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Ocytocine

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Tout ce qui a été posté par Ocytocine

  1. Monsieur l'arbitre ! Il a fait pied sur un supporter ! J'ai bien lu les commentaires et il y a la même critique sur Jérémy Ménez, ainsi que toute la génération de joueurs jeunes et immatures... et pas particulièrement sur les origines de Samir Nasri, qui est bien français et pas algérien, même pas franco-algérien. Pas de racisme, donc. Je trouve que c'est un geste de provocation un peu puéril qu'il a essayé de justifier tant bien que mal... de façon puérile. Boarf, il peut bien être un peu vindicatif. La prochaine fois, j'espère qu'il fera un truc plus positif, genre envoyer un coeur à sa maman. Mais avec les enjeux de la coupe d'Europe, la pression médiatique, les critiques sur l'équipe de France et sur lui, l'enfermement dans la bulle foot... je trouve que ce petit dérapage reste tolérable.' Tant qu'on en reste là et qu'on n'en fait pas un plat. On ne va pas scruter à la loupe le moindre de leurs écarts, sinon on n'a pas fini... Oui, c'est minimisé. Il n'y a pas de conséquence réelle, c'est pour ça. J'ai subi un harcèlement moral réel de la part d'un de mes employeurs, je ne suis quand même pas allée clamer dans toute la boîte et devant les clients ce qui se passait. C'était entre lui et moi et pourtant étaler en place publique lui aurait fait du tort. Et la préservation de mon ego n'était pas compensée par des centaines de milliers d'euros. Mais les joueurs de foot n'ont pas les mêmes valeurs : faut faire mousser le truc devant des millions de spectateurs qui ne sont pas concernés et n'en n'ont rien à battre. Ok, c'est tolérable, mais je ne risque pas d'applaudir devant ce geste : que ce soit puéril, ce n'est pas bien grave, sauf que là, comme il a été dit plus haut, ces gars sont des modèles pour la jeunesse, donc on aimerait un peu plus de tenue.
  2. Je crois que que je ne comprendrais jamais cette fascination pour le football, telle que certains sont capables de tout pardonner au pire crétin pour peu qu'il tape dans un ballon. Et lui trouver des excuses. Dans ce cas précis, je ne vois pas ce que vient faire sa maman là-dedans. Il y a des choses qu'on peut éviter de régler devant des milliers de personnes et surtout à un moment pareil. C'est vrai, depuis un certain temps les footballeurs ne se comportent même plus en enfants gâtés, mais en enfants pourris.
  3. La parentalité ce n'est pas juste la fusion des gamètes qui donne un enfant, c'est plus un projet parental vis-à-vis de cet enfant. C'est pourquoi certains parents ne le seront jamais vraiment, tandis que d'autres feraient d'excellents parents sans qu'on leur accorde le droit de l'être. Pourquoi ne serait-ce pas possible juste parce que l'homosexualité est encore tabou ? Être propriétaire ou avoir un travail salarié pour une femme ça n'était pas possible il n'y a pas encore si longtemps, et pourtant les choses ont évolué. Les moeurs évoluent, pourquoi ce ne serait pas le cas pour ce type de parentalité alors que les familles monoparentales et recomposées - qui étaient extrêmement rarissimes autrefois - se multiplient ?
  4. Je reconnais que ce n'est pas complètement faux. Je trouve cette invention formidable, le problème c'est que mon compagnon est trop tête en l'air pour que je lui fasse confiance sur la régularité de la prise de pilule. Mais est-ce une question de sexe ou de personne ? Un enfant c'est la fusion de deux gamètes, une masculine et une féminine, donc la responsabilité est de 50/50%.
  5. Sur quoi s'appuie cette affirmation? Je ne crois pas, non. Après tout, je pourrais te retourner que ceux qui sont contre ne sont absolument pas choqués qu'un enfant n'ait qu'un seul parent. Un enfant avec une mère célibataire c'est quand même quelque chose de bien répandu et ça ne choque personne. Pourtant il n'y a pas de père. Et personne n'a l'impression que ça va contre l'intérêt de l'enfant. Malheureusement, avant d'avancer l'irrespect ou autre, il faudrait tout simplement interroger un enfant adopté par des parents homos pour savoir s'il préférerait être orphelin qu'avoir deux parents du même sexe. Et cela, ici on ne peut pas. Comment demander une comparaison basée sur des couples en équilibre puisque de toute façon on revendique que le couple homosexuel n'est pas un couple de parents normaux ? Euh... Ceux qui s'expriment ne sont pas tous homosexuels. Je ne vois pas bien sur quoi tu t'appuies pour décider que les homosexuels n'assument pas et sont mal dans leur identité. cela ne me paraît très cohérent. Pas de parents homos, parce qu'il faut un père et une mère, mais une mère toute seule, même homo, c'est pas grave... (adoption ou pas). Les difficultés sont créées pas la société, mais il suffit de changer les moeurs, pas d'accepter les choses en faisant le dos rond. Moi j'ai une enfant métisse, ce ne sera pas plus facile pour elle de comprendre son identité face à aux autres enfants, pas plus que l'enfant d'un couple homosexuel. Il faudra lui expliquer, l'entourer et faire de même avec autrui. Si, cela a à voir. je reprends mon exemple de l'enfant métis, un père noir une mère blanche. C'est une filiation biologique et pourtant des problèmes d'identité il peut y en avoir ! Personnellement, j'y ai déjà réfléchi et je n'ai aucun problème avec ça. J'essaie d'argumenter en faveur de certaines idées ou contre d'autres, pas d'attaquer les gens. Si tu as l'impression que c'est le cas, il faut tout de suite me le dire. Si cela s'est trouvé, je m'en excuse, ce n'était pas intentionnel et forcément une maladresse. C'est exact, c'est tout de même différent. Cependant je crois qu'en fait il y a simplement deux opinions qui s'affrontent : certains voient la parentalité comme une réalité purement biologique, ce qui fait que l'homoparentalité est hors de question, d'autres que la parentalité est quelque chose de plus social, d'où la possibilité de familles monoparentales, d'adoption et d'homoparentalité. Dans ce cas, ce n'est jamais l'équilibre parfait, mais celui-ci n'existe pas systématiquement sur un couple père/mère biologique, quand il manque un parent (qu'il soit complètement absent ou juste peu présent), quand un ou deux parents sont maltraitants, etc.
  6. La question de la filiation, c'est trop restrictif car bien entendu, un enfant caucasien avec des parents adoptifs caucasiens peut se figurer, si on ne lui dit rien, qu'il en descend (encore qu'il ne faut pas un petit roux à tâches de rousseur avec deux bruns au teint mat :D), tandis que par exemple pour un petit Africain adopté par des Caucasiens, le problème de filiation et même d'identité va se poser de toute façon.
  7. Il a raison, ça ne sert a rien de discuter avec toi. Tu ne nous lis pas et nous attribues des discours non tenus. La bagarre pour la bagarre, quoi. Sans intérêt. Pour égalité et identité c'est quand même pas compliqué : ce n'est pas parce qu'on acquiert des droits qu'on doit ressembler a l'autre ; beaucoup confondent les deux.
  8. Je ne comprends pas bien : d'un côté tu dis qu'on ne peut pas trop savoir comment ça fonctionne, combien ça rapporte, d'un autre côté tu nous décris tout le système. P.S. : bien entendu, en parlant de réseaux mafieux j'utilise le terme dans un sens très (trop, apparemment) large de bandes organisées. Je sais bien qu'il s'agit de crime organisé, mais pas de la mafia.
  9. Bah, pourtant j'ai assisté il y a quelques mois a une conférence sur les drogues assurée par un commissaire de brigade des stups a Paris et, comme crabe fantome, il évoquait une consommation quasi totale de cannabis trafiqué et de gros réseaux mafieux brassant beaucoup d'argent... la petite conso bio/commerce équitable c'est tellement dérisoire que c'est pour l'instant de l'ordre du fantasme. : D
  10. Je trouve ça super bizarre de parler de "vide" à propos d'un siècle ou d'une génération, ce n'est pas parce que les moeurs d'une société changent qu'il en résulte du vide, ni même forcément de la déstabilisation. Il n'est pas judicieux je trouve de prêter des sentiments humains à des choses abstraites comme le siècle ou la génération, à l'instar du jeune enfant qui perd ses repère et est perturbé parce que ses parents ont décidé de déménager. En fait, à l'échelle générationnelle, les évolutions, qui paraissent brutales à celui qui étudie l'Histoire le nez sur sa frise chronologique, oubliant que les centimètres séparant les décennies ne sont pas grandeur nature, les évolutions donc ne perturbent pas forcément à l'échelle individuelle. Tu prends le cas des places respectivement assignées aux hommes et aux femmes auparavant, d'après ce que tu dis je suppose que tu penses à une époque où la place de la femme était au foyer, activement occupée à récurer le sol et à préparer l'arrivée de son mari revenant d'une harassante journée de travail. L'époque de Blake et Mortimer, là où les femmes sont inexistantes (j'en suis à L'Enigme de l'Atlantide, et depuis le début de la collection y a pas plus de deux gonzesses qui sont apparues dans les intrigues, du moins que l'auteur a fait exprimer : une boniche et la femme d'un personnage qui apparaît au cours de deux cases ). Bon admettons. Pendant la guerre les femme se sont mises à bosser en masse, et puis quand leurs hommes sont rentrés elles n'ont pas toutes arrêté, du moins l'idée a dû se répandre qu'il était possible pour une femme de travailler. Jusque là je ne vois pas de vide. Ah mais ça y est ça me revient ! Je te cite, post 64 : C'est qui "on" ? Parce que j'en ai déjà entendu parler, de ces gens selon qui il n'y a pas de différence entre les hommes et les femmes. Ma foi ça court pas les rues, je serais donc curieuse de savoir comment tu peux considérer qu'un tel point de vue, si minoritaire - et donc si peu influent - a pu avoir un impact dans notre société ? J'ai peut-être ma petite idée. Vois-tu, si les gens qui renient toute différenciation entre les hommes et les femmes sont très minoritaires, ceux qui par étroitesse d'esprit ne comprennent rien à une grosse part des discours féministes, me semblent bien plus nombreux. Ce sont des individus qui, dans le souhait de féministes de voir la condition des hommes et des femmes se diriger vers l'égalisation, voient un désir de nier toute différence sexuelle entre les hommes et les femmes. Je sais pas vous, moi j'appelle ça de la diffamation. Tu l'auras compris Casdenor, je te soupçonne de faire partie de cette catégorie de personne, je te laisse le soin de te défendre en m'expliquant où tu as vu jouer qu'"on" assimilait identité et égalité. Bon je m'égare, revenons-en à nos moutons, à ces histoires de "vide" et de "certitudes". Je ne vois pas en quoi notre génération s'est basée sur des valeurs manquant de solidité. En fait, dans la société, il y a une multiplicité de composants plus ou moins grands : les milieux sociaux, les ménages, les individus... Et je t'assure qu'une bonne partie a des valeurs solidement ancrées et n'est pas le moins du monde perturbée par les luttes d'il y a un demi siècle ! Bref, tout ça pour dire que les filles qui montrent leurs nichons à la terre entière n'ont aucun rapport avec un quelconque déséquilibre imaginaire laissé par les féministes (ce qui ne veut pas dire qu'elles sont équilibrées, ça j'en sais rien), ce sont des filles qui auraient sans doute existé il y a 500 ans, sauf qu'à l'époque y avait ni Youtube ni Internet. Pour finir je trouve qu'il est très difficile de te suivre dans ton raisonnement, il n'y a pas de suite logique apparente entre tes idées ("y a du vide, le vide c'est mal, du coup y a des filles qui cherchent leur place, ce sont des lolitas et attentions whore" ... pas très clair tout ça !), c'est un peu comme si tu assemblais des phrases ensembles juste parce qu'elles sont bien tournées, on y revient au vide en fait. P.S. : Je ne connais pas cette chanson mais "Le sexe est mort" ça veut rien dire. Alors là c'est rigolo, moi qui tiens des propos féministes et ai souvent défendu le féminisme sur ce forum, certains forumeurs pourront en attester, je ne décèle absolument pas cette perception chez Casdenor. De ce que je comprends, le féminisme a sa past dans la libération sexuelle et le droit à disposer librement de son corps. Avec les dérives que cela peut occasionner, notamment confondre égalité et liberté. Et je suis assez d'accord avec ce point de vue. Il faut admettre que si le féminisme est une chose formidable, il ne soit pas parfait. je voulais dire identité et égalité, pardon.
  11. J'ai pas de chiffres précis, mais c'est répandu quand même. info-depression.fr
  12. Pourquoi ? Tu as des critères qualitatifs de souffrance ?
  13. @ Casdenor : Je vois ce que tu veux dire, mais on ne peut pas éviter la souffrance à tout le monde. Un enfant dès sa naissance est confronté à la douleur et la souffrance. On ne peut pas tous mourir en s'éteignant paisiblement dans son lit. La mort c'est ça aussi. Le risque c'est qu'en autorisant l'euthanasie pour abréger ces souffrances intolérables on glisse vers l'euthanasie pour toutes les souffrances chroniques, y compris celles d'un dépressif... qui est curable. Parce que pour un dépressif, la seule solution à la souffrance c'est la mort.
  14. C'est vrai. J'ai du mal à envisager de faire le geste, mais je trouve que la pitié repose plutôt dans l'abrègement des souffrances que la contemplation, toute empathique qu'elle soit.
  15. Nombreux ? Combien ? Combien - même à peu près - ne sont pas soulagés, réclament la mort et ne sont pas en état de se suicider ? La souffrance est certes plus large que la douleur, mais elle ne doit être prise en compte qu'en fin de vie pour un tel cas, sinon on devrait euthanasier tous les dépressifs, comme cela a été dit.
  16. Euh, en fait pour les risques sur la table d'opération, oui, pour les maladies nosocomiales ça c'est extrêmement rare. Surtout pour 0,18% - ou je ne sais plus combien - de plus que les autres.
  17. Je te remercie. C'est plus clair ainsi.
  18. J'ignorais ce phénomène, je découvre. Je n'ai pas compris toutes les explications sociologiques, notamment ce passage-là:
  19. Ce ne sont pas mes poubelles. C'est un autre forumeur qui compare un soignant requis pour euthanasier à un éboueur ou un huissier. Encore une fois, tu fais une interprétation très libre de ma pensée. Tu t'es persuadée que j'étais contre l'euthanasie et que je préférais laisser les gens souffrir, par exemple. n'importe nawak.:gurp: Pour répondre à ta question je citerai quelqu'un : http://www.lemonde.f...81383_3224.html Je trouve la loi actuelle convenable et je suis pour un développement des soins palliatifs. Tu appelles ça "soupeser" si tu veux, mais ce n'est pas le cas.
  20. Au final, combien de personnes sont concernées ? Combien de personnes seront capables de tuer réellement ? Pour légaliser une telle pratique, il faudrait qu'elle concerne un nombre de gens non négligeable. Car il s'agit d'ôter une vie, ce n'est pas rien, c'est autre chose qu'une poubelle ou un prêt. Ce n'est pas parce que l'euthanasie est illégale qu'elle n'est pas pratiquée. Avec la pression de la loi au moins l'acte est longuement soupesé et aucune décision n'est prise à la légère, tandis qu'avec la protection de la loi, il se pourrait qu'on procède un peu aisément... Oui, c'est ta passion de tout ramener à ta petite personne, ô grande psychologue ! Si tu t'en fous réellement de ma vie, merci de la laisser côté dans la discussion, c'est plus logique.
  21. Il me semble que ça change quelque chose d'encourager une pratique dont on va laisser la responsabilité à autrui.
  22. C'est magnifique : tu poses une question et tu réponds à ma place. :gurp: Tu ne connais rien de ma vie, alors tes conclusions, tu peux les garder pour toi. En outre, bien sûr qu'on est dans la théorie ici, c'est la rubrique "philosophie", on ne vient pas répondre à quelqu'un qui souhaite mourir. Et justement, ce que je reproche c'est que la plupart des gens sont, dans la théorie, partisans de l'euthanasie, mais dans la réalité, seraient incapable de cet acte.
  23. , chacun est libre de se suicider , mais si on implique l'infirmière , un jour on va obliger l'infirmière à tuer sinon elle sera expulsée du travail à cause du refus d’obéir à son patron stupide . Non, je pense que même si le suicide assisté/l'euthanasie étaient autorisés, on n'obligerait jamais des personnes à le faire. Il existera toujours un droit de réserve pour les soignants à ce sujet. Pour ma part, si je suis réservée sur la légalisation, c'est parce que je pense que c'est un sujet délicat qui fonctionne au cas par cas. Et si j'envisage d'abord un tel acte avec répugnance, j'imagine que dans certains cas particuliers, devant une souffrance insoignable, je serais peut-être amenée à réviser ma vision des choses, à considérer que c'est une aide nécessaire et aller jusqu'au bout. J'ai juste peur des dérives, en fait, et je trouve le questionnement éthique très important, plutôt que la réaction épidermique.
  24. Je suis d'accord avec ça, mais par contre, non ce n'est pas simple. En tant qu'infirmière, je ne me vois pas, en planifiant mes soins du jour, marquer "cocktail lytique" (c'est le petit nom de ce qu'on donne pour en finir) ou "suicide assisté", entre un pansement d'escarre et un changement d'alimentation parentérale. Je refuse de considérer que c'est un geste anodin et empreint d'humanité. J'ai aimé donner la vie, j'aime prendre soin dans mon boulot, je détesterais tuer.
  25. Il convient tout de même de s'interroger en profondeur sur l'abrègement de cette vie : ainsi, est-ce juste pour autrui ou bien aussi pour s'épargner la vision de cette souffrance ?...
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