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konvicted

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Tout ce qui a été posté par konvicted

  1. Je ne sais pas non plus pourquoi. Mais je crois que je n'y vois pas d'objection. Merci d'être passé.
  2. Si tu déduis ça du passage que tu cites, je ne préfère pas imaginer ce que tu t'imagines que je fais comme stage. Mais effectivement, je le fais en région parisienne. Par contre, mon stage est rémunéré (une misère). Je ne faisais pas référence à Téléphone, pour la simple et bonne raison que je ne connaissais pas cette chanson, pas même de titre. Mais j'aurais dû me douter que ce jeu de mots était trop évident pour ne pas avoir déjà été fait. S'il manque une note c'est pour "sentimentale, mon cul !" qui est un titre de Renaud faisant évidemment référence à la foule sentimentale de Souchon. :p Essayer, tenter, prendre des risques, etc. sont malheureusement des termes qui ne font pas partie de mon vocabulaire.
  3. Pour paraphraser Grand Corps pas très Forestier, né dans le béton 1, je suis un enfant de la ville 2. Non, non, pas de Philippe. Je n’ai rien d’un rat des champs, et ce n’est pas faute d’être pingre. Mon père s’appelle bien Philippe mais il ne tape pas sur des bambous ; il n’est pas même musicien. Je m’accommode très bien du bruit des sirènes et de l’odeur des pots d’échappement. Il joue bien de la flûte de temps à autre — et c’est pas du pipeau ! —, mais ça n’en fait pas un musicien pour autant. J’aime pouvoir passer d’un bout à l’autre de la ville sans voir la lumière du jour et d’un jour à l’autre sans voir une peau de vache autre que le cuir de mes chaussures, la grognasse du troisième ou la jolie fleur qui me mène par le bout du cœur. Cette métaphore n’est pas de moi, c’est une image superbe inventée par M. Brassens 3 qui n’eut toute sa vie que des bonnes idées, sauf celle d’être mort avant Julio Iglesias. Ce compliment n’est pas de moi, c’est un magnifique éloge formulé par M. Desproges 4 qui toute sa vie n’eut que des bonnes idées, sauf celle d’être mort d’un cancer. Cette mise en abyme est bien de moi, en revanche ; prends ça, Inception ! Parce que si on va par-là — pardon, je reprends le fil de ma pensée —, on pourrait m’honorer du titre de violeur sous prétexte que je viole sporadiquement, sans aucun talent et sans être rémunéré, sur la simple base du volontariat, mon volontariat, et pour mon seul plaisir ; c’est absurde ! J’aime les interrogations quotidiennes de la vie francilienne, les énigmes du train-train en métro-c’est-trop. Mieux me vaut-il marcher dans l’escalator ou courir dans l’escalier pour attendre quelques secondes de plus sur le quai avant l’arrivée du RER qui passe toutes les cinq minutes ? Qu’y a-t-il au bout de la queue interminable — à l’instar d’un bouquin de Zola mais avec plus d’action — devant le Burger King de la gare Saint-Lazare ? Ne vient-il jamais à l’idée des badauds qui passent leurs trajets monotones dans les transports en commun à fixer le paysage — pittoresque, j’en conviens, surtout quand il est souterrain — ou, pire, un journal gratuit — et dans « journal gratuit », il y a au moins un mot mensonger — d’investir dans un passe-temps plus enrichissant — comme lire un bouquin, même un Balzac, un shōnen à rallonge (manquant cruellement d’imagination comme un poivrot désespérant de ne pas gagner au loto manque sa vie, Loana, sa mort et un politicon présidentiel, ses promesses électorales), ou le manuel d’instructions d’un mixeur ? Par contre, j’aime autant la foule — sentimentale, mon cul ! — que les discussions stériles et insipides des bougres entravant leur esprit avec les chaînes rouillées « d’information » de l’écran qui n’est pas plus petit par sa taille que par sa bassesse. Si les histoires d’amour sont un peu comme les voyages en train, assurément, les Transilien m’ont dégoûté à jamais des partouzes. Non contents de mettre mes nerfs à rude épreuve, ils sont avant tout un véritable défi pour mes antiperspirants et je m’estime heureux quand j’ai tout juste l’espace suffisant pour tourner les pages de mon roman sans avoir les bras parallèles et les pieds joints — inutile de préciser que je suis plus enthousiaste quand j’arrive à poser les fesses sur un misérable strapontin qu’un Manuel Valls s’asseyant sur son trône ou sur la liberté d’expression. Que la vie serait belle en toutes circonstances si le mépris inconséquent pour la contraception n’avait tiré du néant ces jobards qui, une fois sortis de ces rames bondées, vont déferler sur les trottoirs moroses comme la misère sur le pauvre monde, les tsunamis sur le Japon, les cailloux sur la femme iranienne adultère et les coups de cuiller sur ma part de tarte au citron meringuée. Fichtre que j’ai horreur d’arpenter des boulevards populeux dont les masses d’abrutis, à l’instar de ma pensée, affichent un cheminement tellement erratique qu’il est légitime de penser qu’ils sont très loin de savoir où je vais. D’ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais populeux est l’anagramme de poulpeux. Et alors ? me direz-vous. Eh bien, ce mot est aussi inapproprié qu’inexistant, c’est dire si vous auriez tort de ne pas trouver tout cela insensé. 1 « Je suis né dans le béton, / Coincé entre deux maisons, / Sans abri, sans domicile, / Comme un arbre dans la ville », Maxime le Forestier, Comme un arbre dans la ville. 2 « Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit », Grand Corps Malade, Enfant de la ville. 3 « Un’ jolie fleur dans une peau de vache, / Un’ jolie vach’ déguisée en fleur, / Qui fait la belle et qui vous attache, / Puis qui vous mène par le bout du cœur. », Georges Brassens, Une jolie fleur. 4 « Rien au monde ne pourra jamais libérer mon esprit prisonnier de vos charmes inouïs, madame : vos yeux étranges et malicieux, où je m’enfonce comme dans un bain de champagne incroyablement pétillant, votre poitrine amplement arrogante, véritable insulte à l’usage du lait en poudre, et « votre dos qui perd son nom avec si bonne grâce qu’on ne peut s’empêcher de lui donner raison » — ce n’est pas de moi, c’est une image superbe inventée par M. Brassens qui n’eut toute sa vie que des bonnes idées, sauf celle d’être mort avant Julio Iglesias. », Desproges, Vivons heureux en attendant la mort.
  4. Recueil de cinq nouvelles. J'ai déjà dévoré les deux premières et j'ai toujours faim.
  5. Pas qu'un peu. C'est à peine si j'arrive à croire que j'aie pu écrire ça.
  6. Tu cites un post vieux de 2007... Alors, sois gentil, adresse-moi ce post il y a sept ans, quand j'étais encore contre l'avortement.
  7. À quoi bon avoir un four si on ne peut pas y faire entrer un gamin de 4 ans en un seul morceau ?

    (Pour jouer à cache-cache, bien sûr.)

  8. konvicted

    De l'âme d'un objet

    Oui, moi aussi, je suis gaucher en partie, à une lettre près pour être exact.
  9. Pff, je n'ai même pas de four. Je n'appelle pas ça vivre.

  10. Tu veux dire que toute la volonté que je mets pour paraître sans cœur aura été vaine ? Goddamn it!

    (Le vocabulaire de Nelson dépasse rarement : "Ah ah".)

  11. C'est censé être insultant (auquel cas c'est raté) ou être un compliment (auquel cas c'est insultant) ?

    (Je ne veux pas t'honorer d'une réponse. C'est entre guillemets parce que c'est une citation d'Homer J. Simpson - qui d'autre ?)

  12. Dans ce cas, tu as mal réfléchi, un peu comme un miroir déformant. ("I won't dignify that with a response.")

  13. Ça t'apprendra à être désolée avant de réfléchir. :p

  14. Non, mais y a pas de quoi être désolée, je déconnais, hein !

  15. Il est bien question de cannibalisme, ou c'était purement métaphorique ?
  16. J'avais complètement oublié cette histoire. En fait, c'était soit eux à Paris soit Jérémy Ferrari à Lille. Au final, c'était rien du tout. Encore un plan à la mords-moi-le-nœud mort dans l'œuf. Merci de faire remonter des souvenirs pénibles !

  17. konvicted

    !

    Ça s'appelle une licence poétique, madame.
  18. Sur le quai À bord de TER, TGV ou Corail, Toute la France en fait, des voyages en train, Toute ? non ! Corentin résiste encore au rail. Bordel ! qui m'a collé cette branque de voix off ? C'est pas du tout ça le texte. Bon, je vais me démerder tout seul. À bord de TER, TGV ou Corail, Toute la France en fait, des voyages en train 1, Toute ? non ! car le rail résiste à Corentin (c'est moi). C'est pas l'homme qui prend le train, C'est le train qui prend l'homme, Moi, le train m'a pas pris Comme on prend pas un taxi 2, Et c'est bien là mon drame. Mais bon, faut dire aussi que j'en fous pas un' rame, J'ai jamais de ticket, les guichets m'intimident, Je cède la place aux usagers intrépides, De toute façon, je ne sais pas où est Caen. Jusqu'à ce qu'il ait plus un seul siège vacant, Ils montent dans le train et rejoignent leur place ; La mienne, c'est un banc sur le quai de la gare D'où je regarde hagard ce monde sans égard Pour les aspirants voyageurs trop à la masse. 1 Il est évidemment question des Voyages en train de Grand Corps Malade. 2 S'il est nécessaire de préciser que c'est une référence à Renaud, je vais me fâcher tout rouge.
  19. :) Hmm, Wikipédia ? À moins que la réponse ne soit Google.
  20. konvicted

    !

    Et n'oublions pas les fautes de syntaxe ! En français, les signes de ponctuation doubles (points-virgules, points d'interrogation, etc.) sont suivis ET précédés d'un espace. Je le précise parce que c'est une faute syntaxique récurrente et facile à corriger. Si, comme Tequila, j'étais un ayatollah de l'orthographe toujours disposé à faire un inventaire de fautes d'orthographe, j'indiquerais également qu'il manque un S au dernier mot de la première phrase, mais je ne suis pas un ayatollah de l'orthographe.
  21. La poésie est le refuge du lâche Je ? tu ? il ? les pronoms, à peu près, sont les mêmes, Je ne peut être moi, car moi je me tutoie, C'est un autre, il est moi, pourvu qu'on ne le voie Pas même entre les vers lâches de mes poèmes. Je tue il pour un temps pour qu'il se prête au jeu, Quand il se prétend je, c'est bien mon jeu qu'il cache Quand celui-ci n'est pas assez avantageux, Car la poésie est le refuge du lâche. Les figures de style, à peu près, sont les mêmes, Métaphore, antiphrase, hyperbole, litote, C'est pas pour faire beau, pourvu qu'on ne dégote Jamais la vérité dans mes vers les plus blêmes Quand j'enterre un secret espérant qu'on ne sache Que la poésie est le refuge du lâche.
  22. Ah ça, je ne sais pas, mais ça ne m'étonnerait qu'à moitié. Et après, tu dis que tu trouves mes textes macabres "disgusting" [sic(k)]...
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