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Tout ce qui a été posté par ashaku
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Je disais que c'est arbitraire parce qu'il y a des gens qui le font et d'autres qui ne le font pas. Chacun choisit. Donc que ce soit fait ou pas est arbitraire. Par exemple dans la culture asiatique c'est ancré, en occident ça l'est moins. Faire la queue est arbitraire, on choisit de le faire ou pas, il n'y a aucune loi là dessus, c'est un arrangement tacite entre les gens en présence qui, sans aucune consigne, considèrent normal que "premier arrivé, premier servi". Les gens qui respectent cette règle se respectent entre eux, forment un groupe implicite autour du respect de cette règle. Le trublion qui ne la respecte pas se fera remettre en place par tous les autres. Je me cite pour questionnement. On peut respecter la compétence de quelqu'un sans respecter sa personnalité. Comment cela se fait ?
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Bien sur. Ils ne vous donnent aucun respect, ne leur en donnez donc pas. Et à l'inverse, quelqu'un qui "fait très bien" (par exemple un bon comédien ou un bon scientifique selon vous) vous lui donnez du respect "par défaut". Et puis, si l'individu se comporte mal en votre présence, vous lui retirez votre respect. Maintenant que j'y pense, respecter quelqu'un c'est aussi lui reconnaitre la capacité d'édicter des règles. Si quelqu'un que je respecte fait la sieste, je serais silencieux. Je le respecte, donc j'accepte que sa sieste devienne une règle à suivre pour moi, ce que je ne ferais pas pour quelqu'un d'autre que je ne respecte pas. Du coup, le respect, c'est un facilitateur social pour que des gens qui partagent les mêmes valeurs se regroupent. "Enlever ses chaussures en entrant dans la maison" est un geste banal, pas prévu dans la loi, on choisit de le faire ou pas. Les gens qui respectent cette règle se respectent entre eux, reconnaissent en l'autre la capacité à obéir à un code arbitraire et s'associeront plus volontiers.
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Il y a une contrepartie intéressante à cette phrase : "Fais à autrui ce que tu voudrais qu'on te fasse". Par exemple faire preuve de respect. Le mot respect est utilisé de plusieurs façons : respecter une personne oui, mais on parle aussi de respecter une limitation de vitesse, ou de respecter un cahier des charges, il y a une notion de conformité à une norme dans celle de respect. Pour le cas humain, je pense qu'on fait plein de raccourcis implicites : respecter quelqu'un, c'est en fait respecter les règles tacites de la vie commune, le code civil par exemple. La notion de respect repose donc sur un référentiel partagé. Et de là, on voit que le respect est une notion qui doit être partagée. Une personne qui laisse n'importe qui lui faire n'importe quoi sans broncher est respectueuse mais son système n'est pas fonctionnel car les gens ne font pas preuve de respect envers elle. Le respect, on en reçoit surtout quand on en donne en premier lieu.
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Vu, c'est bien expliqué et saisissant. Je ne vais pas prétendre avoir 100% intégré tout ce qu'il dit et le connaitre comme il le connait, lui. Mais il déroule un discours clair à propos d'objets et de propriétés, le modèle qu'il vulgarise est très compréhensible (on est en pleine vacuité). Là où ça pêche, c'est quand on essaie de faire le parallèle avec la vie telle qu'on la connait. Cette conférence répond à plusieurs questions que je me posais, mais ce modèle pose de nouvelles questions. Si ce qui existe, c'est seulement les particules élémentaires (et "exister" doit être compris différemment car elle n'ont pas de masse tout en étant physique) comment expliquer toutes nos déductions sur l'histoire de l'univers ? Si notre conscience est l'un des ingrédient nécessaire pour bâtir une réalité, pourquoi notre conscience trouve des choses qui existaient avant qu'elle apparaisse ? Et ma pensée, faut-il comprendre qu'en ce moment, je n'existe pas, les atomes n'existent pas, mais il y a des particules élémentaires en grand nombre qui interagissent d'une façon si fine et spécifique que ça génère mon être et ma pensée ? On serait ultimement tenté de simplement demander pourquoi font-elles ça ? Mais le modèle objet de Klein me conforte dans une vue que j'ai depuis que je considère les conséquences de l'humanité comme l'ajout d'une couche d'abstraction dans l'univers. Je me suis demandé si on pouvait appliquer ce concept à rebours et couvrir toutes les étapes (que je connais) de l'histoire de l'univers. En fait, c'est une succession de paliers d'émergence qui permettent de créer de nouvelles choses. Je crois qu'on peut raisonner à partir des particules élémentaires et généraliser ce principe. Mais la question reste : qui a conscientisé les premières étapes ? Est-ce que c'est seulement que les particules nous racontent cette histoire parce qu'on leur demande avec insistance ? Nous cherchons. Et par exemple, j’attends de lire le rapprochement avec le tao dont tu nous parles
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Merci beaucoup, je note la référence pour regarder ce soir, avec la conférence de Klein. J'ai aussi découvert grâce à ton message "la somme de Feynman", qui à première vue me semble être le Principe de Moindre Action (la somme de toutes les possibilités donne zéro) et aussi les "expériences en cavité" de Serge Haroche. Ben mon vieux, j'ai de la lecture ! Certainement, j'ai employé un exemple entre conscient et objet, mais il va sans dire qu'une relation objet-objet est à l'origine de ce cas particulier. Les relations objet-objet ont été à l’œuvre fonctionnellement avant qu'une conscience humaine ne voie le jour. Si une conscience est nécessaire pour que la réalité se forme, soit il y en avait une (autre que humaine) soit nous avons créé à rebours ce qui existe sous nos yeux ? Quatre fois oui. J'aime beaucoup ton approche bienveillante "ce n'est pas forcément ça mais pourquoi ne pas l'envisager". J'ai eu des interlocuteurs plus virulents. C'est effectivement une approche réaliste. Aller plus loin mènerait à l'idéalisme, et les contradictions avec ce qui est observé/mesuré. Tu en parles juste après d'ailleurs, des instrumentalistes. La relativité concerne l'espace et le temps, mais des choses comme la matière et l'énergie restent "neutres" et invariables, quel que soit l'observateur, non ? Enfin, sauf si on creuse un peu cette matière et ses quanta d'énergie puisque tu ajoutes que nos connaissances en ce domaine remettent en question le statut invariable de la matière. Celui-ci n'est valable qu'au dessus de la décohérence, je suppose. Quelque part, c'est intelligent. Des gens spécialisés dans la mesure physique font en sorte de bien cadrer les limites de leur travail, en n'essayant pas d'empiéter sur d'autres domaines. On peut interpréter leurs résultats en travaillant dans les autres domaines. Je ne l'avais pas entendue, je me serais rappelé d'une lune en roquefort. J'ai aussi fait le parallèle avec le débat Einstein-Bohr. Et la question d'Einstein sur la présence de la lune est à rapprocher de la fameuse question du bruit de l'arbre qui tombe sans témoins. Aurais-tu une réflexion sur cette question ? En ce qui me concerne, il ne me semblerait pas incohérent qu'il n'y ait pas de bruit. Est-ce qu'un jeu vidéo simule les parties de la map où ne se trouve pas le joueur ? Un certain Thomas Campbell imagine une expérience concrète. En se basant sur l’expérience des double fentes de Young, dans le cas où l'on observe quelle fente a été passée, on obtient un point sur l'écran, mais en n'observant pas les fentes, on obtient un pattern d'ondes sur l'écran. Sur 100 expériences, l'information de la fente observée est stockée sur une clé USB et l'information du pattern sur l'écran est stockée sur une autre clé USB. Les expériences se déroulent en automatique, sans témoin humain. Normalement à l'analyse, les infos d'écran doivent être cohérentes par rapport aux données des clés associées. Mais on va détruire avant de les consulter 50 clés portant les informations de fente choisies au hasard, ne prenant jamais connaissance de la fente utilisée pour ces expériences. L'analyse des clés de résultats doit produire un point pour les 50 clés dont on peut prendre connaissance de la fente passée et un pattern d'onde pour les 50 dont l'information de fente a été détruite. Je ne connais pas les résultats de cette expérience.
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La vignette "like" ne suffit pas à dire combien j'ai aimé lire ton post. Oui ! Il faut un observant doué de conscience et un objet observé pour avoir une observation, qui est le résultat produit par la liaison entre observant conscient et observé. Ne pourrait-il y avoir une exception à cette règle (que je trouve pertinente). Dans le cas où l'un des deux objets en relation est doué de conscience, il apporte lui-même la révélation sans avoir besoin d'un 3eme objet. Bien sur, il faut objecter que l'être conscient n'est pas apparu comme ça, du néant. Il s'est constitué petit à petit, potentiellement sous l'influence d'autre chose. Cette autre chose serait peut-être le 3eme objet. Tu proposes une explication de phénomènes quantiques observés à partir de raisonnements philosophiques, c'est génial ! Je suis bien incapable d'infirmer quoi que ce soit à ce sujet, mais je suis personnellement très en phase avec cette vue. Et surtout sa conclusion :
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Violence dans les écoles et attaques au couteau
ashaku a répondu à un(e) sujet de Ocean_noir dans Philosophie
Du coup, je me suis remis un épisode (S6E6), je cite un extrait (lié au sujet d'origine) : "La vie est programmée pour la compétition dans les premiers stades de l'évolution. Les amibes combattent les amibes pour de l'énergie. Mais quand une espèce peut construire une machine qui lui donne assez de sucre avec pour avoir le diabète, c'est autorisé de réfléchir au delà du conflit." -
Violence dans les écoles et attaques au couteau
ashaku a répondu à un(e) sujet de Ocean_noir dans Philosophie
Je pense que c'est un faux débat, il y a eu glissement. Mais seulement après qu'il y ait des avertissements des scientifiques, des sociologues, des professionnels de tout poil, des auteurs de SF, etc. Mais on a rien fait pour l'empêcher, ce glissement. On a acheté du pétrole, du sucre et on a mis Netflix. Non, évidemment. Tout le monde le regrette je crois. Ma proposition est le spirituel. Le surmoi potentiellement défaillant dont parlait Loufiat pourrait être musclé par une culture un peu plus portée sur le fait qu'on a pas à croire normal de prendre plus que les autres, en vertu de quelque règle supérieure. Mais le consumérisme souhaité et encouragé ne fait que ça : achètes, possèdes et tu verras, tu seras mieux que ton voisin. Double erreur. On a filé l'autorité à un groupe qui gouverne et ment, ils ont filé les clés au groupe qui produit et vend. Le reste du monde, il sert d'excuse une fois tous les 4 ou 5 ans, pour que rien ne change. Parce qu'au fond on n'est pas si "conscients" que ça. 3615 Ma vie : j'ai aimé la sitcom "Community" en 2010. Il y a un épisode où cette école trahit tous ses principes pour accueillir un élève très riche. Bafouer la liberté, la déontologie, la démocratie n'a posé aucun problème à personne. Jusqu'à ce que le nouvel élève demande à être seul à utiliser une catchphrase d'un des protagonistes. Et seulement là, on sent qu'il y a un malaise avec l'idée de tout faire pour cet élève riche. Parce que ce n'est plus un principe qui est trahi, c'est un être de chair, un ami connu, un humain auquel on peut s'identifier. Cette série est très bien écrite, pour dénoncer ces petits paradoxes de la société hypocrite. Son auteur co-écrira Rick et Morty après ça. -
Chaud. C'est bien fait et ça fait réfléchir, parce que c'est réaliste. Les technologies et mentalités sont mûres pour ça. J'avais vu une vidéo du genre, en 2010, qui mettait en garde sur la réalité augmentée devenue omniprésente. Les gens avec leurs lunettes ont un itinéraire en surbrillance vers leur objectif, connaissent le nom des gens qu'ils rencontrent, etc. En montant dans le bus, les lunettes indiquent qu'ils ont été débités sur leur compte en banque et qu'ils ont gagné des "points de transport". Au supermarché, chaque produit qu'on regarde fait apparaitre un personnage de publicité qui vante le produit, la liste des ingrédients s'affiche clairement, avec la DLC. Mais quand les lunettes tombent par accident, la personne réalise qu'elle est dans un hangar avec des piles de boites blanches sur lesquelles ne se trouvent qu'un code barre. En sortant dans la rue, quelqu'un lui donne un coup de couteau dans l'abdomen. Les lunettes réagissent, détectent la perte de sang, surveillent les constantes vitales, font un diagnostic, indiquent la route vers l'hopital et appellent une ambulance. Mais sous le choc, les lunettes sont tombées du nez de la personne. Cette personne se retrouve privée de son augmentation, ne sait pas naturellement quoi faire, ni où aller. Autour, personne ne la voit et personne ne s'arrête. Chacun est dans sa bulle colorée pleine de dessins kawaii et de sons rigolos. Ce genre de projet vidéo pour illustrer les dangers d'une technologie appliquée à échelle sociale, avant Black mirror. Dans les faits, la RA a plutôt fait flop mais il n'est pas interdit que le concept ressorte un jour.
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Je le formulerais différemment : "les humains ne se hissent pas individuellement à la hauteur des idéaux créés par l'humanité".
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Ma théorie a ce sujet est que "1=2". Quand il y a une chose, en fait il y en a deux, car tout est lié (et si on pousse, on voit qu'en fait il y en a une 3eme pour lier les deux ; si ça se trouve, ça monte à 4 ) C'est aussi ma définition du verbe "comprendre", qui je pense signifie "prendre avec". Quand on veut comprendre un truc, il faut prendre avec lui les autres trucs qui lui sont liés pour former un tout. Quand on peut recomposer l'image du tout contenant le truc qu'on veut comprendre et les autres trucs liés en un seul schéma, on a compris.
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Vous aussi vous trouvez la langue française pas assez complexe ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de MannyPacquiao69 dans France
C'est amusant, la langue française est l'une des plus complexe au monde en terme de conjugaisons différentes et de vocabulaire spécifique. Nous distinguons "acide" et "acidulé", tout de même. Il y a ce livre qui en donne un aperçu : En plus des mots, M. Littré aimait les femmes. Un jour qu'il lutinait la bonne, Mme Littré entre dans la pièce et déclare : "mon époux, je suis bien surprise !". Et M. Littré de lui répondre : "Non ma chère, vous êtes étonnée, c'est nous qui sommes surpris." -
Encore une dualité ! Il est vrai que nous ne sommes une contrepartie de l'inerte que temporairement.
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La musique, les fringues, les coupes de cheveux. On s'amuse à deviner la décennie de l'épisode en regardant les premières images Et l'année, selon la couleur des cheveux de l'inspecteur. Hmm ... c'est vrai, le vivant est une contrepartie de l'inerte. Dans ton analogie, je vois l'ombre comme le vaste froid infini autour de notre planète, et nous vivants, serions une étincelle dans ces ténèbres.
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J'adore cette série, même si elle est kitsch. Je suis heureux que tu l'ai bien pris, j'ai eu un doute après avoir posté. Après tout, c'est assez ancien. La scène sert à caractériser la mégalomanie du méchant de l'épisode, en lui faisant déployer un pseudo-argumentaire qui ne piège pas du tout l'inspecteur sagace. Sa métaphore est faite pour le cinéma : si tu sors du cadre, tu es mort (ou assimilé). Si la lumière te quitte, tu es mort. Seule la caméra (le réalisateur) décide de ce qui est vivant ou mort, vrai ou faux. Et il y a peut-être une analogie avec la vie. Etre vivant c'est être dans la lumière (Dawkins dit "a few decades in the sun" pour parler de la vie humaine). Mais ce paradigme sous-entend qu'il y a un "réalisateur" à la vie, et je ne sens pas trop cette idée. Ou alors, c'est beaucoup plus subtil que ce que les livres religieux en disent. Être le metteur en scène de sa vie, en filtrant le réel avec ses biais personnels pour fabriquer sa réalité à soi, serait une version plus proche. Il y a bien un humain qui façonne cette réalité, mais le processus se fait à son insu. D'ailleurs, ta formulation "c'est aussi ce que nous sommes... La lumière de notre ombre et l’ombre de notre lumière" indiquerait que nous sommes nous-même notre alpha et notre omega. Ou plutôt notre positif et notre négatif, ainsi que le théâtre des interactions entre les deux.
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Oui, la dualité c'est ouf. Je ne sais pas pourquoi, ton message m'a fait penser à ça :
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Cassandre : vaut-il mieux être seul à connaitre la vérité ou faire partie du groupe entier, qui l'ignore ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
Oui, c'est une façon d'aborder le problème, par l'angle de la connaissance, pour éviter tous les biais liés à "vérité". Et du coup, qu'importe le degré de connaissance, c'est l'action choisie qui compte à la fin. Bien sur, sans oublier que l'action a été guidée en partie par la connaissance. Et donc qu'importe d'être sachant isolé ou ignorant connecté, les deux peuvent choisir d'être bienveillant ou malveillant. Merci. -
Qu'est-ce que la sagesse selon vous?
ashaku a répondu à un(e) sujet de Barbe Rousse dans Philosophie
1. L'enfant. Cette formulation montre une limite de l'image et révèle un détail important. Je dirais spécifiquement "conformer" plutôt qu'obéir. C'est très proche, mais je voudrais introduire la subtilité qu'il s'agit de "faire ce qu'il faut". Et le terme "obéir", s'il s'applique éventuellement à l'enfant sage ne s'applique pas à l'adulte sage, il ne saisit pas le concept de sagesse. L'enfant qui suit les règles parentales, où l'adulte qui suit les règles de la physique et de la biologie, c'est se conformer. 2. L'érudition. Je dirais "toujours plus". C'est graduel. Comme je le mentionne "la sagesse", rien ne la mesure, le mot même est un inquantifiable. Il n'y a donc pas de stade chiffré au delà duquel on est sage, c'est un état vers lequel on tend et dont on fait plus ou moins preuve. L'état en question est celui d'interagir de façon optimale avec l'environnement, on devine que posséder un maximum d'information sur l'environnement sera positif dans la démarche. 3. Le bon. Tout dépend de ce qu'on met dans "le bon". Si c'est "obéir à l'église" en France en 2025 ce n'est pas bon, contrairement à 1025 où c'était un réflexe qui sauve la vie et donc plutôt bon à adopter. Je veux dire que si dans "bon" on injecte un système de morale fabriqué, je dis "non". Mais si par "bon" on entend "obtient des conclusions positives suites à ses décisions" alors là oui, la sagesse, c'est tendre vers le bon. Mais cette notion de "bon" est très vague et ne me semble pas une super piste pour parler de sagesse. Edit : j'aimerais à mon tour te demander où tu places "l'autre" dans le concept de sagesse. Est-on "sage" selon soi-même ou selon les autres ? Peut-on parvenir à la sagesse seul ? Peut-on reconnaitre sa propre sagesse ou absence de sagesse ? -
Qui est "on" ? Pourquoi s'arrêter à 3, et à combien ça commence ? Un tesseract ou une hypersphère ils évoluent dans quoi du coup ? T'es passé aux objets trouvés pour voir s'ils avaient ton opinion sur le yin yang ? Je m'inquiète un peu de son absence.
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Dans la mesure où la dimension temporelle existe, si, il faut spécifier si on est dans le cas 3D+Temps ou 4D spatial, ou autre combinaison. Une carte routière c'est 2D spatial, un graphique en ligne c'est une valeur au cours du temps donc ce n'est pas du 2D spatial. Les mots ont un sens pour décrire l'information, ce n'est pas parce que tu ignores un sens qu'il n'existe pas. C'est parce que tu ne visualises pas concrètement ces objets comme on peut visualiser un objet 3D comme une tasse. J'ai formulé ce que tu décris par "ce n'est qu'une question d'équations mais la logique reste la même". Tu aurais du lire avant de critiquer. Et effectivement, ce n'est pas possible de visualiser 4 dimensions spatiales concrètement, c'est le sens qui se dégage des trois phrases que j'ai rédigé, à condition de voir le sens global, plus loin que les mots individuels. Quelle est ton analyse du symbole du yin yang ? Vois-tu une représentation 3D ou 4D qui étendrait cette analyse à d'autres dimensions ?
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C'est un usage commun de représenter l'espace-temps comme un système 4D (3 espaces + 1 temps). Mais indépendamment, on peut manipuler des figures à N dimensions spatiales, c'est une question d'équations mais la logique reste la même. Sauf que notre cerveau a du mal à conceptualiser la quatrième dimension spatiale "concrètement" puisqu'il est entrainé à la 3D depuis toujours. La bouteille de Klein fabriquée en 3D demanderait à la fois que le liquide passe la paroi et que la paroi ne soit pas trouée. On fait un trou dans la paroi pour fabriquer l'objet 3D mais la continuité de l'objet 4D n'est pas parfaitement préservée. De la même manière, les tesseracts ne peuvent montrer que 7 de leurs 8 cellules si on les projete. Mais on peut les pivoter pour faire apparaitre celle qui manque, tout en en perdant une autre qui prend sa place dans la quatrième dimension, soit "tout l'espace autour" dans une projection. Effectivement, je n'avais pas bien compris. On parle d'un volume, une sphère dont la projection 2D donnerait le yin yang habituel. A l'époque du schéma donné plus haut, j'avais pensé le yin yang comme une sphère, pour illustrer certaines théories abstraites par une image plus concrète : une planète avec dessus des éléments noirs et blancs qui colonisaient l'espace. Que la frontière entre eux était mouvante. Que si l'un se mettait à occuper une trop grande surface, l'autre pouvait repartir de l'intérieur du terrain rival. Bref, une analogie du rapport entre deux choses douées d'action, au sein d'un système. Mais je restait cantonné à la surface. Exploiter le volume interne apporte un autre niveau d'analogie. Je fais un autre rapprochement gratuit : sur la vidéo il y a 2 couples. 2 gouttes et 2 boules. Ou 2 objets noirs et 2 objets blancs. Ca me rappelle le 2x2 comme nature des relations plutôt que 3. Je n'y avais jamais pensé, je suis tombé sur la version 2D et je l'ai prise comme ça, par défaut comme officielle. J'ai imaginé une version 3D "de surface" en guise d'exemple intuitif mais sans que ça développe de nouveaux points, et ce n'est qu'en voyant l'animation -avec ses formes discontinues- que j'ai pensé à la 4D. Comme pour le volume interne de la sphère, je vais "laisser macérer" l'idée pour voir. Mais je ne suis pas sûr d'avoir une opinion pertinente. J'ai plutôt "lu" le yin yang pour comprendre des choses, j'aurais du mal à "écrire" ce que ce symbole devrait être. Je suis plutôt prêt à découvrir ce que ces différentes représentations apportent de nouveau, en plus des couches de sens qu'il a en 2D.
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La première chose que m'évoque cette figure, c'est que c'est probablement la projection 3D d'un objet 4D, comme la bouteille de Klein, dont on est obligé de faire "sauter" la continuité si on veut la projeter en 3D. Une première analogie : le blanc est le moi, le noir est l'environnement, la boule blanche est la capacité d'action du moi (interaction moi->univers), la boule noire est la perception de l'environnement par le moi (interaction univers->moi).
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Je ne suis pas sur de comprendre l'énoncé. Ca parle de choses spécifiques et négatives, alors que l'évidence est un concept abstrait neutre. A propos du mot, j'ai pensé qu'il parlait de "vide" genre "retirer un vide", mais en vérifiant, ça vient de "videre", voir. Ta question demande précisément ce qui caractérise l'évidence, c'est que lorsqu'un humain en prend connaissance, son esprit est convaincu de ce qu'il voit. L'évidence a-t-elle un pouvoir secret de suggestion ? Ou est-elle simplement le bon objet dans le bon contexte, parmi la vaste combinatoire des objets et des contextes dans l'univers ? Je penche pour le deuxième, et l'humain est suffisamment bien "câblé" pour reconnaitre l'adéquation qu'il nomme "évidence". Du coup, l'évidence, c'est un peu comme une signature électronique sur un document : un artefact qui garantit l'authenticité d'une chose. Est ce qu'une chose évidente peut changer au cours du temps ? Peut-on passer de l'évidence à la non-évidence et vice versa?
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Qu'est-ce que la sagesse selon vous?
ashaku a répondu à un(e) sujet de Barbe Rousse dans Philosophie
Le cadre du questionnement est assez vague donc très ouvert. Dans ce cas de figure, je pense qu'il convient de poser les choses avant de raisonner avec. La sagesse est-elle une propriété fondamentale ou une vue humaine ? Plutôt le deuxième selon moi, il n'est pas possible de la mesurer objectivement. Est-ce qu'une personne est considérée un sage parce qu'elle a de la sagesse, ou reçoit-elle le qualificatif sagesse parce qu'elle est un sage ? En gros, la sagesse est-elle obtenue par soi-même ou attribuée par les autres ? Un homme seul sur une île déserte peut-il devenir un sage ? Dans les différentes cultures, le sage est celui qui possède la connaissance, mais pas que. C'est celui qui sait appliquer la bonne connaissance dans le bon contexte et obtenir une conclusion positive dans une situation où les autres ne voyait pas comment faire. Dans un deuxième sens, la sagesse est le trait de l'enfant qui sait adapter son comportement à la situation (crier pendant une discussion n'est pas sage). Je dirais donc que la sagesse requiert l'érudition déjà, la lucidité aussi et enfin un certain sens pratique lié à l'expérience du monde. Elle se caractérise par la capacité à interagir au mieux avec le monde dans les situations complexes. Elle s'acquiert par soi-même mais est attribuée par les autres. Edit : Dans le cas de l'enfant et de l'adulte, on peut raccourcir par "être assez mur pour faire les bonnes choses". Ma définition rapproche donc "sagesse" de "expertise" mais une expertise de la vie en général, pas d'une discipline en particulier. -
En fait, je visualisais l'inverse. Blanc et noir ont bien une différence mais de forme car l'un est blanc et l'autre est noir. Et ils ont un fond commun : ce sont des couleurs. Un autre exemple que j'utilise beaucoup, c'est que animaux et végétaux sont deux formes différentes ayant un fond commun : l'ADN. Mais je ne pense pas que ce soit important. Comme tu le soulignes, les eux parties peuvent tout aussi bien représenter une différence de fond (couleur opposées) ayant une forme commune (gouttes). Je pense que c'est une bonne vision. Et si le principe est comme celui de la division celullaire, il n'est besoin de préciser la scission en deux qu'une seule fois, on peut déduire et extrapoler qu'elle se reproduit successivement. C'est peut-être ce qui est suggéré avec les petites zones rondes. Le symbole complet montre la séparation en deux choses. Chacune de ces choses est déjà en train de se re-séparer en deux. C'est l'illustration de la récursivité, peut-être ?
