Neopilina

J'apprends qu'Eric Brunet quitte L.C.I. Je comprends pas, c'est le meilleur plateau de 2° partie de soirée, en plus ils poussaient le " Direct " au delà de minuit. Avec Brunet, c'est toujours dur pour son binôme, c'est son tempérament qui veut ça, mais il anime bien, et qui pour le remplacer ?

Dans le registre " Rien ne l'arrête celui ou celle-là ", aujourd'hui, Mathilde Panot : " L'antisémitisme est toujours à l'extrême droite ". Même pas un peu chez ses amis Barbus ? Et moi je t'invite à relire tous ses tweets d'après le 7 octobre, " ça " suinte comme un furoncle.

Bah, pfffff, y'a la Loi, des CGUs, hein. Mélenchon and Co, on les a pas perdu à la dissolution. Disons qu'elle accélère tout.

Le titre du fil me rappelle une vieille info, le plus comique, c'est la formulation, les mots employés, donc ça disait, mot pour mot : " Dans la seconde moitié du XX° siècle l'un des 5 ustensiles électro-ménagers le plus vendu est le vibromasseur ". Tiens , je ris encore !

La gauche anglaise s'est débarrassée de l'anti-sémite Corbyn, en France, l'anti-sémite Mélenchon tient encore le haut du pavé.

Il faut bien comprendre que " La promesse de l'aube " s'arrête avec l'aube. Romain Garry ne l'a jamais accepté : il s'est suicidé.

Je l'ai dit sur un autre fil , mais je le remets. Hier soir un mec de mon patelin me dit qu'il mettrait bien une balle à Mélenchon, cerise sur le gâteau, ce type vote à gauche. A un moment, y'a des tronches qui cristallisent, c'est une alchimie profonde, comme Griveaux pendant les émeutes des Gilets Jaunes, etc. Sans psychoter, il faut faire attention à cela : ça peut effectivement mal tourner.

En Angleterre, la gauche remporte une victoire historique, la dernière fois qu'ils ont eu autant de sièges, c'était au début du XX° siècle. Il y a une foule de différences très profondes entre les anglais et nous. Dont celle-ci : pour que les français votent à gauche, il faut qu'ils soient dans le merde jusqu'aux genoux, pour que les anglais votent à gauche, il fait qu'ils soient dans la merde jusqu'au cou. C'est bizarre, le R.N. ne cause plus de Frexit !! On peut effectivement signaler qu'en France, la gauche a perdu l'électorat populaire au profit de l'extrême droite. Ce n'est pas une première.

Je me permets de me citer. Comme tous les soirs (sauf exception), je suis allé me promener avec nos chats. Peut-être que je n'aurais pas du. J'ai croisé de la haine à l'état pur : " Mélenchon, si j'avais pas de gosses, j'irais lui mettre une balle dans la tête ! " Il est en colère cet homme, je suis sûr qu'il ne le ferait pas, mais il a quand même eu ce " cri du coeur ". Et un autre m'apprend que le candidat R.N. s'est vu retirer l'investiture de ce parti, à cause de ses casseroles fachos, il se maintient sans étiquette. Je préfère les castors, etc., décidément.

" Bon ", moi qui comptait sur toi pour ramener l'empirisme anglo-saxon sur Terre, c'est raté ! La seule chose qui ressort clairement de cet échange, c'est la différence d'obédience, continentale versus anglo-saxonne / analytique. Un divorce depuis et à cause du cogito, c'est un fait.

Je réagis au message de pluc89 ci-dessus. J'ai cherché dans la rubrique " informatique " un fil convenable, je n'ai pas trouvé. Mais la question peut se greffer au propos ci-dessus. Est-ce qu'on peut en termes simples, pour un demeuré (c'est moi), m'expliquer comment je trouve dans mes téléchargements deux fichiers de " propagande " R.N., sans les avoir téléchargé ?

Pendant la " crise des réfugiés ". Forcément, j'ai oublié la date, mais facile à retrouver : quand Merkel prend un million de syriens. Merci Bachar, merci Vladimir, etc. Je m'installe en terrasse de café, aucune connaissance en vue, j'attrape l'exemplaire de la presse cantonale, départementale et régionale mis à disposition par le patron, et je l'épluche. Je résume. - Dans l'ancienne gendarmerie de M..., aujourd'hui propriété de cette commune, dans les Vosges (88), on a mis des réfugiés. - Dans le château des T..., aujourd'hui propriété du département de la Meurthe et Moselle (54), on a mis des réfugiés. - Dans l'ancien monastère de S..., aujourd'hui propriété du département de la Meurthe et Moselle, on a mis des réfugiés. Je connais physiquement, de l'intérieur, ces trois sites. J'ai ri, j'ai énormément ri. Sauf qu'il n'y avait pas de quoi. Le dit château et monastère sont deux merveilles classés monuments historiques, etc. Mais ce qui est vraiment important c'est où ça se trouve. Au milieu de nulle part, et avec le climat local. Bien évidemment, l'hiver local est de moins en moins méchant, à cause du réchauffement climatique, mais tout de même, il y a encore de quoi faire fuir un niçois ou un marseillais en moins d'une semaine. Pendant un bon mois, on aura des autostoppeurs sous une pluie cinglante et glaciale. Ils portent un petit carton " Gare ", " Gare de ... " (la plus proche, fonctionnelle). J'en ai pris un. " Bonjour ! ", grand sourire, et je lui tends la main. A vue de nez, mon " globish " doit dater du mésolithique. Je réussis à obtenir son pays d'origine : Soudan. Je l'ai déposé à la gare la plus proche où il sautera dans le premier " omnibus " (arrêt à chaque gare). Ça mérite d'être noté dans les annales : au vénérable monastère de S..., plus que millénaire, ancien site païen, ancien camp romain, ancienne forteresse lorraine, etc., on a eu un soudanais. Que sont devenus ces hommes ? Les gendarmes perdent leur trace, a minima, dans la banlieue de la métropole la plus proche. Bon, en cherchant bien, on peut trouver quelques " noirs ", " arabes " (ça fait longtemps que c'est trop tard pour les juifs et les protestants, expulsés ou brulés), mais c'est des 2°, voire 3° génération, ce n'est pas eux qui pointent à l'ANPE, et il y en a qui vote R.N. Tout le monde sait que le problème, ce n'est pas l'immigration en soi. Mais le " comment ". Il serait temps de s'y mettre sérieusement.

Merci zenalpha. " Bon ", on ne va se mentir : il n'y aura jamais de désaccord entre toi et moi sur l'économie : je n'ai pas les moyens ! Sinon. Nous sommes le jeudi 4 juillet, il est presque 17 heures. Et sur les panneaux d'affichage électoraux, il n'y a rien. Un employé communal les a parfaitement nettoyé le lendemain du scrutin, il fera de même au prochain, avant de ranger ça pour la prochaine fois. Le candidat R.N., arrivé en 2° position a des petits " soucis " de casseroles façon peste brune, ce n'est pas le même que la dernière fois, etc. Dans ma circonscription très très rurale et donc très grande (habitants au km2), je suppose que l'équipe du sortant a fait des choix tactiques. Avec un peu de bol, on aura une affiche. La température a beaucoup retombé, je renifle, chez moi, une démobilisation.

J'en ai causé sur un autre fil. Même Robert Ménard, qui est passé par la " Ligue communiste révolutionnaire " (ce n'est pas tout à fait "Woodstock "), a semble t-il oublié, et il n'a pas l'air d'être le seul, que, rien qu'en France, il s'est passé un petit " truc ", trois fois rien, à Tours en 1920.

En cas de " souci " (tellurique !!), il paraît que la loi garantit, protège, 100 000 euros, c'est vrai ? Dans mon arbre généalogique, il y a une " estrangère ", une réfugiée de l'Oise en 1914 (déjà veuve, ses deux fils sont sur le front, l'un d'eux est mon grand-père), le seul truc qu'elle a pu emporté, c'est l'or !! Avant de se résoudre à acheter des biens immeubles dans les Vosges (et oui, la guerre a duré, beaucoup), elle a habité un hôtel et elle payait des gros bras armés pour garder sa chambre !!

Déjà dit : le Neopilina est nul en économie. J'ai cru voir quelque part que l'épargne française c'était en tout un magot d'environ 6 000 milliards. En langue de crocodile, ça veut dire qu'ils bavent tellement que le parquet est pourri. Comment on rince l'épargne d'un pays, je ne sais pas : faut demander aux grecs, ou aux irlandais.

Neopilina a écrit : " Quand je dis que l'être externe à moi m'est donné a priori, ça veut dire avant conscience de soi. Ce qui n'est plus le cas avec le cogito en l'état, d'où reprise de celui-ci ". Al-flamel a écrit : " Si je comprends ce que je lis, il y a un problème dont j'ai déjà fait part je pense. Mais je reformule pour que ce soit clair. Si vous appelez conscience de soi, ce qui ressort du cogito de Descartes, et que vous dites qu'il y a quelque chose d'extérieur à soi qui est donné a priori du cogito, alors vous sortez de la méthode de Descartes. Certes vous reformulez d'une certaine manière l'intention de Descartes, celle de sortir du scepticisme. Mais vous retournez à une méthode pré-cartésienne. Vous retournez dans l'ancienne philosophie et dans sa métaphysique ". Aussi en philosophie, il faut faire attention à la pétition rétrospective. Platon n'est pas le premier platonicien, et Descartes n'est pas un précurseur de Kant (et consorts), c'est bien le kantisme qui est une réaction aux réactions anglo-saxonnes au cogito. Je te propose une autre métaphore. Descartes, avec son expérience de pensée du doute radical, est parti à l'aventure. Au fond d'un gouffre, il trouve un trésor. Sauf qu'il est aussi, désormais, incapable de sortir du gouffre. Après le " Discours ", Descartes n'a jamais réutilisé la célèbre formule. Elle n'est pas dans les " Méditations ", et tout le monde reconnaît que les formulations des " Méditations " atténuent celle du " Discours ", mais ce n'est pas suffisant, c'est la formule du " Discours " qui a été retenue. Dans une lettre Descartes reconnaît, mais c'est confus, il ne creuse pas, qu'avec cette formule, il est peut-être allé trop loin. Et il passe à autre chose. Ce qui n'est pas du tout le cas de la postérité. Le cogito en l'état est à la fois une fantastique découverte, celle de la conscience de soi par et pour la philosophie, et en même temps, plus le temps passe, plus on voit qu'en l'état (désolé), elle pose problème : le philosophe occidental qui ne claque pas la porte (l'empirisme anglo-saxon, Nietzsche, Marx, Heidegger, pour ne citer que du gros calibre) en est prisonnier. Depuis et à cause du cogito (et pas avant, j'ai vérifié), on a deux philosophies académiques occidentales, une continentale, et une anglo-saxonne, qui dérivera vers la philosophie analytique. Il faut y penser, c'est quelque chose. Tu me dis : " Certes vous reformulez d'une certaine manière l'intention de Descartes, celle de sortir du scepticisme. Mais vous retournez à une méthode pré-cartésienne. Vous retournez dans l'ancienne philosophie et dans sa métaphysique ". Je ne vois pas ce que vient faire là le scepticisme. Descartes veut sortir la philosophie occidentale de la scolastique (forcément définitivement embourbée puisqu'elle se pose des dogmes religieux a priori, ce qui, épistémologiquement, est parfaitement inadmissible), il veut faire, cherche, du neuf. Et tu me dis, sans me l'expliquer (ou que le comprenne), que je retourne à une " méthode pré-cartésienne ", alors que je me coltine à fond (comme personne, pour tout dire) le cogito ! On peut penser ce qu'on veut de Sartre, mais ce n'est pas ici le sujet : quand il philosophe, il est extrêmement rigoureux, il reconnaît que le cogito (i.e. en l'état) est problématique (problème qu'il ne réussit pas à résoudre), mais qu'on n'a pas le choix, c'est de là qu'il faut partir, et il a raison. Avant le cogito de Descartes, le lien qui existe a priori entre un Sujet et Son (conscience de soi) Monde va de soi, tellement, que jamais personne n'a songé à le verbaliser. Avec le cogito en l'état, Descartes fait deux choses à la fois : il découvre la conscience de soi et, avec cette formule, coupe ce lien. Il a découvert un trésor, la conscience de soi, au fond d'un gouffre, il a coupé ce lien, dont il, surtout le philosophe qui lui emboite le pas, ne réussit pas à sortir. Comment veux-tu revenir en arrière !? On ne peut pas (sauf à faire autre chose que de la philosophie ...). Je garde la conscience de soi et je cherche la sortie, en remédiant à la bévue commise par cette formule. Descartes a dit : " Je pense, donc je suis ". Ce faisant, il découvre la conscience de soi et il rompt le Lien qui existe naturellement, et jamais verbalisé avant, entre le Sujet et Son (on place la conscience de soi ici) Monde. J'entérine la conscience de soi, je remédie à la bévue, et donc je dis : " Tout Étant (sensation, représentation, etc.) produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique) a priori (avant conscience de soi), et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libérée du Poêle et entérinée).

Le tout avec des assurances vie, etc., essorées par des crocodiles qui ont oublié d'être des abrutis ! P.S. J'ai vu un fil à ce sujet : je suis contre la suppression de l'argent liquide !! Et n'oubliez pas, quand le sang coule dans les rues : l'or. Pendant l'Occupation, on a vu des épiciers (les épiciers ne perdent jamais le Nord) se faire payer en or.

Je ne savais pas trop où le mettre. Robert Ménard, un ancien de la Ligue communiste révolutionnaire, c'est important pour ceux qui ne savent pas et pour bien goûter le surréalisme du propos : " La gauche n'a pas fait son Nuremberg ". Je ne savais pas que la droite avait fait son Nuremberg. De Gaulle, Churchill, ils ont pris combien ? Depuis le début du XX° siècle, toutes les fosses communes de l'extrême gauche sont remplies de socialistes, d'anarchistes, de sociaux-démocrates, etc., etc., la liste est longue : tout ce qui n'est pas soi comme dans tout totalitarisme qui se respecte. Monsieur Ménard veut donc faire comparaître des gens qui se sont pris des balles dans la nuque, etc., en clair, des victimes.

à Al-flamel, Tu écris " transcendental ", j'écris " transcendantal ", tu lis les anglo-saxons, de la philosophie analytique, etc. On s'est compris, sur nos différences de culture philosophique ! Dis-moi si chez nos cousins empiriques, à propos du cogito de Descartes, tu trouves aussi clair et précis que cela :

Idem. On aura essayé.

Al-flamel a écrit : " Attribuer une personnalité, une subjectivité à certains hommes, à tous les hommes, au delà de l'humanité, ça ne semble pas du tout relever de l'évidence. Sinon on serait tous d'accord ". Je n'ai pas compris " au delà de l'humanité ". L'humanité, c'est l'ensemble des êtres humains, ni plus, ni moins. Passons. Il est définitivement certain que tu n'as pas fait l'expérience de ta propre subjectivité via le cogito du " Discours ". A moi de faire avec (ou sans, affaire de point de vue). Pour te paraphraser, avec cette expérience, on est tous d'accord sur un point : il y a autant de subjectivités que d'individus (sauf à croiser son clone, c'est une boutade). Al-flamel a écrit : " Par définition, Il n'y a pas de démocratie réelle dans un cadre de domination. Donc je suis d'accord avec vous sur ces principes sauf qu'ils sont insuffisants et pas vraiment appliqués. Nous ne sommes pas dans une démocratie délibérative et nous n'avons pas en pratique les mêmes accès aux droits ". Il va bien sûr de soi que la démocratie est infiniment perfectible. Al-flamel a écrit : " À ce sujet, il me paraît étonnant que vous citiez Proudhon contre Marx lorsque le premier justifie un droit de la force comme un droit réel légitime (voir " La guerre et la paix ") ". Je l'ai dit aussi clairement que possible : je ne peux pas décemment dire que je connais Proudhon. Dans " Le bolide marxiste, 2 ", j'ai juste constaté qu'un homme comme Proudhon avait pressenti que le marxisme serait une catastrophe, que c'est bien ce qui est arrivé, et que c'est ce que je pensais, que c'est intrinsèque, constitutif, et ce que j'ai dit avant de le voir aussi chez Proudhon. Al-flamel a écrit : " C'est donc un sujet posé a priori de l'expérience ". Allez, encore une fois. Il n'y a pas d'expérience sans sujet et inversement. C'est bien un sujet, un individu, un être vivant, qui vit sa vie en faisant des expériences. Jusqu'à preuve du contraire, rien d'autre que du vivant ne peut faire des expériences. Ensuite, j'ajoute la conscience de soi : à chacun les Siennes, d'expériences. Al-flamel : " D'où ma question, quand vous dites que l'être est donné a priori. Qu'est-ce qui vous est vraiment donné a priori, et a priori de quoi ? " Allez, encore une fois. Quand je dis que l'être externe à moi m'est donné a priori, ça veut dire avant conscience de soi. Ce qui n'est plus le cas avec le cogito en l'état, d'où reprise de celui-ci. Al-flamel a écrit : " Sinon, vous ne dites rien de nouveau ". Je suis méthodique et patient. Chaque chose en son temps : d'abord que tu comprennes ce que je dis. Ensuite, on passera à la suite.

Al-flamel a écrit : " Ce que vous appelez conscience d'une subjectivité extrêmement différente de la vôtre est le fruit d'une expérience personnelle qui n'a rien à voir avec le cogito ... ". Bien sûr. Quelqu'un qui n'a jamais entendu parler de Descartes, du cogito, de la conscience de soi, de sa propre subjectivité, est parfaitement capable de voir qu'il a au cas échéant devant lui quelqu'un d'extrêmement différent (codes culturels, perception du monde, etc. ad libitum). Avec cette expérience de ma propre subjectivité, on passe au registre, au discours, philosophiques. Grâce à cela, je sais, philosophiquement, qu'il y a autant de subjectivités, et donc de Sujets, que d'individus. Al-flamel a écrit : " Subjectivement différents avec quels droits ? Et pour qui ? " Comme je viens de le dire, grâce au cogito, on sait qu'il y a autant de subjectivités que d'individus. A partir de là, qu'est-ce qu'on fait ? A titre personnel, avant de faire un choix, je regarde quelles sont les options possibles. Comme il y a autant de subjectivités que d'individus, on imagine assez bien que les sujets de désaccords ne vont pas tarder à se manifester. Quelles sont les options en cas de désaccords ? On en cause. Ou ? Je cherche. Et je trouve la violence. Toi, à partir de là, de ce constat, nous sommes tous différents, quelles options vois-tu ? La ou lesquelles choisis-tu et pourquoi ? Moi, à partir de ce constat, je dis mêmes droits pour tous a priori, démocratie, pénalisation de la violence physique (avec elle, on sait toujours quand ça commence, jamais quand et comment ça s'arrête). Al-flamel a écrit : " Le sujet transcendantal précède l'expérience chez Descartes ". Cette formule est totalement hors de propos, anachronique, avec Descartes, je te renvoie au contexte qui a amené cette formule. Avec l'expérience de pensée du doute radical, il cherche quelque chose qui va tenir le coup, sur lequel s'appuyer, pour développer un discours rationnel, méthodique, objectif. J'ai la flemme de chercher, mais quand le mot " transcendantal " apparaît ça fait très longtemps que Descartes est mort, et si ce terme apparaît, c'est bien à cause de l'effet pervers du cogito en l'état que j'ai abondamment décrit. Ce qui m'amène directement à la suite : Je souligne, Al-flamel a écrit : " Donc si vous posez l'expérience comme précédent le sujet, vous ne dites pas ce qui fonde la connaissance expérimentale ". Je n'ai jamais dit que l'expérience précède le sujet : c'est bien des sujets, des êtres vivants, qui peuvent faire, font, des expériences. Il y a deux préalables nécessaires, catégoriquement dit, à la connaissance expérimentale : l'être (au sens philosophique classique, le scientifique dira le temps, l'espace et la matière) et la vie, des êtres vivants qui pour pouvoir vivre leur vie font des expériences. Et dans le cas de notre espèce, l'expérience précède bien la conscience de soi.

Sans oublier celles qui viendront des vrais carnassiers : les marchés. On peut toujours compter sur eux, des gens très fiables, efficaces : quand un pays a un genou à terre, ils s'occupent très très bien du deuxième.

Je le remets : " A la télé, un candidat R.N. appelle à, verbatim, " faire barrage à l'extrême gauche ", en même temps, un bandeau en bas de l'écran indique des projections : " Extrême gauche : 0, ... " Réduire la gauche à l'extrême gauche, c'est grossier. Dans l'histoire de la gauche démocratique, on sait très bien que celle-ci a toujours pris des balles dans la tête, venant de la droite, et de sa gauche. A droite, c'est bien connu, tous les gauchistes sont des marxistes léninistes, après y'a les options, Staline ou khmère, etc. Sinon une candidate R.N. s'est désistée : une photo d'elle avec une casquette nazie circule abondamment dans sa circonscription, c'est ballot.