On dit ? Ah bon. Qui dit ?
1/ je crois que la définition du Larousse est devenue obsolète.
2/ il est toujours considéré comme viril de se foutre sur la gueule, il n'y a qu'à voir la beauferie de certains supporters sportifs ou les éternels concours de qui a la plus grosse ou qui pisse le plus loin (au sens large et figuré) pour constater qu'on est loin d'une société de castrés.
3/ considérer que le courage est une vertu masculine est vachement sympa pour les femmes qui supportent la douleur tous les mois, l'accouchement, élever seule des gosses orphelins d'un père parti si virilement à la guerre, travaillant dans les champs ou au lavoir, se prostituant pour survivre, etc. Etc.
4/ ramener les femmes à des manipulatrices alors qu'elles sont rares à être au pouvoir, ce n'est pas comme cela que tu vas convaincre que la société se féminise et devient veule... Pas plus chez nous que ces pays comme Israël, Palestine, Syrie, Russie, Ukraine, etc... où l'on se fout virilement sur la gueule.
Me souviens d'avoir eu à faire une prise de sang sur un ancien toxicomane, tatoué de partout qui geignait comme un chaton abandonné et essayait de me convaincre de renoncer, lui qui s'était injecté des saloperies dans les veines pendant des années. En tant que soignant, j'ai constaté que les plus chochottes sont souvent des hommes. Depuis j'en suis revenue du courage masculin si viril.