Momo Lière

Sauf attachement particulier à un idéalisme de type platonicien, la femme n’existe pas, c’est entendu, il n’existe que des femmes.

Comme un Père qui aurait abandonné ses enfants pour que ses enfants restent libres de croire ou non en son existence. Drôle de Père, drôle de Dieu...

Ce n'est pas plutôt "marcher sur l'eau" ?

J'avoue ne pas très bien comprendre cette phrase, et plus généralement le rapport maître/esclave que vous évoquez. Avez-vous le sentiment d'être un (une) esclave ?

Et Montaigne ajouterait : "Savant, nous pouvons l'être du savoir d'autrui, sage, nous ne pouvons l'être que de notre propre sagesse."

Elle est insupportable à vivre que pour ceux dont la vie tenait tout entière à un monde sensé et ordonné.

Vous voulez une preuve de la non existence de Dieu ? Ne cherchez pas plus loin, elle est ici, et elle s'appelle Emmanuel !

Si tu sais, il ne te reste plus qu'à prier.

Pour ma part, je dirais au contraire que savoir « faire silence en soi » est beaucoup plus précieux et difficile que savoir manier, même brillamment, des concepts. Un peu comme il est plus précieux est difficile d’être sage que savant. Pour la communion avec Dieu que vous évoquez chez Bergson, je remplacerais volontiers Dieu par le monde, ou la nature, ou la totalité de ce qui est. Il ne s’agit pas de s’échapper du monde, mais de ne faire qu’un avec lui : « Quand donc suis-je plus vrai que lorsque je suis le monde ? (Camus)

Concentre-toi sur Christine Laborde maintenant, tout le monde attend avec impatience le résultat de tes prières avant de te traiter de charlatan à deux balles. Concentre-toi sur Christine Laborde maintenant, tout le monde attend avec impatience le résultat de tes prières avant de te traiter de charlatan à deux balles. (Je ne vais pas te lâcher de si tôt !)

Concentre-toi sur Christine Laborde maintenant, tout le monde attend avec impatience le résultat de tes prières avant de te traiter de charlatan à deux balles.

Heureusement que Dieu a d'autres fautes à fouetter que celles d'orthographe.

Il est vrai que c'est dans les familles d'aristocrates qu'on est le plus habitué à travailler.

N'y a-t-il pas, entre ces deux affirmations, comme une légère contradiction ? De mon côté, j'aime bien l'écriture automatique, mais je ne l'adore pas.

C'est justement ce que récuse Bergson, le fait que nous soyons condamnés à une approche nécessairement indirecte de la réalité, à une connaissance nécessairement relative et "langagière" du monde. Pour lui ce filtre humain que nous imposons au monde n'est qu'une construction intéressée, une construction dont le but est de faciliter notre adaptation à la réalité, de faire que cette réalité répondent à nos exigences vitales et viennent satisfaire notre intelligence "bavarde" qui s'est mise au service de ses exigences. Mais ce que nous avons construit nous pouvons le déconstruire. Faire en sorte de retrouver le réel silencieux en nous (faire silence en soi), plutôt que de discourir sans fin sur ce réel. Réel qui se moque bien de nos discours et finira de toute façon, bon gré mal gré, par nous réduire au silence, par nous réduire à son silence.

Non, de son cousin.

Plutôt que d'alimenter les divisions et les conflits sans fin, recherchons l'accord et la paix prônée par Jésus lui-même. Je propose à cet effet : la beauté des seins ?

"Enfin, pour tout dire, nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s’est encore accentuée sous l’influence du langage." (Bergson) Pour voir les choses mêmes, il nous faudrait donc ôter ces étiquettes que nous avons collées sur elles. Désapprendre en quelque sorte à voir les choses à travers les mots qui nous servent à les désigner pour apprendre à les voir telles qu'elles sont réellement. "Le réel, c'est ce qui reste, quand nous sommes parvenus à faire silence en nous." (Bergson)

Ce n'est pas Bergson qui disait que voir la réalité c'était justement la voir sans toutes ces étiquettes que nous lui collons ?

L'immensité sidérale ne fait pas ordre, pas plus que le sentiment de notre petitesse face à elle. Pour ce qui concerne la merveilleuse complexité de la vie sur terre, ce fut longtemps un argument fort avancé par les croyants en faveur de l'existence de Dieu, mais cet argument a perdu un peu de sa force depuis la découverte de la théorie de l'évolution. C'est d'ailleurs pourquoi les croyants ont souvent un peu de mal avec cette théorie...

Pouvez-vous préciser un peu en quoi consiste ce "merveilleux ordonnancement" ?

Des étoiles jetées au hasard par une main d'enfant... Rien en tout cas qui me fasse penser à un ordre ou une organisation quelconque.

Quand je regarde le ciel étoilé, c'est plutôt le "bazar" qui me saute aux yeux...

Donc vous n'êtes pas vraiment une poilophobique !

Vous ne confondez pas les hommes et les chats par hasard ?