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Jean-EB

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Tout ce qui a été posté par Jean-EB

  1. Jean-EB

    Vaccin,les vieux d'abord!!

    Le bonjour. Pensez à l'aphorisme de Brandolini Répy. Et bon courage. Jean
  2. Je note l'inversion accusatoire. Et je vous souhaite une bonne journée. Jean
  3. L'anachronisme est flagrant et la Bible n'est pas uniquement l'histoire du peuple Juif. Car je suppose que vous parlez de ce peuple. Jean
  4. Je pense que ce que vous dites est faux. En tous cas très approximatif et incomplet pour les deux objets mentionnés, de nature évidemment différente, la théorie de l'évolution et la Bible. Je dis cela sans malice et sans l'esprit polémique hélas coutumier des discussions médiatisées par Internet. Jean
  5. Cher maître, Vous pouvez bien construire un adversaire à votre convenance en usant de la bonne vieille technique rhétorique de l'homme de paille, vous pouvez bien me faire dire ce que je ne pense pas, vous pouvez bien me mettre dans des cases en déplorant les tiroirs, vous pouvez bien exhumer un Académicien biologiste que personne ne lit aujourd'hui, oui, vous pouvez bien faire tout ça et même vous le faites avec brio. Vous ne pourrez pas une chose en revanche : vous ne pourrez jamais contraindre le réel pour le conformer à vos fantasmes. Jean (réponse à Maroudiji, le savant)
  6. Merci pour la leçon professeur mais la condescendance ne vous sied guère. Soyez assuré que je vous tiens pour le plus grand d'entre nous. Avec mes hommages dûs à votre rang, Jean
  7. Voilà une réponse qui me conforte dans l'idée qu'il eut été nécessaire de bien définir la notion d'histoire que nous évoquons. Puisque vous avez ouvert le bal, et que je n'en ai pas vraiment besoin dans la suite, je vous laisse la définir, si vous voulez. Je pense que vous avez un discours plutôt cohérent et que je pourrais tenir à maints égards. Cependant selon moi vous ne distinguez pas assez, sinon dans votre pensée au moins dans son expression, le temps long et le temps court ; dit autrement, le temps historique et la vie individuelle. Aussi en vous lisant je me dis que vous faites très bien cette distinction (le récit, la mémoire sont évoqués) mais qu'elle semble suivre son cours en fonction d’arguments pro domo. Comment expliquer sinon à la fois la monade isolée (Marx) que semble être le Tibétain émigré et la mémoire faite d'un vécu. Ce Tibétain n'aurait-il plus la mémoire de son émigration pourtant visible dans ces gènes ? On tombe sur une aporie à même de nuancer grandement l'affirmation péremptoire de l'ADN qui ne dévoilerait rien de l'histoire de notre Tibétain. Alors évidemment, et c'est ici que le bât blesse je pense, nous n'accordons visiblement pas le même poids aux événements et aux horizons de vie des peuples. J'en veux pour preuve votre deuxième paragraphe ci-dessus ("Vous allez me rétorquer [...]"). Je suis entièrement d'accord avec votre première phrase et je salue la prévision. En revanche je suis tout à fait en désaccord avec la deuxième phrase ("Certes mais [...]"), et surtout avec le lien logique qui la lie à la première. Je ne trouve pas, moi, que l'on ne sait rien de l'histoire des Tibétains en sachant qu'ils vivent en altitude ou qu'une partie d'entre eux y a vécu en laissant à leurs descendants les traces génétiques de ce passé. Contrairement à vous je pense qu'on ne peut pas tenir pour qualité négligeable une telle information ethnologique. Quel est l'impact de l'altitude, par la médiation de la figure de la montagne notamment, sur la cosmogonie des peuples, leur culture matérielle, les arts, l’agriculture, bref toute dimension culturelle ? Gérard Toffin (CNRS) a amplement écrit à ce propos et il semble difficile, en vertu des connaissances actuelles, de nier l'importance du contexte géophysique dans lequel vivent les communautés humaines. A propos de votre remarque sur le cancer et les différentes manières de vivre avec : vous avez entièrement raison, deux personnes ne vivront pas nécessairement la maladie de la même manière. Mais les deux auront à vivre différemment et, quelle que soit l'ampleur des changements entre la vie saine et la vie malade, il est certain que le cancer aura une influence sur la vie des personnes. J'ajoute pour finir que je ne confonds pas hérédité et histoire. Si je me suis mal exprimé je reformule : je dis que l'histoire ne se fait pas sans hérédité, encore moins sans héritage, mais je ne dis pas du tout que les deux termes sont homothétiques. Loin de moi l'idée de réduire les traits culturels des peuples à un biologisme étriqué. Jean J'ai tronqué pour ne pas alourdir mais je suis d'accord avec vous. Jean
  8. Bonjour. Ce que vous entendez ici par "histoire" mériterait d'être défini pour nous permettre de discuter du même objet. Cependant, à brûle pourpoint, la paléogénétique vous donne entièrement tort. Une preuve pertinente de ce que j'avance vous sera donnée par le dernier livre de Evelyne Heyer (L'Odyssée des gènes, Flammarion, 2020), professeur en anthropologie génétique au Museum national d'histoire naturelle. A travers ses programmes de recherche, menés en Asie centrale notamment, elle montre et explique avec clarté ce que les gènes disent des populations et peuples à travers la longue histoire de l'Humanité. Si les gènes ne sauraient dire tout des hommes en société, ils sont utiles en revanche pour appréhender sur le temps long les aspects migratoires, les systèmes de parenté ou encore l'adaptation à la vie en altitude chez les Tibétains. Ce livre est facile d'accès. Donc oui, en partie (et, insistons, en partie seulement), nous prenons connaissance de l'histoire en "lisant l'ADN" comme vous dites. Quant à l’échelle de l'individu, où là encore selon vous "l'ADN ne dit rien de l'histoire", je pense qu'aucun oncologue ou chercheur en génétique médicale n'affirmera que la prévalence de certains cancers ne doit rien à l'hérédité et aux gènes hérités des parents ou de l'un d'eux. Jean
  9. Vous ne répondez pas à ma question mais je note votre réponse. En admettant que ce que vous dites est vrai, que doit-on conclure selon vous au sujet de la problématique actuelle du réchauffement climatique global ? Pardon si j'éloigne la discussion de son objet initial. Jean
  10. C'est sûr qu'on fait les courses pour remplir la casserole, pas pour exciter les libidineux qui rêvent de vous y faire passer. Jean
  11. Filmée par en bas ? Pourquoi voulez-vous filmer un escabeau ? C'est pour Arte? Jean
  12. C'est trop demander de la mettre sur un escabeau bien haut pour l'aider !? Goujats ces ritals. Jean
  13. Une jolie femme, des cartouches, le canon qui démange et cette envie de tirer un coup. Tout pour faire aller ce sujet dans le ton graveleux et la parole licencieuse. Jean
  14. Vous habitez dans quelle région ? Jean
  15. La désignation de "nuisible" telle qu'elle est définie en France est une aberration. En tous cas elle ne repose sur aucune connaissance en écologie. Elle procède d'autres logiques. On parle maintenant dans le droit français "d'espèces susceptibles d'occasionner des dégâts". Après cette évolution sémantique, qui tente de moins essentialiser, nous attendons que les espèces non invasives ne soient plus tuées volontairement. Jean
  16. Je vous crois sur la richesse spécifique inchangée par chez vous. Je signale cependant qu'à d'autres échelles la richesse spécifique et, surtout, l'abondance des individus est estimée. Sans doute d’ailleurs participez-vous à cette estimation par les comptages que vous faites avec la LPO et le MNHN. Et cette estimation montre une tendance claire : la plupart des espèces évaluées au sein du programme STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) ont des populations dont les effectifs chutent depuis 1989 (régression linéaire sur la période 1989-2019). Si on analyse plus finement les données, le STOC a livré des indices agrégés par "groupe de spécialisation". C'est ainsi que : Les espèces généralistes ont des effectifs qui augmentent sur la période ; Les espèces des milieux forestiers ont des effectifs stables ; Les espèces des milieux bâtis ont des effectifs qui décroissent de 29% ; Les espèces des milieux agricoles ont des effectifs qui décroissent de 38 %. Toutes les espèces présentent en France ne sont pas évaluées au sein du programme STOC. Néanmoins cette évaluation des effectifs d'espèces réputées communes donne une idée de la catastrophe écologique en cours dans les campagnes françaises. Jean
  17. Jean-EB

    Hold up documentaire

    Merci pour l'info cheuwing. Jean
  18. Jean-EB

    Hold up documentaire

    Je ne sais pas ci cela nuit au message. Mais il a expliqué, à plusieurs reprises je crois, qu'ayant reçu des menaces après la diffusion de ses premières vidéos à visage découvert, il a décidé d’apparaître masqué pour se protéger et protéger ses proches. Sinon je suis d'accord avec vous quant au jugement porté sur ce film, qui n'a du documentaire que le nom. Jean
  19. Jean-EB

    Hold up documentaire

    Bonjour. Le mille-feuille argumentatif, par l'excellent Defakator : Jean
  20. Ce que vous dites illustre parfaitement la notion de "glissement de l'état de référence" (shifting baseline) adaptée par Daniel Pauly (TREE vol. 10, n° 10, 1995) à la gestion des pêcheries dans le monde. Je cite Clémence Moreau (Thèse C. MOREAU, 2019. Texte cité page 45) : "Selon sa théorie [celle de Daniel Pauly], l’état considéré comme acceptable d’un écosystème évolue dans le temps, et ce sans que les acteurs ne s’en aperçoivent, ce qui peut aboutir à tolérer la dégradation croissante d’un écosystème (Pauly 1995). Il prend pour exemple les stocks halieutiques, et montre que la quantité de poissons considérée comme normale dans un écosystème marin avait tendance à changer au cours de la carrière des chercheurs." J'ajoute Répy qu'on ne peut tirer aucune conclusion générale en se basant sur un échantillonnage qui ne considère que deux années de suivi sur un périmètre restreint. Bien à vous, Jean
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