PASDEPARANOIA

Allégeance aux armes, soit. Mais quand est-ce qu'on discute à l'assemblée d'une entrée en guerre ? Là on prête juste allégeance à Nicolas Sarkozy, seul à décider de la conduite de nos armées. Donc non.

Je suis anarchiste car c'est un système que je trouve juste. L'anarchisme n'a pas été inventé pour combattre le fascisme, mais pour développer une société plus juste, sans contrainte autoritaire. Le fascisme, la religion, d'autres système politique abuse de cette autorité et de fait deviennent ennemis. Note que ce sont ces systèmes qui veulent combattre l'anarchisme car il met en péril la domination d'un groupe. Quand ta clique sera au pouvoir et voudra nous imposer ses vues, alors oui il sera temps de combattre. Encore que mon combat est plus sur le terrain des idées que sur celui de la violence. Je suis pour la paix, et l'autodéfense. La liberté est donc futile pour toi. C'est ton problème, pas le mien. Moi mon problème aujourd'hui, c'est de constater que le pouvoir financier nous dicte une politique libérale dont personne ne veux. Les fachos, c'est de la gourmandise pour les forum, pas un danger immédiat. Je n'ai rien de subversif, je suis un mec comme tout le monde qui aspire à vivre pleinement sans entrave sa vie de travailleur, de père, et d'homme, et je ne vois pas au nom de quoi la jouissance devrait être proscrite. T'aimes pas jouir, soit. N'empêche pas les autres de le faire. Moi je veux de l'aide volontaire, de la démocratie directe. Pas d'un monde où la défiance envers le voisin est la norme. Et je n'ai pas de femme. Les femmes choisissent de partager ma vie ou pas. Elles ne m’appartiennent pas.

Le racisme, c'est de ne se préoccuper que des maghrébins, voir des musulmans. Faire une critique sociale de l'immigration en dénonçant les patrons voyous, c'est bien.

Il se demmerde pas trop mal, le prez.

10 millions de mort grâce à la controverse du Valladolid. Le Point, c'est de la merde molle.

C'est con qu'on ne comptabilise jamais les morts du capitalisme. Loup écossais, on dirait que c'est un produit dérivé de FDS. Si il mettait autant d'énergie à combattre les catholiques, ça serait sympa.

Je trouve que c'est une bonne initiative. Si certaines femmes veulent se vendre, c'est leur problème. Là on parle de nous, les hommes. Et trop pensent qu'il est plus saint d'entretenir un réseau mafieux que de se branler.

Ce que je reproche à Sarkozy, c'est d'utiliser l'immigration à des fins électorales, en stigmatisant certaines population. Il est connu et reconnu que les immigrés sont les nouveaux prolétaires, effectuant les tâches les plus pénibles et les moins rémunérées. Et la France tient le haut du pavé en Europe. Quand je vais chez nos voisin, j'en vois moins, notamment dans les emplois crasseux. Notre législation nationale est plus souple pour sous payer des immigrés. Mais est ce que le Français serait prêt à avoir le même salaire qu'un immigré ? Ca résoudrait le problème.

Non, certes. Mais si on y ajoute un certain esprit d'indépendance, de contestation pour le plaisir de la discussion, la liberté des moeurs, l'abolition des frontières, la reconnaissance au mérite, le partage des connaissances, on a vite plus le choix.

Faut faire attention aux sens des mots. Libertin, c'est pas ce taper des gosses, dieux merci. Il y a une notion de consentement mutuelle indissociable de la maturité des partenaires. Et faudrait pas oublier, dans ce débat, que la pédophilie reste une maladie psy, pas une revendication intellectuelle, même si à cette époque révolutionnaire il était de bon ton de dire n'importe quoi, juste par pure provocation. Maintenant c'est simple, si Chon Bendit est coupable, que les victimes se manifestent, et on n'en parle plus. Il y a une grosse différence entre la théorie littéraire et l'acte.

La pédophilie, c'est pas politique. On peut reprocher à cette certaine gauche d'avoir ouvert un débat tabou, là où la droite préfère traditionnellement les parties fines à l'étranger, loin de la morale chrétienne. Moi je n'ai pas l'impression que les coupables, jugés comme tel, soient plus de droite ou de gauche. Après qu'on parle de la sexualité des adolescents et des enfants, c'est plutôt positif à mon sens. Le tout c'est de ne pas y participer activement. Ce débat agite le monde depuis l'antiquité, et certain considéreront toujours que la maturité sexuelle est validée par la capacité de procréer, pas par un âge établi arbitrairement selon la morale locale. Sinon, quoi d'autre ? Napo dans ses oeuvres. toujours aussi orienté. La pédophilie, sujet grave, il s'en fou. Ce qui l’intéresse, c'est de dégommer du gauchiste au sens large.

Plus de liberté dans la société et dans le travail. Je veux que cela passe par la concertation de tous, au niveau local et international. Concrètement, on peut parler du nucléaire. De la vente d'armes à des pays louches, de l'exploitation en général. Moi je ne suis pas un ado, je suis un papa de 40 ans. Et le système me gate uniquement car j'ai eu la chance de pouvoir acheter mon logement relativement tôt, et d'avoir un collaborateur avec qui on partage le cash sans se prendre la tête, et en pensant avant tout à notre bonheur. Moi ce que je veux, c'est de pouvoir réussir dans la société en aidant les autres, pas en les écrasant pour avoir leur place ou éviter qu'ils ne prennent la mienne. Et que tout le monde ou presque est le même sentiment.

Coluche voulait dire : On ne veut pas les miettes du gâteau, on veut toute la putain de boulangerie. Ce qui ne fait pas de nous des hommes riches, mais des hommes libres. Et si tout le monde voulait être anarchiste, ça se saurait.

Complètement faux. Contre exemple : Dans l'affaire Unilever contre les syndicalistes de FRALIB. Les dirigeants poursuivaient ces derniers pour diffamation. Le tribunal correctionnel de Nanterre les a relaxé. La justice pour les actionnaires...??? Mouais, bof... Hou ! poursuite pour diffamation, mon dieu, c'est grave quant on te vole ton outil de travail. C'est pas pour rien qu'on demande de sanctionner les entreprises qui, tout en faisant du profit, se barrent à l'étranger...

Ils ont peur que le prochain président ne sorte des urnes qu'avec 5 % de participation. Ca sera compliqué après de pérorer comme l'homme choisi par la France pour nous imposer une politique dont personne n'a jamais voulu, politique que les marchés soufflent aux dirigeants aux grès des dividendes à engranger. Vote obligatoire ? Autant aller forger nos propres chaînes.

Dans ce qui nous intéresse particulièrement, le travail, on ne peux pas dire que la justice ni la police ne préservent les travailleurs, mais plutôt les actionnaires. C'est bien l'anarcho-capitalisme qui règne aujourd'hui, avec la brillante démonstration du trader fou perdant des milliards de $ pour l'intérêt particulier. Proudhon avait à l'époque envisagé une banque mutualiste, justement pour éviter la spéculation, et placer l'argent des travailleurs pour leur profit, et non pour celui du banquier. Mais j'aime bien cette vision neuronale de la société. L'individualisme pur ne peut fonctionner. Il faut donc s'associer, mais tant qu'à faire, autant choisir avec qui et pour quoi faire. C'est la base qui décide pour l'intérêt commun. On est libre de partir si cet intérêt nous déplaît, pas comme avec les autres système où il y a obligation, par l'autorité ou la nécessité vitale, de prendre part à des projets loin de nos préoccupations. Petit exemple de la police contre le peuple :

Voilà une nouvelle contradiction du système anar'. Si on doit rejeter dans ce système tout idée de contrainte, comment peux- tu admettre la moindre notions d'obligation...?? Cette notion d'obligation impose l'existence inévitable d'une autorité quelque soit sa forme...Collective ou individuelle... Et je ne parle pas de l'Autorité idéologique censée ramener dans le troupeau, les brebis égarées, "les déviants"..??? Car "deviants" intellectuels, idéologiques, même dans votre forme de société, il y aura fatalement... Comment gérez vous ces derniers...??? On ne rejette pas tous les systèmes. L'anarchisme se développe sur un système fédéral. Les gens croient par ignorance que l'anarchie, c'est le chaos. Ce sont les ennemis de la liberté qui propagèrent ce mensonge, en argumentant du fait que le manque de police allait mener a barbarisme. L'anarchie se veut fédérale. Une entité, une usine, un village, un quartier, se gère, mais en prenant en considération l'ensemble. Mais il n'y a pas d'entité supérieure. Au lieu d'un système pyramidal, nous imaginons des connections neuronale. La défaillance d'une cellule, mes égarés, n'empêche pas les autres de fonctionner. Elle est mise en quarantaine, elle règle ses problèmes, et si elle redevient attractive, réintègre le complexe. Mais d'un autre côté, ont fait une large place à l'éducation, ce qui doit en principe éviter de fabriquer des cas sociaux. Les vrais maboule, on les soigne, on ne les jette pas en prison.

Il y a aussi des gens qui respectent tes valeurs, travaillent et élèvent leurs enfants correctement. Mais ils ne passent pas à la TV.

Non, c'est concret, et il y en a tous les jours à qui ça arrive.

Faut être bien sapper pour devenir chômeur ? Tiens, moi ce matin je suis parti bosser en short, basket jordan et t shirt tête de mort. La fille de l'accueil a faillit faire une attaque, mais j'ai assuré le steak aujourd'hui.

J'avais oublié le culte du chef aussi...

C'est toi qui le dit. J'ai pas entendu que les Tchétchène et les "Maghrebins" s'en voulaient à mort partout dans le monde. Je reconnais et dénonce le racisme quand j'en vois, d'où qu'il vienne. Comme par exemple les libyens qui s'en sont pris aux nègres, les croyant tous mercenaires pro Kadafou. Toi, tu ne fais que parler des communautés non blanches. Alors ça t'arrange que des cons se frittent, comme ça tu peux dénoncer les bougnoules fouteur de merde, et aussi justifier ton propre racisme, car les autres le font, alors cette ignominie devient banale. Ils sont racistes ? Et ben nous aussi ! T'as qu'à remplacer raciste par gros demeuré, et voilà le fond de ma pensé. Sur les ethnies, c'est toi et toi seul qui en parle. Une communauté, c'est un quartier. J'ai grandi en banlieue, alors je vais t'expliquer. T'as en premier ta gueule, la famille, la rue, le quartier, la ville, la région. Pas le pays car la France, tout le monde s'en fou. Donc selon l'importance de la bagarre et sa localisation, tu seras plus où moins dans tel ou tel camps. Dans une grosse baston, tu peux taper des deux côtés selon qui t'a en face. Mais vous, c'est forcément tribale. En 95, à Londres, tous les observateurs sérieux ont parlé de quartier pauvres, pas de race. Mais vous continuez à vous enferrer dans des idéologies débiles, qui ne servent à rien. Je suis choqué.

La démocratie est un vase creux. Qui décide ? Nous votons pour un programme, le moins pire, et ensuite ? Les élus se goinfrent sur notre dos. Dans le système anar, il y a obligation de résultat. Sur l'autorité, il ne faut pas confondre "faire autorité" et autorité simplement. L'autorité est consentie lorsqu'elle participe au groupe. Pas si elle est imposée afin de maintenir ces valeur dont l'élite se targue. C'est d'ailleur pourquoi les anarchistes ont un problème avec la police, c'est qu'elle défend l'intérêt particulier, celui d'une caste s'accaparant les outils de productions, contre leur bénéfice au profit de ceux qui les emplois. Notons au passage cette distinction avec le communisme, frère ennemie de l'anarchisme. Dans l'anarchie, celui qui travail acquière le droit de possession. Une usine, un champ, appartiennent donc à ceux qui y travaillent, le cultive. Pas à la communauté. Par contre ce travail doit avoir si possible un sens social, du moins le respect des autres. Comme par exemple faire attention à la pollution pouvant nuire aux voisins, aux ressources qu'il faut gérer pour les préserver. Autre singularité par rapport au communisme, c'est le refus de l'autorité, qui justement a perdu le communisme, dans sa quette à vouloir conserver le pouvoir. Il en est devenu un monstre de paranoïa. L'anarchiste ne veut pas le pouvoir. Il veut juste confier aux personnes compétentes les tâches nécessaires à la vie sociale. Et oui c'est la rue qui commande, puisque la rue, c'est le peuple. Mais le peuple décide en bas pour remonter l'info en haut. Pas l'inverse.Et le haut est mouvant, pas figé. Ceux qui prétendent savoir mieux que les autres pour garder leur privilèges sont légions, mais qu'en est il ? Le monde, surtout nous, en bas, souffrons du gavage des gens d'en haut. D'où le triste constat de leur incompétence.

Notre président a surtout opté pour virer les profs. Et les flics aussi. Mais notre président n'habite pas dans ces quartiers, alors il s'en fou.

On y vient. L'élite culturelle, elle peut changer. C'est le but de l'autogestion, où chacun peut apprendre autre chose qu'une simple tâche répété à vie. C'est certes moins efficace au début, mais l'épanouissement personnel, l'ambiance dans l'entreprise n'en sont que meilleure. Et au final, l'entreprise est plus fluide car tout le monde connait le job. L'élite culturelle, c'est souvent une transmission familiale, et n'est en rien légitime. Nombreuses sont les boîtes qui ont coulées suite à une succession mal assurée au nom de cet élitisme. Et c'es toujours mieux d'apprendre de ses erreurs que de se faire virer suite à une délocalisation au profit des actionnaires, autre élite " culturelle".