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yagmort

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Tout ce qui a été posté par yagmort

  1. Si j'étais un diable, chargé par mes supérieurs diaboliques de semer la haine et le malheur sur terre, une des premières choses dont je m'équiperais est cette idée qu'il y a une religion vraie qui conduit au salut et toutes les autres fausses qui conduisent à la perdition.
  2. yagmort

    Broderies sur l'histoire

    Autre tableau évoqué (et j'ai vérifié la chronologie) :
  3. yagmort

    Broderies sur l'histoire

    Merci mais alors, historiquement parlant, j'ai surtout retenu des canuts lyonnais leur fameuse révolte... Pour chanter Veni Creator Il faut une chasuble d'or. Nous en tissons pour vous, grands de l'église Et nous, pauvres canuts, n'avons pas de chemise. C'est nous les canuts, Nous sommes tout nus... Bon, d'accord, Pepita aussi dans mon histoire, et c'est historique (enfin, il y a toujours des gens qui soutiennent que c'est la duchesse d'Albe, amante de Goya, qui a posé, mais trop de choses ne collent pas). https://www.wikitrad.org/Page/Les_Canuts
  4. C'est une collection, j'en ai plusieurs dizaines. Le principe est de reproduire une scène ou un épisode historique, sous forme de nouvelle brève, en essayant de rester au plus près de ce que dit l'histoire (ou au moins une source) et en brodant sur les paroles et pensées des personnages impliqués (ou de commentateurs) d'Attila voire avant à Khrouchtchev. Un exemple ci-après. On ne devrait pas avoir de mal à voir de qui et de quoi il s'agit, autrement je le dirai après. Don Francisco ― Don Francisco, ça doit être terrible, d’être sourd… Il ne m’entend pas. Je le sais bien. Je peux dire n’importe quelle sottise. Il s’occupe de mes jambes, pas de ma bouche. Et à présent il mélange encore ses couleurs. ― Don Francisco, pas trop de rouge s’il vous plait, que je n’aie pas l’air malade ! Quelle idée, il sait ce qu’il fait. Don Manuel m’a montré beaucoup de ses œuvres. C’est décidément amusant de rester toute nue, de le regarder travailler et de dire les bêtises qui me passent par la tête, quitte à m’interrompre et reprendre strictement la pose quand il regarde vers moi. Ce n’est pas si facile que ça d’être modèle, et je veux le faire bien. ― Don Francisco, j’ai entendu Don Manuel dire qu’il voudrait vous faire faire un autre tableau, avec moi dans la même position et le même décor, mais habillée, pour faire des farces à ses amis… Il doit le savoir, et il a reçu tellement de commandes… ― Don Francisco, vous savez pourquoi tant de gens disent que c’est mal, ce que nous faisons ? Je vois bien que vous êtes gentil, et que ça vous plait, ce métier, et que vos tableaux donnent du plaisir à beaucoup de gens. Moi, j’étais gênée au début, je me disais, est-ce que ce n’est pas un péché ? Mais à présent… si j’osais, je vous demanderais des leçons de dessin… qui est-ce que je pourrais représenter tout nu ? Mais à qui est-ce que ça fait du mal ? Le mal, ce n’est pas plutôt de faire du mal à autrui ? Par exemple, voler sa pension à une veuve… enfin, c’est comme ça que Maman, après la mort de Papa, a dû aller, avec moi, se plaindre chez Don Manuel… et qu’il m’a trouvée à son gout, et que Maman m’a expliqué et dit de me laisser faire. Ce n’est quand même pas un péché d’aimer sa mère et de lui obéir. Et ce n’était pas un péché, pour elle, de vouloir récupérer sa pension pour nourrir ses filles. Et lui, il est ministre… je n’imaginais pas à quel point c’est dur d’être ministre. Il parait que sans lui on serait en plein dans la guerre et c’est terrible, la guerre. Papa était soldat, il m’en a assez parlé. En plus il est le jouet de la reine, alors pour tenir le coup il a lui-même besoin d’un jouet et son jouet, c’est moi… sauf qu’il est plus gentil que la reine, on dit qu’elle est terrible. Il est où, le mal ? Au fait, il parait que vous, vous êtes le jouet d’une duchesse. Est-ce qu’elle est gentille ? Il peaufine mon ventre, et pour le coup c’est comme si le pinceau venait me caresser directement, et pas seulement sur la toile. Est-ce qu’il ne va pas finir par me faire jouir comme Don Manuel me fait jouir ? Et après ? Pourquoi ce serait un mal ? ― Don Francisco, je ne sais pas si je vais oser vous le dire… enfin, vous l’écrire parce que je le dis déjà, j’ai entendu une chose monstrueuse sur vous. Ce terrible tableau avec le bouc et les sorcières qui assassinent des bébés (mais comment peut-on penser à assassiner des bébés ?), quelqu’un a prétendu devant moi que c’était vrai, que vous avez vraiment assisté à ça, que vous êtes sorcier vous-même, qu’on vous brulerait sans la protection du Roi… et peut-être qu’on finira par bruler le Roi. Enfin, Don Manuel m’a dit de ne pas m’inquiéter… et vous êtes tellement gentil… ― Señorita Pepita, surtout ne bougez plus et gardez ce sourire ! Il est merveilleux ! Nous allons faire du bon travail ensemble. Ne parlez plus, vous savez bien que je n’entends rien de toute façon.
  5. Et l'équipe victorieuse des Magic Magyar en 1954 était dopée à la pervitine (amphétamine), on l'a su longtemps après. Il faut quand même dire aussi qu'en 1954 comme en 1974 ils avaient mieux su s'économiser en levant le pied quand ils pouvaient dans les tours précédents.
  6. De fait, Berti Vogts avait "muselé" Johan Cruijff pas vraiment à la régulière. Il y a pas mal à dire sur les victoires allemandes dans cette compétition.
  7. yagmort

    Diner et souper...

    J'ai eu l'occasion de me rendre compte qu'on se comprend un peu mieux, ou un peu moins mal, entre francophones de divers pays qu'entre anglophones de divers pays. C'est donc bien que cette "chose inutile" a mieux ou moins mal réussi qu'Oxford. Sans elle, depuis le temps, plus personne ne comprendrait plus personne.
  8. yagmort

    Diner et souper...

    C'est comme ça dans la région, et encore aujourd'hui. En fait j'ai un peu biaisé la situation. Celui que j'appelle "petit-fils" est en fait le fils d'un premier lit du gendre de celle que j'appelle "grand-mère"... et il est africain. Ce que je veux surtout dire, c'est qu'il est normal qu'une langue évolue, mais que ça doit être un minimum freiné et encadré si on veut continuer à se comprendre. Donc les caprices d'une minorité de snobs, parce que c'était ça au départ, quelque chose ne va pas.
  9. yagmort

    Diner et souper...

    Ah ? Je l'ai entendu pourtant par des Suisses. L'exception ?
  10. La Hongrie des années 1950 (même si elle a perdu la finale de 1954), le Brésil de Pelé (1958 et 1970)...
  11. yagmort

    Diner et souper...

    Dans la moitié du monde francophone. Ce que j'ai raconté s'est passé dans le Forez, mais il en va encore de même dans bien d'autres régions françaises, et dans les régions francophones de Belgique, de Suisse et du Canada.
  12. yagmort

    Diner et souper...

    Oui, mais alors n'importe quel repas sort du jeune.
  13. yagmort

    Diner et souper...

    Le déjeuner, tout simplement. Tout a été décalé.
  14. yagmort

    Diner et souper...

    C'était cohérent avant, maintenant c'est coupé en deux (et deux parties à peu près égales d'après mes pointages).
  15. Bonsoir, Vécu dans ma famille : une grand-mère invite son petit-fils, et la petite amie dudit (dont elle va faire connaissance) à "diner" tel jour. Le jour venu, elle ne voit personne, elle s'inquiète, téléphone. "Mais enfin, Mamie, le diner, c'est le soir ! - Pas chez nous !". Jusqu'au début du dix-neuvième siècle, dans toute la francophonie, on dinait à midi et on soupait le soir. Et puis des noceurs parisiens ont pris l'habitude de "diner" de plus en plus longtemps, de plus en plus tard, et ont décalé les termes par plaisanterie. Et bizarrement l'Académie a suivi, mais pas toutes les régions françaises et pas non plus la Belgique, la Suisse, le Canada. Et par chez vous ?
  16. Je n'ai pas dit le contraire. Ce n'est pas pour rien que j'ai fait le parallèle avec "antisémitisme", que Wilhelm Marr n'a pas inventé mais dont il a répandu l'usage.
  17. "Caroline Fourest et Fiammetta Venner affirment, en 2003, que le mot a pour la première fois été utilisé en 1979 par les mollahs iraniens[25] pour justifier en 1990 la fatwa contre l'écrivain Salman Rushdie, pour condamner à mort Taslima Nasreen et plusieurs autres intellectuels musulmans pour des écrits jugés blasphématoires[note 3]. C'est ce qui leur fait dire..." https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_terme_islamophobie Après, vu qui tu mets dans ta signature, je suppose que la référence ne va pas te convenir... Ce n'est pas moi qui ai parlé des frères musulmans pour ça.
  18. C'est avec Khomeiny arrivant au pouvoir qu'il a été employé massivement, d'abord pour stigmatiser les gens qui s'indignaient de l'obligation du voile en Iran, puis pour dénoncer toute critique de l'islam. De même d'ailleurs qu'"antisémitisme" a été véritablement lancé, pour le promouvoir, par Wilhelm Marr dans les années 1870 alors qu'il existait depuis longtemps (mais servait fort peu).
  19. Pour Boulin, le mobile d'un éventuel assassinat est moins évident (mais bien sûr on ne sait pas tout) alors que le mobile d'un éventuel suicide ressort mieux (il était apparemment dévasté par la culpabilité d'une magouille immobilière plutôt anodine, comme Bérégovoy plus tard).
  20. Qui a dit qu'il a été inventé par les frères musulmans, donc la branche soft de l'islamisme ? C'est plutôt parti de Khomeiny et des siens, chiites. Alors il faut préciser dans quel sens on les entend quand on les emploie. Autrement, pour "islamophobie", on amalgame vite détestation des musulmans en tant que personnes et critique de la doctrine islamique. De même qu'on amalgame vite antisémitisme et antisionisme (encore que ce soit moins simple, mais autre sujet).
  21. Et puis quand même, voilà un homme qui se pend, sans laisser de message, deux ou trois mois avant de sortir un livre accusant le chef de l'Etat de corruption. Si on ne se pose pas de question je me demande quand on s'en posera.
  22. Des décès qui posent ou font poser des questions, comme on voudra, ce n'est pas ce qui manque sous la Cinquième. En vrac : Louis de Broglie, Paul Stehlin, Robert Boulin, Joseph Fontanet, Pierre Bérégovoy, Roger-Patrice Pelat, François de Grossouvre, Jean-Edern Hallier, tout récemment Eric Denécé
  23. Il faudrait d'abord définir l'islamophobie parce que le terme est très manipulé. Il me semble que c'est la détestation indifférenciée que certains non-musulmans éprouvent pour les musulmans. Il convient alors d'appeler kafirophobie, ou peu importe le terme, la détestation indifférenciée inverse, que certains musulmans éprouvent pour les non-musulmans. Les deux sont abominables, mais il y en a une qui tue beaucoup plus que l'autre, et ce n'est pas l'islamophobie.
  24. Au passage, en même temps que France Télécom, on a signalé l'ONF (public) https://www.franceinfo.fr/france/un-agent-de-l-onf-a-mis-fin-a-ses-jours-lundi-dernier-portant-a-cinq-le-nombre-de-suicides-depuis-le-20-juin_239023.html et aussi la Société Générale (privé) https://www.franceinfo.fr/france/deux-salaries-de-la-societe-generale-se-sont-suicides-au-mois-d-aout-sur-leur-lieu-de-travail_232299.html .
  25. Je ne sais pas ce qui peut être comparable ou pas, mais j'ai connu la vague de suicides à France Télécom de l'intérieur. Des gens se défenestraient alors qu'ils étaient dans le bureau de leur supérieur qui leur mettait une pression insupportable. Le contexte, c'est qu'il y avait trop de monde, qu'on ne pouvait pas licencier des fonctionnaires, donc il fallait les pousser à partir d'eux-mêmes. Des réorganisations incessantes (et souvent contre-productives par elles-mêmes) faisaient que tous les six ou huit mois il fallait réapprendre son métier, refaire ses preuves, retrouver ses repères. Ce sont les plus consciencieux et motivés qui ont craqué. Voir à ce propos https://bouquinsblog.blog4ever.com/la-machine-a-broyer-dominique-deceze
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