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Keskya

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Tout ce qui a été posté par Keskya

  1. Beurk Difficile de ne pas ressentir un frisson de répulsion à l'idée des visqueuses tentacules présidentielles rampant avidement sur le corps de Ringer pour y suçoter un peu de popularité...
  2. Exact, et c'est bien le noeud du problème : la domination est un rapport de pouvoir validé et encouragé par une très large majorité des individus sociaux, via le respect des hiérarchies. Majorité qui n'a pas peur des paradoxes, puisqu' elle prétend condamner le viol (et la guerre, et l'esclavage, et la dictature) tout en se vautrant dans la servitude volontaire... comme un éleveur de porcs qui condamnerait la consommation de viande !
  3. Keskya

    RSA sous conditions !

    Puisqu'on en est à regarder dans une boule de cristal, allons-y franchement! Sans doute, de nombreux bénéficiaires des minima sociaux vont se sentir obligés de reprendre le harnais... À contrecoeur et dans la souffrance . Ça augure des remous dans l'appareil productif: mauvaise volonté, absentéisme, insubordination, malfaçons, accidents,... Ceux qui ne pourront ou ne voudront pas s'y plier vont devoir trouver d'autres moyens de survie. Il leur faudra voler, squatter, avoir recours à l'économie informelle... une hausse de l'insécurité coûteuse en vies humaines comme en dispositifs de protection et de répression. Les plus fragiles ne feront que chuter dans une misère toujours plus noire, tenter de survivre dans les poubelles. Ceux-là deviendront une menace sanitaire. Les honnêtes citoyens civilisés, les travailleurs dociles et bien éduqués risquent donc de se retrouver plongés dans un monde où rien n'est assuré. Un peu comme un chihuahua rendu à la vie sauvage.
  4. Keskya

    RSA sous conditions !

    Ça me va. D'ailleurs, l'intelligence est une qualité largement surcotée. Ce ne sont pas les plus intelligents qui survivent! Ce sont ceux qui s'adaptent le mieux aux changements.
  5. Keskya

    RSA sous conditions !

    Tu veux obliger les autres à se soumettre à ta définition de leur intérêt ? Par les aides sociales, financées par les gens qui bossent, bien sûr ! Remarque que je ne les oblige à rien. Il paraît qu'ils sont libres. Pas vrai, @wakanda59?
  6. Keskya

    RSA sous conditions !

    Eh bien, il y a des gens pour qui ça serait mieux, d'autres pour qui ça serait pire. Comme je te l'ai déjà dit, nous n'avons pas tous les mêmes intérêts. Quelle autre réponse espérais-tu ?
  7. Keskya

    RSA sous conditions !

    Mieux pour qui? Nous n'avons pas tous les mêmes intérêts... les causes dites "supérieures" comme l'intérêt général, Dieu ou la patrie, sont des fictions inventées pour contrôler ceux qui y croient. si je ne travaille pas, c'est mieux pour moi : j'ai plus de temps pour faire ce qui compte à mes yeux, et le fruit de mon activité me revient en entier. C'est mieux aussi pour les entreprises qui pourraient m'embaucher car, mécontent de devoir travailler, je ne ferais qu'y semer le désordre et la sédition. Il vaut mieux pour elles que je sois payé à ne m'occuper que de moi-même.
  8. Keskya

    RSA sous conditions !

    Reprenons ton point de vue: D'un côté tu affirmes que les aides sont un problème, parce qu'elles incitent à ne pas prendre d'emploi. D'un autre côté, tu soutiens que le travail rend heureux. Si le travail rend heureux, comment expliques-tu que les aides suffisent à dissuader les gens de travailler? Enfin, tu prétends que les gens comme moi (ceux qui n'aiment pas le travail) sont nuisibles aux entreprises. Dans ce cas, pourquoi les pousser à travailler?
  9. Keskya

    RSA sous conditions !

    Oups pardon, ton lien est en effet une preuve indiscutable... que tu te raccroches aux branches!
  10. Keskya

    RSA sous conditions !

    Aucune affirmation mensongère de ma part. Toi même, si tu déplores que les aides ne donnent pas envie de travailler, c'est bien parce que tu sais que mettre le couteau de la contrainte économique sous la gorge des gens est fondamental pour les pousser à se vendre... C'est donc que monde du travail est loin d'être aussi merveilleux que tu le prétends. Notons au passage que l'institut Montaigne, dont tu relaies complaisamment la propagande, est un think tank ultra-libéral entièrement acquis à la cause de l'esclavage salarié. Néanmoins, je ne doute pas une seconde que certains employés se satisfassent d'une existence d'animal de rente, puisque toute la société s'emploie à leur inculquer dès l'enfance qu'ils ne peuvent rien espérer de mieux. Le fait qu'ils se rendent complices de leur propre aliénation ne fait, en réalité, qu'ajouter à l'ignominie de leur sort. En effet, on peine à imaginer une créature plus pathétique que l'esclave dressé à aimer et défendre sa propre cage.
  11. Keskya

    RSA sous conditions !

    Encore faudrait-il que le travail soit, en soi, une valeur. Reconnaître une valeur au travail, par exemple, d'un ouvrier de l'armement, c'est bon pour les marchands d'armes. Pour ceux qui se font buter, c'est moins évident. Si tu travailles pour toi, personne ne te payera. L'idée de "valeur travail" sert donc à ceux qui profitent du travail des autres. C'est très bourgeois comme concept.
  12. Keskya

    RSA sous conditions !

    Soyons réalistes, c'est surtout le travail qui ne donne pas envie d'aller travailler. Dans 9 cas sur 10 la condition de travailleur est une des plus misérables et dégradantes qu'on puisse imaginer : "les veaux se vendent au poids, les hommes se vendent au mois". Or, on n'est pas des marchandises ni du bétail... à moins bien sûr qu'on se résigne à être traité comme tel.
  13. L'élevage est en soi une maltraitance. Mettre des animaux en captivité, contrôler tous les aspects de leur vie, les séparer de leurs petits, les castrer, leur faire bouffer de la merde, les abattre... faut être tordu pour imaginer que c'est du respect, de l'amour n'en parlons pas!
  14. Keskya

    Piles ou farces.

    En fait, ça demande beaucoup plus que du courage politique : la destruction de l'écosystème global est la conséquence d'un processus civilisationnel autopropagateur et hors de contrôle, basé sur le "progrès" scientifique, technologique, industriel et économique. Selon certains, sortir de ce processus est possible. Nos industries sont interdépendantes, il suffirait donc de détruire suffisamment d'infrastructures énergétiques pour que le système s'effondre sans pouvoir se réparer. Mais ça signifie la mort pour la majorité de la population humaine. D'un autre côté, ne pas vouloir en sortir, c'est accepter l'idée que tout ce qui vit sera détruit...sauf quelques organismes extrêmophiles. Et espérer vivre encore un peu en faisant comme si tout allait bien... jusqu'à ce que le réel nous rattrape.
  15. Keskya

    Piles ou farces.

    Comme toute industrie, le recyclage est polluant et énergivore. Les matériaux recyclés finissent toujours, après usage, dans la nature. C'est clairement une fausse solution aux cataclysmes environnementaux. Mais certaines entreprises y trouvent leur compte et ça crée de la croissance économique, soit l'inverse de ce qu'il faudrait faire pour éviter que la Terre ne finisse par ressembler à Mars.
  16. Puisque ton groin se délecte des relents du fumier d'abattoir, mieux vaut lui déplaire! Ah... on revient aux crimes de l'église catholique?
  17. Y a erreur... tu me reprends sur une citation d'Evaelle Oui. Les nationalismes ont l'idiotie en commun.
  18. On peut bien reprocher quelques peccadilles à l'Église catholique, qui traîne quand même dans son bilan quelque chose comme 200 000 ou 300 000 victimes d'abus sexuels en 70 ans, rien qu'en France. (Cf. Rapport Sauvé). Faisons-lui grâce des bûchers, des croisades, des trafics d'enfants, de l'homophobie, du sexisme, des squelettes de bébés retrouvés dans les couvents et autres petits trucs sans importance. En effet, les innombrables crimes commis par l'état français (parfois avec la complicité de l'église) relativisent largement cette sombre comptabilité. Tour à tour esclavagiste, colonialiste, bonapartiste, versaillais, collaborationniste, guerrier, notre pays n'a jamais abandonné son penchant immémorial pour le crime. Aujourd'hui encore, la France perpétue cette glorieuse tradition de répandre la mort travers le monde, par exemple grâce à son florissant commerce d'armes, son soutien à des régimes autoritaires, son industrie écocidaire, etc. La question qu'il faut se poser, c'est que se passe-t-il dans le crâne puant des nationalistes, des patriotes et autres nullités cocardieres? pourquoi accuser les immigrés, alors que l'insécurité et la violence sont dans l'ADN de la France?
  19. Absolument vrai... or, le monde n'est pas une démocratie. Par conséquent, une démocratie ne peut pas être démocratique. La réalité mondiale ne distinguant pas le droit de la force, l'état de droit est illusoire et le contrat social frappé de nullité, tout comme le concept de violence légitime.
  20. " On cueille vos votes et puis c'est tout. Vous n'êtes que des fruits... des poires." "Au peuple du bas de laine, petite épargne, petite espérance, petits commerçants rapaces, lourd populo domestiqué, il faut Parlement médiocre qui monnoie et synthétise toute la vilenie nationale. Votez, électeurs, votez! Le Parlement émane de vous. Une chose est parce qu'elle doit être, parce qu'elle ne peut pas être autrement. Faites la Chambre à votre image. Le chien retourne à son vomissement - retournez à vos députés. " Zo d'Axa, "Vous n'êtes que des poires!", 1900
  21. Selon de nombreuses études, les locutions comme "Ben voyons" sont des déchets résultant de la décomposition des préjugés dans les fosses abyssales de l'indigence argumentative. Seuls d'obscurs protozoaires mononeuronaux, endémiques des grands fonds intellectuels, peuvent s'en nourrir. Bon appétit!
  22. Totalement surréaliste cette conversation. Le seul intervenant qui fournit des exemples à l'appui de son propos se fait taxer de mauvaise foi. @cheuwing quelle ténacité ! J'aurais jeté l'éponge depuis longtemps à ta place. Pourquoi les agriculteurs n'ont subi aucune répression en dépit des nombreuses dégradations commises et des camions pillés? Simple: leurs syndicats majoritaires (FNSEA, JA) sont du même bord politique que le gouvernement. Sur l'augmentation de l'armement anti-manif : Tandis que la surdité et l'obstination gouvernementales réduisent à néant l'efficacité des formes légales de contestation, la répression rend de plus en plus dangereux de manifester pacifiquement. Ça a deux effets: d'une part, ça pousse les contestataires les plus mous à l'inaction; d'autre part, ça contraint les plus déterminés à intensifier leurs actions. De simples manifestants, on fait des zadistes, des saboteurs ou des émeutiers. L'étape suivante (comme le montre le ballon d'essai lancé par Darmanin après Ste Soline) consiste à les qualifier de terroristes. L'état crée donc de toutes pièces un ennemi intérieur propre à faire avaler au troupeau n'importe quel recul de ses droits. De plus, l'image de la brute autoritaire flatte les instincts serviles des plus domestiqués, qui mouillent de plaisir à chaque nouveau durcissement de la répression... fournissant un soutien populaire aux dérives liberticides du pouvoir. . Tout ce processus est tellement classique... ça porte un nom, d'ailleurs : la fascisation.
  23. Hahahahaha Bravo, madame! Respect! "Crapule. Là-dedans sont les filles, infâmes, Parce que, vous saviez que c'est faible, les femmes, Messeigneurs de la Cour, que ça veut toujours bien, Vous leur avez craché sur l'âme, comme rien! Vos belles, aujourd'hui, sont là. C'est la crapule."
  24. Ce qu'il y a de formidablement efficace avec les rituels d'humiliation collective, c'est qu'ils dégradent aussi bien ceux qui les organisent que ceux qui les subissent, ceux qui y participent que ceux qui ne s'y opposent pas. L'ensemble du personnel, en apprenant à s'avilir, acquiert ainsi la souplesse d'échine nécessaire pour satisfaire un chef/une clientèle dont le niveau d'exigence confine au délire mégalo. Mais la mise à mal de l'ego et l'aliénation sont indispensables à tout processus de professionnalisation. La carotte dans les fesses n'est que l'expression paroxystique de la condition de tout travailleur ! et ça, ça fait mal au culte du travail!
  25. Pousser la logique jusqu'au bout. Que chacun prenne en main ses propres intérêts sans plus rien attendre de la police, des tribunaux ni de n'importe quelle autorité! Nous aurons alors les coudées franches pour nous attaquer directement à tout ce qui nous pourrit la vie, et justice sera fête !
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