Pheldwyn

Ouais attention, ce n'est pas automatique. La gratuite des transports en IdF par exemple nécessite de toucher l'ASS (en fin de droits justement) ou de bénéficier de la CMU. Bref, ça ne concerne que des chômeurs ayant très peu d'allocations.

Clairement, si l'on parle uniquement des rentrées d'argent, être au chômage rapporte moins que travailler. Mais cela devient de suite plus compliqué lorsque l'on considère les frais engagés pour exercer une activité : par exemple la nécessité pour une mère célibataire de faire garder ses enfants. Ou sur les petits salaires le coût du carburant pour aller bosser relativement loin.

Ce n'est pas envers la science. C'est surtout envers les bigpharma (et tous les scandales des années passées, Médiator etc ... les ont échaudés). Et ensuite, pour beaucoupde français l'ADN et l'ARN sont des mystères, et une nouvelle technologie mise en application de manière inédite et en mise sur le marché temporaire (car encore en phase 3 pour les prochaines années), basée sur "de la génétique" et promue par les fameuses BigPharmas ... Bah forcément ce mix là créé de la défiance au final. Et ce n'est pas déconnant non plus sur le principe, tant que l'on n'a pas gratté pour voir de quoi il en retourne.

Mouais, je ne suis pas d'accord. Le prix du gazole, pour ceux qui rament déjà, c'est remettre en cause le fait de s'en sortir. On peut juger ça "égoïste", mais ça reste un égoïsme justifié tout de même, que je ne mettrais pas en opposition des crises ou famines dans le monde : faire un concours de la misère ou des difficultés sociales n'ont pas grand sens. À la limite, s'il s'agit de ne pas être hypocrite, les crisescrises ou les famines je jetterais davantage l'opprobre sur nos modes de production, sur la mise en concurrence des pays, sur l'enrichissement démesuré d'une petite frange de la populationba travers de multinationales qui tirent bénéfices des règles d'un jeu où une grande majorité paie les mots cassés. De même, pour les vaccins, avoir des craintes à voir un produit - pour des gens qui sont réellement inquiets, mal informés et sincèrement flippés - ça peut être vu comme égoïste, mais c'est surtout assez naturel. Bref, je pense qu'on se gourre vraiment en jouant cette carte là : culpabilisations, invectives,... Face à des gens qui se sentent déjà illégitement agressés (du fait de se voir imposer un traitement médical sans le recul habituel), ça ne fait que renforcer le sentiment d'oppression de leurs libertés, et ça nourrit d'autant plus la défiance. Si en face on oblige plutôt que d'expliquer, cela les convainc qu'il n'y a pas d'explication valable, et renforce pour eux le bien fondé de leur défiance.

Une grosse minorité tout de même. Des gens qui doutent, des gens qui eux-même vaccinés sont contre le vaccin obligatoire (c'est mon cas), qui questionnent le passe sanitaire d'un point de vue démocratique, etc... Ça ne se limite pas qu'à 10 antivax qui jurent par Bigard. Là effectivement, nous sommes d'accord, c'est débile, c'est même une grave atteinte à la liberté de leurs concitoyens qui veulent se faire vacciner. Et c'est de la dégradation de matériel. Un crime, non, un délit sans aucun doute, et moralement et humainement injustifiable. J'ai vu un truc récemment qui m'a fait halluciné, sur FB, le groupe Tryo qui se faisait traité en gros de collabos parce qu'ils font une date à la fête de l'huma qui exige le passe sanitaire. Et comme c'est un groupe tout de même engagé, certains de leurs fans leur reprochaient de valider le pass sanitaire en faisant ce concert, etc... Bref, d'être dans le "camp du mal". Vraiment attristant... Mais assez représentatif de ces tensions absurdes qui parcours la société, et que Macron pendant 5 ans n'a fait que creuser.

Mouais, pas sûr hein Carrément !

C'est une blague ??? Pourquoi as-tu coupé la fin de ma phrase, qui n'affirme rien d'autre que ce que tu répètes dans ton message ? Complètement malhonnête comme démarche.

Le nombre de vaccinés désormais permet d'avoir un recul pour les effets à court terme (ce qui n'était pas le cas en février par exemple). Pour des effets à long terme, il n'y en a priori pas, mais il n'y a que le long terme pour en être certain. On ne parle pas des mêmes personnes : je ne te parle pas des antivax, je te parle du ventre mou, ceux qui ont entendu tout et son contraire, qui ne savent pas trop c'est quoi un vaccin ARN a part que ça touche à la génétique, qui ne savent pas faire la part des choses par manque d'information, et qui pour pas mal de raisons nourrissaient déjà une grande défiance vis-à-vis de l'État. Ensuite, nous ne sommes justement pas dans le cas de morts pr millions en France : le virus n'a pas cette létalité là, elle est bien plus faible. Si le virus tuait à coup sûr ou dans des larges proportions, l'obligation vaccinale pourrait se comprendre (ou comme tu le décris, elle ne se poserait même pas). Mais ce n'est pas le cas : il y a donc une certaine mesure à respecter dans les décisions politiques. Et rien qui n'empêche la concertation. Et rien qui n'aurait empêcher, encore une fois, une véritable pédagogie et volonté d'informer. Certes. Mais pour beaucoup le vaccin est une crainte, alors même qu'ils pensent (et souvent à raison pour la majorité) ne pas risquer grand chose en attrapant le Covid. Donc, individuellement, certains ne conçoivent pas le rapport benefice-risque ainsi. Mais encore une fois, c'est pour cela qu'il faut informer pour gommer les réticences face au vaccin. Quand à la démarche collective, là effectivement le message a été diffusé, mais si dans le même temps ceux qui ont des doutes se font ostraciser, il tombe à l'eau. De même. Un peu moins l'Astrazeneca sur les variants apparemment (mais malgré tout efficace), mais sinon oui.

Mais rien n'interdit de partager ce qui est privé. Tu as des opinions, des croyances religieuses, des combats des idéess, etc ... C'est le rôle de la démocratie de t'autoriser à en parler en public si tu en as envie. La limite étant le trouble à l'ordre public. Le parallèle avec le partisanisme politique est tout à fait recevable : on a le droit d'avoir des opinions politiques (opinion privée) et de les exprimer ou non en public.

Les services de réanimation ont surtout été remplis par des personnes à risques. Pour rappel, les non-vaccinés, c'était tout le monde lors des confinements précédents. Ca fait des mois qu'il y a des explications sur les vaccins à ARN messager, qui vulgarisent leur fonctionnement, qui reprennent les inquiétudes point par point des gens qui doutent pour leur expliquer posément pourquoi cela ne représente pas de risque ? Ca fait des mois que l'Etat intervient auprès des personnels de santé qui ne se vaccinent pas, pour là encore écouter leurs doutes et les rassurer par l'explication ? Sérieusement, tu les as vu où toutes ces explications pendant des mois ? Moi j'ai surtout vu un "responsable vaccin", des ministres, des "experts" qui se sont contredits, se sont pris les pieds dans le tapis à maintes reprises, uniquement pour ânonner en boucle "Vaccinez-vous, puisqu'on vous le dis, bande de nazes". Et les médias, la même. Donc, non, ce n'est pas à proprement parler ce que j'appelle une campagne d'information, ou une quelconque forme de pédagogie. Justement, pas "pousser", mais inciter en informant. Tu as des tas de gens à risque qui ne pensent pas l'être (tiens, à commencer par les personnes avec un IMC de plus de 30). Et puis, tu as tout ceux qui ont des inquiétudes sur les vaccins, des doutes : si au lieu de répondre à leurs doutes, on les contraint sans apporter de réponses, comment veux-tu que les gens réagissent ?

Ce n'est pas le principe de vaccination sur lequel les réticents ont des inquiétudes ou des doutes : mais sur les vaccins développés pour le Covid, en un temps record, et sans le recul normalement nécessaire pour l'élaboration d'un vaccin. Surtout, ce sont les vaccins à ARN-messager, pour la première fois mis en oeuvre, qui sont sources d'inquiétude.

Le principe de la vaccination est je pense établi. Ce qu'il reste, c'est la crainte et l'inquiétude (assez naturelle) de beaucoup face aux vaccins (et non pas à la vaccination), ainsi que le doute sur l'intérêt concret par rapport à la vaccination aux personnes à risque. Et encore une fois, des explications passent mieux que des invectives. Nous ne faisons pas encore face au rebond annoncé. En espérant que la vaccination limite tout cela.

Je ne sais même pas si c'est vrai, c'est sûr qu'il y a sans doute beaucoup d'athées, ça oui. Mais surtout, tu ne votes pas pour des partisans, mais pour un programme. Et celui de la LFI défend la laïcité, sans pour autant s'attaquer à la religion catholique. La seule mesure, ce serait la remise en cause du concordat, qui est en effet une incartade à la laïcité et à la République une et indivisible. Mais sinon. Alors bien sûr, c'est pas là que tu vas trouver des afficionados de la Manif pour tous Ah bah, c'est sûr, c'est très incertain tout ça. Bah en clair, c'est dans quelle mesure tu accepte l'économie de marché, comment tu la priorise face à l'écologie. Comment tu conçois la redistribution et l'imposition. Le "centre-gauche" en termes d'économie, c'est souvent la même conception qu'à droite, sauf qu'on a à coeur de faire 2-3 mesure ttes pour compenser la casse, ou se dire "ouais, le système est injuste, mais on va essayer quand même d'aligner un peu au départ, histoire de".

Bah c'est vrai que l'immunité totale pour éradiquer le virus semble assez illusoire. Bon, après, plus il y a de gens vaccinés, mieux c'est. Mais bon, si on mettait surtout l'accélérateur sur les personnes à risque ? Car le but ce n'est pas non plus de faire disparaître ce virus (peut être à long terme) , mais c'est surtout d'éviter encore d'avoir nos réas surchargées.

Lol, il y a des tas de raison de ne pas voter LFI, mais j'avoue que celle du fait d'être chrétien est surprenante. Une sociale démocratie anticapitaliste, c'est un peu paradoxal. Ah oui, là tu va assez peu cadrer avec les partis de gauche. Disons que l'humanisme de gauche c'est certes de la justice économique et de la redistribution pour tous, mais c'est également le progrès social, et dépasser les enclaves communautaristes.

Un candidat de la gauche, entre LFI, Génération.s et EELV, et la gauche du PS. Voilà pour la ligne. Mélenchon est devenu un repoussoir, et ils sont tous à vouloir ramener la couverture à eux... Bref, je ne pense pas qu'il y ait un tel candidat pour 2022. Donc Mélenchon, à défaut. Et certainement blanc au second tour, comme en 2017.

Je pense que ça m'énerve que DEPUIS l'annonce des vaccins en décembre (alors qu'ils n'étaient même pas encore disponible) jusqu'à aujourd'hui, on n'a que ce mot à la bouche : OBLIGATION. Alors que toutes les fake news et autre vidéo antivax faisaient le tour de la toile, quoi qu'en disent certains, il n'y a eu aucune pédagogie. Des gens ont nourris des craintes surréalistes ou surestimées face au vaccin, et la seule et l'unique pédagogie a été de leur dire "Vaccinez-vous". Conjugué aux multiples revirement et hypocrisies du gouvernement, c'est sûr la tâche était ardue. Mais ça en dit long sur notre vie politique, sur l'état même des débats, lorsqu'on en revient à des choix binaires (anti-vacc vs "pro" vaccins), lorsque la défiance est tellement telle face à des institutions qui ne font plus suffisamment autorité .... et que les seules réponses sont des mesures de coercition.

C'est pour cela qu'imposer un traitement médical hyper récent, toujours en phase 3, pourrait paraître anti-constitutionnel. De même que discriminer une grande partie de la population sur un critère de santé.

Ouais, enfin quand la majorité s'abstient, ça fait beaucoup de gueulards, non ? Et surtout, ça pose un problème, non ?

Bah non, à gauche tu as la gauche radicale (LFI, PCF) et l'extrême gauche (NPA, LO). À droite, on pourrait également mettre Dupont Aignan dans une droite radicale. Le FN est bien d'extrême-droite, mais tout l'enjeu pour l Marine Lepen à été de le dédiaboliser (aidée par les bien pensants et les médias) pour en faire un parti populiste de droite, qui ne brandit plus la xénophobie et son racisme, ses électeurs sachant très bien implicitement qu'ils sont toujours là. Le FN a toujours brandi l'immigration comme source de tous les maux. D'ailleurs, le reste du programme, l'économie par exemple, dépend des territoires (une pâle copié insincère de gauche dans le nord, et sinon la droite tatchérienne historique du mouvement dans le sud) et n'est qu'une variable d'ajustement démagogique.

Ou qui parle d' "extrême-gauche" à tort et à travers.

Parce que ce serait inapplicable. Enfin, pas que le contrôle (qui sera inapplicable en grande partie : qui imagine un contrôle systématique des clients de bistrot, à l'entrée des CC, .... ou pire, à chaque bouche de métro, montée de bus, etc...)., mais surtout, si c'est pour qu'une grande proportion de gens ne puissent plus aller travailler... Tu imagines les conséquences ?

Bah, une société quoi ! J'ai l'impression que tu nous fais un dénigrement des salariés. Tu sais que la majorité des gens préfèrent s'impliquer et s'investir dans ce qui représente 70℅ de leur activité de la semaine ? Quant aux propositions constructives, encore faut-il que les salariés soient seulement écoutés... Ce qui est rarement le cas : fais ce qu'on te dit et ferme ta gueule est plutôt la philosophie en général.

C'est une façon de voir les choses. On peut aussi se dire que c'est parce qu'il y a des salariés doués de différents talents et compétences qu'une société peut voir le jour et fonctionner. Et puis surtout une société se fonde sur un besoin de clients ou de consommateurs. Bref, un patron ne bâtit pas une société sur sa simple volonté. Pourquoi l'un ou l'autre ? Un patron sympa qui rétribue convenablement ses salariés ainsi que lui même, ça te semble impossible ou choquant ?

Alors ça Que le père ne sache pas le nom des profs de sa fille ou si elle a histoire le mardi ou le mercredi (même si il pourrait le savoir) , ça n'a rien de surprenant si tu veux mon avis Surtout un type qui monte de suite sur ses grands chevaux sans vérifier du tout les dires de sa fille.