Engardin

Ce qui m'a le plus étonné c'est le fil qu'il avait à l'oreille. Qui dicte à Macron ce qu'il doit dire ?

En effet ! Même si c'est pas très vrai on me l'a fait croire depuis tout petit. Il m'en reste des séquelles...

Oui ! C'est le mot : Je bouillonne ! Je sens en moi une œuvre qui pointe. Une œuvre KOLOSSALE ! Je la sens, je la sens : elle est là ! Qui foisonne et qui gronde. Je sens mon cœur qui gonfle. Je suis sur un petit nuage. Je balance. Et je souris... Mais ce n'est qu'un rêve alcoolique ! Et tout va bien à bord : Je coule en toute béatitude. Que n'apprend-t-on à couler ? A mourir et à s'asphyxier ? A se noyer de l'eau ! C'est la faute au rosé ! Juste deux verres Et ça me suffit. Me v'là d'équerre ! Je vogue, je glisse et je me laisse aller. Je navigue dans le bonheur... Et d'un bonheur à l'autre. Tiens bon la barre MATELOT ! Je me souviens du poivrot du village... On disait "il est complètement GANARE(1)" ! Il descendait la Calade "en faisant des valaous"... On dit comment en français ? "En faisant des embardées". (Merci !) D'un mur à l'autre ! Et rapidement. Il partait sur le côté en diagonale à toute vitesse ! Comme s'il avait oublié sa direction ou par peur de la pente ? Je me dépêchais de le rejoindre Et lui prenais le bras pour le conduire à sa maison. 10 mètres plus bas. Pas plus. Il me regardait alors de ses yeux écarquillés éperdus de gentillesse : "Vous êtes bien braaave, Monsieur Aguillon ! Vous êtes bien braaave !" La voilà mon œuvre : Donner le bras à Tchois l'Ibrougne. (François l'Ivrogne.) (1) Ganare = "saoul" en provençal.

Je signale à l'instant : "waouh !" parce que je viens de comprendre !!! Trans-PARENT > trans-ENFANTS ! Putain je suis lourd des fois ! "Je comprends vite mais il faut m'expliquer longtemps !..."

Je suis comme ça... Chaotique ! J'essaie de ne pas me forcer. De ne pas m'imposer une rigueur. Je n'approuve que si ça va vite. Ce qui n'exclue pas quelques retouches par-ci par-là. Puis je laisse décanter et parfois un résultat se dégage...

D'accord pour le mot "profit" en général ! Mais "profiter du beau temps" par exemple, n'a rien de bien scandaleux !

Je ris, mais traiter de 'bouse insipide' ce que j'ai écrit, ça me vexe un peu... Est-il dans mes moyens d'atteindre une Vérité vraiment universelle qui ne soit pas seulement ma vérité à moi. (puis-je). Quant aux vérités religieuse (St Suaire et anges) si elles m'aident certes à me sentir moins seul (déréliction) sont elles vraiment universelles ?

Si l'on prend comme sens de jouissance celui de "petite mort", oui, mais l'aitre sens qui équivaut à "profiter de" comme 'jouir d'un bien' est beaucoup plus calme ! Moins... paroxystique ! Est-ce que "jouir" en fait de sexualité c'est ... profiter de son partenaire ?

Dans le plaisir, je vois comme la recherche d'un équilibre. Une "gentille" lute... progressive entre les tensions et leur élimination, un rattrapage dynamique retrouvé et remis en question, alors que la jouissance serait plutôt comme un effondrement subit () des tensions qui déboucherait alors sur le vide ?...

J'y pensais aussi ! Bon échange, bon aprèm je vais... "tourner" ! tenez j'en suis venu à la conclusion que le rond, le cercle... etc. avait un rapport avec le plaisir. Et la jouissance ? Maintenant je distingue bien les deux ! @Don Juan

Vous pouvez ! Le plaisir comme jouissance différée, retardée ? Comme jouissance... LENTE ! Insuffisante... Il y a du besogneux dans le plaisir... Petit Joueur éprouve du Plaisir ! L'accro au jeu est jouisseur ! Et la jouissance comme paroxysme du plaisir, au moment ou les valeurs s'inversent ? Où le trop devient vraiment trop ?...

Sous cet angle, je comprends mieux ! Mais c'est très subtil !

Je voudrais être d'accord mais je ne sais pas. "Assimiler plaisir et jouissance" ça ça ne me gêne pas trop ou alors c'est du pinaillage. Mais ça : "Assimiler soulagement et jouissance" ça demande plus de réflexion... C'est l'idée de Freud... En gros, je suis un peu gêné de ne faire du "bien" qu'un amenuisement du "mal"... c'est peut-être un reliquat d'idéalisme... Faut que je me soigne ? Mécaniquement parlant (biologiquement) l'idée de bien me semble assez vide, inexistante... Alors que la diminution du mal est comptable, clairement évaluable.

C'est pas pareil ?

Ben voilà : quand tu veux tu dis des choses intelligentes !

On est aussi d'accord ! Il y a quand même une vrai jouissance à étaler son émotion... Un peu un exhibitionnisme Non ? @Don Juan

Puis-je ? Puis-je ! Suis-je ce puits Depuis Aucune Vérité ne sortira ? Fait comme un rat ? La Vérité universelle Qui me scelle Où je m'essuie En ma suie. Ici, la "suie" C'est le fumier. Décliné, liquéfié En purin. Turin ! Son Saint Suaire Mortuaire Autre liquéfaction, Bénédiction ! Benêt-diction. Miction. Déréliction. Je me mélange Aux anges à qui mieux Mieux.

Il y a un autre "truc" qu'il faudrait impérativement étudier, décliner... philosophiquement : C'est le HOQUET ! Il en va du diaphragme... donc des membranes... là ça vire carrément Lacanien...

Bon ! en tant que philosophe patenté !(Puisque j'ai même fait encore un peu (très peu !) de philo après le Bac), [je m'imaginais philosophe ! Vous croyez ça vous ? et j'ai fini dans la glaiaiaiaiaise ! Je m'y suis enlisé !] Donc, philosophe, je me dois de citer Alain : " Le bâillement occupe toute l'âme." Mais quoi qu'il voulait dire ? Que quand on bâille on n'est plus là pour personne ! Qu'il n'y a plus de place dans notre caberlot pour quoi que ce soit d'autre. Physiologiquement on peut penser qu'on manque d'oxygène... Que le corps se révolte contre ce manque... Mais il faut le dire : le sens commun affirme qu'on bâille quand on s'ennuie. Là je dis : NON ! On baille quand la survie n'est plus en jeu ! On baille quand on n'a plus peur, on bâille quand tout va bien ! On baille au bonheur ! Le bonheur nous ennuie ! Le bonheur c'est l'ennui ! La semaine prochaine nous parlerons de l'éternuement ! L'éternuement est au bâillement ce que la peste est au rhume !

Purée ! J'ai bien fait de venir ! Un plaisir vos commentaires !

J'ai pas encore lu une seule ligne; mais je dis : C'est ça la philosophie que j'aime ! "Bâiller". En provençal on dit : "Badailla(r)" ! Avec trois "a" ça te tient la bouche ouverte plus longtemps ! C'est peut-être un détail pour vous...................... La philosophie qui vient du corps et qui parle du corps ! Tout de même je signale que si tout le monde ne parlait que du corps, ç coup sûr je dirais : "Non ! C'est l'esprit qui faut mettre en exergue !" Du coup je me dis : "ma philosophie c'est de m'inscrire en faux !"

Je viens de retrouver les "fameux" 5% de mon père ! Je ne résiste pas à l'envie de les mettre ici... peut-être que je les ai déjà mis d'ailleurs... Mais tout de même, quel type ! Bon sang de bois ! Je réalise à quel point c'est d'actualité !

Il y a certainement un mécanisme de l'émotion qui est ce qu'il est. D'accord. Mais qu'est-ce qui va enclancher ce mécanisme. C'est là à mon avis que se situe la "fabrication", la préparation, le conditionnement et même l'auto-conditionnement.. C'est ce déclic qu'il faut analyser et comprendre, pas le fait que l'émotion ait à son origine et certainement une fonction nécessaire et de survie, comme la peur... J'ai de la peine à croire en l'innocence sur ce sujet. On le voit quand on écoute des gens argumenter, comme leurs simples paroles parfois les excitent, leur fabriquent et accentuent l'émotion et qu'ils s'emballent tout seuls... Il est clair qu'à un moment ils se disent "bon, là IL FAUT que je m'énerve !" Et paf : C'est parti ! C'est de l'auto-allumage ! Est-ce que toute émotion ne rentre pas plus ou moins dans ce schéma ?

Ce que je veux dire c'est qu'alors que le plus souvent on veut croire que les émotions sont d'origine transcendante et qu'elles nous "sautent dessus" ou au mieux qu'elles sont instinctives, et ne dépendent pas vraiment de nous, en réalité elles seraient... très immanentes, et viendraient plutôt de nous : On se les fabrique, "de longue date" et à l'arrivée on les surjoue... comme pour se surprendre soi-même ! Je ne suis pas sûr d'avoir raison (dans tous les cas) mais je me pose la question. L'émotion aurait alors pour fonction de nous sortir du réel. D'un réel trop pâle. Du coup seule une "émotion pâle" une émotion petite, minuscule, serait objectivement acceptable ? Et c'est alors qu'il faut bien la surjouer pour qu'elle nous remue un minimum !

@chekhina tu viens de me faire comprendre le sens de ma phrase : "Il ne faut pas cracher dans l'ornière comme disent les scientifiques !" On a beau changer de nom on reste dans la même ornière !