Javiere

Bill Conti, que de souvenirs :smile2: Scorpions - Deadly Sting Suite avec le Philarmoniker de Berlin.

On a tous connus ce genre de manif lycéenne, quand on est dans le tourbillon, c'est différent du point de vue extérieur qui n'est pas concerné. On ne sait pas à qui se fier, c'est toujours parole contre parole... On se sent solidaire du mouvement, on a l'envie de ne pas se laisser faire et de se méfier du pouvoir en place; ce qui est une bonne chose si du moins tous les lycéens prenaient le temps d'étudier objectivement la question. Mais en France, être lycéen et responsable, ce sont deux choses souvent très différentes malheureusement. Des jeunes qui pensent agir pour la bonne cause tout en véhiculant des infos fausses, j'ai connu ça aussi. La premère manif', c'est une expérience intéressante aussi... J'ai pris un peu de temps pour m'informer sur la réforme, il y a des choses qi me semblent pas trop mal, des trucs qui craignent plus mais surtout beaucoup d'opacité, encore. Je suis assez d'accord avec pas mal de choses soulevées par Darcos. Le trop grand décalage entre le fonctionnement du lycée et celui de la fac, la nécessité d'améliorer l'orientation et la souplesse des enseignements. Après, ce qui fâche, c'est le fait de sacrifier des options et des postes, j'ai du mal à concevoir une classe qui tourne mieux à 30-40 qu'à 20. Bien sûr, les élèves brillants arriveront à s'en sortir, mais pour tous ceux qui sont entre deux eaux, qui veulent réussir mais qui ont des difficultés, se laissent distraire ou tout simplement influencer par les autres, ça risque de les pousser en dessous de la moyenne. L'oral serait de moins bonne qualité, plus de parasites qui vont réduire le temps de cours effectif... Ce serait plus difficile pour les profs. En tout cas, il ne fera pas bon être prof à l'avenir. Ca ne sent déjà pas bon, on sait que si on arrive à avoir son diplôme, on devra passer un baptème du feu dans les points chauds, maintenant le statut de fonctionnaire pourrait être limité à un deuxième master, ceux étant simplement diplômés d'un master "éducation" dont on ne connaît encore rien, restant des vacataires comme des employés en entreprise... Le fait est que je ne pense pas que la qualité d'enseignement d'un prof soit lié à son niveau d'étude. Savoir se faire respecter, savoir tenir une classe, ça tient pour moi plus du boulot de maître-chien que de vieux sage, je pense. Les mauvais profs ne sont pas des profs peu qualifiés, ce sont des profs qui ne vont pas savoir répondre aux attentes des élèves en matière d'écoute, avec des enseignements ludiques, capables d'attraper l'attention d'un élève et lui donner la sensation de lui apprendre quelque chose d'utile ou du moins d'intéressant. Ce petit truc, on l'a ou on ne l'a pas. Pour les futurs profs, avec leur nombre limité, la tâche sera plus ingrate, plus d'études demandées, un concours plus sélect... Est-ce que ça s'en ressentira sur le salaire ? Pas sûr. Après, il faudra voir comment les masters seront organisés... Il faudrait voir ce qui est décidé pour l'accompagnement, le soutien scolaire. En fait tout dépend de ce qu'on met dedans. Mais le problème de l'éducation nationale, pour moi, il est dans ses programmes. Franchement, des programmes comme celui des langues vivantes craignent vraiment... Des bacheliers bilingues... mon oeil. Comme l'a dit Simplicius, l'Histoire-Géographie est aussi trop ciblée sur le XXe siècle. C'est certes le siècle le plus important mais il y a tellement de lacunes, surtout en géographie... On fait deux fois la même chose, au collège et au lycée et on passe à côté d'un panorama plus important de l'Histoire et de la Géographie. En littérature, on se focalise trop sur les mêmes oeuvres plutôt que de se créer une culture générale en la matière. Une histoire de la littérature et une plus grande liberté de choix de lecture (cependant restreints à des classiques) pour les lycéens pourrait doper leur motivation. L'école est trop vécue comme quelque chose de rébarbatif et ennuyant. Si Darcos veut vraiment que l'école évolue avec son temps, il faut que cette image change. Plus d'encouragement à la créativité, plus de respect envers les élèves qui le méritent, des sujets qui concernent davantage les jeunes, ça pourrait aider. Et puis bien sûr, Darcos adopte une mauvaise attitude, on n'a pas besoin d'un cow-boy, on a besoin d'un ministre qui comprenne où se situe le problème avec le lycée et qui essaie d'y remédier... Maintenant, ce n'est que mon humble avis d'étudiant, la réalité est tout autre. Je n'en reviens pas d'avoir écrit un message aussi long -_-

Parce que Kurt quoi.

Un de mes amis joue en groupe avec une Strat Mexico justement, c'est quand même de la qualité...

Une tablature est une sorte de schéma assez facile d'accès qui pallie plus ou moins bien une partition. Perso j'ai commencé (et je joue toujours) sur une acoustique de supermarché. (sachant que je suis sur une électrique la plupart du temps.) L'erreur à ne pas faire quand on débute, c'est penser que la qualité de la guitare a un lien avec la qualité du jeu. Une guitare n'est pas un robot. Si c'est une guitare qui ne se désaccorde pas trop, ça va. Après, ça dépend de tes disponibilités et de ton amour (ou pas) de la musique. Il faut beaucoup de travail pour bien jouer de la guitare, donc si c'est juste un pari ou un défi, mieux vaut éviter. Par contre si tu aimes la musique et que tu n'as pas peur de l'effort, vas-y, lance-toi.

Je déteste les termes amitié ou amour car ils sont souvent infidèles, ils sont des catégories fourre-tout alors que chaque relation devrait être définie plus précisément. Je trouve que c'est un gâchis d'avoir vidé le nom "amitié" de son sens primaire qui est de qualifier deux personnes qui se complètent comme les deux faces d'une pièce de monnaie. Il y a dans cette première notion quelque chose de profond qui a été altéré par l'évolution du langage. (Pareil pour l'amour d'ailleurs mais là n'est pas le sujet.) Bref vive la langue de Shakespeare. J'ai trouvé cette année quelqu'un avec qui j'entretiens une relation d'amitié, enfin je le pense en tout cas. Nous pouvons parler de tout et de n'importe quoi, et surtout des sujets importants sans gène, il y a un énorme respect mutuel entre nous et nos personnalités s'imbriquent l'une dans l'autre. Je ne sais pas si ce sera éphémère ou pas... En tout cas c'est la seule personne avec qui je sens une harmonie entre lui et moi, après avoir côtoyé beaucoup de gens de circonstance avec qui finalement j'ai toujours senti une incohérence entre eux et moi.

Moui... mais pour les bébés mieux vaut quand même des bouteilles, je pense.

Oui, il était péjoratif au départ puis il est entré dans les moeurs. Maintenant, ça a un côté fashion... Comme "black" pour désigner les noirs, c'était insultant puis c'est devenu au contraire la façon correcte de les nommer. (Maintenant c'est African-American.) Maintenant est-ce que les policiers eux-mêmes acceptent d'être qualifié de flics ? Oui dans les films mais dans la vraie vie ? Pour en revenir aux noirs américains, il est également courant chez eux de s'appeler entre eux "nigger" qui signifie nègre. Si ça vient d'un autre noir ce sera pris avec le sourire, si ça vient d'un blanc qu'ils ne connaissent pas... Si un maghrébin parle d'un "flic" il le prendrait mal, si c'est un policier qui dit "Nous les flics" ça pourrait passer. Mais le débat est général.

Le foulard, juste une provocation ? :smile2:

"Oh! Darling", The Beatles, Abbey Road. Pas ma préférée...

Red Bull + sky + jus de pamplemousse + potage. Non sérieusement, il y a des boissons que je ne peuix aps encadrer au réveil, notamment le coca-cola. Je prends un jus d'orange tout simple, quand j'ai le temps, mais la plupart du temps je ne prends pas de petit-dej et j'avale un sandwich le midi pendant la demi-heure de pause... Heureusement que Dieu a créé les bars :smile2: Le Red Bull ça a un peu le goût du médoc et des bonbons, perso je le bois assez facilement, et ça taquine bien à l'intérieur. Perso je suis fan, mais pas trop. Enfin, à consommer avec prudence...

Et vous pouvez remercier l'arbitre,, on a vraiment été volés sur ce match. Cette année ne sera certainement pas notre année, on peut se préparer à des temps difficiles...

RHCP - Around the World Intro de malade :smile2: http://www.deezer.com/track/4707

Il y a le satanisme dans le sens de l'adoration de la figure de Satan, et le satanisme philosophique, LaVeyen, qui consiste à mettre le moi égoïste au-dessus de tout... Le premier est débile et le second demande un certain goût de l'insécurité.

C'est juste, la tolérance a ses limites quand elle rencontre la limite (arbitraire) séparant les droits des devoirs. Aller dans le système scolaire français, c'est aussi le respecter. On reçoit une valeur précieuse quoique mésestimé qui est l'éducation, en échange c'est naturel de suivre des règles. De la même façon, ils ont aussi des droits élémentaires. Maintenant, est-ce que tolérer des signes ostensibles mais pas non plus trop hardcore est une nécessité pour le bien de l'école ? Un foulard ou une croix, ou un turban, tant que son possesseur reste dans la ligne de ses droits et devoirs : participer à la vie scolaire sans faire trop de vagues (sans se laisser tout le temps marcher sur les pieds non plus.) Le noeud du problème, comme tu le dis, c'est que certaines coutumes sont inadéquates avec le mode de vie occidental et que certains Pas la Burqua parce qu'elle ne gène pas pour les cours. Par exemple, quelqu'un qui va refuser telle ou telle matière, qui va contester les cours parce qu'ils ne sont pas créationnistes etc. Donc soit on essaie de renvoyer la religion a quelque chose de non public, en la chassant de l'école, soit on la laisse s'exprimer dans le cadre où elle n'interfère pas avec le contenu de l'enseignement, où elle ne fait que déranger les intolérants à des cultures différentes. C'est vrai qu'à partir de là, beaucoup penseront être légitimés par le fait que tel signe religieux sera accepté et pas d'autre, mais il y a un moment où il faut savoir dire non. Dans le sujet de départ, il s'agit à moitié de ce cas, car même si les deux filles refusent de faire du sport, elles le refusent parce qu'elles veulent le pratiquer avec un foulard, or on s'en tape un peu qu'elles en aient un ou nous, c'est juste un incomfort pour elles. Pour ce qui est de tolérer des fragments d'obscurantisme dans l'école, ou qu'elles sont forcées à porter le foulard, ce serait dans tous les cas un mauvais service à leur rendre que de les renvoyer, ce n'est pas comme ça qu'elles peuvent se sortir de traditions si elles n'en veulent pas... Apparemment le sujet est trs simple, porter ou non un foulard dans une école, mais au-delà de ça c'est toute une question de fusion entre civilisations différentes qui est posée...

Je suis d'accord avec Pasdeparanoïa. Je pense d'une part que la religion est étroitement liée à la culture, on ne peut pas entièrement refouler les religions et tout ce qui en a dérivé sur notre vie de tous les jours, de l'école comme ça, d'un claquement de doigt. D'autre part, qu'est-ce qui fait que la religion doit nécessairement être corruptrice dans une enceinte scolaire ? Vous croyez que parce qu'on porte telle ou telle chose, ça va perturber la vie de la classe et son intégrité ? Ce n'est pas parce qu'une fille porte un foulard qu'elle va faire de la propagande religieuse autour d'elle... C'est sûrement moins corrupteur que le shit qu'on nous propose à la sortie des cours ou même que la simple cigarette qu'on t'encourage à prendre à 12 ans... On peut évoquer le droit des autres à ne pas voir des filles avec des foulards sous prétexte d'être choqué dans une école. Enfin, on ne dit rien sur les mini-jupes, les décolletés, les strings, les piercings, les tatouages... On condamne le port du foulard parce qu'il est une négation de la féminité, on ne condamne pas quand d'autres filles s'habillent comme des objets sexuels... mouais. Quand au fait que les gens aient le droit dans une école de ne rien voir de religieux, c'est discutable. Pour finir, la question de la Toute Puissance de la Laïcité et de la Loi... heureusement qu'on évolue et qu'on peut remettre en cause les acquis du passé, sinon l'humanité n'aurait pas connu grand progrès. La laïcité peut être interprétée de différentes manières (elle ne voudra pas dire la même chose selon que l'on vit aux States ou en France,) il n'y a pas une seule voie à suivre Le foulard, et encore plus le voile intégral (j'y ai été confronté dans ma fac) c'est choquant pour des yeux occidentaux (moi-même j'ai fait un écart quand je suis passé à côté, vieux réflexe, sûrement.) Je différencie l'enseignement de l'école qui doit être pour le coup détaché de toute croyance religieuse, et le choix de ses propres vêtements et de ce qu'ils signifient. On vit dans un monde de couleurs, l'école est triste avec ses néons blafards et leurs grésillements de vieux frigidaire, alors si on peut avoir dans une même classe des punks, des voilés, des cathos, des tecktoniks, des rappeurs, des bombes sexuelles, des mecs BCBG... ben tant mieux. On peut avoir un autre point de vue qui est celui que ceux qui viennent en France se plient complètement aux normes culturelles françaises... Mais bon, venant de l'Alsace où des signes catholiques se retrouvent dans des écoles publiques, c'est risible d'entendre des arguments pour intrdire le port du foulard sous couvert de laïcité... Ce que je trouve dommage c'est qu'on essaie de légitimer l'interdiction du port du foulard par la simple évocation de la laïcité sans pour autant essayer de légitimer la laïcité, qui peut pourtant être très discutable.

Mince. Je suis à fuir :smile2: Seule solution, cacher mon goût pour la poésie comme une maladie honteuse mais ne pas oublier d'énumérer tous mes défauts pour faire sincère. Bon bah je crois que je vais rester seul.

Probablement pas, en toute sincérité. Mais ils pèsent forcément dans la balance, ce n'est pas anecdotique. Autant pour ce que cela a modifié chez l'auteure de ce sujet, j'imagine que quand on devient parent, qu'on soit homme ou femme, ça change quelque chose en nous et ça nous donne de grandes responsabilités, que pour le poids qu'ils peuvent représenter dans la recherche d'un nouvel amour. Après, si comme le dit MrLau, cela dégrade le quotidien, que cela lui fasse vraiment du mal de rester avec lui, je suis d'accord qu'il faut étudier la solution alternative. Personnellement je suis assez sceptique sur le fait que les sentiments soient indispensables pour bien vivre, mais je ne veux pas imposer mon avis à qui que ce soit, pour ce qu'il vaut... Quand même, casser 22 ans de vie commune... ce n'est pas comme larguer son copain de lycée.

C'est OK pour moi.

Quelle est (son) ta (tes) chanson(s) préférée(s) de Genesis ?

Peut être maternelle sup ? :ninja: Non, sérieusement, je n'aime pas les valeurs mises en avant par Booba, il est arrogant, il se sert de sa situation pour narguer tout le monde... J'aime bien la provocation, mais il faut qu'il y ait quelque chose derrière de plus profond que le narcissisme le plus total, quand même. Il nous colle sa réussite à la figure pour se valoriser lui-même et rabaisser ceux qui ne sont pas à son niveau. Certains peuvent aimer, mais avec moi ça ne prend pas.

Je sais que je n'ai pas le vécu, l'expérience et tout ça mais est-ce que ne plus avoir de sentiments pour lui signifie automatiquement le détester, ne plus le respecter, ne plus se sentir bien avec lui, être malheureux ? Si l'amour devient plus platonique, doit-il absolument être jeté ?

Derby londonien bousillé par un arbitrage pourri, le premier but de van Persie n'est pas valable et ça change tout (même si ses deux buts sont des pépites.) Enfin bon tant mieux, ça permettra peut-être à nos Reds de reprendre la tête lundi.

Wikipedia. Donc quelque chose de vraiment prog apparemment. Il y a aussi un projet avec The Streets pour de la fusion rap-rock, mais ça nous concerne moins.