Dessinateur

Compte tenu du niveau moyen des interventions dans ce forum, on a ce qu'on mérite.

Les discussions à Matignon et les tractations à Bercy, entre les PS, EELV, PCF et la macronie ne présagent rien de bon pour l'union de la gauche. Le NFP est sérieusement menacé. C'est le rêve de Macron. Une partie des socialistes aimeraient bien s'affranchir des insoumis, quitte à avaler des couleuvres. Le président et son premier ministre font miroiter des concessions qu'ils n'ont évidemment pas l'intention de faire. Pour l'exécutif, la priorité c'est de gagner du temps. dans son discours de politique générale, Bayrou parlera la langue de bois qu'il maitrise si bien. Les professionnels de l'enfumage prendront le relai. On n'est pas près de voir des changements politiques, et 2027 c'est peut être déjà plié.

C'est toujours mieux chez les autres. On ferait mieux de prendre exemple. Les hommes politiques sont des ambitieux égoïstes qui sont tous pourris et trop payés. On est gouvernés par des imbéciles. Quand j'écris ça sur un forum, je suis content de moi. J'ai montré que je ne suis pas dupe. Ce n'est pas à moi qu'on va le faire. J'ai tout compris. Peut être. Mais qu'est ce que je suis con.

Les fanfaronnades de Trump et ses soutiens ont leurs limites. La nocivité médiatique a des effets contrastés. Cela peut aussi se retourner contre eux et isoler la diplomatie américaine de ses alliés. L'ingérence est à double tranchant, surtout si elle est maladroite.

On recommence tout depuis le début. Eric Bompard, nommé ministre de l'économie, organise une consultation sur le budget 2025. Il fait comme s'il ne savaient pas ce que les partis réclament depuis des mois. Il fait semblant d'ignorer tous les débats et les votes sur ce sujet à l'assemblée et au Sénat. On va encore jouer la comédie. C'est toujours la même chose. On a déjà vu ce que donne ce genre de "consultation" lors de la formation des gouvernements Barnier et Bayrou. Après Matignon, ils tentent maintenant de faire ça à Bercy. Mais les mêmes causes produisent les mêmes effets. L'exécutif est dans l'impasse et il s'entête inutilement.

De voir la chaleur humaine, là où on ne percevait qu'autodafé

Von der Leyen agit dans l'intérêt de l'industrie automobile allemande. Le MERCOSUR est préjudiciable à l'agriculture européenne. C'est un épouvantail que les syndicats agricoles agitent en direction de l'opinion publique. Le danger est réel mais assez limité si on examine les chiffres. La France est un pays exportateur. Cette affaire est surtout l'occasion, pour les lobbies, de remettre en cause l'application des règles européennes.

D'une façon générale, les gens croient ou ne croient pas quelque chose en fonction de ce qu'ils ont envie de tenir pour vrai. Ce n'est pas la peine d'essayer de dissuader quelqu'un avec des arguments, mais c'est facile de promettre la lune à celui qui en a envie. Pour dieu, c'est pareil. Il y a des gens qui ont besoin de ça pour différentes raisons et il y en a d'autres qui peuvent s'en passer. Qu'il existe ou pas, ça ne change rien, et c'est tant mieux. Personnellement, je n'ai jamais ressenti le besoin de croire en dieu, et ça ne me manque pas. Mais ça ne prouve rien, et s'il existe quand même, ça ne me dérange pas non plus. Il y a des réalités concrètes dont je peux vérifier l'existence, et d'autres dont je n'ai pas conscience. J'accepte. Ce que je ne supporte pas, c'est l'ingérence des religions.

Quand on ne sait plus ce qu'il faut défendre, car certains sont indéfendables, on les dit "tous pourris" . C'est une échappatoire commode qui consiste à mettre tout le monde dans le même sac. Relisez la fable de Lafontaine "Le renard et les raisins"

Après le désastreux mandat présidentiel de François Hollande, le PS a connu une descente aux enfers (3% aux élections présidentielles). L'union de la gauche a repêché les débris. Mais toute l'histoire du parti n'est qu'une suite de divisions. Depuis que Mitterrand a tourné le dos au programme commun, jusqu'à Faure qui cherche inlassablement à s'affranchir des insoumis, l'histoire se répète. C'est dans les gènes de la social-démocratie. Ils n'ont rien appris du passé, et succombent toujours à leurs vieux démons. L'intérêt actuel du PS n'est pas de secourir la macronie agonisante. Electoralement, la NUPES et le NFP ont un effet bénéfique pour le parti qui retrouve progressivement sa place parmi les forces de gauche. Mais c'est le talon d'Achille, et la droite l'a bien compris.

Le Parti Socialiste est un pilier essentiel du Nouveau Front Populaire. Sans le PS, il ne peut y avoir d'union de la gauche, et sans union, il n'y a aucune chance de faire avancer les revendications du NPF. Quand Olivier Faure est allé discuter avec Michel Barnier sur des "concessions réciproques", c'était un mauvais signal donné à ses partenaires de gauche. Mais le premier secrétaire du PS s'est fait renvoyer à la maison. Il n'a manifestement pas tiré la leçon de cette lamentable comédie. Voilà qu'il remet ça avec François Bayrou. Que cherche à faire Olivier Faure ?

Je n'ai jamais dit que les militants honnêtes consentaient aux effets nuisibles du populisme. C'est plutôt le contraire. Je dénonce ceux qui font l'amalgame pour noyer le poisson.

Bombarder des islamistes de l'état islamique en Syrie, c'est aussi mettre la France en position de cible pour une réponse terroriste. Dans le même temps, notre ministre des affaires étrangères va serrer la main d'un autre islamiste qui s'est installé à Damas. Faut il en déduire qu'il y a des bons et des mauvais islamistes ?

Je me souviens de la manif géante. Je me sentais réconforté de voir tout ce monde défendre la liberté d'expression. J'étais impressionné par cette unanimité à condamner l'obscurantisme religieux. 10 ans plus tard, je ne suis plus très certain d'avoir compris ce qui se passait réellement. L'horreur engendre l'émotion mais n'empêché pas la violence de perdurer. Que font tous ces gens quand le proche Orient sombre dans l'absurdité ?

Je ne suis pas d'accord Ceux qui se compromettes dans des combines carriéristes voient des extrémistes partout. Il est courant de se faire qualifier d'extrémiste parce qu'on est intransigeant sur des principes et fidèle à ses idées. Il ne faut pas confondre une revendication légitime avec une promesse. Il ne faut pas non plus mettre dans le même sac, les populistes démagogues et les militants convaincus de défendre une bonne cause. En conclusion: Ne reprenez pas à votre compte le discours et le vocabulaire de la classe au pouvoir.

La fin de mandat s'annonce chaotique et le contexte géopolitique est inquiétant. Mais pour autant, il ne faut pas voir en l'année 2027 une délivrance. Les mêmes causes ont les mêmes effets. Les conditions d'un changement radical ne sont pas réunies.

Il n'est pas de sauveur suprême La politique consiste à mettre en place des actions concrètes qui régissent le fonctionnement de la société. Les citoyens jugent une politique sur la perception, qu'ils ont, des résultats obtenus. Les médias jouent un rôle primordial dans cette perception de la réalité. Par soucis de simplification, on attribue les problèmes et les solutions, à une figure emblématique, un leader. C'est ainsi que nait la notion de sauveur (homme d'état). Je ne crois pas au chef providentiel. Les sociétés évoluent dans un environnement complexe et la conscience idéologique des peuples n'est pas au niveau des enjeux. Les inégalités altèrent le fonctionnement démocratique des institutions. Le pouvoir réel est exercé par une classe dominante technocratique et autoritaire. Changer tout ça me parait utopique. Mais c'est pour cette utopie qu'il faut se battre. Bon courage !

A son époque, Jean Jaurès n'a pas fait l'unanimité à gauche. Il a même été contesté par certains socialistes. Charles De Gaulle, aussi, a connu la contestation, et il s'est fait sortir en 1969. C'est beaucoup plus tard, qu'on a commencé à les encenser, quand on a eu leurs successeurs.

Situation générale : Les russses maintiennent une forte pression sur l’ensemble du front et progressent lentement dans une manœuvre d’encerclement des agglomérations de Pokrovsk et d’Andriivka. La passage à la nouvelle année a été marqué par des tirs de missiles russes et des frappes de drones des deux côtés. Les ukrainiens auraient notamment ciblé un dépôt de carburant dans l’oblast de Smolensk et un poste de commandement russe dans la région de Koursk. Front Nord-Est (oblasts Kharkiv et Soumy) : Frappes de missiles russes sur l’oblast de Soumy et sur Kiev. Maintien de la pression russe en vue de reconquérir Soudja. Front Est (oblast de Louhansk) : Progression russes dans le secteur de Toretsk. Front Sud (oblasts de Donetsk et Zaporijjia) : poursuite de la progression russe dans le secteur de Pokrovsk au sud de la ville. Prise de la localité de Chevtchenko par les russes qui se rapprochent de la ville d’Andriivka. Source: Ministère français des armées

Compte tenu des hommes d'état qu'on a eu jusqu'ici, j'aimerais bien éviter d'en avoir un de plus. A propos, c'est quoi un homme d'état pour vous ?

J'ai l'impression d'avoir appuyé là où ça fait mal

Vous reprenez à votre compte l'argumentation de la droite sur le fonctionnement de LFI. ça vous regarde. Je pense que la réalité est plus complexe. La hantise des insoumis, c'est de tomber dans les mêmes travers que le PS. L'expérience a montré qu'ils doivent éviter de céder aux vieux démons de la socialdémocratie. Toute dérive droitière leur serait fatale. Ils ont choisi de jouer un rôle moteur dans l'union de la gauche en négociant des concessions (NUPES, NFP, Julie Castets) mais ils veillent à ne pas se laisser dériver de l'intérieur. Certains y voient une purge, moi j'y trouve de la rigueur et de l'honnêteté . L'actualité récente a encore montré qu'une partie de la gauche est sensible aux sirènes du pouvoir. N'a-t-on pas entendu Olivier Faure proposer des concessions réciproques à la macronie ? L'échec de la réunion, pour faire semblant, à Matignon, a renvoyé tout le monde à la maison. Mélenchon s'est félicité de ne pas être rentré dans le jeu. A gauche, il y a ceux qui ont tiré des leçons du passé, et ceux qui sont près à remettre ça.

Mélanchon, je ne sais pas, mais Jean Luc Mélenchon peut être. On ne peut pas affirmer que ce serait mieux, mais je pense que ce serait différent. Même si je suis septique sur certains points, il y a une vision lucide des insoumis sur notre histoire et notre avenir. Je me permet d'ailleurs de vous faire remarquer que vous ne débattez jamais sur le fond, et que vous vous contentez de diaboliser LFI avec des affirmations infondées. Oui, je partage certaines convictions avec cette gauche. Non, vous ne me faites pas peur.

Le problème de la France, c'est Macron. Sans lui, on aura encore des problèmes, mais on pourra chercher des solutions.

Dans son allocution de nouvel an, Macron évoque la possibilité de recourir au référendum. La fin de mandat s'annonce de plus en plus chaotique.