Touchstone

Bonjour, J'aimerai tout simplement apporter mon témoignage : je suis chômeur ! Ca y'est, le mal est fait. Cela fait maintenant un mois, après avoir bossé en usine à poisson et même si je gagnais plus en bossant qu'au chômage j'étais classé dans la catégorie pauvre. Je vais être précis et donner des chiffres : en bossant 850 euros par mois (CDD de 28H hebdo mais à lissage mensuel, en gros : 3 semaines à 35h et la dernière en variable d'ajustement) ; au chômage 640 euros par mois. Donc il ne faut pas croire qu'être au chômage permet de gagner autant voir plus, y'a une telle variétée de cas... Donc, je ne vis pas dans le luxe, c'est loin d'être Byzance, mais je remercie mes parents de me loger pour un loyer modéré (200 euros par mois). Donc oui, j'ai de la chance d'avoir des parents compréhensifs qui eux aussi ont trimé, l'un marin-pêcheur, l'autre aide à domicile et qui se rendent compte à quel point y'a un gros problème concernant l'emploi. Je me dis que je n'ai pas à avoir honte, j'ai bossée en intérim, en CDD, du partiel, du complet dans des boulots aussi chiants les uns que les autres : j'ai cotisé... Jamais de quoi permettre d'avoir mon logement, puisque l'accès à celui-ci est impossible tant qu'on a pas au moins 3 mois d'un CDI à temps complet, une réalité qui échappe à beaucoup de monde. Pour finir, une petite note aux personnes qui parlent de la dette : c'est n'est pas la politique sociale qui est en cause, il est temps de se réveiller et de comprendre que le renfloument des banques, mais aussi le reboursement des emprunts français ne se fait plus à taux 0 comme c'était le cas avant l'UE et cela à sacrément creuser le trou. Le RSA ou le chômage, ce n'est pas ce qui nous coule, c'est plutôt le système financier qui saute et qui faut sans cesse rétablir. On peut aussi parler du fonctionnement étatique : quand je vois le salaire des députés et ministres ainsi que leurs avantages, je me dis ceux sont eux les assistés ; quant au président, lui il ne bosse plus et gagne toujours autant... Alors il serait temps de montrer les vrais coupables et d'arrêter de s'acharner sur les pauvres ! On ne vit pas dans l'opulence et ont nous flique bien niveau Pôle-Emploi et je comprends très bien qu'une personne n'ai pas envie de s'énerver dans un boulot de basse besogne après avoir déjà trimer pour gagner toujours moins.

Bonjour, merci Ame pour ces réponses. Concernant la formation, j'ai vu qu'il y'avait aussi l'AFPA. Mais bon, j'entends les 2 sons de cloches concernant les 2 organismes... Me concernant, c'est mort niveau embauche dans mon coin (Finistère Sud), mais je suis intéréssé par la conduite bus en ville, je pensais tenter la Semitan (Nantes) surtout qu'on peut accéder à la formation tramway après un an de bus. Je comprends bien pour l'aspect "entubage", j'ai assiter un chef d'exploitation dans une compagnie d'autocars... Vraiment navrant, mais j'ai remarqué que pas mal de conducteurs partaient pour des exploitations bus de ville : meilleur salaire, meilleur horaire (régularité), temps complet et non plus partiel (surtout avec le ramassage scolaire). Enfin bon, je termine mon 10ème mois de CDD vendredi (ça se fête) donc faudra bien faire autre chose, et honnêtement entre me lever à 5h00 pour faire du poisson ou conduire, je pense que la conduite sera plus sympa.

Bonjour Ame Errante, Dans le cadre d'une reconversion, la région Bretagne finance la formation "Conducteur du transport routier interurbain de voyageurs" . Elle est dispensée par l'AFT IFTIM. Ne voulant pas entrer dans une formation qui pourrait se révéler bouchée, penses-tu que cela vaut le coup : formation reconnue par les exploitants? J'ai toujours en travers de la gorge ma formation de matelot en lycée maritime non reconnue par les capitaines d'armement, alors je ne veux pas gaspiller le financement et griller une cartouche. Merci pour ton éclairage.

Je trouve dommage qu'un sujet post'it "Présidentielle 2012" n'ai pas été créé pour ce candidat. En tout cas j'apprécie sa façon de parler, d'expliquer les choses et d'aborder la politique comme une chose sérieuse et non pas comme une "gaminerie" : on est loin des réglements de compte où certains candidats ne peuvent s'empêcher de commenter ce que chacun dit, et par la même occasion de se moquer. Il a un propos clair et des idées et ça, cela change pas mal. Ce matin j'ai vu qu'on parlait de Mr Hollande : "J'inverserai le courbe du chômage", intéressant, mais il ne dit pas vraiment comment il compte s'y prendre. Par contre, deçu par le fait qu'il n'y ait pas eu de débat. D'ailleurs la remarque de Mr Sarkozy était assez triste sur le fait qu'il n'y avait pas lieu d'avoir de débat, qu'il faille attendre le second tour... Je ne sais pas où l'on va si le débat est chose inutile au premier tour. Enfin bon, moi il me plaît cet homme-là. Je n'ai pas besoin d'être à gauche, à droite, en haut, en bas, devant ou derrière pour lui apporter ma petite "bombe" ;-D

La sorte de timbre autocollant du montant payé est tout simplement une vignette d'affranchissement. Il est évident que cela ne vaut rien. Vous avez simplement fait un affranchissement. Comme dit plus haut : le recommandé se fait au guichet (je le sais, j'ai été guichetier à la poste). On remplit la feuille, on retire le feuillet "Preuve de dépôt"que vous conservez et on colle le reste. Ensuite passage sour la douche d'enregistrement. Il n'y a aucun moyen de savoir où est votre envoie, puisqu'il s'agit d'un simple courrier non suivi. Il faudra faire plus attention la prochaine fois et se renseigner directement au guichet.

La démission des étudiantes, pourquoi pas, mais bon, ce n'est pas ça qui va entraver le magasin : dans même pas 2 jours, y'aura du nouveau personnel. Défendre son steak : c'est réclamer ses heures travaillées, ses pauses. Le contrat étudiant, mauvaise expérience car tu t'es fait marcher sur les pieds. Beaucoup de jeunes ne sont pas très au courant du droit du travail et les employeurs en profitent. Limite, ont-ils lu le contrat. N'oublie surtout pas que ce n'est pas que lié à ce type de contrat mais à tous les autres. On profitera de toi si tu l'autorises. A toi de dire "NON". Bref, à toi de rendre ça positif. Par contre, en démissionnant, tu peux t'assoire sur tes indémnités, ce qui est vraiment dommage.

Bon courage pour la suite !

Passe tout simplement un petit coup de fil à l'inspection du travail. Il est évident que tu es "exploitée" et que ton contrat n'est pas respecté. Ils en profitent simplement parce que beaucoup de gens se font avoir sciemment et ne disent rien (genre : c'est comme ça, on y peut rien, la fatalité). Tant que tu ne mettras pas les choses au point, ta chef en profitera. Fais-toi respecter !

D'un côté, en ce qui concerne l'enseignement, il y a toujours 2 portes oubliées (y'a pas que le CAPES). Le master FLE (Français Langue Etrangère), assez recherché (permet de bosser aux Etats-Unis, Australie, NZ... même en Chine) donc pour enseigner le français à l'étranger ou le français à des étranger en France comme les étudiants Erasmus. Après on a le PCGE, l'équivalent CAPES anglais (à passer au Royaume-Unis) beaucoup plus simple, mais pourtant ouvrant plus de portes car très bien reconnu. Et ces 2 voies sont loin d'être bouchées ! :cool:

Je pense qu'à notre époque, il devient de plus en plus difficile de parler de trait commun à toute une nation. Chaque individu est différent. Concernant les anglais, j'en ai rencontré beaucoup et je ne pas dire que tous étaient respectueux ou polis. C'est comme ça dans le monde : il y a de tout niveau conduite personnelle. (Un proverbe chinois affirme que les cons sont partout ). Mais une conduite communément admise par ces anglais concernant les français (je parle de l'Angleterre, pas du Pays de Galles ou Ecosse) est l'arrogance (parfois induite par le fait que nous pensons parler et écrire une des langue les plus difficiles :D ), une certaine flemme au boulot et une propention à faire des bisous ou à serrer la main qui frise le ridicule. (Concernant la bise, pourtant, certains trouvent que c'est plutôt sympa, y'a les 2 avis). Keep on ! :D

Bonsoir Cachou, J'ai fait LLCE à Brest, et oui, le niveau dépend un peu de la fac. A Brest, onn ous avaient clairement annoncé au 1er cours de litté : "vous êtes tous bilingue"... J'ai fait un bac S, donc aucune pénalité... J'ai commencé, je n'avais pas un bon niveau... En fait le niveau en promo est très hétérogène. Faut juste ce mettre au boulot. (Au lycée, j'avais 12 de moyenne en anglais, si tu en as 16, n'aies pas peur.) Et puis y'a souvent des élèves qui ont été longtemps à l'étranger et qui donnent un bon coup de main. (Pour ma part, il y avait une londonienne en cours qui nous était très précieuse). Après 2 ans d'étude (j'ai arrêté après avoir validé la 2ème année) le niveau d'anglais est déjà bien intéressant vu mon point de départ. Donc tu devrais arrêter de t'inquiéter. Laisse couler ! s Juste une petite info par contre, LLCE est une formation qui vise l'enseignement ou la traduction livre. Je précise car pas mal y vont et sortent une fois compris le peu de débouchés. Quant à la passerelle licence pro avec 2 année LLCE, elle disparaît de plus en plus, donc ne pas trop tabler dessus.

Si tu n'arrives pas à te décider, étudie les deux ! On m'a dit que le suédois était plus facile à prononcer que le norvégien mais à toi de choisir. Par contre les langues scandinaves ne sont pas d'origine germanique (influencées, ok) Elles viennent du vieux narrois/norrois (donc islandais, féroïen, norvégien, suédois, danois sont toutes soeurs). En gros les anciens Vikings. Pour conclure, le français et l'espagnol sont très proches dans la tête de pas mal d'étrangers, ce n'est pas pour autant qu'elles sont toutes les 2 parlées dans le même espace. Amuse-toi bien !

"En fait j'ai besoin que mon emploi puisse se pratiquer dans les deux pays sans être payée dans l'un ou dans l'autre avec des boutons percés (et que j'aime de préférence). Je me renseignerai sur ce qu'il est possible pour moi de faire." Si tu trouves la réponse, donne-la moi ! Du moment que c'est réalisable ! (Je me souviens d'un japonais qui apprenait le français car son projet était de devenir conducteur de TGV... Je sais pas ce qu'il reprochait au Shinkansen.) En fait en réfléchissant pas mal, j'avais remarquer que le seul boulot payé dans le même ordre d'idée dans les 2 pays c'était officier dans la Marine de Commerce, étant donné qu'il y'a pénurie aussi bien en France qu'au Japon et que les armateurs n'hésite pas à embaucher des étranger, pas mal de futurs officiers de la NYK (gros armateur japonais) seront Roumains. Y'a du boulot donc. :blush:

Nytho a raison : si tu ne te sens pas de faire un apprentissage seule, un double cursus LLCE japonais + BTS ou autre est utile. Mais faudra que tu bosses plus que ce qu'on te demande niveau japonais. Si je compte bien, Nytho étudiait 10h par semaine le japonais. On est loin de 30 heures de langue Au moins tu seras entourée, pas toute seule, avec des profs. Mais j'insiste sur le fait qu'il faut en faire plus qu'on ne te demande! Tu peux toujours avoir des correspondants sur le net. Entre ceux avec qui j'ai commencé et j'ai fini, bah il en reste un ! Qui est plus un pote qu'un corres maintenant. J'espère qu'il va se décider à venir ici pour août ! Pour le JLPT, voici un lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Test_d%27aptitude_en_japonais Il y a le site officiel mais en anglais : http://www.jlpt.jp/e/ Un petit détail concernant la boulangerie : celui qui a un bac pro dans ce domaine, à des doigts en or pour les pays étrangers : les boulangesr-pâtissiers-chocolatiers français sont denrés rares et très convoités. Tu gagneras bien plus qu'en France car la cuisine française est tout simplement un produit de luxe. J'ai souvenir à Denver d'avoir vu un resto français, le plat le moins cher était une quiche lorraine (egg pie) de la taille d'une tartellette au prix de... 35$ Mais si tu :blush: , tu trouveras bien! Bon courage

une petite note par rapport aux accents : il n'y a pas un seul et unique japonais : l'accent de l'osaka-ben est différent du tokyo-ben ( faut dire que y'a pas mal de changement avec le dialect du Kansai). Du coup il est normal que tes profs peuvent avoir des accents différents, ma prof était de Nagoya, son accent était très différent du prof qui lui était de Tokyo. Compare donc l'accent de Sapporo, avec celui d'Okinawa hé hé hé. C'est comme l'accent bigouden de mon père et l'accent marseillais, ou l'accent parisien de ma mère et celui d'Alsace.

Pour moi, la meilleur façon d'apprendre le japonais est d'aller l'étudier sur place dans des écoles de japonais. C'est très efficace, tu es en immersion, mais évidemment, c'est cher. Pour travailler au Japon, tu n'as pas besoin de diplôme de japonais (sauf si tu te voyais dans l'enseignement). En général lors d'un entretien d'embauche, on sait si oui ou non tu sais parler japonais... (Un peu comme le fameux test pour voir le niveau des chinois en France, si tu lui dit qu'il est idiot et qu'il te répond "oui, merci" : diplôme ou pas, y'a un problème). Ce que pas mal de gens font quand ils étudient en parallèle le japonais à leurs études principales, c'est qu'ils passent le JLPT. Ils ont comme ça, à peu près une vue sur leur niveau en langue. Ya quand même de bon bouquins : Kunio Kawae et autres pour étudier, internet est pas mal pour voir des émissions japonaises ou drama. Le tout est de ne pas avoir de sous-titres, sinon pas de progrès. Et de bosser au moins minimum 1h par jour, même le samedi! Ceux qui vont en LLCE, je ne vais pas dire qu'ils ne savent pas parler, mais en général ils sont très axés littérature et donc écrit, après le niveau oral, c'est extrêmement décevant. Celui qui bosse chez lui, peut se focaliser uniquement sur la langue sans passer par l'histoire, la civi et compagnie (genre l'appropriation du haïku par les classes paysannes ...) Souvent, plus de 50% des cours sont à jeter. Au départ si tu veux juste parler, bah tu perds ton temps. Après si tu veux le faire, il est évident qu'il ne faut pas s'enfermer uniquement dans cette voie. "Il me paraît évident que je ne ferais pas d'études de japonais juste pour parler japonais, ce qui n'a jamais donné de travail à personne. Et vu que ça a visiblement l'air d'être le cas, j'envisage plus de faire mes études, d'apprendre le japonais en parallèle, et de partir ensuite avec mon métier et mon japonais sous le bras." Cela me rassure de voir que tu le penses ! :blush: En ce qui concerne les secteurs, cela reste les mêmes que tu trouverais aux EU ou autre : boulangerie-cuisine-hôtellerie, art-mode. Bref ce que la culture française nous donne d'office. Il faut garder en tête qu'au Japon, on prend un étranger lorsque que l'entreprise considère qu'un japonais ne peut pas faire la fonction. Ce qui en fait, limite pas mal les choses. Pour beaucoup travailler au Japon est un rêve, ceux qui réussissent viennent de la finance, commerce, gestion... L'enseignement des langues, bah c'est l'anglais. après architecte d'intérieur, je ne sais pas. En général ceux sont les étrangers qui font des stages pour étudier la construction bois et décoration japonaise, bien différentes des notres. Si tu as d'autres question bonne journée !

Salut Hayenko Il y'avait déjà eu, et il n'y a pas longtemps un petit fil sur ce sujet. http://www.forumfr.com/sujet247233-prof-de-fle.html Je préviens tout de suite, je ne décourage pas, mais tu auras des réponses à des questions que tu ne t'es peut-être pas encore posées. Alors oui il faut un diplôme de japonais, au Japon tu peux commencer à enseigner en fac avec un doctorat, pour le lycée c'est master, mais bon au japon c'est élitiste donc on prend celui qui est le plus diplômé. Bonne journée !

Loin de moi l'idée d'être déplaisant, mais il semblerait qu'on t'ait piqué l'idée : http://www.croissantsdefrance.com/ 816 Duval Street, Key West Enfin bon, bonne chance ! Bonne soirée !

Ouvrir, je veux bien, facile, cela dépendra toujours de ce que l'on veut ouvrir. Ensuite, il y a une différence entre ouvrir et se maintenir à flot. Aux USA, contrairement à la France, il y' a plus de boutiques qui ferment qu'ils n'en ouvrent. En France on demande pas mal de choses pour être sûr que cela tienne la route. Aux USA, si tu as de l'argent, tu es roi (on fait ce que l'on veut) et si ça marche pas tant pis... Mais l'investissement est à peu près le même, faut pas croire que les conditions financières soient plus simples, c'est juste que l'aspect juridique est beaucoup plus simple et moins contraignant qu'en France.

Fredator, il ne s'agit pas d'un manque d'optimisme, mais plutôt de réalisme. Tout projet vaut le coup si on a ce qu'il faut : expérience, connaissance du métier et du marché... Il y'a une différence entre "je suis un artisan (pourquoi pas) qualifié qui souhaite exporter mes connaissance, savoir-faire à l'étranger" et à l'opposé : "je rêve des USA, je veux y faire n'importe quoi, du moment que je peux y vivre..." Ouvrir une énième boutique de chocolat, de bouffe française, de pâtisserie, c'est pas ça qui te donne un compte en or. Ceux qui réussissent ont déjà bénéficié du fait que le savoir-faire français n'était pas forcément présent y'a 40-50 ans. J'ai rencontré un français qui y a fait fortune, il venait de Marseille, et il est parti comme simple fabricant de chaussure. Mais la chaussure c'était sa vie, il avait les idées, il fabricait un modèle incconnu qui a marché... (c'était dans les années 60). Bref, si c'était si simple de vivre aux USA avec son magasin, c'est tout de même bizzar de voir le nombre de magasins américains qui ferment chaque jours et que les ouvertures venant d'étrangés ne sont pas très nombreuses (mise à par mexicain et chinois pour la restauration...) Libre à toi d'ouvrir une brioche dorée, mais il te faudra un paquet d'argent, car la Floride au niveau immobilier commercial est cher (c'est le Golden State...) et les banques américaines prêtent rarement aux étrangés pour ainsi dire jamais. A toi de trouver des investisseurs. Bon courage ! Keep on !

A lire certain, on a l'impression qu'ouvrir une boutique aux USA est une chose simple et assurée de succès... Si on arrive déjà pas à le faire en France, ça se révèle pas plus simple là-bas, et ceux qui veulent ouvrir une pâtisserie boulangerie alors qu'ils n'ont même pas un CAP : ils vont vite mettre la clé sous la porte. Les américains ont quand même du goût et certains font très bien la différence entre une baguette de *** et une bonne. Sinon il n'y a pas que la Floride... On m'avait proposé un poste de pâtissier dans un resto uniquement parce que j'avais fait un far breton aux groseilles pour une soirée française dans un bar. C'était à Boise, ancienne colonie française, et niveau restau français, y'a pas grand chose. Mais bon, Idaho, Floride, pas du tout la même clientèle. Enfin, moi j'y ai travaillé sans green card comme jardinier de prévention incendie. Mais déjà tu devras attendre d'avoir 21 ans car tu seras très limité si tu es mineur. Et creuser sérieusement ton projet.

Si la litté te plaît, pas de problème, mais sache que la litté représente seulement (c'est quand même trop hé hé hé) en moyenne 3h de cours par semaine. Ensuite tu as Civi Britannique et Américaine, en général une seconde langue (souvent espagnol) de la linguistique (très .... pas de commentaire) Enfin bon. Au niveau de l'interprétariat, en général c'est surtout l'expérience qui compte. Si tu as vécu pas mal de temps, si tu es à l'aise dans une langue, bref, que tu es bilingue et je dis un vrai bilingue, chose qui ne s'apprend pas à la fac. Les écoles jouent sur leur renommées et divers stages à l'étranger. Si tu justifies de 5 ans en I'Irlande avec un domaine de compétence en traduction ingénérie aéronautique, tu auras des chances de bosser que celui qui a fait un master littérature à la fac et qui n'est pas capable de comprendre de l'anglais technique. Ensuite, rien ne t'empêche d'aller d'aller dans une école d'interprétariat à l'étranger, bien plus formateur du coup. Un employeur veut une pointure (ça coûte cher un interprète) et non pas un étudiant master quelconque spécialisé dans "le point virgule dans l'oeuvre d'Henry James". On estime à peu près à max 2 ans (pas d'un coup) de la vie à l'étranger d'un étudiant en anglais arrivé en master. En face, un gars qui a bossé à l'étranger, même 2 ans aura un niveau nettement supérieur. Il ne pourra certe pas commenter un texte de Shakespears mais il saura au moins plus apte à la compréhension de son domaine.

"Ensuite, le reste me plait plutot bien !" Cette phrase m'a fait bondir :smile2: : Tu sais, en LLCE, tu n'apprends pas vraiment l'anglais, l'anglais sera un outil de communication pour la formation. Ainsi, dans le reste qui a l'air de te plaire, tu pourras, selon le prof étudier les différentes réformes de la Chambre des Lords en Civi Britannique, ou la montée de la Scotish's Devolution... Beaucoup de littérature, avec de grands auteurs classiques inconnus indigestes. LLCE est une formation de base pour devenir enseignant en Anglais ou traducteur mais dans l'édition ( pas interprète, là il faut une école spécialisée). Il faut que tu réfléchisse bien à cette orientation, moi j'avais choisi cette formation pour éviter de vraiment réfléchi et blabla... Un regret, l'avoir fait. Certe mon nivau d'anglais plus que mauvais a monté car je ne parlais pas un mot en arrivant. Mais avec Assimil, j'aurais eu pour moins cher, plus accecible, plus rapidement et plus vivant le même niveau d'anglais. Les matières sont en général lourdes, très complexes (je pense à la situation du RU durant 39-45, 3 mois de cours...) et parfois très peu utiles. Tu pourras être incollable sur l'Empire Britannique, mais bon, est-ce vraiment excitant?

Mais n'oublie pas une chose : ton sens commun et le Sens divin n'ont rien à voir ! Donc ton idée d'évolution ne fonctionne pas. Enfin, Dieu c'est aussi bien Jésus (élevé au même niveau que son père), le Saint Esprit... Y'a autre chose à faire que de se prendre la tête sur les différentes facette de Jésus.

Sur internet où ailleurs, tu as de quoi faire pour apprendre, c'est un des sujets les plus traités au monde. Rien que le simple fait de lire la Bible, t'en apprendra beaucoup. Ensuite un point pour les témoins de Jéjé (respect hein! J'ai encore discuté avec eux y'a 5 semaines). Ils s'éloignent pas mal. Leur bible est totalement différente de celle utilisée par les protestants, catholiques, évangéliques... (qui est exactement la même). De plus ils ont inventé le concept de Tour de Garde (un peu à la Seigneur des Anneaux...) Enfin, celui qui croit en Dieu ne peut pas tolérer l'incest ou autres comportements sexuels déviants, ce que supporte plutôt bien les témoins (selon un documentaire et témoignages passés il y a peu.)