anoésiotomie

Je ne suis pas dans la tête des gens. Mais certains pensent outrageux de donner des leçons d'immunologie à un antivax, et d'autres de laisser un antivax s'exprimer à égalité avec un expert en immunologie. Tous le "donneur de leçon" de quelqu'un. Pourtant tout dépend de ladite leçon plus que de celui qui la donne. Mais tant que des personnes confondront leur pensée du moment (ou "opinion") avec leur identité, tant qu'ils se vexeront de n'avoir pas raison, alors il y aura des complexes d'infériorité/supériorité et l'acrimonie que certains veulent trouver.

Une discussion de comptoir où rien n'a grand sens, pourquoi pas. Dans d'autres discussions un minimum sérieuses, de tels arguments ne convaincront personne d'un minimum logique et sérieux. Corriger une erreur n'a rien d'irrespectueux. Mais ne pas le faire peut être flagorneur.

Bref. Les donneurs de leçon "on ne doit pas corriger les opinions des autres quand bien même ils en revendiqueraient l'enseignement de la Terre plate et l'abolition des droits humains" sous prétexte que c'est vexant (pardon... "violent" encore que ça sent la méconception là aussi), veulent se donner le beau jeu sur la forme à défaut de logique. Je ne pense pas qu'il existe de "profil" pour un donneur de leçon, bon ou pas. Ce sont plutôt des individus poussés par un contexte qui peuvent se retrouver en position de. Certains veulent se faire passer pour des "pas-donneurs-de-leçon mais qui t'en donnent quand même". Ce sont souvent ceux qui ont moins de légitimité et plus de rhétorique que de logique à offrir. Mais qui veulent quand même apprendre au vieux singe à faire la grimace, ou faire prendre les vessies pour des lanternes. On en voit tellement sur nos écrans, c'est d'un banal. A croire que le divertissement ultime, c'est un géant "ni oui ni non" où les ignorants s'érigent en maître de la bonne parole et où les sachants sont simplement remercier avec un "j'ai le droit de défendre mon erreur" etc. A se demander qui veut dominer qui.

Donc selon vous il vaut mieux laisser le bateau foncer vers l'iceberg parce que c'est violent de corriger sans demander la permission à l'auteur de l'erreur ? Est-il permis de demander à un criminel la permission de le punir une fois ses fautes reconnues ou est-ce trop demandé si on essuie son refus ? On voit trop souvent sur Internet et même ailleurs des gens se pensant au-dessus de tous au point d'affirmer qu'on ne doit pas les corriger sans leur permission. Mais s'agissant de mots exprimés publiquement, à qui ont-ils demandé la permission d'exprimer des choses fausses ? Bah des fois on ne cherche même pas à convaincre mais juste démontrer. Qu'importe que le convict soit enfermé dans ses erreurs, du moment que le reste du parterre comprend l'erreur.

@sirielleTout dépend du niveau d'expertise attendue. Quand on voit des journaleux en manque de disputes, mettre en scène tantôt un "expert" de saynète acquiessant voire lançant des balivernes, ou tantôt un véritable expert confronté à un inculte tout bouffi de son ignorance et près à se battre bec et ongles pour rester et se revendiquer ignorant... Oui la condescendance peut être de mise. C'est certainement ce que d'aucun redoute mais quand on en vient à ces jeux du cirque appelés "débats télévisuels" qui ont plus à voir avec du divertissement Orwellien (la fameuse minute de haine) qu'autre chose, pas de quoi demander plus de pédagogie qu'il n'y a d'écume au cerveau des plus revendicateurs d'obscurantismes de tout bord.

Corriger n'a rien de violent. Genre corriger un devoir, corriger une trajectoire, corriger un problème hormonal... ou corriger une (mé)conception. D'ailleurs n'est-ce pas péremptoire et même dangereux que refuser toute correction ? Je ne parle pas de "qui", juste l'action de corriger l'erreur, que ce soit par autrui ou soi-même.

J'ai l'impression tenace que beaucoup se croient indemnes "d'auto-duperie". Ou plus pragmatiquement indemnes de biais cognitif. C'est magnifique si c'est réel, encore faut-il en être assuré. Ce n'est pas pour rien que des institutions comme la Science préfèrent l'avancement plutôt collégial que solitaire : on voit souvent mieux la paille dans l'oeil du voisin que la poutre qu'on a dans le sien. Est-ce grave, docteur ? Oui, enfin surtout si vous vous enfermer dans vos biais. On ne peut pas passer à travers toutes les gouttes mais un petit rhume/biais occasionnel et vite guéri/corrigé, ça peut être un bon rappel pour s'éviter des écueils bien plus dangereux. Ou alors que celui qui n'a jamais eu le moindre biais cognitif s'avance et nous éclaire.

On devrait être payés et négocier les salaires en pourcentage de SMIC. Genre "je vous embauche pour 150% ou 200% du SMIC à telles conditions sur tel poste". Comme ça, indexation automatique et arrêt du recul des salaires à chaque réhausse dudit SMIC.

Le lien vers l'étude : https://www.thelancet.com/journals/lanepe/article/PIIS2666-7762(24)00088-7/fulltext

Balzac pleurerait de rire en voyant certains donneurs de leçon. Surtout avec son sens de l'humour décapant. D'ailleurs Balzac et sir Pratchett se seraient sans doute entendu à merveille, deux âmes si éclairées portant sur la société leur étant contemporaine un regard si sage et en même temps ironique que leurs écrits ne manquent ni en esthétique et burlesque ni même en profondeur et réflexion.

Ah si si. C'est d'autant plus prégnant qu'un prédateur sauvage tue et mange dès qu'il peut, vu qu'il ignore quand sera la prochaine occasion de manger. Mais vous pouvez aller dire aux zoologistes et autres biologistes de terrain qu'ils sont dans le faux parce que vous avez vu la lumière et tel un Noé pouvez aligner ensemble proies et prédateurs dans un même espace réduit sans craindre d'incident Plus sérieusement, ce n'est pas un "partage" territoriale, simplement un agencement écologique : une à plusieurs ressources (soit un biotope) attirent divers espèces, elles-mêmes proies d'autres espèces (formant ce qu'on appelle la biocénose) et l'ensemble évolue, alternant entre crises et plateaux, ce qu'on appelle des équilibres (dynamiques et) ponctués. Donc qu'on trouve crocos et gnous à un point d'eau n'a rien à voir avec u "partage" territorial et tout à voir avec la manière dont les ressources critique (pour l'exemple : l'eau) se répartissent dans un biotope donné (pour l'exemple : une savane). Et les gnous qui s'abreuvent n'éprouvent pas moins de peur qu'à toute autre occasion de croiser des prédateurs. CQFD.

Parce qu'ainsi que compris et relevé par d'autres participants, les problèmes et impératifs sont différents. Un ultra-riche gagnant 1$/s (un peu plus de 31,5 M$/an) peut rencontrer des problèmes d'argent type OPA hostiles etc. Donc en un sens il peut ne pas s'en sortir quand même. Disons que c'est la nouvelle féodalité à laquelle nous nous sommes soumis en acceptant que la valeur "travail" soit le mètre-étalon de nos sociétés. Dès lors, celui qui a le monopole du "travail" (ex : brevets, emplois, etc) est celui qui a le pouvoir.

Aw poor puppy so not knowledgeable about english Vous pouvez faire tous les dictionnaires (Wikitionnaire, Cambridge, etc), c'est exactement ce que je dis. Aller, un autre pour la route ? https://www.oxfordlearnersdictionaries.com/us/definition/english/borderline_1

On ne peut guère respecter une telle personne, mais ça reste un être humain. S'abaisser à lui ôter toute dignité, c'est aussi perdre la vôtre.

Ce n'est pas ce qu'on vous dit. On vous explique qu'on peut traiter même un criminel en être humain sans avoir besoin de lui servir le tapis rouge. Par exemple quand votre enfant fait une vraie bêtise (de celles qu'il sait ne pas avoir de droit de etc), le gronder et l'appeler éventuellement d'un ou deux noms d'oiseau (par exemple si la TV ou la fenêtre est en miettes) vous paraît-il tellement inouï (quand bien même ça n'est pas respectueux et sans le traiter comme un chien non plus) ?

Bah si ledit parent tabasse comme jamais son môme devant moi, je risque fort de lui rentrer dans le lard et faire appeler la police et la DDASS. Si ledit parent se prend une branlée par quelqu'un d'autre pour avoir tabassé son môme en public, je protégerai le gamin mais pas le parent. Question de priorité.

Pas en brut (sauf que le "net" on peut lui retirer juste ce qui est sur la feuille de paye ou comme certains défalquer jusqu'aux factures de la nourrice...) ou alors pas à temps plein sur un poste en catégorie A. Y'a des grilles, faut juste fouiller un peu pour les trouver sur Legifrance et compagnie.

Justement : l'humain n'est pas le seul à faire éprouver de la peur à un animal. Tout prédateur en cause à ses proies animales. Quand un tigre poursuit un cerf, les deux courent pour leur vie. CQFD. PS: Pareil pour l'élevage puisque les fourmis par exemple nous ont devancé de quelques milliers à millions d'années en la matière.

Tout faux. Demandez-vous pourquoi on parle de "personnalité bordeline" et pas juste de "borderline". C'est la psychiatrie qui a emprunté ce terme à la vie courante, pas l'inverse. CQFD.

A ne pas confondre avec le taux de scolarisation (oui en France on doit frôler les 100% depuis les mesures de Jean Jaurès et Jules Ferry mais ça n'augure pas forcément de la qualité de l'éducation dispensée, surtout depuis certaines réformes). Plus difficile à trouver parce que justement noyé dans tous ces beaux chiffres sur les taux de scolarisation et de "réussite" (ou dévaluation) au baccalauréat. Autrement dit il faut trouver des chiffres révélant la qualité plutôt que la quantité de ladite éducation. https://data.worldbank.org/indicator/SE.TER.ENRR?most_recent_value_desc=true https://www.statista.com/statistics/1227287/share-of-people-with-tertiary-education-in-oecd-countries-by-country/ https://ourworldindata.org/grapher/quality-vs-quantity-of-schooling

Par exemple je respecte les cascadeurs mais je ne cautionne pas des actions aussi dangereuses. De même je ne nie pas la nature humaine d'un parent violent (je ne parle pas d'une tape sur la main, vraiment plus les coups de ceinture etc) mais je ne peux pas éprouver de respect pour ses actes, peu importe les motifs que donne ledit parent pour les justifier.

C'est ce qu'on essaie de vous expliquer et de vous illustrer.

Ca fait depuis que j'ai créé mon adresse Caramail (la belle époque pour les geeks) que je tchate en ligne et on avait le goût des rencontres, fut un temps et des générations maintenant moins jeunes. D'ailleurs : pas de clavier sur téléphone, mais la reconnaissance vocale à toutes les sauces. C'est même fou à quel point lesdits jeunes sont "illettrés" informatiquement parlant. Va leur demander rien que de kill un process et même pas en mode commande... Même des secrétaires à la retraite font mieux que ça et ce n'est pas une blague ou une exagération. Donc ce n'est pas une "société informatique", mais une société de super-assistés. On se croirait sur l'Axium dans Wall-e. Manque plus que des sofas volant ou roulant pour qu'ils n'aient même plus à regarder où ils mettent les pieds...

Qui parle de caution ? Je vous demande quel dose de respect ou d'amour vous éprouvez pour de tels actes et de telles personnes. C'est pourtant simple. Cautionner est d'un tout autre ordre, celui de valider et en un sens encourager. Personnellement je respecte les cascadeurs mais je ne cautionne pas des actions aussi dangereuses.

Ah encore un truc mal cité par un tabloïd tout public. Alors oui c'est une planète très peu dense mais aussi pas mal proche de son étoile et brûlante (température de surface mesurée à 1254K, révolution à 6,25 jours terresres autour de son étoile mère). Pas étonnant que l'atmosphère soit si peu dense, entre la petite masse (0,14 masses de Jupiter) et la température digne d'une naine brune (température de surface de Jupiter : 165K). Ni le fait de perdre de la masse en étant collée à son étoile mère. Encore une planète pas si inouïe (du moins pas plus consternante que les nombreuses "jupiters chaudes" qui l'ont précédée) mais ça faire vendre de la pelure. Source : https://ui.adsabs.harvard.edu/abs/2022EPSC...16..709B/abstract