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Tout ce qui a été posté par Anachel
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Adepte de l'éthique minimale de Ruwen Ogien ?
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Encore une fois nous sommes dans un état laïc qui n'a donc aucune raison de sacraliser la vie. Lorsque celle-ci devient insupportable, je ne vois pas de raison rationnelle ou morale de refuser une aide au suicide. C'est un acte de compassion, non de haine. Car en effet il s'agit bien d'aide au suicide et non de meurtre, le personnel n'est là que pour fournir le matériel et les indications nécessaires, l'acte terminal est exécuté par le demandeur lui-même lorsqu'il est en état de le faire.
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Je vous trouve bien peu charitable, surtout envers quelqu'un qui ne s'est jamais adressé à vous et qui n'a fait qu'émettre une opinion. Elle est certes discutable, je n'en disconviens pas, mais de là à me pousser au suicide, je trouve cela quelque peu excessif. Veuillez donc me pardonner si je vous ai offensé d'une quelconque manière mais il me semble que sur un forum public, la possibilité d'être contredit courtoisement (ou au moins de façon neutre) est un préalable nécessaire à tout débat d'idée. Mais pour vous répondre, je n'ai jamais exigé que ce soient des soignants qui doivent le faire par eux-mêmes, de simples techniciens pourraient tout à fait s'en occuper.
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Et ceux qui seraient spoliés par le non respect de votre testament ?, je ne vois pas en quoi c'est moins définitif.
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Une fois morte vous ne seriez de toute façon pas plus indignée que l'on vous ai aidée à mourir.
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Seriez vous d'accord pour qu'on refuse votre testament ou vos directives funéraires au nom de ce même doute ?
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Théorie de l'évolution : Mythe ou réalité ?
Anachel a répondu à un(e) sujet de Philo007 dans Philosophie
La théorie de l'évolution -souvent contestée au nom d'un scepticisme de bon aloi- est bien plus niée que celle de la gravitation alors que c'est littéralement la théorie la mieux étayée toutes disciplines scientifiques confondues. Il me semble intéressant de constater que les seules théories scientifiques mises en doute soient celles affectant les paradigmes religieux (qui eux ne se fondent sur aucunes données empiriques) traitant de l'Homme et ses origines. Et qu'elles le soient par des non experts qui du reste n'hésitent pas à prendre l'avion, utilisent un GPS ou un téléphone portable, démontrant ainsi leur confiance aveugle en l'aéronautique, la théorie de la relativité générale et la physique quantique. Vous exigez une argumentation rigoureuse mais pourquoi ce double standard ? Pourquoi demander plus de preuves en cette matière que vous ne le faites pour les autres théories scientifiques ? Nul ne pouvant être expert en chaque domaine, la connaissance est nécessairement déléguée à autrui. Le plus brillant des physiciens aura besoin des lumières d'un médecin pour se soigner ou d'un mécanicien pour réparer sa voiture. Chacun admet implicitement cette règle dans sa vie de tous les jours et agit en conséquence mais lorsque la science met à mal une croyance religieuse ou une opinion politique, on voit fleurir partout des pyrrhoniens zélés pourtant aussi ignorant que moi sur le domaine concerné. De là ma question: de quel côté se trouve l'idéologie ? -
Et c'est précisément pour cette raison qu'en l'absence de médecins télépathes, il ne me semble pas incongru de s'en référer aux volontés exprimées en pleine possession de sa lucidité.
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On pourrait envisager de laisser chacun exprimer ses désirs personnels concernant son destin en prévision d'une éventuelle future démence ou pathologie similaire à son médecin traitant ou une administration légale. A proprement parler mon père n'a pas souffert des séquelles des nombreux AVC qu'il a subis et l'on laissé hébété et bavant durant plus de six mois mais à la différence de ses geôliers soignants je connaissais sa position sur le sujet puisqu'il me l'avait exprimée plusieurs fois. Il avait une idée de la dignité que je partage et c'était un véritable crève-cœur que la vision de ce vieillard sidéré juxtaposée au souvenir de l'homme robuste et lucide qui m'avait éduqué.
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Et personne ne l'a retrouvé ?
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J'ai eu un oncle sportif et danseur qui fini polyamputé tandis qu'il suppliait qu'on le laisse mourir. Ma mère, victime d'une hémiplégie qui dégénéra en paralysie totale survécu plusieurs années d'inexprimable désespoir, prisonnière d'un corps devenu sarcophage. Je souffre de polynévrite fort heureusement apaisée par des antalgiques mais je sais qu'elle pourrait évoluer laissant ces derniers inefficaces. Ce ne sont que quelques exemples issus de mon expérience personnelle mais combien de pathologies, même traitées, épargnent la vie de leur victimes tout en les laissant brisées par la douleur ? Certaines souffrances psychiques, bien que moins souvent irréversibles et donc nécessairement plus discutables quant à l'accès au suicide assisté, accablent nombre de personnes avec une intensité et une persistance qui font de leur vie un enfer. Très égoïstement, les différentes pathologies dont je suis affecté rendent possible, sinon probable, un avenir fait d'amputations, de paralysie ou de souffrances physiques intenses et permanentes et je ne souhaite pas avoir à affronter cela. Il m'est loisible -le cas échéant- d'en finir par moi-même me direz vous mais si je peux m'épargner les douleurs associées à une pendaison ou tout autre moyen d'auto suppression, j'avoue que la perspective d'un départ paisible à la suite d'un sommeil induit m'apparait comme libératrice. Il me semble que c'est faire preuve de la charité la plus élémentaire que de laisser mourir en paix ceux qui souffrent et ne le veulent plus. Et même en laissant la morale de côté, d'une façon purement pragmatique c'est bien plus économique pour la société d'aider ceux qui veulent en finir que de s'acharner pendant des années à coup de soins onéreux. Car si la vie n'a pas de prix, elle a un coût.
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Hormis celles qui n'ont pas les moyens, la lucidité ou l'entourage pour se permettre le déplacement. Cela reste mieux que rien, je vous l'accorde mais je ne peux que m'attrister de la pusillanimité de nos dirigeants qui une fois encore délaissent la frange la plus défavorisée de la population au nom de je ne sais quelle pensée mystico religieuse contraire aux principes sur lesquels ce pays est fondé.
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Il était temps mais je déplore la timidité de cette avancée qui n'inclut pas les personnes dont le pronostic vital n'est pas engagé mais dont les souffrances les laissent abandonnées à une existence de misère intolérable. Que de veulerie et de superstition de nos politiques dans un état pourtant prétendument laïc mais où l'on persiste à sacraliser la vie, scorie déplorable d'un héritage de croyances irrationnelles.
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La transmission avec variation qui est un des principes de l'évolution implique nécessairement que tous les traits se retrouvent dans chaque individu dans des proportions variables. Hormis dans le cadre d'un eugénisme encore hors de portée il est illusoire de penser que chacun puisse être doté de la même intelligence, habileté ou volonté.
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A l'instar de nombreux anthropologues je m'inscris en faux face à la reprise du terme patriarcat par le néo féminisme. C'est initialement un terme technique propre à l'anthropologie et à la sociologie qui désigne un type d'organisation sociale où l'autorité domestique et l'autorité politique sont exercées par les hommes chefs de famille n'ayant pas grand chose à voir avec la définition simplificatrice que le langage militant lui à donné et qui peut être résumé par une vague forme de domination masculine. Cette récupération partisane d'un terme scientifique à le défaut de brouiller la perception du discours académique par le grand public et de laisser les anthropologues démunis pour nommer et surtout différencier des types d'organisations sociales. Car en effet comme le dit Emmanuel Todd si l'on nomme patriarcat la France du 21ème siècle, comment désigner les types d'organisations sociales en vigueur au Pakistan ou dans des pays similaires ? Il ne s'agit nullement de nier les formes de domination masculine qui ont pu être à l'œuvre en France mais laisser le militantisme coloniser le langage courant et la scène médiatique concourt à perdre de vue la réalité et à aviver des conflits qui n'ont pas lieu d'être.
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"Plus de 120 agressions à l'arme blanche ont lieu chaque jour en France",
Anachel a répondu à un(e) sujet de lafeeclochette dans France
Comme le disait Fontenelle, assurons nous bien du fait avant de nous inquiéter de la cause. Je vous invite à lire cet article analysant les études sur les statistiques d'agressions à l'arme blanche en France ayant donné lieu à ce rapport: Statistiques attaques couteau en France ? - Self-défense couteau et défense personnelle (kragma.org) Il y apparait que les méthodologies utilisées sont pour le moins approximatives et même si leur reprise des chiffres et des calculs sont très certainement en deçà de la réalité, les résultats sont de loin inférieurs à ceux présentés par le Figaro: - nombre d’agressions au couteau et/ou arme blanche tranchante ou contondante par jour : 1,009. - nombre de décès par jour : 0,14. Que cet article lui-même présente des biais méthodologiques ou interprétatifs est fort possible mais il a la double vertu de l'admettre et de présenter ses sources détaillées et on ne peut que rester songeur devant l'étonnante disparité entre ses résultats et ceux d'un média dont la survie financière est en lien direct avec le sensationnalisme du contenu. -
J'essaierai de me le procurer.
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Je viens de terminer ce quiz. Mon score 86/100 Mon temps 225 secondes
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Dans mon quartier plusieurs voitures ont été incendiées dont la mienne alors que je suis handicapé et que faire les courses à pied m'est extrêmement pénible ainsi que celles du CCAS (centre communal d'action sociale) qui permettaient à certaines personnes âgées ou en situation de handicap de se ravitailler.
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Je n'avais en effet pas pris connaissance de ces avancées, mes lumières en terme de paléoanthropologie étant très limitées. Je note cependant que l'article confirme les observations faites sur plus de 1000 peuples primitifs contemporains: "Néanmoins, l’ethnographie des chasseurs-cueilleurs et les pratiques de chasse contemporaines montrent clairement que le travail de subsistance finit par se différencier selon le sexe, les femelles jouant un rôle de cueilleurs ou de transformateurs et les mâles de chasseurs." En parlant de biais, pour faire bonne mesure il faudrait également citer le contexte actuel particulièrement sensible qui voit le militantisme contaminer la recherche non seulement dans les sciences sociales mais également dans les sciences exactes. Il ne s'agit bien entendu pas de rejeter toutes les études récentes au nom d'un scepticisme excessif mais néanmoins de les accueillir avec une certaine circonspection et peut être d'avoir la patience d'attendre que les divisions actuelles disparaissent et qu'un consensus s'installe dans la communauté scientifique, sur lesdites études mais aussi et surtout sur un retour à l'épistémologie naturaliste qui garantissait l'adéquation des théories avec les faits sans qu'un agenda politique ne vienne interférer dans le travail de recherche. Je vous invite à lire le tract de Nathalie Heinich "Ce que le militantisme fait à la recherche" qui dépeint la déplorable influence des idéologies dans la recherche scientifique Française et qui n'est encore qu'un pâle reflet de la situation catastrophique de celle-ci aux USA.
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Ni plus ni moins que lorsqu'on parle de Xenu, le dictateur de la fédération galactique, aux croyants non scientologues. Ce sont toujours les croyances des autres qui sont ridicules et/ou inconcevables.
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Autant faire vœux de silence.
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Dans nos sociétés industrialisées modernes essentiellement tertiarisées, oui, mais dans un contexte plus rural et agraire les déterminants biologiques gardent une part prégnante. C'est plus récent que vous ne le pensez. Si le travail agricole ou industriel éprouvant peut être exécuté par des femmes (et l'a été), il n'en reste pas moins que la productivité des hommes y est supérieure et ce n'est que dans nos sociétés où la force mécanique à supplanté celle de l'homme que la biologie à véritablement perdu sa primauté. Il faut également prendre en compte les avancées de la médecine moderne qui ont permis aux femmes de ne pas passer l'intégralité de leur période fertile enceintes et donc handicapées dans l'exécution de travaux de force. La baisse drastique de la mortalité infantile, la contraception et la technologie sont les principales causes de la libération de la femme et tout cela est très récent au regard de l'histoire. C'est un fait bien connu en psychologie sociale que si vous changez les comportements d'un individu, celui-ci modifiera ses idées pour les rendre conformes à ses nouveaux agissements tandis que l'inverse est beaucoup moins vrai. Je ne faisais pas particulièrement référence à des comportements innés mais à des comportements imposés par la biologie, en l'occurrence la force physique supérieure des hommes et la gestation des femmes qui ont entrainé la division sexuée du travail. Mais si vous souhaitez un exemple de comportement inné, on peut citer le caractère plus aventureux des hommes, leur plus grande tolérance au risque et leur agressivité, qui, soit dit en passant sont des traits hérités de la sélection sexuelle exercée par les femmes. C'est bien entendu une des causes de la perpétuation de cet ordre social. Un individu ne se conformant pas aux valeurs normatives imposées par une société à de grandes chances d'en être exclu. Cela n'a rien de spécifique au genre, il y a toute sorte de normes dans une société et il est assez probable qu'un individu lambda nourrira des aspirations qui s'écartent peu ou prou de plusieurs d'entre elles. Celles liées au sexe revêtent cependant une importance particulière, l'incertitude de paternité ayant des répercussions extrêmes sur les comportements humains. Je vous accorde ce point vous avez parfaitement raison, le genre est socialement construit. Ce que je souhaitais exprimer est que le genre n'est pas déconnecté de certaines réalités biologiques. Le plus souvent les normes s'imposent d'elles-mêmes, toutes ne sont pas collectivement décidées ou établies délibérément. Mais il me semble qu'en filigrane la question au sein du débat du genre est moins la légitimité des normes que le remplacement de celles-ci par celles-là.
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Le danger n'est pas transmis biologiquement mais exercer des activités qui impliquent de s'éloigner du foyer est nécessairement plus accidentogène dans un contexte primitif. La division sexuelle du travail est une décision, mais une décision de bon sens liée à des contraintes biologiques qui originellement ne sont pas associées à des jugements de valeur. L'être humain ayant besoin de rationnaliser ses comportements, c'est petit à petit que les narratifs qui j'évoquais plus haut se sont instaurés. Le contexte à certes évolué mais à une allure extraordinairement rapide comparativement au temps long qu'exige toute évolution biologique. De même, le contexte évolue toujours bien plus vite que les mentalités et cette inertie culturelle est observable en tout temps et en tous lieux lors d'une brusque modification de l'environnement. Il y a bien une part construite socialement dans la division des tâches mais qui n'en est pas la cause. Le moteur est biologique et les premières justifications rationnelles sont probablement apparues concomitamment et graduellement à l'instauration de cette répartition, l'esprit humain ayant besoin de ressentir une cohérence entre ses idées et ses comportements. Que le genre soit socialement construit de façon partielle ne fait absolument aucun doute mais affirmer qu'il soit déconnecté de la biologie est en contradiction avec les faits observés, les expériences menées et de façon plus globale avec les avancées de la psychologie et des neurosciences.
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Les tâches liées au soin à l'enfant semblent liées à l'augmentation de production d'ocytocine, on peut d'ailleurs induire ces comportements chez les femelles rates qui en sont autrement dépourvues par injection de cette hormone. En ce qui concerne les autres tâches domestiques les causes en sont originellement liées à la division sexuée du travail: les hommes étant plus performants physiquement et plus portés à risquer leur vie, les occupations qui leur furent dévolues étaient liées à la chasse et aux travaux les plus éprouvants physiquement tandis que ceux moins exigeants et moins dangereux furent alloués aux femmes. Par la suite, ces comportements induits par la nécessité d'optimiser la survie furent socialement justifiés par différents narratifs, soit liés à la religion, soit à des traditions profanes, qui essentialisèrent ces différences afin de normaliser et perpétuer un ordre social privilégiant les mâles de l'espèce.