Méchanceté gratuite
Je m'amuse follement
Je publie et j'interviens sur quelques forums. Sur certains d'entre eux je suis modératrice. J'aime écrire. Depuis petite, j'ai de grandes facilités à le faire. J'excelle dans l'expression écrite. Depuis l'école privée, en primaire, mes professeurs m'ont toujours encouragé à écrire. Et pour pouvoir le faire dans les toutes meilleures conditions, je me suis d'abord mise à lire. Je me souviens, enfant, je feuilletais les livres dans la bibliothèque de papa. Et plus l'ouvrage était gros, imposant et plus je m'escrimais à parcourir ses écrits. Le plus souvent sans même comprendre le sens des phrases. L'enchaînement de mots qui sonnaient merveilleusement à mes oreilles m'enchantait. Au point que j'apprenais ces phrases par cœur pour les réciter durant les repas. Faisant l'admiration de mes parents autant que celle de mes professeurs.
Aussi, j'aime partager le plaisir d'écrire. Si je n'avais eu tant de facilités pour les sciences et les mathématiques, mes études se seraient probablement orientées vers la littérature. Les sciences et les mathématiques sont des passions. L'écriture est un plaisir jouissif. Étant jouisseuse, j'écris dans la volupté. Sur certain forums, je narre mes journées de vacances. Un peu comme je le ferais dans le journal de l'adolescente que j'étais il n'y a pas si longtemps. J'ai soigneusement gardé ces cahiers. Ces pages couvertes d'une belle calligraphie régulière et artistique. Je suis prise de fous rires à la lecture de périodes précises. Un jour je ferai imprimer tout cela à compte d'auteur. Juste pour une joie égoïste. De petits livres que je ferai illustrer par une amie très douée pour les aquarelles. Les pastels et les crayons.
Mes publications suscitent le plus souvent un intérêt certain. Tout particulièrement quand je relate mes journées de vacances. Ces récits font le bonheur de toutes celles, et elles sont nombreuses, qui ne peuvent pas partir en vacances. J'ai l'impression que c'est devenu un luxe. Les garçons sont moins perméables à mes histoires de filles. Où alors, pour les plus moqueurs, mes textes sont prétexte à commentaires stupides, parfois ridicules. Il y a bien évidement les gens qui ont des comptes à régler avec leurs existences, qui ont de la rancœur ou qui sont perclus de cynisme. Malheureux. Les commentaires de ces individus sont alors autant de méchancetés gratuites. Des étrons déposés. C'est une constante sur la plupart des espaces d'expressions. Les "écrivains" sont coutumiers du fait.
Il m'arrive de découvrir du cynisme. Quelquefois des horreurs. Des choses plus drôles heureusement. D'un naturel optimiste, pleine d'humour, tout cela ne m'atteint pas vraiment. Je garde mes distances. J'ai le recul nécessaire. Depuis petite, les quolibets des jalouses et des envieux ont accompagnés mon existence. D'être capable d'ouvrir des sujets. D'être capable de les alimenter de textes réguliers, avec style et dans un soucis d'esthétique. D'être capable de les gérer avec classe, est un privilège réservé à une élite. Je savoure d'en être. Hors, à bien y regarder, celles et ceux, habitués des commentaires acerbes, n'ouvrent quasiment jamais de sujet. Leurs méchancetés gratuites sont proportionnelles à leurs incapacités à instruire un nouveau thème d'échanges. En découvrant la maladresse avec laquelle ils expriment leurs logorrhées, on prend conscience de leur possibilités extrêmement limitées.
Quelques unes, étalant leur mal être, leur mal vivre, vont jusqu'à prétendre que je serai un homme. Quelques uns, étalant leur bêtise crasse, vont jusqu'à prétendre que je ne serais qu'un troll ou un fake. Je crois qu'à relire leurs commentaires, en se regardant dans le reflet de l'écran de leurs ordinateurs, le troll, dans toute sa splendeur, leur sauterait aux yeux. Tout cela me procure parfois des fous rires. De telles affirmations, sans fondement, suscitent tant de jubilation quand je les découvre. S'ils savaient ! Je me retrouve donc devant autant de Candace Owens. Des Candace Owens sans talent. Comme cette "première dame", ce vieux chauve pathétique à perruque et sa bosse sous ses jupes, me voilà exposée à la vindicte populaire. Avec une différence notoire, je ne suis ni chauve, je ne porte pas de perruque blonde, je suis jeune, je n'ai aucun attribut viril dans ma culotte et de telles assertions me font rire comme une folle.
Comme mes "fidèles" lecteurs s'en doutent, tout cela ne mérite pas mon mépris mais mon indifférence impériale.
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