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Anachel

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Tout ce qui a été posté par Anachel

  1. Comme le disait Fontenelle, assurons nous bien du fait avant de nous inquiéter de la cause. Je vous invite à lire cet article analysant les études sur les statistiques d'agressions à l'arme blanche en France ayant donné lieu à ce rapport: Statistiques attaques couteau en France ? - Self-défense couteau et défense personnelle (kragma.org) Il y apparait que les méthodologies utilisées sont pour le moins approximatives et même si leur reprise des chiffres et des calculs sont très certainement en deçà de la réalité, les résultats sont de loin inférieurs à ceux présentés par le Figaro: - nombre d’agressions au couteau et/ou arme blanche tranchante ou contondante par jour : 1,009. - nombre de décès par jour : 0,14. Que cet article lui-même présente des biais méthodologiques ou interprétatifs est fort possible mais il a la double vertu de l'admettre et de présenter ses sources détaillées et on ne peut que rester songeur devant l'étonnante disparité entre ses résultats et ceux d'un média dont la survie financière est en lien direct avec le sensationnalisme du contenu.
  2. J'essaierai de me le procurer.
  3. Je viens de terminer ce quiz. Mon score 86/100 Mon temps 225 secondes  
  4. Dans mon quartier plusieurs voitures ont été incendiées dont la mienne alors que je suis handicapé et que faire les courses à pied m'est extrêmement pénible ainsi que celles du CCAS (centre communal d'action sociale) qui permettaient à certaines personnes âgées ou en situation de handicap de se ravitailler.
  5. Je n'avais en effet pas pris connaissance de ces avancées, mes lumières en terme de paléoanthropologie étant très limitées. Je note cependant que l'article confirme les observations faites sur plus de 1000 peuples primitifs contemporains: "Néanmoins, l’ethnographie des chasseurs-cueilleurs et les pratiques de chasse contemporaines montrent clairement que le travail de subsistance finit par se différencier selon le sexe, les femelles jouant un rôle de cueilleurs ou de transformateurs et les mâles de chasseurs." En parlant de biais, pour faire bonne mesure il faudrait également citer le contexte actuel particulièrement sensible qui voit le militantisme contaminer la recherche non seulement dans les sciences sociales mais également dans les sciences exactes. Il ne s'agit bien entendu pas de rejeter toutes les études récentes au nom d'un scepticisme excessif mais néanmoins de les accueillir avec une certaine circonspection et peut être d'avoir la patience d'attendre que les divisions actuelles disparaissent et qu'un consensus s'installe dans la communauté scientifique, sur lesdites études mais aussi et surtout sur un retour à l'épistémologie naturaliste qui garantissait l'adéquation des théories avec les faits sans qu'un agenda politique ne vienne interférer dans le travail de recherche. Je vous invite à lire le tract de Nathalie Heinich "Ce que le militantisme fait à la recherche" qui dépeint la déplorable influence des idéologies dans la recherche scientifique Française et qui n'est encore qu'un pâle reflet de la situation catastrophique de celle-ci aux USA.
  6. Ni plus ni moins que lorsqu'on parle de Xenu, le dictateur de la fédération galactique, aux croyants non scientologues. Ce sont toujours les croyances des autres qui sont ridicules et/ou inconcevables.
  7. Autant faire vœux de silence.
  8. Dans nos sociétés industrialisées modernes essentiellement tertiarisées, oui, mais dans un contexte plus rural et agraire les déterminants biologiques gardent une part prégnante. C'est plus récent que vous ne le pensez. Si le travail agricole ou industriel éprouvant peut être exécuté par des femmes (et l'a été), il n'en reste pas moins que la productivité des hommes y est supérieure et ce n'est que dans nos sociétés où la force mécanique à supplanté celle de l'homme que la biologie à véritablement perdu sa primauté. Il faut également prendre en compte les avancées de la médecine moderne qui ont permis aux femmes de ne pas passer l'intégralité de leur période fertile enceintes et donc handicapées dans l'exécution de travaux de force. La baisse drastique de la mortalité infantile, la contraception et la technologie sont les principales causes de la libération de la femme et tout cela est très récent au regard de l'histoire. C'est un fait bien connu en psychologie sociale que si vous changez les comportements d'un individu, celui-ci modifiera ses idées pour les rendre conformes à ses nouveaux agissements tandis que l'inverse est beaucoup moins vrai. Je ne faisais pas particulièrement référence à des comportements innés mais à des comportements imposés par la biologie, en l'occurrence la force physique supérieure des hommes et la gestation des femmes qui ont entrainé la division sexuée du travail. Mais si vous souhaitez un exemple de comportement inné, on peut citer le caractère plus aventureux des hommes, leur plus grande tolérance au risque et leur agressivité, qui, soit dit en passant sont des traits hérités de la sélection sexuelle exercée par les femmes. C'est bien entendu une des causes de la perpétuation de cet ordre social. Un individu ne se conformant pas aux valeurs normatives imposées par une société à de grandes chances d'en être exclu. Cela n'a rien de spécifique au genre, il y a toute sorte de normes dans une société et il est assez probable qu'un individu lambda nourrira des aspirations qui s'écartent peu ou prou de plusieurs d'entre elles. Celles liées au sexe revêtent cependant une importance particulière, l'incertitude de paternité ayant des répercussions extrêmes sur les comportements humains. Je vous accorde ce point vous avez parfaitement raison, le genre est socialement construit. Ce que je souhaitais exprimer est que le genre n'est pas déconnecté de certaines réalités biologiques. Le plus souvent les normes s'imposent d'elles-mêmes, toutes ne sont pas collectivement décidées ou établies délibérément. Mais il me semble qu'en filigrane la question au sein du débat du genre est moins la légitimité des normes que le remplacement de celles-ci par celles-là.
  9. Le danger n'est pas transmis biologiquement mais exercer des activités qui impliquent de s'éloigner du foyer est nécessairement plus accidentogène dans un contexte primitif. La division sexuelle du travail est une décision, mais une décision de bon sens liée à des contraintes biologiques qui originellement ne sont pas associées à des jugements de valeur. L'être humain ayant besoin de rationnaliser ses comportements, c'est petit à petit que les narratifs qui j'évoquais plus haut se sont instaurés. Le contexte à certes évolué mais à une allure extraordinairement rapide comparativement au temps long qu'exige toute évolution biologique. De même, le contexte évolue toujours bien plus vite que les mentalités et cette inertie culturelle est observable en tout temps et en tous lieux lors d'une brusque modification de l'environnement. Il y a bien une part construite socialement dans la division des tâches mais qui n'en est pas la cause. Le moteur est biologique et les premières justifications rationnelles sont probablement apparues concomitamment et graduellement à l'instauration de cette répartition, l'esprit humain ayant besoin de ressentir une cohérence entre ses idées et ses comportements. Que le genre soit socialement construit de façon partielle ne fait absolument aucun doute mais affirmer qu'il soit déconnecté de la biologie est en contradiction avec les faits observés, les expériences menées et de façon plus globale avec les avancées de la psychologie et des neurosciences.
  10. Les tâches liées au soin à l'enfant semblent liées à l'augmentation de production d'ocytocine, on peut d'ailleurs induire ces comportements chez les femelles rates qui en sont autrement dépourvues par injection de cette hormone. En ce qui concerne les autres tâches domestiques les causes en sont originellement liées à la division sexuée du travail: les hommes étant plus performants physiquement et plus portés à risquer leur vie, les occupations qui leur furent dévolues étaient liées à la chasse et aux travaux les plus éprouvants physiquement tandis que ceux moins exigeants et moins dangereux furent alloués aux femmes. Par la suite, ces comportements induits par la nécessité d'optimiser la survie furent socialement justifiés par différents narratifs, soit liés à la religion, soit à des traditions profanes, qui essentialisèrent ces différences afin de normaliser et perpétuer un ordre social privilégiant les mâles de l'espèce.
  11. Dieu ne pourrait en effet fournir aucune preuve de son existence à un esprit rationnel, il y aurait toujours des explications alternatives et moins couteuses en hypothèses. Ceci dit s'il était doté des attributs qu'on lui prête ordinairement il pourrait partager son omniscience et ainsi se faire connaitre sans qu'aucun doute ne subsiste.
  12. En effet, pour ce que j'en sais ces activités sont généralement interprétées comme des sous-produits probablement accidentels de certains mécanismes cognitifs ayant d'autres fonctions.
  13. En effet j'avoue qu'intuitivement je ne vois guère quel avantage évolutif ou pression environnementale aurait pu inscrire une telle préférence dans la biologie humaine, bien que l'intuition n'a guère de valeur épistémique.
  14. Il est absolument hors de doute que l'inné et l'acquis interviennent tous deux dans les disparités cognitives et comportementales des hommes et des femmes mais la prévalence du poids de la biologie me semble avoir été mis en évidence ces 20 dernières années par de nombreuses expériences faisant intervenir plusieurs champs disciplinaires. Statistiquement, il existe des différences qualitatives en terme d'intelligence et de psychologie entre les deux sexes qui malgré les tentatives de certains états de gommer diverses pressions sociales pour l'accès à certains types de métiers ont malgré tout vu des comportements sexués s'exprimer avec une force renouvelée. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autre mais les hommes sont, statistiquement, plus intéressés par les choses tandis que les femmes sont plus intéressées par les personnes, ce qui explique l'universalité du constat de la majorité écrasante de la présence des femmes dans les métiers sociaux et de celle des hommes dans les métiers scientifiques et techniques. On pourrait également citer le changement de comportement des hommes et des femmes au sein d'un couple lorsque nait un enfant. Quelles que soient les idées progressistes, égalitaires ou féministes des couples étudiés et quelles que soient les cultures au sein desquelles lesdits couples ont été observé, il apparait que la femme va immanquablement prendre une plus grande part dans les tâches domestiques (notamment celles dédiées au nouveau-né) tandis que l'homme va s'investir majoritairement dans son travail (ou la collecte de ressources de façon générale). Les exemples sont pléthore qui plaident en faveur de la primauté biologique dans l'explication des comportements sexués même si, je me dois de le rappeler, les influences sociales sont absolument indéniables.
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