Aller au contenu

Pheldwyn

Membre
  • Compteur de contenus

    25 239
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    23

Tout ce qui a été posté par Pheldwyn

  1. Ça dépend. Si c'est un étranger ou un immigré, donc "forcément une racaile terroriste", certains te diront qu'il l'a bien cherché. Ça dépend. Si c'est un étranger ou un immigré, donc "forcément une racaile terroriste", certains te diront qu'il l'a bien cherché.
  2. Déjà répondu plusieurs fois : je ne vois pas en quoi ils seraient interchangeables pour ma part. Encore une fois, c'est TON terme (à toi de justifier son usage). L'un peut compenser l'autre, en termes de recettes fiscales, mais leurs effets ne sont pas les mêmes. C'est affolant : c'est comme la suppression de la TVA. C'est toi ramène l'idée dans le débat, et après tu demandes à ton interlocuteur de la justifier. Tu t'en rends compte au moins ? C'est un choix politique. Mais l'inverse, c'est quoi ? Pousser ces pays à ne pas respecter leurs salariés et le climat, ou des critères de santé que nous imposons à nos producteurs locaux, et à proposer du coup à ces derniers une concurrence déloyale ? Cela veut dire rogner sur le niveau de vie de nos salariés et sur nos critères environnementaux. Bref, c'est une forme de protectionnisme à mettre en effet en place. Oui, ça doit être ça, tu as raison
  3. Je ne suis pas certain d'avoir compris. L'hypothèse que je fais serait que tu cherches à qualifier de wokisme les études sur le genre ? (i take a guess, mais c'est p'têt pas ça)
  4. J'entends bien. Mais il faut bien admettre que l'argument laisse penser que les français travailleraient plus efficacement que les autres européens. Or, ce n'est pas aussi basique, et ce n'est pas ce que la productivité mesure.
  5. Ouais alors je n'irais clairement pas jusque là. Pas du tout même. Car autant j'ai pu comprendre et partager l'une de ses remarques, autant je ne partage absolument pas le reste de son point de vue, de ce que j'ai pu en voir. Parce qu'il y a des différences. Mais pas sur le modèle économique profond : le marché compte toujours davantage que l'humain.
  6. Pourtant travail et capital sont deux notions indépendantes. Le travail est une ressource (qui émane de la sueur des travailleurs). Le capital est une valorisation. Pour produire, il faut du travail. des moyens de production et des matières premières. Le capital est un moyen pour obtenir ces composantes, mais toutes peuvent exister en dehors du capital. Et le capital se constitue aussi sur cette production : tout ne va pas à la rémunération du travail. Loin de là, même. C'est là qu'il y a opposition entre les deux notions, de revenus du travail et de revenus du patrimoine. Par définition la part du bénéfice qui va à l'un, ne va pas à l'autre. A noter qu'il y a aussi l'investissement, entre les deux. A noter que la production n'est pas innée et ne découle pas du seul capital. Elle est due avant tout au travail, donc à des emplois qui permettent de créer du capital et créent cette productivité. (Bon, et elle n'a de sens que s'il existe un besoin, donc des consommateurs, qui se trouvent être en grande partie les travailleurs eux mêmes collectivement à l'origine de ce qu'ils consomment).
  7. Pheldwyn

    Le dialogue en faillite

    Le plus problématique, c'est que l'outil ne sait jamais vraiment de quoi il parle. Il ne fait que structurer ce que d'autres (des humains ... encore qu'il en vient à repomper sa propre prose, ce qui peut représenter un biais à la longue) ont dit sur un sujet. On pourrait suggérer que notre cerveau ne fonctionne pas autrement, mais ce n'est là qu'un des modes. Les IA génératives sont dépourvues d'analyse concrète, ce qui peut les amener à raconter à peu près n'importe quoi, sans aucun problème.
  8. Je n'ai pas dit l'inverse. Logiquement, dans une société, le travail doit permettre de répondre aux besoins de la population pour vivre : avoir de quoi manger, se loger, se chauffer, se soigner, s'éduquer, se cultiver, s'epanouir, etc .... C'est en ce sens qu'un effort est demandé à chacun, pour assurer cette cohésion. L'économie est le rouage qui vient se greffer, l'outil, qui permet d'organiser les échanges en ce sens. Or, au déjà de permettre de produire les biens et services nécessaires à la population, et de fournir à chaque travailleur de quoi échanger sa participation contre l'accès ces bien et services, le surplus d'activité sert d'une part (souvent insuffisante) à investir et améliorer l'activité, mais d'autre part à rentabiliser ceux qui ont parié sur cette activité. Bref, à faire vivre un jeu d'argent. C'est le principe du capitalisme. Et donc, in fine, la question que je pose est de savoir, alors que le progrès technique permettrait logiquement de s'affranchir de davantage de travail pour répondre à nos besoins, s'il est judicieux de vouloir toujours travailler plus, alors que cette suractivité ne profite finalement qu'à des gens qui font des paris financiers. Et qu'en plus leur paris prennent le pas sur l'objectif premier du travail : produire les biens et services, et pouvoir vivre en échange de son travail. CQFD
  9. Cf mon commentaire ci-dessus. "Produire plus" ne veux pas forcément dire produire plus efficacement : on mesure en fait la valeur marchande de la production. Un commercial serait jugé plus productif qu'un comptable, car il rapporte plus de sous en apparence par heures travaillées. Pour autant, le travail du comptable est indispensable, bien son apport productif par rapport au chiffre d'affaire soit difficilement quantifiable. Si tu veux, mais il faut que "se contenter" des 35h suffisent à vivre dignement pour chacun. Et logiquement, avant de filer des heures supplémentaires, il faudrait s'assurer que l'on puisse déjà proposer 35h à tous. Que le sur-travail des uns ne vole pas celui des autres.
  10. En effet .... Mais c'est biaisé aussi. Car on compare la productivité, qui est juste une valorisation monétaire. Car la productivité, c'est le PIB divisé par le nombre de travailleurs. Et c'est comme cela que l'on se retrouve avec des luxembourgeois qui ont une excellente productivité : est-ce que les travailleurs luxembourgeois sont pour autant plus efficaces ? Non. Mais ils travaillent globalement dans des activités plus rentables et mieux valorisées financièrement.
  11. Le "volontariat" dans le monde du travail, c'est très relatif Surtout du côté des salariés. Et en soit peu importe : que ce soit la durée imposée par le contrat ou la durée consentie en plus par les salariés, ces heures sont travaillées. Il n'y a pas à les ignorer.
  12. C'est la théorie, ça, le cadre légal. Il faut regarder combien de temps travaillent concrètement les gens : d'une part avec les heures supplémentaires, et il faudrait même voir les débordements non rémunérés. Ensuite, la comparaison est souvent fallacieuse : suivant que l'on compare les temps plein uniquement, ou si l'on introduits des temps partiels, pour la majorité non choisis. Comme on en a moins en France, forcément, certains classements nous mettent parfois à la traîne. Mais pour sortir de la guerre des chiffres où l'on compare souvent des choux et des carottes, j'aurais un questionnement plus philosophique : Pourquoi devrait-on considérer le fait de travailler plus que les autres comme quelque chose de positif ?? N'est-ce pas à contresens du progrès humain ?
  13. Pheldwyn

    Le dialogue en faillite

    Je dirais que les deux démarches n'ont bien évidemment rien à voir. Mais au risque de surprendre, je dirais que l'IA a peut-être un intérêt dans ce cas, où des gens qui gardent tout en eux et n'arrivent même plus à exprimer leur mal-être se retrouvent à le déverser et le structurer, sans craindre de jugement en face (bon, parce qu'ils ignorent que leurs données sont analysées et revendues derrière à des marchands de psychotropes #parano #complotiste ). Bref, ça permet de vider son sac et de formaliser à blanc. La plupart n'ont pas besoin d'IA pour avoir ce dialogue intérieur, mais ils fonctionnent aussi en vase clos avec leurs propres critères de jugement. Une IA adaptée, qui amène d'autres angles d'appréciation sans jugement, qui ne sombre pas dans le narcissisme non plus, et qui pousse à parler de ses problèmes à quelqu'un, après tout, pourquoi pas. Mais ça ne pourrait être qu'une première étape, pour se décharger mentalement (une forme d'exutoire) ça ne remplacera évidemment jamais une oreille humaine et encore moins un spécialiste.
  14. Ce sont les conservateurs américains qui l'ont inventé, et Trump en faisaient parti. Au départ il s'agissait de répondre à des manifestants qui scandaient "stay woke" en trouvant un terme péjoratif pour les décrire. Les républicains ont donc commencé par les traiter de "wokistes". Et après ils ont fait de ce terme péjoratifs un concept fourre-tout en le présentant comme une idéologie épouvantail aux contours flous (c'est le principe, pour y caser tout est n'importe quoi). C'est au final la même construction que ceux qui en France décriaient les droitdelhommistes. Je ne sais pas si tu pourrais me définir ce qu'est le droitdelhommisme et en quoi il est dangereux. C'est tout autant un concept creux épouvantail. L'un n'empêche pas l'autre. Surtout, l'un est la continuité idéologique de l'autre. Ça permet de cacher le débat de fond en agitant des leurs sur une pseudo identité en danger, en façonnant des oppositions. C'est exactement le même principe que le RN en France. Trump nous explique que les migrants haïtiens mangent les chats et les chiens domestiques à Springfield, l'extreme-droite en France cherche à nous faire croire que les violences sexistes seraient une mode exclusives des musulmans. Ou que la menace islamiste pèserait davantage que la menace Russe. Ça existe réellement des politiques américains qui remettent en cause le néo-libéralisme ? C'est un coup à se faire traité de communiste. Bref, le contexte américain est pour le coup très loin du notre dans le domaine. A la différence près que ça a toujours été plus ou moins cela le parti démocrate aux US. Même remarque que précédemment.
  15. Là dessus, je vais te rejoindre. C'est une des mes plus grosses incompréhensions idéologiques de ces dernières années à gauche : la validation de la notion de genre, après des décennies de féminisme où l'on a justement dénoncé l'enfermement dans des stéréotypes genrés, et pointé la construction sociale et subjective du genre, et milité pour sa déconstruction. Au final, plutôt que de gommer les cases, on a préféré les valider et en ajouter d'autres. J'ai beaucoup de mal avec ce paradoxe. Mais c'est un autre débat.
  16. La politique des espaces verts est décidée au sein de la municipalité je crois, pas des arrondissements. Si tu regardes les articles, tu as justement les élus d'arrondissements de droite qui poussent des cris d'orfraie envers la municipalité. Après, on peut aussi admettre qu'il y a des sujets où Hidalgo et la ville font de la merde, sans sombrer dans le bashing systématique. Et c'est peut être le cas ici. Sur le sujet des arbres, je n'ai pour l'instant lu que des avis de détracteurs, qui suivent la même cohérence : la municipalité coupe des arbres parce qu'ils sont malades, soit à cause de mauvais entretiens ou choix de protections, soit à cause d'une politique de plantation bancale. Je cherchais donc un argumentaire contradictoire, la version de la municipalité : la parole à la défense en quelque sorte, avant de me faire un avis. Pour le moment je n'ai pas trouvé (après j'ai pas cherché des masses).
  17. "Être woke" était un vieux slogan : ça n'en fait pas une idéologie. Et puisque tu as posté le lien de wikipédia : je t'invite grandement à le lire !!! Tu verras qu'il dit grosso-modo la même chose que moi. C'est assez affolant tout de même la nature humaine et l'idéologisation : j'ai vraiment l'impression d'être chez Kafka parfois. Dès ses premiers usages aux Etats Unis et en France, le terme wokiste - enfin le terme anti-wokiste plus exactement - a été justement en long en large et travers décrié, pour expliquer déjà à l'époque, il y a plusieurs années, qui l'avait créé et à quel fin. Il s'agissait de s'opposer idéologiquement aux justes revendications du mouvement Black lives matter. Décrédibiliser le mouvement, créer un contrefeu. A l'époque, les gens ne connaissaient pas pour une grande partie le terme ou ce qu'il dénonçait exactement, c'était flou. Bon ce qu'ils dénoncent par ce terme est toujours aussi flou, ils ne savent pas plus ce qu'il y a exactement derrière, mais ils ont compris que cela permettait de fustiger tout et n'importe quoi, et de reprocher ça - peu importe quoi - au "grand mouvement" des wokistes. Qu'aucun mouvement ne se soit jamais présenté sous ce nom importe au final assez peu pour eux. Sociologiquement, c'est un assez bon exemple de la manipulation mentale et de propagande de masse.
  18. Le wokisme ne partait pas. Cela n'a jamais été un mouvement. Il y a les luttes contre les discriminations, une prise de conscience de l'intersectionalité de celles-ci d'une part (avec des manifestations du type black lives matter suite à la mort de Georges Floyd) d'un côté. Ça oui. Mais ça n'a rien de nouveau la lutte pour les droits civiques, ça a façonné l'histoire des États-Unis. A côté de ça, tu as eu des opérations plus ou moins légitimes et indépendantes de dénonciations parfois totalement justifiées, parfois totalement discutables voire condamnables pour des prétextes antiraciste. S'ajoutent d'autres phénomènes disjoints comme la dénonciation de "l'appropriation culturelle", ou des lois de quotas aux Etats-Unis, ou encore des sociétés commerciales qui cherchent à faire du marketing grossier envers les populations minoritaires,... Bref, divers phénomènes indépendants, mais sans une quelconque structures ou organisations qui développeraient une idéologie à l'origine de tout cela. Cette idéologie fantasmée, c'est la création des Trumpistes. Justement pour tout mettre dans le même sac, et ainsi s'opposer à des luttes saines (comme la dénonciation des discriminations) en les salissants auprès de concepts bien plus discutable. Bref, de créer un épouvantail idéologique fait de bric et de broc. Bref, pour résumer : il n'y a JAMAIS eu de théoricien du wokisme, de gens à l'origine d'une idéologie qui aurait pris ce nom et déterminé des préceptes clairs que ce terme regrouperait. Par contre on a eu des théoriciens de l'anti-wokisme, qui se sont bien gardé de définir précisément les contours de l'idéologie qu'ils dénonçaient, amalgamant tout et n'importe quoi. J'ai récemment lu une définition assez bien sentie de c'était au final le wokisme : l'ensemble de tout et n'importe quoi de ce que la droite n'aime pas. Les impôts et le mauvais temps, c'est du wokisme.
  19. Lol ! Mais bien évidemment que le "wokisme" mélange tout et créé des ennemis et des tensions imaginaires : c'est exactement pour cela que Trump et l'extreme-droite américaine l'ont créé. Ils ont amalgamé différentes luttes sociales ou sociétales, des faits divers disjoint. ... Pour tenter de faire croire à un tout épouvantail et dangereux. Rappelons que personne aux US ( pas plus qu'en France) ne s'était revendiqué d'un quelconque "wokisme" avant que les "anti-wokiste" n'inventent ce terme-concept-valise. Et que des glandus de droite ou d'extrême-droite n'importent ce terme.
  20. C'est davantage généralisé que la seule place de la Contrescarpe : https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/les-arbres-ne-sont-pas-adaptes-a-la-ville-pour-des-raisons-sanitaires-paris-abat-a-tour-de-bras_62322564.html Après, je ne pas trouvé d'article avec des réponses de la part de la municipalité.
  21. T'as raison En effet. Rien. Impayable @DroitDeRéponse
  22. Bah il est à l'origine des principales infractions de la chaîne.
  23. Ce n'est pas forcément dans le leur, dès lors qu'ils peuvent investir ailleurs, dans d'autres économies plus rentables. Et c'est une illusion de croire que notre économie serait forcément par nature la plus rentable, quoi qu'on fasse pour "séduire" les investisseurs. Surtout, c'est également une erreur de croire que raisonner en termes de concurrence d'économie : les investisseurs fonctionnent par opportunisme. Ils peuvent investir sur des marchés différents, à des rendements différents, mais même un marché davantage contraint reste intéressant du moment qu'il rapporte de l'argent. Parce que par exemple, les entreprises peuvent délocaliser leur production, mais elles ne peuvent pas délocaliser les consommateurs ou les marchés. Ce n'est pas parce que tu contraindrais davantage Amazon en impôt et taxe qu'il renoncerait pour autant à vendre en France. Du moment qu'il fait des bénéfices, même s'ils sont moindres qu'ailleurs, il a tout intérêt à rester sur le marché. Bref, ce n'est pas forcément de la part des investisseurs qu'il faut attendre des opportunités de croissance. Ce sont plutôt des suiveurs qui profitent du contexte mais ne l'impulsent pas. Personne n'a dit de surtaxer ou matraquer. Mais depuis 7 ans on a fait l'inverse : on a détaxer et déverser de l'argent public auprès des plus riches. Dans toutes les études, on voit un décrochement de toutes les classes sociales, sauf le centième de pourcentage des ultra riches qui ont démultiplié leur fortune, et s'accaparent toujours davantage du patrimoine national. Pour quel résultat au final ? Rien. Nada. France Stratégie a multiplié les études démontrant que les cadeaux fiscaux de Macron n'ont eut aucune influence sur la croissance ou les investissements. Leurs seuls effets : nous endetter et déshabiller nos services publics, par cette concentration et diminution de nos recettes dues à cette politique de l'offre. Mais bien sûr. Quel intérêt que les citoyens s'épanouissent si on peut sponsoriser à la place le prochain yacht de Bolloré ou Arnault ?
  24. Je propose d'une part de rendre plus juste l'IR, dans un premier temps. Dans un second je m'interroge sur la possibilité de baisser la TVA, déjà en recréant une TVA sur le luxe, pour contrebalancer la baisse des taux inférieurs, mais aussi par un report vers une augmentation de l'IR. Diminution, encore une fois c'est TOI qui a introduit l'idée d'une suppression. Et donc diminution de la TVA, compensée par : - hausse de l'IR - taxe d'importation des produits qui ne respectent pas nos normes sociales et environnementales Ça n'a pas de sens de dire qu'ils sont interchangeables : les deux rapportent de l'argent à l'état, mais ne fonctionnent pas de la même manière et ne taxent pas les mêmes flux (le revenu pour l'un, la consommation pour l'autre). C'est même leur différence de nature qui fait leur différence d'un point de vue de la justice sociale.
×