yop!

Je ne sais pas si Dentelle de mots a répondu dans la même optique que moi mais je vois cette installation du dérisoire et de la décontraction non pas comme un usage conscient mais comme un effet général, un message porté par les smiley eux-mêmes (il n'y a pas de smiley sérieux). Du coup, s'installe ce climat très à la mode, qui s'exprime aussi sous bien d'autres formes. J'aime bien le dérisoire mais quand il devient un systématisme, ça me dérange un peu... Pour le narcissisme, il s'agit du gif animé où on étale ses propres références (souvent film ou série TV) pour exprimer soi, toujours dans un grand bain dérisoire/décontracté. L'intermédiaire est le smiley personnalisé. Il y a une sorte d'escalade dans une projection narcissique et un peu standardisée. Ce n'est pas nouveau mais la facilité de ces outils change la donne. Tout ça envoie plus de messages que le simple ersatz de communication non-verbale. Toutafé ! Je les entends dire "LOL" également. Ils intègrent aussi le vocabulaire. Ils ne font pas de coupure entre les modes communication, du coup, ils intègrent tout.

Tu fais peut-être une erreur en imaginant pouvoir prendre en charge ton lecteur à ce point-là, non ? Je veux dire, par ta seule abnégation. C'est aussi à lui de savoir se servir de tes mots, dans tes mots, de voir au-delà, etc... Certaines personnes lisent très bien, mieux qu'on écrit. D'autres resteront hermétiques à tout effort et s'arrêteront sur le texte à un degré primaire, s'attacheront trop au mot. Je ne vois pas le mot comme un pet, plutôt comme un carburant -qui devient déchet une fois consumé- mais un carburant partagé. Ce sont "nos" mots, finalement. Hum... je ne comprends pas ce clin d'oeil. Il faut clarifier : - je n'ai que peu écrit sur d'autres forums - oui, je sais, je me répète mais parce que comme Anna Kronisme, j'oublie vite ce que j'ai écrit - je ne vois pas à quel auteur tu fais référence

Et bien, les profs sont des profs. Ils ont leur mission à assurer et déjà assez de temps de travail (présence à l'école + travail rapporté à la maison + réunions). J'estime qu'ils n'ont pas à se farcir ces temps en plus, temps qu'ils faut assurer mais aussi préparer parce que les gens (ou les municipalités) veulent des trucs variés, intéressants mais relax. Même si ce n'est pas hyper dur à préparer, si les instits doivent le faire à la place de plusieurs animateurs, ça fait un temps de travail conséquent (et gratuit) !

Très sages paroles ! @Misswhy : on ne peut pas mettre les trois ! C'est un scandale !

Hum, je ne sais pas encore si je peux pour le 20. Je crois que ça va être chaud. Je pourrais vous le dire le lundi de la semaine du 20.

Hé ! Concurrence déloyale ! :smile2: Remarque, on peut faire les deux rencontres à la suite ! Je n'ai aucune idée de mes dispos en Novembre mais a priori, j'ai le temps de trouver un weekend.

Il peut aussi se venger sur le chien, puisque c'est à cause de lui. Ou sur son ex, puisque c'est la cause originelle. Ah non, c'est de sa faute parce qu'il est violent et bête et qu'il a rencontré d'autres gens violents et bêtes. Voilà le monde que peuvent nous proposer internet + la loi du talion augmentée. Entre ça et les vidéos de décapitation, ça met du baume au coeur...

En fait, tu sembles avoir une dent contre le conformisme conjugal... auquel une grande partie des gens de notre âge aspirent. Ce n'est pas forcément pas grégarisme, c'est une sorte de saison sociale. Ce conformisme, tu l'imputes aux femmes (mais pas aux hommes...). Cercle vicieux... Tu assimiles intelligence à anti-conformisme mais aussi à marginalité. En fait, tu es juste en marge du parcours conjugal des autres et probablement que ça te frustre, au point d'en faire un rejet qui finit par s'auto-justifier. Tu dresses ton incapacité d'adaptation au conformisme et la bêtise des soi-disant attentes féminines comme moteurs de ton célibat subi, mais est-ce que ce sont les vraies raisons ? Est-ce que tu ne t'inventes pas un peu une fable ? J'ai un pote qui tenait exactement le même discours que toi. Il était très désabusé, pas loin d'être misogyne même. Il est en couple aujourd'hui et finalement, il a jeté ses analyses aigries. Il n'accuse plus les femmes. Il lui manquait juste cet accomplissement conjugal, en fait, et il ne voulait pas se l'avouer. Il comprend certains bienfaits du conformisme, ne cherche plus d'excuse sur la société mal faite (tout en restant très critique du système). L'état d'âme joue beaucoup sur la lucidité. Tu vois que tu aspires à un certain conformisme conjugal et nul doute que tu serais un mari "bien dressé". Bon bein, j'espère qu'une nana va venir te cueillir.

On peut revenir vers le sujet ? Faire au moins des liens ?

Je suppose que tu me places plutôt dans les anti-racistes alors je te réponds. Son aveu, qu'il soit crédible ou non, n'a pas eu d'influence sur mon propos. Simplement parce que ça n'apporte finalement rien au débat. Casdenor s'est laissé prendre parce qu'il estime surement BadKarma sincère et que l'intention d'ironie/humour noir en était plus lisible. Mais si ça se trouve, c'est un simple troll qui prend plaisir à voir les gens réagir à ses saillies "politiquement incorrectes". ======== Encore de la posture. Rester dans le dérisoire et le cynisme, ça évite de s'engager vraiment dans la discussion. C'est la solution de confort... Tu crois dominer une soi-disant hystérie que je ne vois pas, dans ce débat en tout cas. Ni trop ailleurs, hormis parfois une exaspération provoquée sciemment par des gens se croyant subversifs ou chez les professionnels médiatiques de l'antiracisme. Pas sur cette histoire, en tout cas. Ton message n'a rien d'éducatif puisqu'il n'est pas compris, qu'il est flou, que tu ne te mouilles pas. Pourtant, c'est plutôt un fait divers anecdotique. Je suis d'accord avec le fait de ne pas hystériser cette histoire, de ne pas en faire plus qu'une gaffe qui a été mal prise par une association. Tout ça traduit une certaine crispation communautaire et identitaire, plus ou moins orchestrée et militante. Ça n'empêche pas que les termes Négro et Bamboula portent trop de charge raciste pour être ignorés (surtout qu'ils sont présentés ensemble), quand bien même les noirs ont de l'humour même sur ça. Maintenant que la lumière est mise dessus, je ne vois pas d'autre moyen que le changement de nom.

Je trouve le texte tapé plus personnel que le smiley parce qu'on ne s'arrêtera pas sur les lettres. Elles sont des abstractions bien plus neutres, il n'y a plus d'analogie perturbatrice. Le texte est aussi un traître potentiel mais il offre quand même tout un tas de possibilités. La standardisation de certains outils de communication dilue notre signature, surtout les outils de communication brève. On sait encore regarder au-delà mais je trouve que certains outils sont trop actifs. Les supports comme l'émoticône transmettent par eux-même des messages, leur standardisation est un message. Ils insèrent le mode dérisoire comme code, ils codifient le sourire, la colère... Ce sont comme des petites BD insérées dans le texte (puisqu'on parle d'auteur du dessin). Il y a un autre usage : celui du gif (du nom du format informatique. C'est une image parfois une courte animation) extrait de films ou séries TV ou dessins animés utilisé sur pas mal de forums ou tchat. C'est comme une émoticône mais ici, on traduit ses réactions/émotion par des références visuelles issue de la culture populaire, et c'est souvent exagéré, un peu cartoon, comico-dérisoire. Ex : GIF de la consternation En fait, on peut les voir comme des petits ajouts mais s'ils empiètent trop sur les autres moyens d'expression, ils mangent les nuances et deviennent une sorte de novlangue. Sachant qu'il y a d'autres choses qui mangent notre expression : les phrases à l'emporte-pièce, le manque de vocabulaire, le texto,... Pour finir sur le smiley... si je mets un petit clin d'oeil à la fin de mon texte, il sera identique au clin d'oeil utilisé par metal guru. Déjà que certains pensent que c'est mon double-compte... Or, c'est MON clin d'oeil.

Déjà, chaque établissement aura des TAP différents parce qu'ils font avec ce qu'ils trouvent (nous, on a Yoga, Sports d'opposition, Théâtre, Lecture/Ecriture, BD,...). Il faut déjà trouver des gens disponibles, prêts à faire le boulot de façon bénévole ou mal payée, sans énormément de matériel (et oui, on ne peut pas exploser les budgets). De plus, il faut savoir ce qui va être proposé par les différents intervenants... ce qui n'est pas évident. Pour ma part, les enseignants n'en ont aucune idée puisque je ne leur ai pas dit ce que je comptais faire... car je ne les ai pas vu à part à une brève réunion de présentation. Il n'y a eu aucun briefing national clair, il n'y a pas de règle générale si ce n'est ce principe d'occuper les enfants de façon plus relax qu'en classe sans pour autant que ce soit trop débile (souhait des parents). Le champ de réflexion pédagogique : de la garderie améliorée pour ensuite améliorer l'attention en classe. Si on essaye d'aller plus loin, ça devient carrément d'un cours et ce n'est pas l'objectif. Et niveau organisation, j'imagine que ça doit être le bordel pour pas mal de gens. Donc pas le temps de faire une description des TAP aux parents si on n'est même pas sûrs d'avoir assez d'intervenants.

C'est le cirque social. Le grand spectacle quotidien de nous-même. Moi aussi, je m'ennuie vite dans ce genre de contextes aux relations préfabriquées. Je ne vis pas dans la norme mais je ne m'en plains pas : il faut assumer. En fait, épanouis-toi et tu auras déjà gagné pas mal de points de séduction. Les gens sûrs d'eux-mêmes et épanouis attirent plus. Ensuite, il faut quand même faire des efforts pour ne pas être 100% marginalisable (= rejet par le groupe pour cause d'anticonformisme). Il faut accepter un peu ce jeu social, ne pas avoir de jugements trop catégoriques sur les gens. Il ne faut pas attendre des gens qu'ils comprennent, qu'ils soient intelligents, qu'ilms fassent l'effort d'aller transpercer cette armure d'aigreur apparente pour aller trouver le vrai "toi". Si tu attends qu'on te trouve, tu vas être déçu. L'intelligence n'est pas vraiment en cause. C'est vraiment rare que ça devienne un facteur repoussant. C'est plutôt un atout mais il faut savoir la "vendre" sur le grand marché de la société. Tu es un peu comme un poisson qui n'aimerait pas l'eau mais bon... Ce n'est pas spécialement les femmes, là. C'est plutôt un conformisme de petits couples, qui font des soirées de petits couples et qui estiment avoir réussi leur vie, avoir répondu au bon parcours social et qui repoussent les gens n'étant pas dans cette configuration. C'est un conformisme autant féminin que masculin. En tant qu'anti-FN, tu pourrais te taper Marion Maréchal Le Pen, c'est ce que tu veux dire ? :D Ça, c'est ton combat intérieur !

Peut-être. Ce sont les deux faces d'un même état. Pour prendre une métaphore mathématique, l'écriture tend à définir les choses. Comme cette courbe qui ne touche jamais vraiment le bord du graphique.

C'est ce qui me pose problème : je comprends l'ironie, la provocation mais je n'arrive pas à saisir la position de Bad Karma (dont j'aime bien le style), qui glisse d'un degré à l'autre. Mais je ne pense pas qu'il soit raciste. Il fait usage d'une ironie à message mais à force d'antiphrases, on ne sait plus quoi comprendre. :) ===== Personnellement, je suis enfermé dans un dilemme : mes ancêtres ont colonisé mes ancêtres. Jusqu'à la guerre, sans qui je ne serais probablement pas là. Mais tu vois, on n'est pas obligé d'aller aussi loin dans l'introspection.pour constater que les étals des pâtissiers-chocolatiers n'ont pas besoin de termes comme Négro et Bamboula. Quel est clairement ta position dessus ? Tu as parler d'ignorer. Ça peut marcher dans bien des cas mais là, ce n'est pas un propos en l'air tenu par un blaireau mais une dénomination de pâtisserie au chocolat, donc une banalisation et une diffusion légitimée. C'est plus simple de critiquer ouvertement l'instrumentalisation du sentiment de culpabilité issu de notre passé colonial, ou celle du sentiment victimaire des descendants de colonisés, que de jouer à rendre les gens publiquement désolés. Si c'est bien ton propos. Malgré cette instrumentalisation possible, je ne trouve pas exagéré d'intervenir sur ces noms. On n'a pas à s'excuser sans arrêt non plus. C'était peut-être un coup de comm', un os lancé aux antiracistes et aux médias pour faire polémique, sous couvert de défense d'un patrimoine culturel. Une façon détournée de remettre ces termes sur le devant de la scène (théorie du complot raciste anti-noir). Et forcément, ça marche bien parce que c'est facile.

Très bonne explication. J'espère que Rebsamen l'a lue.

Parle à mon smiley ! ==> :blush: C'est sûr qu'il créé déjà une petite distance humoristique. Il en créé une autre en étant notre "interprète émotionnel" (mais c'est un faux interprète car on peut le manipuler comme on veut). Paradoxalement, c'est un outil servant à la convivialité. Je pense qu'il faut le regarder au-delà de la standardisation humoristique qu'il propose. Les gens ne communiquent pas au premier degré, avec le smiley... même si sa nature analogique trompeuse peut brouiller les pistes;

C'est un peu comme, pour des fanas de rock, de citer tel ou tel passage d'un morceau de Led Zeppelin (ex : Ramble on, riff du couplet) pour illustrer ce qu'est un riff de rock anglais 70 avec des tendances orientalisantes bien digérées et mélangées. Ça ne me dérange pas, même si je suis incapable de le faire au pied levé. Sur Dieu, les philosophes ont beaucoup écrit et finalement, les citer revient à dire les choses sans les trahir. C'est assez facile de déformer un peu un propos en le reproduisant mal ou en l'interprétant. Et puis, ça fait des conseils bibliographiques si le sujet t'intéresse... Pour ton hypothèse, rien n'empêche qu'il y ait des milliards de dieux. Mais déjà, pouvoir les dénombrer est un paradoxe s'ils sont censés nous dépasser.

Certains disent ça pour rigoler : être payé à être en vacances. Mais ces boutades sont des boutades. En réalité, le gens sacrifient de plus en plus de choses pour pouvoir vivre et ils se plaignent justement de ne plus avoir de temps, ou d'être tout dans dans le stress des fins de mois, ou de compter les centimes. Il est évident qu'on aspire à une certaine qualité de vie, en tant que français. C'est aussi dans notre culture nationale d'être bons vivants, ce qui n'est pas compatible avec la logique des marchés et ce qu'elle attend/impose d'un travailleur/semi-esclave dévoué. Les débats sur la pause déjeuner est un bon exemple : les français sont des fainéants qui prennent trop de temps pour manger ou est-ce la préservation d'une tradition nationale de notre qualité de vie contre le principe de rendement au prix de tout sacrifice ? Force est de constater que prendre le temps de vivre représente un sacrifice tellement gros que beaucoup de français ne le prennent pas, n'ont pas les moyens de le prendre ... et en souffrent (voir les statistiques médicales). Tu n'as qu'à demander autour de toi combien de gens font un travail qu'ils n'aiment pas, par obligation. Ça te fera peut-être relativiser ta vision... ======= Chaque métier a ses contraintes mais dans l'hôtellerie/restauration, c'est une sorte de système tacite et bel et bien réel. C'est assez spécifique et surtout, c'est totalement en phase avec la mondialisation, la flexibilité des travailleurs, la grande précarité organisée, etc... Cela dit, beaucoup de gens bossent ou ont bossé dans cette branche. Il faut comparer aux emplois pourvus, aussi. C'est quand même le signe que les gens se résignent, ne sont pas fainéants.

Je ne sais pas trop quel est le profil des gens qui achètent ça. J'imagine bien une bonne part de vieux et vieilles pour qui ça fait une petite lecture croustillante. Il y a probablement une bonne part de Hollande-haters de tout âge qui vont se délecter. Surement des encartés ou sympathisants PS qui se le procurent pour savoir de quoi ça parle. Une bonne part de simple curieux... Après, niveau lecture, ce n'est pas le livre de Trierweiler qui va changer quelque chose. Trop de gens ne lisent pas assez d'ouvrages de qualité, de classiques ou des essais. Paradoxalement, on reste quand même un pays de lecteurs. ===== 200 000 !! 200 000 ! Pas 500 000 ! :smile2: Ne fais pas de tels pronostics apocalyptiques ! J'ai lu qu'à 300 000 exemplaires vendus, elle serait millionnaire. Ça me ferait hyper mal au cul pour tous les auteurs de talent qui peinent à passer les 10 000. Comme j'apprends de mes erreurs d'appréciation, je prépare ma vaseline psychologique.

Y'a bien des mecs qui perdent du temps à commenter et digresser sur le bien fondé ou non de cette mesure sur un forum internet. :D Cette demande est justifiée. Je ne vois pas de victimisation outrancière, juste un ras-le-bol de voir refleurir ce genre de termes racistes pour dénommer des pâtisseries. Et je me dis que si les gens étaient mieux éduqués, ça ne changerait rien à l'affaire : on serait peut-être même plus prompts à demander ce changement de nom. L'éducation, c'est d'ailleurs un autre combat de fond, pas incompatible non plus avec la lutte contre ces petits squames culturels au racisme post-colonial paternaliste larvé. En quoi ça vous ennuie autant, cette demande ? Vous militez pour l'usage de terme raciste dans l'espace public et commercial ? Nan, je me demande, des fois... Religieuse n'est pas dégradant. Même le Pet-de-nonne n'est pas raciste, même si un peu blasphématoire/vulgaire. Dans la même idée, personne ne râle après le Congolais ou l'Oranais... Par contre, si tu créés une pâtisserie et que tu la nommes Niakoué, Bougnoule, Feuj ou autres, je dois t'informer que ce sont des termes racistes. Je pense que tu aurais le droit de créer une sorte d'éclair portant le nom "Bite de noir" ou " Chibre africain*" , puisque ce terme ne porte pas de connotation raciste même s'il est plutôt racialiste. Attention aussi : la posture de l'indifférence se superpose parfois avec celle de l'inaction ou, pire, de la validation par passivité. Je trouve ça bien que des gens interviennent pour ça, parce que personnellement, j'en aurais eu la flemme (sauf si ça se passait chez moi. auquel cas, j'aurais dit un mot aux pâtissiers). Je ne suis pas assez touché pour en faire un combat mais je soutiens s'il faut. * quoique, attention avec les histoires d'AOC, AOP. ======= Bien sûr que dénommer deux gâteaux Bamboula et Négro... ça fait simplement référence à la fête ! Je suis bête !! Nan mais sérieusement, il faut regarder l'emploi qui est fait pour en déduire dans quel sens le mot va être employé/compris. Là, tu es à côté de la plaque : ça fait clairement référence à des personnes noires, par analogie entre le chocolat et la couleur de peau. D'ailleurs, l'expression faire la bamboula (et même le mot bamboula) n'est pas interdite, ni bannie du dico, ni spécialement décrite comme raciste. Ne t'inquiètes pas : nous n'oublierons pas le champ lexical du mépris envers les noirs africains. :blush: On n'appauvrit pas le lexique français : on le remet à sa place. Deux termes notoirement racistes n'ont rien à faire dans le champ public pour dénommer des gâteaux. Connotation que tu ne vois pas ou que ta mauvaise foi refuse de voir. Je suis quand même troublé que le terme "négro" ne t'interpelle pas un peu. En tout cas, pour des noirs, je ne pense pas que ce soit très agréable de vivre dans un pays où on donne aux gâteaux ce genre de nom. Tu peux adopter une posture de blasé, ton interprétation n'est pas bonne : ce ne sont pas des termes anodins. Les banaliser dans un mélange d'indifférence, de faux anti-conformisme rebelle, ou de cynisme intellectuel n'est pas très malin. Et les gens n'en font pas des crises d'hystérie dessus : on demande juste de nous épargner ces termes. Tout ça n'a rien à voir avec un appauvrissement de la langue ou la pudibonderie : ce vocabulaire restera à sa place, c'est-à-dire dans la bouche de raciste ou dans des contextes parodiques, ou de réappropriation. ====== Dame blanche, ça fait référence à sa couleur de fantôme, pas à la couleur de peau ou quelque connotations raciales. La dame noire, c'est la variante plus chocolatée. Ne mélange pas tout ou les apologistes de termes racistes ne sauront plus où donner de la tête. :D

En fait, la restauration, c'est un modèle de flexibilité à ton détriment. Et souvent, entre les services, tu perds ta journée. J'ai bossé un peu en restauration et je n'avais pas le temps de rentrer chez moi entre les deux services. Ça fait partie des conditions de merde non chiffrées, sans compter les soirées où tu finis tard parce que des clients arrivent tard, le décalage permanent avec les vie des autres, etc... Tout ça, c'est une sorte de coût aussi bien financier que moral. Mais bon, ce n'est pas la prison partout. Il y a des restos sympas avec des patrons respectueux, une bonne ambiance. Il faut surtout se méfier des gargotes où il y a un fort turn-over. Mais bon, ça reste un métier qu'on peut faire sans qualification - même si on demande systématique de l'expérience, voire un diplôme d'hôtellerie. Pour la flexibilité, c'est devenu une norme bien intégrée dans la restauration. Ça fait partie du job. Si tu ne veux pas, on trouvera quelqu'un d'autre. Tu verras bien si tu essayes. Ce sont des boulots qu'on appelle tremplins, comme les McJobs : des boulots très prenants, mal rémunérés, fatigants mais qui permettent à l'étudiant de se faire un peu de sous avant de monter un vrai projet professionnel. Problème : pour beaucoup de gens, ce ne sont pas des taffs provisoires... Les gens ne sont pas forcément fainéants ou pessimistes : ils veulent que le salaire et les conditions de travail leur permettent de se construire une vie, ils veulent un emploi durable.

Oui, on ne peut pas espérer mener un vague projet à terme, ce serait demander trop d'investissement aux élèves alors qu'on est censé faire relâche, les divertir. Par rapport à une vraie activité extrascolaire, les T.A.P., c'est de la bouse. Du coup, ce sont plutôt des jeux un peu didactiques que je vais proposer. Pour moi, les groupes changeront à chaque trimestre. Pour tout dire, je fais surtout ça pour dépanner la municipalité.

Oui, j'ai parlé trop vite. Je suis trop candide. Pour le moment, le livre fait un super démarrage avec une mise en place costaude à 200 000 exemplaires. Une libraire m'a fait part d'une rupture de stock en une matinée. C'est un peu pareil dans pas mal de points de vente. Il faut voir sur le long terme, cependant : ça retombe comme un soufflé une fois la polémique passée et toutes les bonnes feuilles décortiquées. Mais c'est bien parti pour être un best-seller, proportionnel à la cote de détestation de Hollande.

Non : théorème mathématique.