-
Compteur de contenus
622 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Anachel
-
La délation contre qui n'est pas manifestement malveillant ou nuisible m'a toujours semblé une attitude mesquine.
-
Le principe d'un forum est d'ouvrir et d'entretenir un débat, cela n'est pas une tribune privée pour publier des œuvres de fiction, des comptes-rendus de tribulations extra-corporelles ou des délires mystiques induits par psychotropes. Si vous souhaitez parler des sujets qui vous passionnent, pas de problème mais choisissez une thématique claire et problématisez la puis posez des questions ou invitez vos interlocuteurs à échanger plutôt que d'infliger au lecteur un pensum de trois pages qui n'offre aucune grille de lecture particulière. Et par ailleurs j'ajoute que pour le moment les thèmes que vous abordez auraient plus leur place dans la catégorie "ésotérisme et paranormal", dans l'onglet "Loisir".
-
De la bêtise et de la laideur, qui des deux précède l'autre ?
Anachel a répondu à un(e) sujet de Crom- dans Philosophie
Outre que la laideur morale et la vertu sont parfaitement subjectifs, je ne vois pas comment on peut établir de relation causale avec l'intellect. Assurément Josef Mengele ou Shiro Ishii n'étaient pas des idiots et pourtant j'intuitionne que peu de gens les verrons comme des parangons de vertu. A l'inverse, qui n'a jamais croisé quelqu'un au cœur d'or mais mais très limité intellectuellement ? -
Dans Jenna Ortega.
-
Pas nécessairement zéro mais de quoi stabiliser la population mondiale à 100 ou 200 millions de personnes. Cela n'est bien entendu que théorique car il faudrait commencer très vite, genre il y a 30 ans, et qu'en plus d'ici à ce que les gouvernements de chaque pays se mettent d'accord sur une telle décision, la Terre sera déjà devenu quasi inhabitable. Nous ne sommes pas certains de ce qui va arriver, en tout cas ni à quelle vitesse ni dans quelles proportions. Le risque que la Terre devienne totalement inhabitable pour l'homme existe mais il est ténu. Il est bien plus probable qu'elle ne le soit que partiellement, la région équatoriale étant d'ores et déjà quasiment condamnée.
-
Je vais commencer par vous suggérer d'autres œuvres abordant ce thème, le célèbre 1984 de Georges Orwell (absolument incontournable) et le non moins connu Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. Je ne suis pas certain de vous être d'une grande aide concernant votre sujet car je crains qu'à mes yeux, l'opposition à une soumission collective n'est qu'une autre forme de soumission. Un peu comme celui qui refuse de se plier aux diktats de la mode et s'habillera en opposition à elle, mais ce faisant il y est toujours soumis. Refuser une chose d'un bloc, par principe, sans accepter quoique ce soit qui vienne d'elle est une attitude aussi totalitaire que celle qui l'accepte sans l'interroger. Cette attitude intransigeante et inflexible qui caractérise tous les extrémismes c'est précisément la chose dont il faut se défier le plus, bien plus que l'idéologie elle même. Vivre en société est une forme de soumission collective et ce n'est pas un mal en soi. Vouloir participer le moins possible à cette même société n'est pas non plus un mal en soi. Ce sont moins nos idées qui importent que notre rapport à nos idées. Prenons l'exemple d'un gros beauf un peu raciste. Il n'aime pas trop les étrangers. Ils volent le travail des français, se ressemblent tous et ont des noms à coucher dehors. Il ne leur dit pas bonjour et leur répond avec mépris quand il est obligé de le faire. Ce n'est certes pas un exemple à suivre mais au final il ne causera pas grand mal. Prenons cette fois un défenseur des animaux. Il a en horreur les traitements monstrueux qu'on leur fait subir dans les abattoirs, les laboratoires d'expérimentations ou encore la corrida. Son combat est noble et altruiste, ont peut facilement entrer en sympathie avec lui mais s'il est suffisamment radicalisé pour tuer des gens pour parvenir à ses fins.... Vouloir une société juste et éthique c'est la même chose. Rien de mal à cela en soi, mais à trop vouloir de justice et d'équité on peut en venir à exterminer ceux qui ne pensent pas comme nous. C'est même toute l'histoire de l'humanité.
-
Vous avez parfaitement raison sur un point, le débat portait bel et bien sur la médecine. Mais en cherchant des données sur cette discipline j'en ai trouvé sur les métiers liées aux soins sans penser à faire le distinguo, pourtant nécessaire, et je m'en excuse. Les chiffres que j'ai trouvé étaient plus proches des 50% mais peu importe, 3% ne font pas une différence notable. Cependant vous avez tort, je ne suis pas de mauvaise foi. Si je ne dois vous apprendre qu'une chose, jeune homme, c'est ce qu'on appelle le principe de charité qui veut que l'on attribue pas à la malveillance ou à la bêtise ce qui nous semble incohérent dans les propos d'autrui. Quant à mon argumentation si elle n'est pas adaptée au sujet, j'aimerais beaucoup savoir en quoi. Elle est issue d'auteurs tels qu'Emmanuel Todd, Véra Nikolski ou encore Peggy Sastre, ce qui n'est bien évidemment pas gage d'avoir raison mais qui commande au moins de répondre avec des arguments et des faits plutôt que par une déclaration péremptoire. Je vous laisse avec dernier argument embarrassant bien les chercheurs en études de genre. Les chercheurs Gijsbert Stoet et David C. Geary ont constaté que la proportion de femmes choisissant des métiers scientifiques et techniques est plus élevée dans les pays conservateurs et patridominés que dans nos démocraties où elles peuvent plus librement exercer leurs préférences personnelles. Ce qui s'expliquerait par le fait que, dans les pays plus inégalitaires, les femmes donnent la priorité aux carrières stables et lucratives ainsi que celles qui offrent moins d'occasions de faire un faux pas idéologique.
-
Bon. Je crois avoir été patient et courtois, vous avoir fourni des arguments vérifiables facilement sur internet, à de multiples reprises, quand vous n'avez eu de cesse de clamer des affirmations non sourcées et pour cause, puisque irréfutables. Le pire étant qu'étant donné l'état de vos connaissances, j'imagine qu'il s'agira pour vous d'un argument en faveur de vos assertions quand cela ne fait que mettre en évidence leur absence de scientificité. On vous propose des arguments issus de l'histoire, des neurosciences, de la psychologie, de l'éthologie; vous les ignorez tous et vous vous contentez de réciter votre catéchisme sexiste en fermant les yeux et en vous bouchant les oreilles. Différents intervenants tentent de vous appeler à la raison et vous envoyez une fin de non recevoir à toute tentative de débat en continuant à ânonner votre mantra dogmatique. Mais il suffit. Je suis las de voir une jeune femme faire fi des sciences et de toutes données empiriques parce qu'elle a lu 2 articles dans "Madmoizelle". Je vous laisse avec vos certitudes.
-
Je suis assez en accord avec la nature de l'initiative mais je l'envisage d'une ampleur autrement supérieure si nous voulons préserver nos ressources, le climat et notre environnement. Cela dit ni votre proposition ni encore moins la mienne ne sauraient voir le jour dans nos démocraties.
-
Je ne sais pas d'où vous tirez chiffres concernant la proportion des femmes dans les métiers consacrés aux soins car je n'ai pas réussi à obtenir de pourcentage global datant d'après 2004 mais de 1986 à 2004 la part des femmes dans ces métiers n'a cessé d'augmenter, passant de 71.7% à 75.9%. Alors à moins d'un effondrement aussi inexplicable que le silence dans lequel il se serait déroulé, je ne vois pas comment votre estimation de 40% pourrait être d'actualité. La féminisation des professions de santé en France : données de cadrage | Cairn.info Je ne suis pas celui de nous deux qui ignore volontairement les travaux évoqués par l'autre, j'ai explicitement affirmé que des facteurs sociaux étaient à l'œuvre quand vous ne faites que citer ces derniers en guise d'explication. En effet je n'explique pas la haute représentation des femmes dans l'industrie pharmaceutique et chimique. Pour la bonne raison que je n'en connait pas les causes et que comme je l'ai dis auparavant, des inhomogénéités dans une répartition statistiques n'ont rien que de très normal. Mais puisque vous semblez connaitre les déterminants sociaux et culturels ayant mené à cette situation, je vous en prie, éclairez-moi. Je ne fais aucun usage des travaux que je cite, je me contente de rapporter les conclusions de ceux qui les ont menés. Voici par exemple les propos précis de Simon Baron-Cohen qui résument assez bien la position des chercheurs en neurosciences et psychologie évolutionniste: "C'est une proposition très modérée de dire que c'est un mix entre biologie et culture. Je ne dis pas que tout vient de la biologie; je dis simplement: n'oubliez pas la biologie." Quant à celle des chercheurs en études de genre ou en sociologie, elle est résumée par les propos de Cathrine Egeland, chercheuse à l'institut sur le travail d'Oslomet: "La biologie n'a pas de place dans ma base théorique", propos qu'elle rapporte dans le documentaire Le paradoxe Norvégien: la théorie du genre que vous trouverez sur Youtube. L'opposition ne se situe donc pas entre les partisans du tout-social et du tout-biologique mais entre les partisans du tout-social et ceux d'une approche multicausale. Tirez-en les conclusions que vous voulez.
-
"On ne chantait pas la Marseillaise..."
Anachel a répondu à un(e) sujet de Mite_Railleuse dans Société
Vous vous méprenez sur mes propos. Tout d'abord je ne prétends pas souscrire moi même à la croyance que notre sécurité est assurée et que les 70 dernières années constituent le début d'une paix durable. Au contraire je suis tout à fait certain que c'est une parenthèse sur le point de se clore, comme je le précise en mentionnant ma conviction de la chute prochaine de la civilisation thermo-industrielle. En second lieu je ne suis pas non plus très optimiste quant aux capacités de nos semblables, encore une fois bien au contraire. Je ne présume pas que le quidam partage mon raisonnement, je pense simplement qu'il est influencé par les différents processus que j'évoque de part le fait qu'ils ont abouti à notre société actuelle où les mœurs guerrières et la violence en général constituent un tabou contemporain et qu'elles ont été sinon remplacées, au moins largement enrichies des valeurs alternatives que j'ai évoqué. Faisant partie du règne animal, la violence et l'agressivité font partie de l'homme, en des proportions variables chez chaque individu mais elles sont présentes. Mais ce facteur reste moins déterminant que le contexte. Que vienne la famine, la maladie ou la guerre et notre vernis de civilisation se pulvérisera instantanément face à la nécessité. D'ailleurs la psychologie sociale est formelle sur ce point: nous ne nous comportons pas en fonction de nos idées, nous justifions nos comportements par nos idées. Voilà qui j'espère lève toute ambiguïté sur mes positions. Et merci pour votre appréciation de mes choix musicaux. -
Qu'il existe des inhomogénéités dans la distribution de la place des femmes dans les métiers scientifiques est parfaitement normal et ne contredit en rien le fait que, statistiquement, elles y sont largement minoritaires. Pourquoi la progression des femmes dans les métiers scientifiques devrait nécessairement ralentir en s'approchant de la parité alors que dans certains domaines leur présence est quasi monopolistique ? -Aides ménagères, aides à domicile et assistantes maternelles: 97.7% -Secrétaire: 97.6% -Institutrice maternelle: 97.6 -Aide familiale: 97% -Diététicienne: 99% Comment expliquer que les femmes sont largement moins présentes dans les métiers scientifiques tandis qu'elles prospèrent en médecine et dans le droit alors que ces deux domaines étaient bien plus fermés aux femmes il y a 150 ans ? Passe encore que vous me moquiez mais ne tournez pas en dérision les recherches que j'ai citées ou évoquées sous prétexte que leurs conclusions ne vous plaisent pas, elles sont très sérieuses et rien ne permet de les ignorer. On ne peut certes rien en conclure de définitif mais la convergence de leurs conclusions constitue un robuste faisceau d'indices soutenant une origine biologique aux préférences sexuées, ce qui n'exclut bien évidemment pas une part d'influence sociale.
-
On dirait bien, en effet.
-
Autant je souscris pleinement à la troisième affirmation de Charles Maurras, autant la seconde et la première me semble à minima discutables. Je vais faire mon Cioran ou mon Nietzsche mais à mon sens le si le désespoir en politique peut en effet naître de la sottise la plus crasse, il peut également éclore d'une lucidité paroxystique. Nos dirigeants et le système dans lequel ils évoluent sont tellement déconnectés de la réalité, des enjeux qui ont vraiment de l'importance et dépourvus des compétences pour les affronter que cela confine au ridicule. Si l'état est bel et bien, dans une certaine mesure, le fonctionnaire de la société dans le sens où il est censé servir les intérêts publics, il est également l'émanation de l'autorité ayant le pouvoir de légiférer, d'assurer la sécurité publique en utilisant la force si nécessaire et de prendre des décisions qui affectent la vie des citoyens, parfois indépendamment de leurs désirs ou de leurs intérêts. La troisième affirmation me semble se passer de commentaires tant elle confine à l'évidence. Rien de ce qui est humain ne peut être parfaitement neutre, et encore moins un état qui répond à une politique et à la nécessité de se préserver. Quant à la peste et au choléra, personnellement j'aurais plutôt dis entre Homer Simpson et Derek Zoolander...
-
Je vous ai présenté des faits historiques vérifiables, des chiffres officiels accessibles à tous et des études scientifiques qui vont toutes dans le même sens. Vous me répondez par des assertions non sourcées que l'on devrait accepter sans en vérifier l'exactitude. L'article que vous joignez en lien ne fait pas mieux. Il cite des chiffres décrivant la place des femmes dans les sciences que je ne conteste pas mais quant au sexisme qu'il suppose à l'origine de cette situation, il ne fait que l'affirmer sans la moindre preuve. Encore une fois comment vous proposez vous d'expliquer le déficit d'engagement des femmes dans les sciences alors qu'elles prospèrent en médecine et dans le droit qui étaient des milieux bien plus fermés il y a 150 ans ? Je ne nie absolument pas qu'il subsiste du sexisme chez certains individus ou même des préjugés dans l'inconscient collectif mais pourquoi croire qu'ils soient omniprésents et gouvernent tous nos rapports ? Ne pensez vous pas qu'il soit possible qu'il y ait une origine biologique aux préférences sexuées, comme l'indique les études que je vous ai cité ?
-
"On ne chantait pas la Marseillaise..."
Anachel a répondu à un(e) sujet de Mite_Railleuse dans Société
A titre personnel je pense comprendre le contexte dans lequel notre hymne national a été créé et choisi, et qui par ailleurs est un contexte relativement comparable à beaucoup d'autres nations. Les hymnes nationaux répondent à un besoin de fédérer la nation, de faire que sa population ressente un sentiment d'unité propice à la mobilisation en cas de guerre -fréquentes tout au long de l'histoire- car en des époques où les médias n'existaient pas ou que leur diffusion était extrêmement lente, où traverser la nation prenait des semaines, le sentiment national n'existait pour ainsi dire pas dans l'imaginaire collectif et était l'apanage d'une élite aux commandes de l'état. Les hymnes nationaux sont une des tentatives, par ailleurs assez couronnées de succès, de faire naitre en chacun un sentiment d'appartenance à une unité culturelle apte à convaincre un paysan du Berry d'aller se battre pour la Franche-Comté dont il n'a jamais entendu parler. Ainsi, la Marseillaise, le Chant du départ, la Parisienne ou même Maréchal, nous voilà !, ont en commun d'exalter la ferveur du combat et le sentiment d'appartenance à quelque chose qui nous dépasse: la nation. Cependant en une ère pacifiée qui n'a pas connu la guerre sur son territoire depuis 70 ans et où la technologie et les progrès de la médecine nous préservent de l'essentiels des dangers de la nature; en une ère où, bien à l'abri dans nos villes entourées de nature domestiquée, nous avons oublié collectivement les réalités du monde extérieur, on peut concevoir que nombre d'individus ne comprennent ni n'apprécient le caractère guerrier des hymnes nationaux. D'autant que la France à légitimement d'autres sources de fierté que ses réalisations guerrières. L'art, la science, la philosophie ou ses réalisations sociales sont autant de prétendantes pouvant prétendre à flatter notre amour-propre et à stimuler le patriotisme de chacun. Il faut également tenir compte du processus de civilisation qui s'est élaboré aux fil des siècles lors duquel l'état s'est lentement approprié le monopole légal de la violence, ainsi que de l'incroyable amélioration de nos conditions de vie, deux phénomènes qui nous ont menés à l'époque contemporaine ou la violence est devenu un tabou social. Il est loin le temps où la foule en liesse se réjouissait de voir un condamné supplicié. Il est fini le temps où un différent pouvait se régler "d'homme à homme". Il est passé le temps où un parent ou un enseignant pouvait gifler un enfant en public pour lui enseigner les limites à ne pas dépasser. Désormais vous êtes un monstre si vous ne faites qu'esquisser le geste de lever la main sur une de nos chères têtes blondes. En tenant compte de tout cela il ne me semble pas étonnant que certains souhaitent que leur hymne national reflète des valeurs plus contemporaines et qu'il exalte des aspects de la nation qui leur semblent plus en adéquation avec les normes sociales aujourd'hui acceptées. Etant personnellement convaincu de la chute prochaine de la civilisation thermo-industrielle, je n'ai aucun doute sur le fait que ces velléités idéalistes disparaitront d'elles mêmes. PS: A titre personnel le chant du départ est de loin mon hymne français préféré, autant pour ses paroles que pour sa mélodie. A l'international, l'hymne Russe est mon favori. Sa mélodie est magnifique et exaltante et ses paroles, quoiqu'un peu naïves, constituent un hommage à la patrie sans glorifier la violence ou encourager la haine de l'autre. -
Le Canada est malheureusement accoutumé à ce genre d'aberrations, fruits d'une politique diversitaire et inclusive triomphante notamment promue par Justin Trudeau. Cela a commencé dans les cercles restreints de l'université puis cela a lentement percolé dans ceux, plus influents, de la culture, ce qui a permis une propagation plus rapide dans toutes les sphères de la société canadienne. Il ne faut heurter les sentiments de personne et surtout pas des pauvres minorités opprimées, même et surtout lorsque leurs revendications vont contre le sens commun ou nient la biologie. Le fait que parmi ces minorité seule une frange extrêmement minoritaire a perdu toute mesure et s'insurge de façon ostentatoire à la moindre suspicion de contrariété, même imaginaire, les fameuses micro-agressions, ne compte pas. Le fait que la majorité des gays, des gens de couleur, des trans et autres minorités ne sombrent absolument pas dans cette hystérie collective victimaire et mènent une vie parfaitement normale et intégrée ne compte pas plus. Tout ce qui compte c'est de se montrer publiquement vertueux, d'incarner un paladin irréprochable enfourchant sa monture pour aller pourfendre l'injustice. Dans l'ère numérique où l'information est instantanée et par sa viralité peut toucher une audience colossale, peu de gens et aucune entreprise ne souhaite prendre le risque d'être vu comme un salaud qui discrimine qui que ce soit et le meilleur moyen de s'en prémunir est d'afficher une image bien proprette en joignant sa voix à la meute hurlante des bien-pensants qui traiteront de tous les noms ceux qui refusent le joug de cette dictature de la vertu ostentatoire. Fort heureusement, du Canada même, certaines voix se sont élevées pour dénoncer cette idéologie Orwellienne et ses conséquences bien concrètes allant du harcèlement à l'ostracisme en passant par les menaces de mort ou de viol. Parmi les figures les plus notables de nos cousins d'outre-Atlantique résistant au dogme victimaire, le wokisme pour ne pas le nommer, on peut bien évidemment citer le psychologue Jordan Peterson ou encore le sociologue Matthieu Bock-Côté.
-
pourquoi aime-t-on tellement nos enfants et petits-enfants ?
Anachel a répondu à un(e) sujet de Ximène dans Education et Famille
Outre l'aide aux travaux, servir de bâton de vieillesse était en effet l'autre intérêt majeur des enfants là où la retraite n'existait pas bien que dans certains contextes où les ressources n'étaient pas suffisantes pour nourrir la tribu, il était de coutume d'abandonner les vieillards perclus ou les handicapés derrière la tribu. Nécessité oblige. Une société construite sur des idéaux n'est permise que par l'énergie et la technologie permettant l'abondance de ressources mais une fois la parenthèse enchantée terminée, la chute se fera de très très haut. -
La même mère Teresa qui glorifiait la souffrance en affirmant qu'elle rapprochait de Dieu ? La même qui s'opposait à la contraception et à l'avortement, même en cas de viol ?
-
pourquoi aime-t-on tellement nos enfants et petits-enfants ?
Anachel a répondu à un(e) sujet de Ximène dans Education et Famille
L'évolution a probablement favorisé des liens parentaux forts et durables chez les humains en raison de notre longue période de dépendance infantile. Non seulement nous sommes une espèce altriciale mais le développement de l'enfant humain est particulièrement lent, ce qui le maintient dans un état de dépendance prolongé, nécessitant soins et assistance pendant de nombreuses années. Contrairement à ce qu'en dit @Enchantant, l'amour n'est pas un sentiment exclusivement humain mais, ayant une vie sociale et intellectuelle autrement plus développée que les autres espèce il prend chez nous des formes et une ampleur qu'on ne retrouve pas ailleurs. Ce qui ne nous empêche nullement de tuer nos petits, souvent d'ailleurs lorsque ce sont des filles qui ont le malheur d'être moins productives que leurs homologues masculins dans un contexte naturel où la force physique et l'absence de soumission à une maternité aliénante constituent des avantages comparatifs de taille mais qui n'ont plus guère d'intérêt dans nos sociétés thermo-industrielles où les travaux de force ont essentiellement été délégués aux machines. L'ocytocine, souvent appelée "hormone de l'amour" ou "hormone de l'attachement" joue un rôle clé dans la formations des liens affectifs, aussi bien chez les humains que chez les autre mammifères. Elle est notamment libérée lors de moments d'intimité et de soins, comme par exemple l'allaitement, et contribue à renforcer le lien entre parents et enfants. De nombreuses expériences ont confirmés le rôle centrale de l'ocytocine dans la prise de soins, comme par exemples sur des rattes exposées à des injections d'ocytocine ont manifesté des comportements d'attachement inhabituels, allant jusqu'à prendre soin de petits qui n'étaient pas les leurs. D'autres ont mis en évidence son rôle dans l'attachement de longue durée. -
Jusqu'au début du 20ème siècle ce ne sont pas les sciences qui occupent le sommet de la hiérarchie des disciplines mais la médecine et le droit. A tel point qu'elles étaient encore enseignées en latin, marque certaine de leur prééminence puisque même après la révolution industrielle, alors que les sciences ont pris de plus en plus d'importance dans la société, les élites continuaient à se distinguer par leur maitrise des matières littéraires. Au 19ème siècle le droit et la médecine sont des disciplines entièrement masculines, tenues par une classe de notables. Les femmes bataillaient pour être autorisées à y étudier mais elles ne pouvaient que rêver d'y tenir un rôle d'autorité. Au même moment le monde des sciences se montre relativement plus ouvert: En Angleterre, Florence Nightingale est élue membre de la Royal Statistical Society en 1858; en Suède, en 1884 la russe Sofia Kovalevskaïa devient professeur de mathématiques à l'université de Stockholm; en France Marie Curie commence à diriger un laboratoire universitaire en 1906; sa fille Irène Joliot-Curie est déjà une sommité de la science lorsqu'en 1946 la première femme, Charlotte Béquignon-Lagarde, devient juge. Le droit et la médecine sont pourtant aujourd'hui les disciplines les plus féminisées. La justice, domaine de pouvoir qui semble attirer les femmes au point que la présence masculine semble y être en cours de liquidation -60% des juges en poste et surtout 80% des étudiants sortant de l'école nationale de la magistrature sont des femmes-, est un exemple à la fois très rassurant sur la capacité des femmes à investir les plus hautes sphères, et gênant pour l'explication par les stéréotypes. L'histoire rend donc l'hypothèse du rôle central des stéréotypes douteuse. Les femmes ont osé, dès le 19ème siècle, défier ces stéréotypes, pourtant autrement plus puissants qu'aujourd'hui, en s'engageant dans les études médicales, scientifiques et juridiques, et ont persisté à s'y investir malgré les difficultés, le bizutage et le plafond de verre. Pourquoi se seraient-elles interdit de progresser spécifiquement dans les sciences, au départ moins fermées que le droit ou la médecine, alors même que les états et les institutions scientifiques rivalisent aujourd'hui d'ingéniosité pour motiver les filles à s'y lancer ? On pourrait également citer les travaux de neurosciences de Melissa Hines et de Simon Baron-Cohen qui semblent indiquer que les cerveaux masculins et féminins moyens présentent des différences, sensibles dès la naissance, en matière d'intérêt pour les objets et leur systématisation (hommes) ou pour les personne et la communication (femmes), ces différences pouvant être reliées à l'exposition in utero à la testostérone. Comme le montrent les recherches sur les singes, cette distribution des goûts ne semble d'ailleurs nullement réservée à l'espèce humaine; les préférences en matière de jouets, en particulier, sont identiques chez les singes et chez les enfants humains, les singes mâles préférant, comme les garçons, les objets roulants (voitures), et les singes femelles privilégiant, comme les filles, les jouets imitant des personnages (poupées). Je passerai sur les études menées en éthologie, en psychologie ou en endocrinologie mais pour faire court, toutes les données tendent à étayer la thèse d'une différence des sexes naturellement fondée.
-
Bon, au moins nous avons un point d'accord. Quant à moi je m'opposerai jusqu'à mon dernier souffle aux simplifications indignes de se réclamer des sciences de ce féminisme primaire et réducteur qui ne fait qu'antagoniser les rapports entre le sexes.
-
Alors veuillez me pardonner d'avoir surinterprété vos propos. Je m'excuse platement. En ce qui concerne la définition du patriarcat que vous déclarez valide pour qualifier la France et l'Iran en ajoutant «extrême» pour ce dernier, ce qui laisse penser que la différence entre les organisations sociales relatives au statut des femmes dans ces deux pays se distingue en terme de degré plutôt qu'en terme de nature. Or si les injustices faites au femmes dans ces pays respectifs peuvent se classer en termes de degré, comprenez qu'une typologie rigoureuse cherchant à classifier différents types d'organisations sociales les appréhende en termes de nature puisque dans un des pays les inégalités sont légales, assumées et explicites quand dans l'autre pays elles sont illégales et synonymes de stigmate social pour qui les assumerait. La définition anthropologique établit une distinction de nature entre ces formes de sociétés quand le militantisme féministe n'y voit qu'un différence de degré, ce qui est extrêmement simpliste et réducteur en termes d'analyse comparative. C'est faire l'impasse sur un nombre ahurissant de facteurs pour réduire l'équation à un sexisme plus ou moins explicite. Le problème étant que si cette dernière acception l'emporte, le discours anthropologique ne sera plus audible par le grand public, si ce n'est pas déjà trop tard.
-
Eh bien vous ne m'avez pas détrompé lorsque j'ai interprété vos propos qui me semblaient sous entendre que je fermais les yeux sur le sexisme et les abus fait aux droits des femmes. J'ai donc supposé que vous assumiez cette position et, pour moi, une personne qui absous le sexisme est, de fait, sexiste.
-
Alors parce que je ne souscris pas au catéchisme militant, comme d'ailleurs bien des féministes (mais d'un autre féminisme, je vous l'accorde), vous vous sentez autorisé à dire que je suis sexiste ? Avez vous bien conscience de l'injure que vous me faites ? Je peux entendre que l'on soit en désaccord idéologique ou sur un point de sémantique mais pensez vous réellement qu'insulter votre interlocuteur fera triompher vos idées ou que cela vous grandira ? J'ose espérer qu'il ne s'agit que d'un moment d'égarement, auquel cas, je suis tout à fait prêt à vous pardonner cet écart mais si vous persistez dans l'injure, vous perdrez mon respect (ce qui ne sera une contrariété que si vous êtes bien l'homme pour qui j'ai de l'estime). Permettez moi tout de même d'en contester l'utilisation. Car ce ne sont ni les académiciens ni les dictionnaires ni les sociologues et encore moins les féministes de la troisième vague qui décident du sens d'un mot mais l'usage. Cette utilisation abusive du terme de patriarcat est longtemps restée circonscrite au cercle très réduit d'une poignée d'intellectuels et de militants, cela ne fait que quelques années qu'elle s'est popularisée grâce à l'éclairage médiatique fait sur cette nouvelle vague féministe extrêmement agressive et bruyante. Et si personne ne se dresse face au dénaturement d'un terme scientifique l'usage entérinera définitivement cette prise en otage sémantique. Alors, même sans espoir de victoire, je me bat car j'ai toujours combattu l'obscurantisme.