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de ghoul

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  1. de ghoul

    Un mur implacable

    Les portes de la gare s’étaient refermées sur les autres passagers comme un gouffre. Leur foule anonyme avait glissé à l’intérieur, engloutissant bruits, valises et visages. Nous, nous restions seuls, exposés, marqués. À chaque pas, les silhouettes immobiles se précisaient. D’abord des ombres, puis des traits. Des mâchoires serrées, des yeux glacés. Leur silence avait la lourdeur d’une condamnation déjà prononcée. Nous avancions, et c’était comme marcher dans un piège que nous connaissions mais que nous ne pouvions éviter. Le cercle se referma. Ils ne portaient pas d’uniformes, mais leurs mines patibulaires en disaient long : ils étaient là pour nous. Le premier choc fut rapide, presque invisible. Une main sortie de nulle part, une bousculade, et déjà le portable de ma fille avait disparu. Elle poussa un cri bref, étouffé aussitôt par ma poigne sur son bras. — Calme-toi, soufflai-je. Je sentis l’adrénaline battre dans mes tempes. Mais au fond, un étrange soulagement me traversa : ils avaient pris le mauvais téléphone, celui qu’on ne voulait plus à la maison, écran fissuré, batterie épuisée. L’autre, le vrai, le précieux, dormait encore dans sa cachette improvisée. C’était devenu ma monnaie d’échange, ma seule arme dans ce théâtre hostile. Autour de nous, les policiers en civil resserrent l’étau, comme des chiens qui flairent une proie. Leurs regards allaient de nos visages fatigués à nos sacs, de nos sacs à nos poches, cherchant la faille. Les dés étaient jetés. Nous n’avions plus d’issue. Mais dans le secret de ma poche, je sentais le poids rassurant du portable caché. Un témoin muet, une preuve qui pourrait peut-être raconter, plus tard, ce que nous vivions à cet instant.
  2. de ghoul

    Un mur implacable

    Merci enchantant, c'est un encouragement qui va droit au coeur
  3. de ghoul

    Un mur implacable

    Le lieu de la rencontre
  4. de ghoul

    Conduite

    Tu prends la valise, et tu files
  5. de ghoul

    Qu'est-ce qu'un fait ?

    Qui a dit fesse????
  6. Nous sommes les vainqueurs de la guerre, nous avons payé le prix fort et sans nous l’ONU ne tiendra pas. Si nous n’avons pas un pouvoir spécial, nous ne participerons pas. » C’était donc une condition imposée par les puissances pour entrer dans l’ONU. Sans ce privilège, il n’y aurait pas eu d’accord à San Francisco. Cinq pays peuvent bloquer n’importe quelle résolution importante, même si tous les autres pays du monde sont d’accord. Tous les autres pays du monde font de la figuration. Il suffit qu'un seul pays de ces 5, vote non, pour que tout tombe à l'eau.
  7. de ghoul

    Qu'est-ce qu'un fait ?

    C un proverbe de chez nous ''khali achat issire" Laisse la chose se faire
  8. L’empirisme : c'est l'expérience, donc c'est l'enseignement par l'observation. C'est du concret. Alors que le pouvoir du verbe, c'est la parole, qui est capable de mobiliser une personne sans preuve tangible
  9. la tension entre l’apparence et l’esprit. Imaginons tes deux figures : Le beau avec un mauvais mental : charme physique, mais arrogance, égoïsme, absence de profondeur. La relation peut séduire au début (parce que la beauté attire), mais elle risque vite de devenir toxique. Le laid avec un bon mental : apparence qui ne captive pas d’emblée, mais une richesse intérieure, de la bonté, de la générosité, de l’intelligence. La relation peut demander un effort au départ, mais elle s’enracine dans la durée.
  10. de ghoul

    mariage

    Tu n'as même pas besoin de conseil, arrête tout.
  11. de ghoul

    Croyez vous encore au mariage?

    J’ai été amoureux plusieurs fois. Chaque fois, je croyais que c’était la bonne, que le monde pouvait s’arrêter autour de moi. J’ai connu l’attente, les battements de cœur, l’impatience d’un rendez-vous, la peur de perdre. Mais je ne me suis marié avec aucune de celles que j’ai aimées. Le mariage est arrivé autrement, presque comme une surprise. Pas une rencontre de hasard dans une rue ou sous un ciel d’été. Non, ce fut une présentation, une mise en relation. On m’a parlé d’elle, de sa famille, de ses qualités. J’ai eu entre les mains son « CV », comme on dit aujourd’hui, sans vraiment connaître son regard ni son rire. C’est à travers les autres que je l’ai rencontrée avant de la voir. Et pourtant… c’est avec elle que j’ai partagé ma vie.
  12. de ghoul

    Croyez-vous au miracle ?

    Moi aussi je suis un miraculé. Le miraculé de Tunis Nous étions jeunes, insouciants, presque ivres de liberté. Sept jours, sept nuits, nous nous étions promis de ne pas dormir dans un hôtel. Dormir ailleurs, partout sauf dans un lit. C’était notre défi. Une nuit sans lune, le ciel était muet et la ville étouffée dans l’ombre. Nous avons enjambé un mur, comme des gamins en quête d’interdit, pour trouver un coin de verdure où reposer nos corps fatigués. Les broussailles nous griffaient la peau, mais qu’importe : l’important était de se coucher, de rire de notre folie, de voler quelques heures de sommeil à la nuit tunisienne. Nous sommes tombés, lourds comme des ivrognes, dans un sommeil sans rêves. Le sol était dur, mais nous n’avons rien senti. J’ai ouvert les yeux soudainement. Un bruit sourd, lointain d’abord, venait du fond de la terre. Puis il grossissait, haletant, roulant, comme si un monstre de fer s’approchait. J’ai tourné la tête. À quelques centimètres de nous, passaient les rails. Le train arrivait. Le sol tremblait. La nuit s’ouvrait en grondant. Mon cœur battait contre mes tempes. J’ai bondi, comme arraché à la mort. Mon ami dormait encore, paisible, inconscient, comme s’il n’entendait rien. Je l’ai tiré, bousculé, hurlé sans un mot, car aucun son ne sortait de ma gorge. Nous avons roulé dans la poussière, juste à temps. Le train passa, monstrueux, indifférent, emportant avec lui la mort que nous avions frôlée. Alors j’ai compris. Ce soir-là, dans l’ombre d’une voie ferrée tunisienne, j’étais devenu un miraculé.
  13. En réalité, les Illuminés de Bavière n’étaient pas au départ une société complètement indépendante. Ils se sont infiltrés dans la franc-maçonnerie qui, à la fin du XVIIIᵉ siècle, était déjà une confrérie très influente. La franc-maçonnerie existait déjà, issue des corporations de bâtisseurs, s’était transformée en réseau philosophique et social, assez élitiste. Mais vers la fin du XVIIIᵉ siècle, beaucoup jugeaient que la FM devenait trop ritualiste, trop attachée aux symboles, et qu’elle perdait sa dimension de réforme intellectuelle et politique. L’idée de Weishaupt (fondateur des Illuminati) était de créer un ordre plus rationaliste et plus engagé que la FM. Son objectif : combattre la superstition et l’influence de l’Église, propager les idéaux des Lumières ( raison, liberté, égalité) d'où lumière ou ilmuminatis. transformer la société de l’intérieur. Pour cela, il s’est appuyé sur la structure maçonnique, mais en lui donnant un programme politique et philosophique plus radical. La différence est sie La franc-maçonnerie : plutôt symbolique, rituelle, spirituelle (avec une certaine diversité selon les loges). Les Illuminés : plus secrets, plus disciplinés, avec une hiérarchie stricte (novice → minerval → illuminé majeur, etc.), et un but de réforme concrète de la société. --- La fin L’ordre s’est vite attiré la méfiance de l’Église catholique et de l’État bavarois. En 1785, il fut interdit et officiellement dissous. Mais parce qu’ils étaient passés par la franc-maçonnerie, l’idée est restée que les Illuminati auraient continué « sous couverture », d’où la naissance de la légende. Donc les Illuminati étaient une tentative de réformer la franc-maçonnerie jugée obsolète, en la rendant plus rationaliste et plus engagée politiquement.
  14. 1945 : Hiroshima, Nagasaki = sonnette d’alarme L’explosion des deux bombes a montré au monde entier que l’humanité était capable de s’auto-détruire. À ce moment-là, seuls les États-Unis (avec le Royaume-Uni et le Canada) détenaient la science, la technologie et les moyens industriels. Le monopole américain signifiait aussi un déséquilibre total des forces : aucun pays ne pouvait les défier. 1949 : l’espionnage change tout Par Klaus Fuchs, les Rosenberg et d’autres, l’URSS obtient les secrets nécessaires. L’URSS teste sa bombe en 1949 → fin du monopole américain. L’idée n’était pas seulement « voler » une arme, mais créer un équilibre de la terreur (dissuasion nucléaire) : si les deux peuvent détruire, aucun n’ose attaquer. C’est le début de la guerre froide et de la logique de la « destruction mutuelle assurée » Aujourd’hui : la bombe n’est plus un secret La connaissance scientifique est répandue, et la technologie circule. Les pays du « club nucléaire officiel » (USA, Russie, France, Royaume-Uni, Chine, Inde, Pakistan, Corée du Nord… et Israël officieusement) montrent que plusieurs nations maîtrisent déjà l’arme atomique. Le problème n’est plus la fabrication seule, mais le contrôle politique : qui la possède, dans quel contexte, avec quelles doctrines d’usage À l’origine, on pensait la bombe comme une arme absolue de dissuasion : personne ne l’utiliserait, car ce serait suicidaire. Mais le quiproquo est double : Plus il y a de pays qui la possèdent, plus le risque d’erreur, de conflit local ou d’usage accidentel augmente. Et aussi La bombe est devenue un instrument de prestige et de pouvoir diplomatique : certains pays la veulent pour exister sur la scène internationale. Donc le danger reste probable.
  15. J'ai un peu développé par la suite, en montrant que la conscience humaine évolue au grès de l'histoire
  16. l’histoire de la conscience est un édifice en construction qui restera inachevé. Chaque époque apporte une pierre à l’édifice. Chaque philosophe taille sa brique, la pose, parfois en détruit une autre pour mieux reconstruire. L’édifice ne sera jamais terminé, car la conscience est vivante, toujours en mouvement, toujours appelée à se dépasser. Pourquoi inachevé ? Parce que l’homme change sans cesse (nouveaux contextes sociaux, politiques, technologiques). Parce que chaque réponse philosophique ouvre de nouvelles questions. Parce que la conscience est infinie dans ses possibilités d’exploration : elle ne peut pas se clore sur une définition définitive.
  17. Pour Hegel, les philosophes ne sont pas des « génies isolés », mais des interprètes de leur temps (« le philosophe est son temps saisi dans la pensée »). L’histoire de la philosophie = l’histoire des étapes par lesquelles la conscience humaine devient consciente de sa propre liberté. (Les philosophes traduisent l’évolution de la conscience de l’homme à un moment donné) c'est la thèse hégélienne. Pour Hegel, l’histoire universelle est le progrès de la conscience de la liberté. Pour Hegel, l’histoire = l’histoire de la conscience de soi Hegel affirme dans sa Phénoménologie de l’Esprit (1807) et ses Leçons sur la philosophie de l’histoire que : L’histoire n’est pas seulement une suite d’événements (batailles, rois, révolutions). Elle est avant tout le processus par lequel l’Esprit (ou la conscience humaine collective) prend conscience de lui-même. Autrement dit : Chaque époque = une étape où l’homme comprend un peu mieux ce qu’il est et ce qu’est la liberté. --- 2. Les étapes de cette évolution Hegel voit une progression dialectique : 1. Orient ancien → un seul est libre (le despote). Les autres hommes ne sont pas reconnus comme libres. 2. Grèce et Rome → certains sont libres (les citoyens), mais pas tous (esclaves, femmes). 3. Monde moderne (Révolution française) → tous les hommes sont libres en droit. Ainsi, l’histoire est le chemin de la conscience universelle de la liberté. - Conscience individuelle et collective Individuelle : chaque personne prend conscience de soi à travers autrui (reconnaissance). Collective : l’humanité entière prend conscience d’elle-même à travers l’histoire. Exemple de la dialectique du maître et de l’esclave : Individuellement → le maître croit être libre, mais il dépend de l’esclave pour sa reconnaissance. Collectivement → l’esclave, par son travail, transforme le monde et prépare la libération universelle. L’idée clé Pour Hegel, les philosophes ne sont pas des « génies isolés », mais des interprètes de leur temps (« le philosophe est son temps saisi dans la pensée »). L’histoire de la philosophie = l’histoire des étapes par lesquelles la conscience humaine devient consciente de sa propre liberté.
  18. En philosophie la conscience peut-être désignée en trois thèmes: expériences, connaissance de soi, et capacité morale à juger. la conscience fait de l’homme un être libre et responsable.
  19. de ghoul

    Un mur implacable

    « Je ne sais si c’était par un accord tacite avec les manifestants de la cause des affamés, ou simplement le fruit du hasard, que nous nous retrouvâmes réunis à la sortie du train. Nous étions restés les derniers à quitter les wagons : nous trois, le Français, et ceux des autres voitures qui avaient, comme nous, tardé à franchir la porte. En rang hésitant, nous mîmes ensemble nos nez, craintivement, à l’extérieur. Le souffle chaud du quai nous frappa au visage, chargé d’une poussière fine et de murmures indistincts. Nous retenions nos pas, comme si franchir ce seuil était un engagement que nous n’avions pas totalement choisi. À quelques mètres, des silhouettes immobiles semblaient nous observer, sans que l’on sache si elles attendaient pour accueillir ou pour juger.
  20. de ghoul

    Un mur implacable

    « La ville d’Al Ismaïlia commençait à dévoiler ses ruelles. Déjà, les voyageurs s’agitaient, prêts à quitter le train. Certains, semblables à des sprinters sur la ligne de départ, se plaçaient devant la sortie, guettant le signal invisible du starter ; d’autres, ralentis par leurs valises trop lourdes pour leurs épaules, traînaient derrière eux le poids de leur voyage. On entendait le cliquetis des serrures, les chocs des sacs qu’on tirait maladroitement, le froissement nerveux des vêtements dans le couloir étroit. À travers les vitres, la ville offrait des façades blanchies par la poussière du désert, percées de fenêtres étroites d’où s’échappait parfois un linge suspendu. Des enfants couraient déjà le long du quai, pieds nus, levant la main pour saluer ou quémander une pièce. L’air, chaud et lourd, s’infiltrait par les portes entrouvertes, apportant avec lui une odeur mêlée de sable, de thé infusé et de gasoil. Le train ralentit encore, grinçant comme s’il rechignait à céder sa cargaison humaine. Dans le couloir, les regards se croisaient : impatience pour certains, lassitude pour d’autres. Une femme serrait son enfant contre elle, redressant son foulard ; un vieil homme essuyait la sueur de son front d’un geste résigné ; un groupe de jeunes riaient bruyamment, comme pour couvrir le martèlement du freinage. Puis, enfin, le convoi s’arrêta dans un soubresaut. Les premiers, déjà arc-bouté contre la porte, jaillirent vers le quai comme si une victoire leur appartenait. Les autres, à pas lents, s’étiraient dans la lumière éclatante, découvrant la ville comme on sort d’un long tunnel. Le voyage venait de prendre fin, mais une autre agitation commençait. »
  21. Un jour, un vieil homme remit à son fils une valise pleine d’or. — « Voilà, lui dit-il, c’est ton héritage. Tu peux en faire ce que tu veux. » Le fils ouvrit la valise. Ses yeux brillèrent. Il sortit une pièce, puis dix, puis cent… et il pensa : — « Je vais m’amuser ! » Il joua, il gaspilla, il fit danser l’or entre ses doigts comme on fait sauter du sable. Rapidement, les pièces disparurent, et il se retrouva avec une valise vide. Il pleura : — « J’avais tout, et je n’ai plus rien… » Un autre fils reçut la même valise. Lui, se dit : — « Si je place cet or dans une grande maison, si je construis des tours, j’en aurai encore plus ! » Alors il bâtit, il accumula, il enferma son trésor dans des coffres. Les années passèrent. Il devint immensément riche. Mais un soir, il regarda ses tours, ses coffres, ses pièces, et il se demanda : — « À quoi bon ? Je possède tout… mais je n’ai rien donné. » Et son cœur resta vide, comme la valise de son frère. Enfin, un troisième fils reçut la même valise. Lui réfléchit et dit : — « Cet or n’est pas à moi seul. C’est un don. Si je le partage, il se multipliera autrement. » Il acheta des terres, il planta des arbres, il construisit des puits, il enseigna à d’autres comment faire fructifier la richesse. Peu à peu, les pièces d’or changèrent de forme : elles devinrent fruits, sources, sourires. Ses voisins prospèrent, ses enfants héritèrent d’une terre vivante. Et quand il regarda autour de lui, il sentit que la valise était toujours pleine, mais d’une richesse différente : celle de la vie et de la joie partagée. --- Ainsi en est-il de notre nature au début une valise pleine offerte à l'homme. Elle contenait tout l’air, l’eau, les minéraux, les forêts... Mais nous avons le choix : les gaspiller, les accumuler pour soi, ou les investir pour la vie. La plante nous aide à respirer, et nous, nous devons l’aider à se reproduire, à s’étendre. La Terre nous nourrit, et nous devons la protéger pour qu’elle continue à nourrir nos enfants. Le feu, la science, l’intelligence nous ont été donnés, mais nous avons le choix : les utiliser pour construire, soigner, éclairer… ou pour dominer, détruire, épuiser. ce qui a été donné gratuitement demande en retour une responsabilité. Notre nature est vivante nous devons la protéger pour que nous en soyons récompensés.
  22. '' Père Goriot'' Honoré de Balzac est celui quî m'a le plus touché et marqué : Balzac met en scène un amour inconditionnel, presque maladif, qui devient à la fois sublime et destructeur.
  23. Dans ce cas tu le caches à merveille
  24. Le titre de la nouvelle est ''le crime au père Boniface" et non le cri، pardon tout le monde Mais je sais très bien que tu en as, puisque je lis presque tout les intervenants.
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