. Comment les parents peuvent-ils laisser "mariner" leurs progénitures dans cette saumure saumâtre ? Déjà en son époque le Comte Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau précisait : << Les humains sont comme les pommes. Quand on les entasse ils pourrissent ! >>. Au dix huitième siècle ! Quand on n'a pas les moyens de les éduquer on ne fait pas d'enfants. Mon premier cours donné par une nouvelle professeur m'a immédiatement remis dans le bain. J'ai pris conscience à quel point mon impatience de me retrouver à "l'école" était tapie au fond de ma psyché. Et ça a commencé très fort avec un cours de mathématiques. Magistrale. Nous sommes prévenus. Tout ce premier trimestre sera consacré aux mathématiques. Moi qui hésitait entre les sciences, la physique et les mathématiques supérieures, me voilà comblée. Je suis hyper forte en math. C'est "ma" matière. J'adore. << Normal pour une cérébrale" ! >> me disait encore hier soir mon meilleur ami Jonathan. Je suis arrivée chez lui à dix huit heures. Sa maman, enchantée de me revoir m'a serré la main longuement. Avant de m'emmener jusqu'au salon. Son papa assis derrière le bureau. Je suis rapidement montée rejoindre Jonathan. En sautant les marches de l'escalier quatre par quatre. C'est notre premier rituel. Je toque à la porte. Trois coups. Jonathan vient m'ouvrir. Dans sa tenue de golfeur Anglais. Comme il est beau. Surtout quand je ne l'ai pas vu depuis plus de deux mois et demi. Sa mèche blonde rebelle, sa carrure de culturiste, son mètre quatre vingt quinze. J'ai envie de lui sauter au cou. Comme à chaque visite dominicale, je suis habillée de ma jupe kilt, d'un chemisier blanc sous un pull bleu nuit au col en "V". Mes mocassins noirs sur mes soquettes blanches. Jonathan adore mon uniforme de lycéenne Anglaise. Ma culotte reste évidemment dans la boîte à gants de mon auto. Garée dans la descente du garage devant la maison. Je m'installe dans le fauteuil qui m'est réservé. Je me fais une joie anticipée de garder la suite pour le prochain épisode. Là, je descends manger avec papa et maman. Nous avons classe à quatorze heures et il est déjà 12 h59. À bientôt et à suivre...
  13. Valona

    Mes vacances

    La fin des vacances. C'est inéluctable. Mon dernier dimanche de vacances. Je retrouve les bancs de l'université demain. Je suis impatiente de retrouver quelques visages connus. Les nouveaux professeurs. Les interclasses avec quelques collègues. Cet après-midi, avec mes parents, nous nous offrons une randonnée équestre. Profiter de cette météo magnifique, de ce beau soleil et des 30° annoncés. Pour mes parents professeurs, c'était la rentrée mardi dernier. En fin d'après-midi, je file rejoindre Jonathan pour notre petite heure de "déviances ludiques". L'un en face de l'autre, confortablement installés dans les fauteuils de sa chambre et qui font les joies de nos dimanches soirs. Devant des petits gâteaux et du thé au jasmin. Ses parents croient toujours encore que je viens "réviser". Oui, en quelque sorte, c'est pour une nouvelle "révision" ce soir encore. Mais à 19 h on m'attend pour manger. Au lit de bonne heure car demain, il y a école... À bientôt
  14. Valona

    Mes vacances

    Retour de vacances Nous sommes rentrés samedi. Arrivés chez nous un peu avant midi. C'est très agréable de retrouver la maison après deux mois de vacances. Car ce sont d'autres vacances qui m'attendent jusqu'à la rentrée universitaire, lundi prochain, 8 septembre. La chaleur que j'adore m'accompagne dans ce début de dernière semaine de repos. Même si je mets à profit chaque matinée pour travailler deux heures à la préparation de mes cours. Le premier trimestre des trois années qui vont me mener vers mon Master de Sciences. Je suis pressée, impatiente, de me confronter à ce nouveau défi. J'aime les challenges, les relever et remporter la victoire. Comme lors de mes compétitions équestres ou de karaté. J'aime regarder toutes ces coupes qui ornent le buffet du petit salon. Meuble entièrement consacré à mes trophées. Papa et maman ont leurs premières réunions de travail mercredi. Professeurs en troisième cycle d'université, eux aussi se réjouissent pour s'y remettre. Comme le précise maman : << Quand on est professeur, on à la chance de rester à l'école toute sa vie ! >>. Papa s'empresse toujours de rajouter : << Professeur en université bien évidemment ! >>. C'est un atavisme familial car mes deux papys et mes deux mamies à la retraite ont eux aussi été enseignants en troisième cycle universitaire. Je caresse la douceur de savoir que quatre mois de vacances dans l'année sont un privilège. Il serait stupide de manquer une telle existence. Et c'est celle que je me prépare. Avec une pugnacité à toute épreuve. Mes compétions équestres commencent le dimanche premier octobre 2023. La première compétition de karaté se déroule la veille, 30 septembre. À bientôt
  15. Valona

    Mes vacances

    Une semaine au climat maussade La semaine passée fut plutôt maussade. Passer ses vacances d'été au bord de l'océan c'est beau, c'est bien. Tant que la météo reste flatteuse. Mais là, il n'y a eu que deux jours ensoleillés, un jour sans pluie, et quatre journées de précipitations venteuses. Aussi, avec mes parents, nous sommes restés à la maison. Papa en a profité pour terminer l'agencement de l'atelier qu'il s'est aménagé au fond de la grange. Elle-même transformée en garage. Je passais mes matinées à réviser, à préparer ma rentrée universitaire, lundi 18 septembre. Avec cette météo désastreuse j'étais souvent frustrée de ne pas être déjà en cours. L'université et son ambiance commencent à me manquer sérieusement. Et puis je vais revoir Jonathan. Il a passé son été à Los Angeles, dans sa famille. On s'écrivait au moins deux fois par semaine. Des courriels avec des photos. On se revoit dimanche prochain, chez lui, dans sa chambre, pour nos "confrontations" ludiques habituelles. Les après-midi, avec maman, nous avons fait un peu de shopping en ville. La visite du musée des étoffes reste un grand moment de découvertes. Maman pourrait être ma grande sœur avec son look sportswear. Aussi nous avons beaucoup rit à nous faire draguer. Certains messieurs très souriants, exerçant parfois leur séduction de façon tellement maladroite que nous en étions très souvent pliées de rires. J'avoue être quelquefois jalouse de l'attrait qu'exerce maman sur ces beaux messieurs élégants et aux tempes grisonnantes. Avec la fin des vacances ils semblent sortir de leurs tanières. Mais ou diable étaient-il tout l'été ? Ça m'aurait drôlement changée des charlots et des guignols sans classe. Demain, avec le retour des beaux jours, mes parents reprennent la mer jusqu'à vendredi. Encore une croisière en amoureux. Moi, je vais retrouver ma douce solitude, ma bicyclette et mes petites "expéditions". Première étape au programme de lundi après-midi : le mini golf du camping. À bientôt
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