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Témoudjine

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Tout ce qui a été posté par Témoudjine

  1. Témoudjine

    Le trone du Sénat

    Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage, prétend la vieille sagesse populaire. Ce qui la plupart du temps se révèle exact. Et ce que manifeste ici la majorité des posts. Le président du Sénat est le deuxième personnage de l’État. Le plus important après Macron. Le Sénat est une véritable petite ville avec une administration très développée. Et une tapée de fonctionnaires de niveaux différents. Des centaines sur place. Des milliers avec ceux qu’ils font travailler en dehors des murs du Sénat. Que ce type de fonctionnement soit une bonne ou une mauvaise chose, et un gaspillage manifeste des fonds de l’ État est un autre problème. Depuis la prise de décision de renouvellement du siège, jusqu’aux offres définitives, en passant par les appels d’offre, effectués discrètement ou non, jusqu’au stade où cela en est aujourd’hui, des dizaines de personnes ont été associées à cette affaire. De la même manière que s’il s’était agi d’une dépense mille fois plus élevée. Parce que c’est ce que la Loi prévoit dans le cas des achats du Sénat ou de l’Assemblée Nationale. Qu’il serait possible de faire beaucoup plus simple et avec beaucoup moins de personnels, est une évidence. Ce qu’est ce règlement du Sénat est le fruit actuel de l’historique de cet établissement. Mais il est évident que Larcher, qui se préoccupe généralement des affaires de l’État qui sont d’une autre ampleur, et mis à part ce supposé refus d’un meuble qui viendrait du Mobiliser National, n’a pas pu accorder à cette affaire plus d’intérêt que s’il s’était agi de s’arrêter dans le couloir séparant deux bureaux pour aller pisser. Par contre dire que ce stage de Président du Sénat qu’est Larcher est devenu un siège éjectable, est un fantasme de celui qui l’évoque. Larcher, que l’on puisse en être satisfait ou non, est vraisemblablement à son poste pour encore longtemps. Il n’y a aucune comparaison permettant d’assimiler la durée de présence au Sénat d’un Sénateur, pratiquement inamovible, et celle d’un Député à l’Assemblée Nationale. Et à fortiori, mis à part d’éventuels problèmes de santé, la durée au Plateau d’un Président du Sénat, et celle à l’Assemblée, d’un député ou d’un président de l’Assemblée Nationale.
  2. Excellent ! L'on ne peut qu'approuver la teneur de ton post.
  3. Tu n’as pas compris ce dont nous parlons ici. Ni à quoi peuvent correspondre Les chiffres annoncés par les uns ou par les autres. Essaye de faire preuve d’un minimum de logique. Même en dehors des multiples vidéos venant directement de la bande de Gaza et pris par des gazaouis. Et que comme tout le monde tu peux trouver sur Internet. Les seuls chiffres véridiques, dis-tu, sont ceux du nombre de corps apportés dans les hôpitaux. Mais où peux-tu trouver ces chiffres ? Ceux cités dans ce rapport ? Ils sont tous fournis par le Hamas et par son Ministère de la Santé qui n’existe pas . Ce serait peut-être exact si dans la Bande de Gaza l’on apportait les corps des morts dans les hôpitaux. Mais vu les circonstances, crois-tu que les gazaouis apportent à l’hôpital le corps d’un mort ? Si l’on l’amène à l’Hôpital dans les conditions de vie des habitants, c’est qu’il est blessé, pas s’il est mort. Mais c’est hors sujet. Le fond du problème est de savoir de qui émanent les chiffres cités dans ce rapport. D’autant que tous les hôpitaux de la Bande de Gaza servaient de siège et de base à des unités de combattants du Hamas. Qui sait et peut dire combien de corps sont entré dans tel hôpital ? Le Hamas dit que. Mais à l’heure actuelle strictement personne. Tous les cadres et responsables de ces hôpitaux étaient d’une manière ou d’une autre affiliés au Hamas. Et dans le cas improbable où certains ne seraient pas directement dépendants du Hamas, ils seraient immédiatement éliminés s’ils déplaisaient au responsable du Hamas du quartier. Tous les chiffres cités dans ce rapport sont ceux donnés par le prétendu Ministère de la Santé du Hamas. Ce n’est pas le Comité de Lecture du Lancet qui est allé vérifier ce qu’ils valent. La seule et unique origine de ces chiffres est le bureau de communication du Hamas. Par ailleurs situé à Londres. Ils y sont bien placés pour compter les cadavres. Tous les spécialistes te diront que les chiffres du Hamas sont très fantaisistes. Comme tous ceux cités depuis le début de la guerre par le Hamas. Tout le monde ignore si Le nombre de corps apportés dans les hôpitaux est supérieur ou inférieur à ceux cités. Personne n’est en mesure de le faire. Quant à accuser Tsahal de bombarder sans distinction un si petit endroit, c’est un non-sens. D’abord parce que si Tsahal bombardait sans distinction, il n’y aurait plus de gazaouis. Ils seraient tous morts. Ensuite parce que dire cela est ignorer les impératifs propres aux bombardements israéliens. Et aux bombardements effectués par toutes les armées de la planète. Dans tous les quartiers de Gaza qui vont être visés, Tsahal prévient la population qu’elle va bombarder avant de le faire. Et la majorité des bâtiments bombardés sont vides. IL n’y a que deux cas où Tsahal bombarde sans avertissement. Mais c’est inhérent aux Lois de la guerre. Si le Shabak, les renseignements, ou le Mossad, ont appris que tel responsable se trouverait à telle heure à telle adresse. Ou à tel endroit si cela est sous tentes ou s’il circulera dans les rues. Ou si dans leur progression les soldats sont l’objet de tirs venant d’un bâtiment. Et les gens du Hamas piègent tous les bâtiments dans lesquels ils se trouvent. Dans ce cas le bâtiment est détruit par l’aviation, un drone, ou un hélicoptère. Pour éviter de mettre en danger les soldats chargés du nettoyage. Aucune autre armée au monde n’avertit les habitants des endroits qu’elle va bombarder d’avoir à évacuer ces bâtiments 10 minutes avant le tir. Ce que Tsahal a pratiquement toujours fait, et depuis bien avant Gaza.
  4. Profonde méconnaissance de l’Histoire du Moyen-Orient depuis la création d’Israël. Tous les quelques années, les pays arabes déclarent la guerre à Israël. Et Israël gagne cette guerre et conquiert des territoires arabes. Et systématiquement les rend. Tsahal est allée jusqu’en Afrique et est passé de l’autre côté du Canal de Suez. Et a rendu le Sinaï à l’Égypte. Tsahal a conquis Gaza une première fois, et l’a rendu à l’Autorité Palestinienne. Tsahal a conquis le Liban contre à la fois les libanais et Arafat, et a rendu le Liban. Dans une guerre précédente, Tsahal s’est volontairement arrêtée à moins de 40 kilomètres de Damas, plaçant Damas sous le feu des canons israéliens. Et aurait pu, et pourrait encore aujourd’hui, en quelques jours occuper la moitié de la Syrie. Ce pourrait sans problème être de nouveau le cas en ce moment, donc une seconde fois. Mais Israël n’occupe aujourd’hui que la bande démilitarisée qui sépare Israël de la Syrie. Et si lors d’une guerre précédente Tsahal a conquis le Plateau du Golan et en a occupé et annexé une partie, c’est uniquement dans un but sécuritaire. Quiconque a mis les pieds sur le Plateau du Golan ne peut que constater qu’Israël ne pourrait pas faire autrement. Le Golan est un plateau situé sur une falaise dominant entièrement une large partie d’Israël. Ne pas occuper cette partie du Golan serait suicidaire lorsque l’on ne peut que constater que tous les quelques années une armée arabe ou une coalition arabe diverse, attaque Israël. Mais pour pouvoir en juger il faut connaître ce dont l’on parle et ne pas se contenter pour son information des slogans d’extrême gauche non seulement anti israéliens, ce qui à la rigueur serait pardonnables aux gens non informés, mais antisémites purs, dont LFI et son Staline au petit pied se sont fait la spécialité en espérant gagner des voix musulmanes aux prochaines élections. Heureusement les socialistes les moins cons commencent à se réveiller et LFI est en train de descendre dans les tréfonds de la vie politique française.
  5. Le seul problème en ce qui concerne cette publication, est que les seuls chiffres dont disposent les rédacteurs de ce rapport, sont par obligation les chiffres cités par le Hamas. Il n’y en a aucun autre qui soit significatif. En outre, ils proviennent officiellement pour l’essentiel « du Ministère de la Santé du Hamas ». Le problème est qu’il n’existe pas de Ministère de la Santé à Gaza. Même avant le 7 octobre. Il ne faut pas oublier que Gaza n’est pas, n’était pas avant le 7 octobre, un pays. Mais une simple région de Cisjordanie dans laquelle le Hamas avait pris le contrôle en liquidant physiquement tous les fonctionnaires de l’Autorité Palestinienne. La Bande de Gaza, un territoire de 50 km sur 12 km, dans laquelle les pays étrangers maintenaient et finançaient environ 52 hôpitaux. Mais beaucoup ne dépassaient pas le stade du dispensaire un peu important. Mais dans la Bande de Gaza, il ny avait pas de Ministère de la Santé. Et en guise de Ministère de la Santé, il y avait à Gaza un bureau de répartition entre les cadres du Hamas des fonds internationaux qui arrivaient à Gaza. Dont une partie seulement allait à la Santé, la majorité des frais des établissements de Santé, outre de l’ONU, venaient directement de l’international, et en bonne partie des pays européens. Ce pseudo Ministère de la Santé, comme tous les autres prétendus Ministères, ont disparu physiquement dès le début de la guerre avec Israël. Dans les premiers jours. Les avions israéliens savent où taper pour liquider les cadres de l’adversaire. Ils le prouvent chaque jour. Et les Ministères, et celui de la Santé comme les autres, en réalité les bureaux de répartition des fonds entre les caciques du Hamas, ont été les premiers à disparaître. Le plus souvent avec leurs cadres. Y compris celui s’occupant des fonds de Santé. Il n’y avait pas, mais il y a encore moins aujourd’hui, de Ministère de la Santé. Depuis le 7 octobre, tous les chiffres donnés par le Hamas ont une seule origine unique, le Bureau de Communication du Hamas. Situé pour l'essentiel à Londres. Le Lancet, publication à Comité de Lecture, se consacre généralement à des questions scientifiques. Mais c’est un conflit d’origine politique entre des membres de ce Comité de Lecture qui a amené le Lancet à publier cette « étude ». En temps normal il ne l’aurait pas fait. La question n’est pas de savoir si les morts sont plus nombreux ou moins nombreux. Le vrai problème est que personne ne sait quels sont les vrais chiffres. Les auteurs du rapport ont repris des rapports d’autres associations et organisations et appliqué aux chiffres donnés, ceux du Hamas, les techniques de calcul d’autres associations. Qui ne disposent comme tout le monde que de chiffres en provenance du Bureau de Communication du Hamas. C’est-à-dire des chiffres d’une organisation islamiste et terroriste. Que les chiffres indiqués par ce rapport soient fantaisistes est une évidence. Que ces chiffres soient trop élevés ou pas assez élevés n’est pas l’important. L’important est qu’ils sont tout à fait fantaisistes. Il n’existe pas de Ministère de la Santé du Hamas.
  6. Tu te trompes complètement. Je ne pense pas cela. Mais je m’irrite lorsque quelqu’un d’intelligent est insensible à la simple logique et aux conclusions des historiens lorsque cela implique que l’on commence par renoncer à l‘irrationnel, et à s’interroger lorsque l’absence totale d’historicité d’un fait s’impose. Affirmer « tel fait s’est déroulé en telle année », alors qu’aucune conclusion historiquement établie, en dehors de récits légendaires qui n’ont aucune substance historique n’en atteste, me paraît être sur le plan intellectuel, une hérésie mentale. Un exemple simple. Tu as écrit dans un post précédent : - « Les Evangiles d'après les historiens ne datent pas des 4 et 5e siècles mais de la fin du premier ». Ce que tu affirmes là est, sur le plan historique, une plaisanterie. Tu ne trouveras aucun historien, même pas ceux de l’École Biblique de Jérusalem, pourtant stipendiés par le Vatican et payés depuis plus d’un siècle pour veiller à ce qu’aucune interprétation qui contrarierait les Évangiles ne soit divulguée trop largement, aucun d’entre eux, ni aucun des spécialistes du Vatican qui disposent des documents les plus anciens de l’Église, ne tiendrait ces propos. Simplement parce que, de quelque origine soit-il et sous quelque forme qu’il se présentât, aucun document historique et authentique relatif au Christianisme, et que les historiens et les spécialistes établissent comme un document historique authentique, n’existe daté des trois premiers siècle de l’ère commune. Le Christianisme et le Christ ne sont entrés dans l’Histoire, la vraie, celle attestée par les vrais historiens, qu’au IV° sicle avec Constantin. C’est strictement la seule chose historique et confirmé par les historiens, que l’on puisse affirmer à ce sujet. Aucune des affirmations qui prétendent l’inverse n’a une réelle origine historique, et n’est reconnue comme telle par les historiens. Et pour les raisons que j’ai développé plusieurs fois ci-dessus, s’il y avait la moindre parcelle de vérité dans la légende chrétienne concernant la période des l° au IV° siècle, il y en aurait forcément des traces tellement cela se serait passé au milieu de différents peuples qui tous écrivaient l’Histoire de leur temps. Historiquement, il serait impossible que l’on n’en trouve pas de traces si la légende chrétienne avait ne serait-ce qu’un bout de réalité pour ce qui concerne sa création et son existence durant les premiers siècles. Il faut citer l’Histoire et les historiens, et comme toi se réfugier derrière le fait de les évoquer, mais sous la réserve que l’on soit en mesure de préciser exactement ce que l’on cite, et de préciser les références historiques authentiques de ses affirmations. Cite les références réelles d’un document historique authentique qui, comme tu le dis, confirme que les Évangiles datent du premier siècle. Inutile de chercher. Si tu en trouves, et l’on en a écrit des dizaines de milliers, ce serait tous des faux et des affirmations gratuites dont aucune ne pourrait être prouvée. La foi en le contenu du catéchisme de l’Église catholique, romaine et apostolique, est incompatible avec l’Histoire.
  7. Ce que tu racontes de Jean-Baptise est une plaisanterie. Pas plus que les autres faits ou personnages cités pour la période qui est avant le IV° siècle et Constantin, particulièrement pour ce qui concerne le Christianisme, strictement aucun document historique authentique ne cite Jean-Baptiste. Les personnes n’ayant jamais réellement étudié la question ont l’habitude de ramener toujours Flavius Joseph. Pour faire plus sérieux en citant un nom latin connu. Mais c’est stupide et une escroquerie intellectuelle. Il est né en 37, après la date de la mort prétendu du Christ. Mais le citer, cela fait riche. La seule chose qu’il ait vue a été la destruction de Jérusalem et du temple en 70. Pour le reste il a suivi et été l’historien de la campagne romaine en Israël. Mais, bis repetita placent, il n’a jamais dans aucun document ou aucun de ses ouvrages, pas plus que César par ailleurs, cité le nom de Christ ou de Jésus. Cela ne peut rester ignoré que des personnes ne comprenant rien de ce qu’ils lisent ou entendent. D’ailleurs dans aucune de ses nombreuses œuvres, datées forcément d’après environ 50 de l’ère commune, parce qu’il ne pouvait pas écrire avant sa naissance, Flavius Joseph, l’Historien incontesté du premier siècle, ne cite une seule fois le christianisme, ou le Christ, alors qu’il est le principal historien du premier siècle. Durant le siècle du Christ, le principal historien local n’a jamais cité le Christ dans ses nombreux ouvrages. Cela ne t’étonne pas que le principal historien du siècle ne cite jamais les faits qui devraient être les plus importants qui se sont passés durant son existence et la rédaction de ses ouvrages ? Quant à Mahomet tu te plantes complètement. L’on dispose de documents historiques authentiques le citant, d’origine musulmane, ou l’on connaît parfaitement son Histoire à la Mecque puis dans ses voyages suivants. Ainsi que ses relations avec les communautés juives de l’époque. Dont l'existence est parfaitement historique, elle.
  8. Je t'ai lu avec plaisir, mais je crois que tu réinventes un peu trop l'histoire à ta... sauce ! Juste un exemple : Les Huns et les Francs n'ont rien en commun... Les premier sont des asiatiques et les seconds des germaniques. Un autre : Les Evangiles d'après les historiens ne datent pas des 4 et 5e siècles mais de la fin du premier... Maintenant les historiens peuvent se tromper, si tu as des preuves précises de ce que tu affirmes, il faut intervenir au plus haut degré pour rétablir la vérité ! Et l'évangile de St Jean a bien été écrit en grec... Vers la toute fin du Ier siècle. Le vocabulaire, l'inspiration à mon avis suffisent à le prouver... Ou alors c'est son traducteur en grec qui était particulièrement inspiré ! L'Evangile le premier (des synoptiques) étant celui de Marc, le "moins trafiqué" dont les deux autres se sont inspirés. Et qui n'invente pas par exemple une conception délirante de Jésus... On y sent aussi le récit exact qu'a pu faire le Christ de son baptême tel qu'il l'a vécu à un copain du moment... Un de ses premiers compagnons. Sans fioriture ! En présence d'un St jean Baptiste qui ne l'a pas du tout reconnu... Puisqu'il ne le connaissait pas. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Je ne veux pas donner ici des leçons d’Histoire de la population française actuelle. Je te renvoie, puisque le hasard le met à l’avant de l’actualité, vers le dernier ouvrage très récemment paru de Boualem Sansal, citoyen franco-algérien, lequel fait malheureusement l’actualité en s’étant fait emprisonner en Algérie il y a quelques semaines. Ce qui n’émeut pas beaucoup Macron. L’ouvrage s’appelle « Le français, parlons-en ! ». Un monument de l’avis des spécialistes. Pour ce qui nous concerne surtout après la page 90. L’ouvrage n’apporte pas de nouvelles connaissances quant à l’histoire de la France et des français. Il ne fait que reprendre les vérités historiques incontestées par les historiens. Mais l’auteur a le génie de présenter cela de façon lumineuse et parfaitement compréhensible même par les non-initiés. Tu y trouveras le détail de l’origine des peuples européens, de leurs mœurs et de leurs langues. Jusqu’à la fin de l’Empire romain, en gros le début du V° siècle, un certain ordre régnait en Europe. Mais la déliquescence de l’Empire romain, en outre se fiant aux tribus germaniques que l’Empire engageait pour défendre ses frontières, a fait que la période du V° au X° siècle a fait de l’Europe un foutoir livré aux bandes guerrières et aux chefs de tribus. De nombreuses tribus germaniques ont déferlé les unes après les autres sur l’Ouest de l’Europe et entre autres sur la France, l’Espagne et l’Italie. Les Goths germaniques de toutes origines selon les époques. Et pour des raisons parfaitement synthétisées par Boualem Sansal, le monde gallo-romain qui était devenu un monde de lucre lascif pour ce qui est de ses dirigeants, a laissé ces Goths faire ce que l’on sait. Mais, curieusement ce monde gallo-romain s’est laissé coloniser « aimablement » par les tribus germaniques, sans, curieusement, laisser la langue germanique imprégner le français, au contraire de ce qui s’était passé avec le latin. Puisque manifestement tu ne t’es pas penché sur l’Histoire de cette époque, tu y verras comment ces francs, dont effectivement les Huns, mais différents autres également, se sont installés en France, l’ont colonisée avec la passivité de la population française, et comment ces Francs germaniques sont devenus les ancêtres des français d’aujourd’hui. La France est devenue, de fait, le pays des francs germaniques. Ce n’est pas par hasard que le pays concerné est devenu la France, pays occupé et colonisé par les francs. Dire que les Évangiles datent de la fin du premier siècle montre simplement que tu ne t’es pas intéressé à l’Histoire de ces Évangiles. Ou plutôt, pas assez. À la véritable histoire, celle des historiens, pas à la légende de l’église chrétienne. Depuis en gros mille ans, l’église distille une histoire amusante, intéressante, mais dénuée de toute historicité. C’est-à-dire entièrement inventée, ce que les historiens ne peuvent que constater. Comme par exemple, le fait que le nom même du christianisme et celui du Christ étaient inconnus dans l’Empire Romain avant le III° siècle. Les archives de l’Empire Romain, je l’ai déjà écrit dans un autre post, montre qu’en 222, au III° siècle, un grand recensement de la totalité des lieux de culte des innombrables religions sévissant dans l’Empire, a été lancé par l’Administration de l’Empire dans tous les pays de l’Empire. Il en ressort qu’aucun lieu de culte dans tout l’Empire, n’était assimilé à un lieu de culte chrétien. Le nom de Christianisme et celui de Christ n’existaient pas dans le monde Administratif romain de l’époque, en quelque langue qu’il aurait été écrit, et en quelque endroit que ce soit de l’Empire Romain. Il n’y avait pas de chrétiens dans l’Empire avant le III° siècle. Et aucun historien sérieux, français ou de quel pays que ce soit, ne mettrait en doute les innombrables documents romains rédigés par l’Administration de l’Empire Romain. Et qui sont en la possession des historiens, et décortiqués par tous les spécialistes et historiens de la planète. Quant aux langues d’origine dans lesquelles les Évangiles ont été écrits, c’est un faux argument. Chaque Évangile a été écrit et réécrit en langues différents selon les traditions de l’époque concernée. Pour chacun de ces Évangiles, il a été choisi à plusieurs reprises quelle version choisir, et ce que l’on devait laisser dedans. Tout ce que tu écris des Évangiles n’est que l’histoire imaginée par les chrétiens, géniaux par ailleurs, à partir du début du IV° siècle, pour que Constantin soit convaincu que cette nouvelle religion pourrait lui permettre de régler la principale affaire qui le préoccupait, le financement de la nouvelle capitale qu’il voulait édifier et qui porterait son nom, Constantinople. Tu as à ta disposition les dizaines de milliers d’ouvrages qui ont été écrits depuis des siècles, mais principalement depuis le XIX°, sur la genèse du Christianisme. L’immense majorité l’a été par des auteurs soit stipendiés par l’église, soit qui partaient tous de la Légende chrétienne et de son récit. Sans s’interroger simplement quant à l’historicité et à l’existence du Christ qu’ils se fixaient come point de départ indiscuté de l’Histoire. Mais tu as également tous les ouvrages réalisés par les véritables historiens sur ce sujet. Par contre commence par essayer de comprendre ce qu’est un document historique. Par quoi il se caractérise.t Et ce qu’il en est des documents historiques dans cette Histoire. Si tu trouves la référence d’un document historiquement datée de l’un des 4 premiers siècles de notre ère, et qui soit authentiquement une pièce relative à l’un des Évangiles, tu verras ton nom affiché à la une de tous les journaux de la planète. Et mieux, si tu trouvais un document, une pierre, ou n’importe quelle pièce archéologique authentique datant d’avant le V° siècle et portant le nom de « Christ » ou de « Jésus », en n’importe laquelle des langues utilisées à l’époque, et dont l’authenticité de la date soit confirmée, le Vatican te ferait un pont d’or. Il la cherche depuis des siècles. Un immense espoir catholique, plus généralement chrétien, est né de l’annonce de la découverte des Manuscrits de la Mer Morte. Ils avaient apporté au Vatican l’espoir qu’enfin l’on trouverait un document qui daterait authentiquement de l’époque du Christ, et qui mentionnerait le nom « Christ », ou de « Jésus ». Manque de pot, ces Manuscrits sont plus anciens. Et bien évidemment ne portent pas les noms espérés. Et quand tu auras réellement compris ce qu’est un document historique authentique, tu te demanderas comment il se fait que personne ne soit jamais parvenu à découvrir un document quelconque citant le nom de « Christ », de « Jésus », ou de « christianisme », en quelque langue que ce soit utilisée à l’époque dans la région, alors qu’il s’agirait de faits exceptionnels et d’une région ou tous les peuples du monde de l’époque avait des représentants. Et notaient tout. Si malgré cela tu apportes encore une crédibilité quelconque à l’histoire concernée, il est vraisemblable qu’il s’agit d’un problème de compréhension et, je n’ose pas le dire, de Q.I. Et personne ne pourrait plus rien pour toi. Mais je te souhaite d’aller au ciel, où tu seras assis à la droite de ton D.ieu. Pourquoi à droite d’ailleurs ? Les sièges de gauche seraient-ils moins confortables ? Dans ce cas, lorsque tu y seras, pense à conseiller à D.ieu, ou à son fils parce qu’au bout du compte l’on ne sait pas lequel fait quoi, sans parler du Saint-Esprit qui semble n’être que le porteur de chandelles, de choisir un meilleur fabricant de sièges.
  9. Juste pour le plaisir, mais c’est un détail amusant. Cela m’était sorti de l’esprit. Les archéologues ont prouvé que la localité baptisée Nazareth, dans laquelle Joseph était censé être charpentier, a connu sa première implantation d’occupation, au mieux et en étant généreux, durant la première moitié du III° siècle. Nazareth n'existait pas encore à l'époque supposée du Christ. Ce qui n’a rien d’étonnant, l’historique légendé de la création du christianisme ne datant que d’après Constantin, donc au IV° siècle. Mais les textes des différents évangiles n’ont été fixés, après moult discussions et confrontations entre caciques chrétiens, qu’entre les VII° et IX° siècles. Cela, c'est dans les archives chrétiennes historiques et reconnues comme authentiques. Et encore en oubliant la partie la plus spectaculaire des Évangiles, celle qui concerne la partie rajoutée au moment des prêches pour les croisades, et où ont été rajoutés tous les détails concernant les instruments de la Passion du Christ. La couronne d’épines, la lance du légionnaire romain, le récipient recueillant le sang du Christ, le coup de l’éponge et du mélange eau / vinaigre, qui par ailleurs était la boisson de base des légionnaires. Et nombres d’autres détails divers destinés simplement, durant les prêches, à émouvoir les candidats potentiels à une participation aux masses populaires qui ont constitué la piétaille des participants aux Croisades. Toute la parie relative à la Passion et au Chemin de Croix, date du XII° siècle et et du recrutement pour les Croisades. Aucun document, aucune représentation de quelque nature soit-elle, ,n'évoque cela avant le XII°. Mais tout cela, c’est de l’Histoire. Pas la légende fantasmée de la création du Christianisme.
  10. Tu as raison. Mais en réalité la certitude de paternité n’est pas du tout la raison de ce changement. Lequel, je l’ai déjà indiqué, n’existait pas avant la Diaspora et le VIII° ou IX° siècle. La filiation par la mère n’étant en vigueur que depuis cette période.
  11. Témoudjine

    Décès de M. Le Pen

    Non la question n’a jamais été posée de l’origine de sa fortune. Elle a toujours été connue de tous les observateurs. Il en a établi les bases comme tous les apprentis dictateurs de la planète grâce aux dons des gens qui partageaient ses idées. L’extrême droite pétainiste est sortie de la guerre en très bonnes conditions. Et la majeure partie de la haute bourgeoisie française a gagné beaucoup d’argent pendant l’Occupation. Et n’a jamais été épurée, à quelques exceptions près. De plus certains sympathisants de ses thèses, parmi lesquels principalement Hubert Lambert, tenaient à l’aider à créer un parti fasciste. Mais c’est principalement en héritant de la fortune de ce même Lambert, lui-même principal actionnaire de la société des ciments Lafarge, qu’il a monté sa véritable fortune. Nombre de chiffres généralement fantaisistes ont circulé, mais c’étaient de grosses sommes. Et la partie que l’on n’a jamais connue était celle planquée dans des paradis fiscaux. Quant à la technique qu’il a utilisée pour hériter de son ami Lambert, elle était, elle, sujette à caution. Hubert Lambert était atteint de cirrhose et l’alcool lui était interdit. Et dans leur villa de Montretout, sa famille essayait d’empêcher l’entrée d’alcool dans la propriété pour l'empêcher de boire. Mais Le Pen venait lui rendre visite fréquemment, parfois deux fois par semaine, et lui apportait systématiquement des bouteilles d’alcool. Les membres de la famille le voyaient entrer en portant à chaque fois son sac de bouteilles d’alcool forts. Bouteilles que le personnel retrouvait vides dans son appartement. Et avant la fin qui était inévitable et attendue, mais Lambert avait choisi de finir avec sa cirrhose, les deux avaient réglé avec des notaires la question de l’héritage. Donné entièrement à Le Pen. Les membres de la famille ont considéré que Lambert a littéralement été assassiné par Lambert. Mais ils n’ont rien pu faire pour modifier les conditions d’héritage. Aucune Loi n’interdit d’apporter de l’alcool à un ami, même si les médecins se sont tous prononcés contre. Lambert a agi en toute connaissance de cause. Son addiction à l’alcool était telle qu’il a fini comme il a souhaité le faire à partir du moment où il a compris qu’il était condamné.
  12. Témoudjine

    Décès de M. Le Pen

    Excellent résumé, complet, et qui fait à peu près le tour de la question.
  13. Il en est des Juifs comme des fidèles de toutes les religions révélées. Les trois quarts des juifs, pratiquants ou non, ne le savent pas non plus. Seuls ceux qui se sont réellement penchés sur l‘historique du judaïsme et des religions primitives, et les historiens de la période séparant la fin de l’empire romain de l’installation définitive en France des Huns devenus des Francs, en gros du V° au X° siècle, le savent. Mais il en est de même pour toutes les religions. Prends le premier catholique que tu rencontreras, ou toi si c’est le cas, et pose-lui la question qui est la plus importante pour l’Histoire du christianisme. Et a décidé de l’avenir du christianisme : - « Qu’a été décidé, par qui, et qu’ont apporté au christianisme et aux chrétiens les deux conciles de Nicée, le premier concile de Nicée de 325, et le second concile de Nicée de 787 ?». Ce sont les deux conciles les plus importants de l’Histoire du christianisme. Ils ont décidé de son avenir. Je ne parle pas là de l’historicité ou non des rapports de ces conciles, ce qui est l’affaire des historiens de cette période. Mais qui demande une connaissance réelle de l’Histoire de la période V° - X° siècle. Mais simplement ce qu’ont apporté ces deux conciles au christianisme. Ils sont la base réelle du christianisme tel que le monde l’a connu. Et le connaît encore. Comment une personne disposant d’un minimum de logique peut accepter sans tiquer la fable qu’une religion de l’Antiquité aurait accepté que la filiation religieuse, qui était la chose la plus importante au point que jusqu’au christianisme aucune religion n’acceptait les femmes, aurait pu imaginer que ce soient les femmes qui transmettaient cette religion à ses enfants ? Et pas les hommes. Même si le judaïsme traitait mieux les femmes que toutes les autres religions de l’Antiquité, les femmes n’avaient aucune voix au chapitre. Dans le monde romain, c’était pire. La femme n’existait pas en tant que personne. Seulement en tant que fille de X, ou d’époux de X. Elle n’avait même pas de nom propre. Si la raison de ce changement de l’origine de la filiation juive t’intéresse, je me ferai un plaisir de te le raconter.
  14. Hybridex, jouer sur les différences de sens que l’on peut donner à un mot lorsqu’il est traduit successivement en différentes langues, serait de bonne guerre en temps normal. Mais n’est pas à sa place ici. Pour une raison élémentaire. Si le grec était majoritairement la langue vernaculaire en Israël, avec l’araméen, dans les derniers siècles du millénaire précédent et dans la période censée être celle du Christ, il n’est question de Joseph, charpentier à Nazareth, que dans les Évangiles, pas dans la Bible. La Bible, les cinq Livres de la Thora, est l’histoire du peuple hébreux. Hébreux traduit par « juif » après la Diaspora. La Bible a terminé d’être rédigée plusieurs siècles avant l’ère chrétienne. Ce qui apparaît plusieurs siècles plus tard avec le Christianisme, et pour des raisons que les historiens connaissent bien maintenant, ce sont les Évangiles, la saga chrétienne, qui n’a strictement rien à voir avec La Bible. Il n’y a strictement aucune filiation entre La Bible et les Évangiles. Il en a été question dans une autre discussion, et peut-être me répétais-je. Mais l’on dit que le rabâchage est la clé de la pédagogie. Les chrétiens, pour des raisons maintenant connues des historiens, rédigeront les Évangiles au mieux à partir du cinquième sicles après le début de l’ère chrétienne. Et les versions les plus anciennes des Évangiles qui soient considérées comme authentiques par l’Histoire, et qui ne sont que des bribes qui seront recomposées à plusieurs reprises entre le V° siècle et le IX° siècle, n’ont pas été rédigés en grec. Rome n’utilisait pas le grec comme langage vernaculaire. Et si l’on retrouvait de véritables et authentiques versions des premiers Évangiles, ils ne seraient pas rédigés en grec. Mais soit en latin, soit plus probablement considérant la multiplicité des idiomes vernaculaires utilisés alors à travers l’empire romain, dans le langage vernaculaire de chaque région dans laquelle l’Évêque qui suivait la Légion à laquelle il était muté, était arrivé. C’est d’ailleurs sur cet abus de langage que Rome a fait réécrire l’Histoire de l’installation du christianisme en Europe. Et sur l’utilisation fausse et abusive que fera plus tard le christianisme de ce nom « d’Évêque ». Au point que le faux sens qui lui est prêté, s’imprime dans l’inconscient populaire.
  15. Pic et repic, tu écris à propos de Jésus : - « mais il était "connu" comme une sorte de guérisseur voir même un peu "rabbin" ( Rabbi ) puisque qu'accepté au sein de la religion judaïque ( il était même, selon la tradition juive .. juif à part entière puisque né d'une mère juive ! ( il a été circoncis, il respectait le Shabbat, et les Commandements de la Thora et a même commencé ses enseignements dans les ...synagogues ) ) . Il est évident qu’il aurait été considéré comme juif et que pour cela il n’avait nul besoin d’être agréé par les représentants officiels de la religion juive. Non pas parce que sa mère était juive. Depuis la naissance du judaïsme, en gros au deuxième millénaire avant notre ère, la judéité se transmettait par le père. Pas par la mère, comme seuls ceux qui ne connaissent pas réellement je judaïsme le croient. Comme dans toutes les religions existantes à l’époque. D’ailleurs jusqu’au christianisme, au IV° siècle, aucune religion existante dans notre univers occidental romain, ce qui inclue le Moyen-Orient, n’acceptait les femmes en tant que membres de la religion. Seuls les hommes. Chez les juifs, plus exactement les hébreux, comme chez les autres. Et les Dieux abondaient. Le christianisme a été la première religion acceptant les femmes. Raison majeure qui a fait qu’Hélène, femme de l’Empereur Constantin et ancienne prostituée, s’est particulièrement intéressée au christianisme et a servi de moteur à l’installation de ce christianisme dans le monde romain. On l’attribue généralement à Constantin, mais c’est surtout à Hélène que c’est dû. Il est évident que durant l’Antiquité, dans toutes les cultures, la prééminence de la femme, donc celle de la mère, ne serait pas allée de soi. Ce n’est qu’à la fin du VIII° siècle de notre ère, 800 ans après le Christ, et pour des raisons spécifiques liées à l’application de l’un des principes de la religion juive, que les rabbins européens ont décidé que dorénavant la judéité se transmettait par la mère, et plus par le père. Fruit supposé d’un foyer juif et d’un père putatif juif, personne n’aurait pu contester à Jésus son appartenance à la nation juive. Où as-tu pris que Jésus était considéré comme, dis-tu ; « même un peu rabbin », et a commencé de dispenser ses enseignements dans les synagogues ? Même les Évangiles n’en parlent pas. Ni strictement aucun document ou témoignage historique et authentique qui daterait de l’époque du Christ. En outre, les synagogues et les rabbins sont nés à la période rabbinique, c’est-à-dire seulement après la Diaspora et la destruction du Temple de Jérusalem par Titus. Les sages de la Thora qui guidaient le judaïsme n’étaient pas des rabbins et les lieux de prières n’étaient pas des synagogues. À l’époque de l’existence supposée du Christ, le judaïsme n’était pas encore entré dans sa phase rabbinique, qui ne commencera qu’après la Diaspora. Ce qui signifie qu’il n’y avait pas de rabbins. Il y avait des Sages de la Thora. Mais il aurait fallu 40 ou 50 ans de plus pour que Jésus, ou qui que ce soit, puisse prétendre avoir atteint ce niveau. Jésus, censé être mort à 33 ans, d’où le nombre de boutons des soutanes du monde catholique lorsque ses chefs se déguisent en femmes, est mort trop jeune. Mais comme pour tout ce qui concerne Jésus et le christianisme, aucun document reconnu comme authentique par les Historiens n’existe qui les cite, et les premières mentions de Jésus et du Christ datent de plusieurs siècles après le début de l’ère commune. Ce n’est, sur le plan historique, qu’au IV° siècle avec Constantin que sont cités pour la première fois les mots Christ, Christianisme et Jésus. Quelle que soit la langue que l’on considère.
  16. Engardin, la question que tu devrais te poser avant, n’est pas celle-là. Mais plus prosaïquement, elle devrait être : - « est-ce que le métier de charpentier existait en Israël, à l’époque censée être celle durant laquelle le Christ se serait manifesté ? » Et la réponse est non. Tous les toits du Proche et du Moyen Orient, mais en réalité sur une aire beaucoup plus large, de l’Arc Fertile à l’Atlantique et à Essaouira, étaient des toits plats. Pour deux raisons. La première est que les toits à pentes n’étaient pas nécessaires dans les pays où il ne neigeait pratiquement jamais. C’est la neige qui a imposé aux constructeurs vivant dans des pays où il neigeait l’hiver, la réalisation de toits à pentes. Le poids de la neige suffirait à faire s’écrouler les toits plats. Le béton armé n’avait pas encore cours. La seconde raison, bassement matérialiste, est simplement que pour faire une charpente, il fallait des troncs d’arbre. Et que la majeure partie du territoire du Moyen Orient était à l’époque totalement dépourvue d’arbres. Seuls s’y développaient des arbustes dont la taille n’aurait pas permis l’emploi en charpenterie. Ceux apportant « la manne » ou l’encens, par exemple. Ou l’olivier, qui ne permet pas son utilisation en poutres. Il a fallu de longues et laborieuses tractations mettant en jeu des négociations à niveaux royaux, pour que suffisamment de troncs de cèdres du Liban soient livrés à Jérusalem afin qu’Hiram puisse bâtir le Temple de Salomon. Les troncs nécessaires et de tailles suffisantes n’existaient que sur les sommets des monts du Liban. Et encore ces cèdres n’ont pas été utilisés pour réaliser une charpente au Temple. Mais parce qu’ils étaient les seuls dont la taille permettait l’installation de toits suffisamment larges pour devenir des poutres dont la section, et donc la résistance, ainsi que la portée, permettait la réalisation de pièces de grandes tailles sans la nécessité de colonnes intermédiaires. C’est après l’an 70, après la conquête définitive du territoire d’Israël par les Légions de Rome, et le début de la Diaspora, que les romains ont commencé à installer des implantations romaines permanentes sur la partie asiatique de la Méditerranée. Et ont importé les toits à pentes, une, deux ou plusieurs, au Proche et au Moyen Orient. Pas par nécessité, mais pour imiter le style gallo-romain qui symbolisait la prééminence des vainqueurs. Tout lecteur d’Astérix le sait. Posez la question à vos petits-enfants. Avant la fin du premier siècle, il n’y avait pas de toits à pentes dans cette région. Un charpentier n’aurait eu aucun travail, et s’il avait obtenu un chantier prévoyant un toit à pentes, il n’aurait pas pu trouver les poutres nécessaires. Ou seulement en dépensant des sommes énormes pour importer des poutres de pays étrangers et lointains. L’historique de l’Architecture le démontre aisément.
  17. Il est bien possible que tu sois réellement convaincu d’avoir raison. Que le seul vrai Dieu soit le tien. Mais il est tout aussi vrai que pour un autre, adepte d’une autre foi, c’est son Dieu à lui qui est le bon. Qu’est-ce qui te permet, en dehors de la foi primitive du charbonnier, donc totalement irrationnelle, de penser que c’est le tien le bon, alors que l’autre est tout aussi convaincu que toi que c’est le sien l’authentique ?
  18. Si tu parles d’un VRAI Dieu, c’est qu’il y a au moins un autre Dieu, ou plusieurs autres Dieux, qui sont, eux, tous des FAUX Dieux. Mais comment sais-tu que toi tu reconnais le VRAI Dieu et que tu ne confonds pas avec un autre FAUX Dieu ? Sur quelles bases poses-tu ce postulat ? Qu’est-ce qui te permet d’être certain de reconnaître, toi, le VRAI Dieu au milieu des nombreux FAUX Dieux. Et de croire qu’en conséquence la majorité de la population du globe se trompe et confond le VRAI Dieu avec le FAUX ? Reconnaître le Port Salut, c’est facile, c’est écrit dessus. Tout le monde le sait. Et c’est une marque reconnue par tous comme étant la vraie. La seule vraie. Personne ne se risquerait à le contester. Mais quels éléments te permettent de croire que celui que tu prends pour le VRAI Dieu est réellement le VRAI Dieu ? Qu’il n’y en a pas d’autres d’aussi VRAIS ? Ce qui impliquerait qu’aucun n’est le VRAI. Es-tu en mesure de fournir une réponse étayée à ces questions, mais réponse qui s’appuie sur autre chose que le Mystère de Foi ? Lequel Mystère de Foi ne peut être aux yeux de toute personne sensée qu’une escroquerie intellectuelle.
  19. Si tu nous écrivais cela en langage vernaculaire compréhensible, nous pourrions suivre un peu mieux ta pensée. Si pensée il y a vraiment.
  20. Tu parles là d'un escroc et d'une escroquerie. Cela n'a rien à voir avec le sujet dont il est question ici.
  21. Tu écris : - « Les Romains, des mécréants, païens, idolâtres, il y a mieux comme référence ». Sois un peu logique. L’histoire dont nous parlons de situait chez les romains. C’est donc forcément chez les romains que l’on peut, pour l’essentiel, en retrouver les traces directes. Du moins si ces traces existent, ce qui est une autre histoire. Et bien au contraire de ta remarque, le fait que les romains adoraient tous des Dieux, même si c’étaient des Dieux différents, n’en fait en aucun cas des mécréants. Un mécréant est par définition une personne qui n’a pas de religion. Pratiquement tous les romains en avaient une. Même s’ils adoraient des Dieux différents qu’ils avaient adoptés au fur et à mesure de l’historique de l’Empire.
  22. Il faut parfois se résoudre à considérer les choses sous l’angle de l’Histoire, la vraie, celle dont l’on a expliqué la réalité, et pas sous l’angle de la légende, même s’il s’agit de la légende chrétienne. Nombre d’historiens, de vrais historiens qui dirigent les travaux de toutes les facultés d’Histoire, se sont spécialisés dans l’histoire de la chrétienté et ont publié leurs travaux récents en ce domaine. Tout ce que je vais écrire ci-dessous est de l’Histoire. La seule vraie, celle qui est prouvée et attestée par les spécialistes et que l’on peut retrouver dans tous les manuels destinés aux étudiants en Histoire qui se sont intéressés à l’Histoire des religions. Et plus particulièrement du christianisme. N’importe qui peut retrouver ce qui suit dans ces manuels, qui figurent dans toutes les bonnes bibliothèques municipales des villes importantes. Et dans les bibliothèques de toutes les Facultés d’Histoire. Je rappelle que ces bibliothèques des Facs sont accessibles à tous ceux qui le souhaitent, sans qu’il soit nécessaire d’être inscrit dans ladite Fac. En matière de religion, Rome a toujours été d’une tolérance rare que l’on n’a plus retrouvée que deux mille ans plus tard avec la laïcité dans les pays de l’Europe de l’Ouest l’ayant adoptée. Il y avait durant l’Antiquité des multitudes de Dieux. La majorité des peuples en avaient plusieurs. Et systématiquement, Romme légalisait toutes les religions des pays que ses Légions avaient conquis. Au point d’ouvrir à Rome un Panthéon, un temple destiné à honorer tous les Dieux existants, sans distinctions ni réserves. Entre l’an zéro de l’ère commune et l’an 70, en gros, les romains qui avaient battu les hébreux ont chassé une partie des juifs d’Israël qui sont partis installer des communautés dans nombre d’endroits, dont en Europe. Mais il y avait déjà des communautés juives en Europe, en Afrique du Nord, et jusqu’en Asie centrale. Il y avait une communauté juive attestée en Région Parisienne quelque mille trois cents ans avant que n’apparaisse le premier roi de France. Il y avait également des communautés juives en Italie, dont une à Rome, mais les juifs étaient entrés dans l’époque rabbinique et s’effaçaient complètement devant les religions des pays ou des régions dans lesquelles se trouvaient leurs communautés. Il en est question dans une autre discussion, mais les chrétiens, et le nom de chrétien, n’apparaît sur le plan historique qu’au début du IV° siècle avec Constantin. En 222 de notre ère, Rome a fait réaliser un recensement de tous les lieux de culte, de toutes les religions présentes dans l’Empire romain. Les historiens font remarquer que la moindre mare dotée d’une « aura » religieuse, la moindre source dont l’eau se voyait attribuer une vertu quelconque, est nommée et identifiée dans ce recensement qui a couvert tout l’Empire romain. Et l’Administration romaine était particulièrement efficace et attentive aux ordres de Rome. Or en 222, nulle part dans ce recensement qui a couvert tous les pays de l’Empire, n’apparaît le mot « christianisme ». Pour les historiens, la preuve est faite qu’il n’existait dans l’Empire romain en 222 aucun lieu de culte consacré au Christianisme. Le nom même de Christianisme y était inconnu. Ni ce qui aurait pu être ce mot traduit en une autre langue que le latin. Il n’existe strictement aucun document authentique, que ce soit un écrit, une gravure sur un monument, une tombe ou un linteau de Temple antique, qui porte le mot « Christ » et qui date des trois premiers siècles de notre ère. Sur le plan historique, sur le plan de l’Histoire réelle et attestée, le premier établissement chrétien est apparu avec Constantin au début du IV° siècle. Pour les historiens, le Christianisme est apparu au IV° siècle. L’Histoire des nouveaux chrétiens qui au début du IV° siècle se sont prévalus der la qualité de succession des hébreux et de continuateurs de la Bible, date de la même époque. Le sujet soulevé par Cochise est celui des martyrs chrétiens. Mais Cochise s’en tient à la légende chrétienne qui reprend le catéchisme tel que le christianisme l’a enseigné aux enfants depuis le XII° siècle. Mais Rome n’a jamais dans son Histoire pourchassé une religion. La seule chose qui était, vers la fin de l’Empire, demandée aux tenants des religions « exotiques » était de venir une fois par an rendre hommage à l’empereur, en venant s’incliner devant sa statue érigée dans chaque ville. Mais les citoyens de Rome, seuls astreints à cette obligation, pouvaient s’y faire représente par une tierce personne ou par un esclave. Seules les femmes ne pouvaient pas représenter un citoyen romain à cette cérémonie. Mais les femmes n’existaient pas sur le plan civil en droit romain. Et aucune religion n’acceptait les femmes. Et ceux qui manquaient de venir s’incliner devant le portrait ou la statue de l’empereur, se voyaient frapper d’une simple amende. C’est même sur cette particularité que toutes les religions à Rome refusaient les femmes, que les premiers chrétiens ont démarré leurs activités. Les chrétiens ont accepté les femmes dans leur nouvelle religion. Particularité qui a séduit Hélène, la mère de l’Empereur Constantin et ancienne prostituée. Hélène qui est devenue l’intermédiaire entre Constantin à la recherche d’argent pour financer la nouvelle capitale qu’il voulait construire à Constantinople, et les chrétiens. Et auxquels les chrétiens ont proposé un deal que Constantin s’est empressé d’accepter. Constantin décidait qu’il n’y avait plus qu’une seule religion officielle, le Christianisme. Ce qui n’interdisait pas les autres religions, contrairement à la légende chrétienne, mais faisait que ces religions pouvaient être spoliées de leurs biens et de leurs grandes fortunes. Lesquelles mises à la disposition de Constantin lui ont permis de financer la construction de sa nouvelle capitale, Constantinople. Grâce aux chrétiens. Le principe étant basé sur le fait que la grande richesse des religions était due au fait que chaque religion pouvant se targuer d’ancienneté et de leur existence du temps de l’Antiquité, pouvait bénéficier de la nomination d’un pontife et de ce fait d’être exemptés de tous impôts et taxes. Ce qui a permis à ces religions de devenir très riches au fil des siècles. Et justifie le phantasme accepté par Constantin de l’ancienneté du christianisme et de la succession par ses Évangiles de la Bible juive. Ce qui réglait la question de l’ancienneté bidon du Christianisme. Pour en revenir aux martyrs. Les romains n’avaient jamais poursuivi les membres d’une religion au nom de leur participation aux rites de cette religion. Dans toute l’histoire de Rome, jamais personne n’a été poursuivis pour n’être pas de telle ou telle religion. Et pas davantage parce qu’ils n’étaient pas chrétiens. C’était d’ailleurs contre ce qu’étaient les principes religieux romains, et ce qu’ils ont été jusqu’à la fin de l’empire. D’où vient alors cette histoire totalement fantasmée des martyrs chrétiens ? Les Historiens ont trouvé la réponse. Il convient de savoir et de considérer deux choses importantes en cette matière. La première est que la Loi applicable par l’Administration romaine était rendue par un système de rescrits. Le gouverneur de Rome, ou l’Administrateur auquel se posait un problème écrivait à l’Empereur en lui exposant le cas et en lui demandant : que dois-je faire ? Et le cabinet de l’Empire lui répondait au nom de l’empereur : tu dois répondre de telle manière. Et cette réponse devenait la Loi applicable dans tous les cas semblables. Et la seconde chose à prendre en compte est, comme il en est de l’existence du Christ durant les trois premiers siècles de l’ère commune, qu’aucun document, aucune inscription, aucun auteur vivant à cette époque, c’est-à-dire durant les premiers siècles de notre ère, n’a cité nulle part de faits qui accréditeraient l’histoire des martyrs chrétiens. Tous les documents authentiques en parlant datent de bien plus tard, au mieux entre les VII° et IX° siècles. Tous les documents prétendant être plus anciens et dater de l’époque des faits, sont des faux ou des épisodes « améliorées » d’histoires datant de plus tard. Pour l’essentiel, comme il en est de la majorité de la geste chrétienne en matière de persécution des chrétiens, ils datent du XII° siècle est des arguments destinés au peuple que l’église voulait recruter pour partir aux croisades. Dans le cadre de l’imagerie destinée aux foules sans culture qu’il fallait convaincre. Comme les instruments de la Passion qui n’existaient pas avant le XII° siècle et les prêches des Croisades. Aucun document authentique qui daterait de l’époque de ces prétendues persécutions de martyrs chrétiens n’existe. Mais alors d’où vient l’histoire ? Les historiens ont fini par trouver. Les exégètes stipendiés du christianisme cherchent depuis des siècles une manière de détourner ce manque total de documents authentiques parlant des martyrs chrétiens. Et un jour, l’un d’eux qui après dix mille autres étudiait les rescrits dont je parle plus haut, tombe sur une réponse de l’Empereur Trajan à la question que lui posait un gouverneur : -« Dois-je prendre en compte les déclarations anonymes ?». Et l’empereur a fait répondre ; - « oui, après les avoir faites vérifier ». Là le prêtre chrétien qui avait trouvé la réponse dans les archives romaines s’est demandé : -« Quelle pouvait être la raison des dénonciations anonymes ? ». Et il a eu une illumination ? : C’est quelqu’un qui a dénoncé son voisin d’être un chrétien. Ce sont les dénonciations de chrétiens qui étaient anonymes, j’en suis sûr ! Donc si ils étaient dénoncés, c’est qu’il était interdit d’être chrétiens. Et que forcément ces chrétiens dénoncés étaient voués à être tués dans le Cirque. Comme les condamnés de Droit Commun. Et c’est de là, et exclusivement de cette histoire venant des archives et des rescrits de l’empereur Trajan, qu’est née la légende des martyrs chrétiens livrés aux lions. Il n’existe aucun document authentique datant de l’époque concernée qui parle des martyrs chrétiens. Ni documents romains, ni documents chrétiens, ni documents juifs, ni documents de n’importe quelle source, et datant de l’époque concertée, pas repris et copiés plus tard, qui citent cette histoire de martyrs chrétiens livrés au Cirque. Des chrétiens ont pu être tués dans le cirque, mais en qualité de condamnés de Droit Commun. Pas en qualité de chrétiens. Aucun chrétien n’a été condamné au Cirque parce qu’il était chrétien. Sinon il est évident que sur au moins deux ou trois siècles où se seraient passés ces faits, il se serait bien trouvé en Europe quelqu’un pour l’écrire quelque part. Pour le raconter à quelqu’un d’autre. Et ce n’est pas le cas. Les chrétiens martyrs livrés au Cirque sont une partie de la légende chrétienne, au même titre que l’existence du Christ. Mais les chercheurs « objectifs », les vrais historiens, ont continué leurs recherches. Et il n’y a d’ailleurs pas très longtemps, un historien a trouvé. La traduction du rescrit de Trajan n’avait été rendu publique par le prêtre qui l’avait trouvée, que pour une partie du texte. Et si l’on prenait en compte la totalité de la traduction du document, l’on comprenait de quoi il retournait. Les revenus imposables aux propriétaires terriens dans l’empire romain, comme d’ailleurs c’est toujours le cas en France, étaient déclaratifs. Mais si un propriétaire était dénoncé par un tiers pour n’avoir pas déclaré la totalité de sa récolte, le percepteur, d’office et sans vérification, imposait une amende et un impôt supplémentaire. Et ces dénonciations, pour des raisons de voisinage qu’il fallait bien continuer à supporter après, étaient généralement anonymes. Et le gouverneur ne savait pas s’il devait continuer à imposer d’office le propriétaire dénoncé. Jusqu’à la réponse à son rescrit envoyé à l’empereur. C’est sur cet élément, et exclusivement sur cette histoire et pour ces raisons qu’a été inventé cette histoire e martyrs chrétiens jetés aux lions. Tous les manuels d’Histoire romaine récents consacrés aux religions, rapportent cela mieux que je ne sais le faire. Tous ceux voulant des détails peuvent les y trouver. Quant à ceux qui préfèreraient mourir que mettre en doute les vieilles leçons de leur caté, c’est leur problème, pas le mien.
  23. Tu as raison. D’ailleurs tous les spécialistes du cerveau enregistrent depuis ces dernières décennies une recrudescence permanente des cas de troubles de la personnalité. Non seulement le nombre de victimes est en augmentation régulière, mais le niveau d’intensité de la pathologie chez les victimes augmente régulièrement. Cela augure mal du proche avenir.
  24. J'ai posté il y a un moment cette réponse sur une autre discussion. Mais elle répond exactement à la question posée ici. Je prends donc la liberté de la réutiliser ici en partie. C’est même encore beaucoup plus beau que tu ne le dis ici. À l’époque de la vie présumée du Christ, des représentants de toutes les cultures du monde occidental et du monde moyen-oriental de l’époque fréquentaient Israël. Israël a de tous temps été un carrefour de toutes les civilisations. Israël était loin, pour l’époque, d’être un pays « du Tiers Monde ». Sur ce territoire, le pourcentage de lettrés était probablement le plus élevé des pays de cette époque. Au carrefour de l’Occident, du Proche-Orient, de la Perse, en liens permanents avec les Indes et l’Europe Centrale. À cette époque l’on pratiquait couramment en Israël plus d’une demi-douzaine de langues différentes. Il y avait en Israël les hébreux du monde populaire qui parlaient l’araméen. Les lettrés et les milieux commerciaux ou d’encadrement qui parlaient tous grec, la langue la plus couramment employée avec l’araméen. Et les milieux religieux qui parlaient l’hébreu. D’importantes communautés perses et égyptiennes qui parlaient perse et égyptien. Les nombreuses implantations romaines permanentes, militaires ou commerciales, qui parlaient le latin. Et en outre, et c’était probablement la communauté la plus influente en dehors de l’hébreu pour ce qui était de la vie intellectuelle, les grecs étaient les journalistes du monde connu. Implantés partout dans le monde civilisé, et particulièrement autour de la Méditerranée, et rapportant toutes les nouvelles à tous les pays. Grâce à eux, l’on connaît même des détails étonnants de la vie quotidienne. Comme par exemple, reprenant les habitudes mésopotamiennes, les menus servis chaque jour en 30 avant l’ère commune au roi Hérode durant ses séjours ponctuels dans son palais de Massada. Quant aux juifs, aux hébreux, ce n’est pas pour rien que l’on les appelle « le Peuple du Livre ». Ils notaient tout, comme les grecs, jusqu’aux détails de leurs transactions commerciales ou de la vie civile. Ce qui a permis de retrouver les plus anciens documents authentiques, d’époque, citant la Bible, et écrits cinq ou six siècles avant la naissance présumée du Christ. Chaque fait saillant ou anormal qui a pu se passer à cette époque, même les plus anodins dans les pays de la région, sont consignés dans plusieurs documents, en des langues différentes. Il faut y rajouter une notion supplémentaire. Il n’y avait pas de télé, pas de radio, pas de réseaux sociaux, pas d’agences de presse. Les nouvelles étaient rares et étaient toutes immédiatement enregistrées et transmisses aux autres. Rien ne pouvait passer inaperçu. Et dans ce contexte, un type arrive et se livre à des faits extraordinaires. Il marche sur l’eau, il guérit les aveugles, il multiplie les pains et les poissons, il réalise des miracles à foison, il en arrive à faire peur aux romains occupants du territoire, au point qu’ils s’en émeuvent. Mais aucun des membres des peuples présents, et ils sont nombreux, aucun des lettrés de plusieurs communautés différentes, de langues et de culture différentes, aucun de ces gens qui d’ordinaire notent tout et transmettent tout, qui pour certains sont Le Peuple du Livre, nous en avons leurs archives, aucun n’en parle une seule fois à qui que ce soit. Comme si ces miracles et ces faits étaient normaux et indignes d’être mentionnés. Alors que ces faits, chronologiquement, ont dus se poursuivre sur plus d’une quinzaine d’années, si l’on devait se fier aux Évangiles. Cela n’aurait pas été un phénomène court dans le temps. Il a duré. Et personne n’a évoqué ces miracles plus qu’exceptionnels ? Personne ne les a rapportés en échangeant des nouvelles avec ses coreligionnaires, ou ses parents, ou l’Administration dont ils dépendaient, qu’elle soit juive, romaine, perse, égyptienne, arabe, ou d’autres auxquelles je ne pense pas. En outre, depuis nos ancêtres du paléolithique, tous les grands évènements de l’humanité se sont retrouvés mentionnés dans la pierre. Dans les inscriptions sur les monuments, sur les tombes, sur les temples, partout où il était possible de graver quelque chose. Et les faits les plus étranges, les plus inattendus, les plus miraculeux qui se sont déroulés sur le territoire d’Israël durant plus d’une décennie et demie, n’ont jamais été évoqués par personne. Par aucun graveur. Par aucun rédacteur, quel que soit sa langue, alors que tout le monde écrivait tout sur tout ce qui se passait. Si l’on sait qu’un individu a existé à une date précise, que son existence a été réelle, c’est parce que l’on en a des preuves authentiques de son passage sur terre. Des citations d’auteurs de la même époque qui le citent. Des inscriptions gravées sur les tombes, sur les monuments, sur les linteaux des palais, sur les documents écrits et retrouvés, des descriptions de contemporains de cette personne, des témoins de son existence. Mais le simple nom de « Christ », en hébreu, en latin, en grec, en perse, en araméen, ou dans sa traduction de l’araméen langue populaire en langage plus sophistiqué, dans aucune langage de la planète des trois premiers siècles de notre ère, l’on n’est parvenu à trouver la simple mention du mot « Christ ». Sur le plan historique, le seul qui compte, le Christ n’a pas existé. Le Christianisme est né, au mieux, à la fin du III° siècle à Rome, et plus probablement au commencement du IV° siècle, grâce à la mère de l’Empereur Constantin et à l’occasion de circonstances particulières.
  25. Ton lien que tu présentes comme étant une preuve des divagations que tu avances, La Dépêche, fait partie de ces quotidiens ou revues qui remplissent leurs colonnes par des « papiers » soit inventés de toutes pièces, soit récupérés au fond de sites, blogs et médias multiples qui ressortent toutes les fabulations que des gens généralement non indentifiés déversent sur les réseaux sociaux les plus pourris. Et dont les véritables identités ne sont jamais indiquées. Cela permettrait des poursuites contre eux pour calomnies en tous genres. La Dépêche fait partie des habitués de ces pratiques. Ses « journalistes », qui pour la plupart n’ont pas le statut de journalistes mais sont payés à la pige et au mot, abondent leurs « articles » par des résidus de blogs fantaisistes et spécialisés dans la nouvelle bidon. Mais même de véritables revues fonctionnent de cette manière. L’énumération complaisante de fabulations de ce genre est stupide et ne rime à rien. En quoi un chef d’état, même s’il est un dictateur, aurait-il un intérêt personnel à posséder 43 jets, 15 hélicoptères et 700 voitures ? Lorsque l’on sait ce que coûte l’entretien d’un seul jet, l’inanité de payer pour 43 jets est tellement grosse que cela ne viendrait à l’idée de personne de sensé. Même l’armée russe elle-même aurait du mal actuellement à les prendre en charge. Et tous les dictateurs de la planète savent que maintenant le jour où ils auraient un vrai problème, tous leurs comptes bancaires, même ouverts sous des noms d’emprunt et dans des paradis fiscaux, seraient gelés et leur échapperaient. Que la totalité de la flotte privée des milliardaires russes soit de 43 jets, est très vraisemblable. Mais ce n’est en rien ce dont il est question ici. La Russie est l’objet depuis des années de sanctions financières telles qu’elle est obligée de tricher sur les marchés bancaires internationaux et de s’acoquiner pour survivre avec l’Iran ou la Chine. Et n’est même plus en mesure de remplacer les blindés que l’Ukraine lui détruit à la chaîne. Et tu voudrais que Poutine, qui est tout ce que l’on veut mais est très loin d’être un con, entretienne 700 voitures, que ce soit à ses frais ou même aux frais de l’état ? Ou Poutine aurait-il l’intention de se réserver la revente en Russie de toutes les bagnoles achetées à l’avenir ? Il semble t’être difficile de faire preuve d’un minimum de logique. Continue à puiser tes connaissances générales dans ce genre de médias. Mon post n’est pas aimable, et j’en suis désolé. Mais faire preuve d’aussi peu de simple logique m’irrite toujours un peu.
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