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Tout ce qui a été posté par Totof44
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Malheureusement les adeptes de la post vérité se sont emparé du sujet. Pour ma part je préfère reprendre ce débat ailleurs.
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J'aimerais bien savoir à quel moment un maire est censé lutter contre les réseaux mafieux. Il n'en a pas la compétence. En attendant tout doit être de la faute de la gauche. Le résultat nullissime de la politique répressive menée par tous les gouvernements depuis des années et des années ne peut pas être mise en cause. À lire les inepties postées à la suite de ce message, on croirait presque que c'est la mairie de Grenoble qui a lancé cette grenade. 12 blessés, vous regrettez presque que le bilan ne soit pas plus lourd, plus ça fera la une longtemps, plus on peut espérer pousser plus loin les mesures liberticides qui traitent n'importe qui comme un trafiquant potentiel, qui font du bruit et du chiffre mais ne règlent RIEN ! En attendant lui cherche, tant bien que mal, avec des moyens de plus en plus faibles, à aménager un semblant de tranquillité à côté d'un problème de société qui, une fois de plus, NE RELÈVE PAS DE SA COMPÉTENCE.
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Avec cette phrase tu surpasses nettement les insoumis en termes d'indécence.
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Quand on est normalement constitué, on a une idée de loi d'abord et une idée de méthode ensuite. Quand on s'appelle Macron... Ou de piège à cons. Après il y a la démarche intermédiaire. On pioche dans toute la population, avec droit de désistement.
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Je crois que toutes les lois pourtant sur la sécurité sous l'ère Macron ont été partiellement retoquées. Tu es en train de nous dire qu'il suffit de connaître le cadre pour le respecter ? C'est de la naïveté ou c'est encore ce discours illibéral sur le soit disant État profond ? D'ailleurs leur rôle consiste aussi à vérifier la légalité des scrutins nationaux. Mais on peut revenir à la IVème où les députés contrôlaient eux même la régularité de leur propre élection si tu veux. Et macron, le fameux rempart, fait tout pour leur donner des arguments C'est possible par décret. Article 16... On le supprime tant qu'il est encore temps ou on laisse le Pen s'en emparer ? Pas pour un temps limité.
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Sans aller jusqu'à spolier, il y a moyen de faire nettement mieux que ce budget sans que les riches ne partent davantage qu'aujourd'hui. Ce budget n'est pas seulement une occasion manquée. C'est une régression au regard du programme porté par la gauche. Laquelle se serait déjà montrée suffisamment complaisante en renonçant à gouverner. Je défends le PS versus la FI quand il prétend incarner les petits pas... En avant ! Pas en arrière. Ce qu'il fait là, sous la pression des hollandistes. J'attends de voir ce que donnera leur congrès avant de savoir si je peux envisager de voter à nouveau PS.
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@ouest35 du coup je ne comprends pas où tu veux en venir...
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En disant cela, tu oublies le fait que nous ne sommes plus sous la Constitution de 1958. Tu oublies qu'elle a été souvent révisée et que ces révisions, globalement, tendent vers davantage de parlementarisme. Il n'y aucune raison a priori pour que le Parlement aille dans le sens opposé. Je sais d'avance que tu t'apprêtes à railler cet argument, à répondre que le compte n'y est pas. Certes. Mais en la matière, un changement a vocation à être pérenne, pas à être déconstruit à la moindre alternance. La conséquence, c'est que la sagesse commande d'avancer à taton, à accepter l'imperfection, à prendre le temps nécessaire pour évaluer les conséquences d'une réforme et à ce moment là d'en suggérer une nouvelle pour corriger les principaux déséquilibres, dysfonctionnements et archaïsmes. Et tu négliges la proposition formulée juste avant consistant à faire travailler en amont une convention citoyenne tirée au sort, dont le poids politique devra pousser les parlementaires vers les idées que fera émerger cet échantillon représentatif. Ne pas passer par l'article 89, c'est violer la Constitution en vigueur, donc faire un coup d'État. Je me désole de voir un tel antiparlementarisme dans le discours de quelqu'un qui prétend abroger la monarchie républicaine.
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Une somme d'individus se fait Peuple quand on met en place des institutions qui permettent aux hommes et aux femmes, aux citadins et aux ruraux, aux riches et aux pauvres, aux natifs et aux immigrés de se rencontrer, de se parler, de chercher à comprendre quelles difficultés rencontrent les autres et quelles solutions on peut envisager. Un référendum, bien souvent, ne permet pas cela. Lors d'un référendum, tu ne peux dire un petit peu, tu ne peux pas dire oui mais à condition de, tu ne peux pas dire oui mais pas à ce point là... Bref, c'est oui ou c'est non, zéro nuance. Si bien qu'il peut être un formidable outil de division dont on use pour dresser une partie de la population contre une autre. C'est donc exactement le contraire de la démocratie délibérative. Mal employé, il soulève bien plus les passions et les haines que l'intelligence collective.
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Parce que tu appelles "démocratie" ce qui serait un régime plébiscitaire.
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C'est ton point de vue. Il semble évident pourtant que la défiance à l'égard des institutions ne cesse de s'accroître. Et que depuis toujours le Président de la République exerce une influence illégitime et une pression sur le gouvernement et le parlement. Ce qui déséquilibre complètement les pouvoirs. Il faut que, comme dans n'importe quel autre pays européen, le premier ministre puisse exister indépendamment du Président. Cohabitation ou non.
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Ce qu'en pense J-J Urvoas : « C'est consternant. On peut d’abord se demander si le président de la République a une claire conscience de ce que fait le Conseil constitutionnel. Ensuite, l’évolution du Conseil, qui étend son contrôle pour mieux protéger les droits fondamentaux, n’a produit aucune influence sur les choix du président de la République, à chaque fois totalement politiques : avant Richard Ferrand, il y a eu Jacqueline Gourault (nommée en 2022), passée directement du gouvernement au Conseil. Richard Ferrand a probablement d’éminentes qualités, mais rien dans son parcours ne lui donne une quelconque compétence pour, par exemple, exercer le contrôle de la constitutionnalité des traités. C’est navrant, parce que ça nourrit le procès en délégitimation du Conseil. » « Il traduit une forme de société de connivence, qui n’est vraiment pas à la hauteur du moment. » La seule chose qui me reste en mémoire de cette ministre c'est qu'elle s'était insurgée à l'idée que l'Assemblée lui demande des comptes sur son action. Christian Jacob avait dû intervenir pour lui faire un cours de droit constitutionnel élémentaire.
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Dernier recours pas nécessairement. Il y a quelques réformes pour lesquelles cela peut être intéressant, voire préférable, à condition qu'il s'agisse d'un vote consistant à confirmer ou infirmer le fruit du travail de la représentation. Je pense par exemple aux révisions constitutionnelles parce que c'est le cadre supérieur. Tout à fait. Sans être favorable à une liste matières restrictive, un référendum ne devrait jamais avoir pour objet de suspendre, limiter ou supprimer des droits.
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Pour une simple et bonne raison : les contre pouvoirs sont faibles. Si le pouvoir doit revenir à quelqu'un qui a des aspirations despotiques, il est préférable que ses plans soient déjoués maintenant. T'as une vision court termiste. Mais on part en HS.
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On a tendance à voir le référendum comme l'outil démocratique par excellence. Il n'en est rien ! Un référendum est un vote bloqué géant auquel participent essentiellement des gens qui voteront en fonction de leurs idées préconçues. La démocratie réside dans les processus de délibération collective. Ce que le référendum empêche.
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J'ai besoin d'une communication radio avec le PC.
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Si, on peut. Ce n'est pas une révision constitutionnelle, ça relève de l'organisation des pouvoirs publics, donc ça devrait passer. Par contre modifier cela sans réfléchir à la façon dont s'articulent les pouvoirs ensuite me semble complètement sot. Ça devrait être couplé à l'instauration de la motion de censure constructive, elle même devant avoir pour pendant une obligation de nommer le Premier ministre au sein de la coalition majoritaire.
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Voilà déjà un point sur lequel une révision est nécessaire. Le mode de nomination des membres du Conseil constitutionnel a été conçu pour une institution dont le rôle était relativement marginal à sa création. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le procès en partialité est inévitable avec cette méthode, car le doute est plus que légitime. Les personnes nommées ont des connaissances assez limitées du droit public, ont comme par hasard toutes collaboré avec ceux qui les nomment et ont proposé, défendu, combattu et amendé des lois dont ils doivent maintenant en juger, y compris a posteriori, la conformité à la Constitution. https://www.francetvinfo.fr/politique/conseil-constitutionnel-pourquoi-la-nomination-de-trois-nouveaux-sages-est-particulierement-importante-dans-le-contexte-politique-actuel_7058780.html On pourrait par exemple envisager d'écarter tout ancien parlementaire ou tout ancien membre du gouvernement, demander l'avis du Conseil supérieur de la Magistrature ou encore faire approuver les propositions de nominations à la majorité qualifiée par une commission parlementaire.
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Il sait comment il compte procéder, mais ignore sur quoi. Il pédale vraiment dans la semoule.
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Conducteur de bus à Nantes, je ne peux pratiquement plus faire un trajet sans avoir à faire à ce genre d'emmerdeurs. Je demande de couper le son. Je rappelle qu'il peuvent utiliser un casque... Il y a ceux qui font semblant de ne pas entendre la remarque, ceux qui baissent le son au lieu de couper, ceux qui coupent puis qui remettent... Une fois j'ai eu l'impression de corriger une collégienne qui me répondait "mais monsieur c'est pas dérangeant". Ben si. Donc je m'arrête, frein de parc, et j'explique que si c'est pas une option pour eux de couper le son, je leur suggère de finir le trajet à pieds. Jusqu'ici ça a toujours suffit. Si ça devait pas être le cas, j'appelle le PC. Et comme, étrangement, les personnes concernées, en plus d'emmerder le monde, ne paient pas leur trajet... Et je sens chez les autres voyageurs une certaine gratitude dans le "merci, au revoir" qu'ils m'adressent en descendant. À Paris il y a quelques années, il y avait eu toute une campagne de sensibilisation sur le savoir vivre dans les transports en commun. La "bus attitude " qu'ils appelaient ça. J'ignore si ça avait marché, mais au moins ça donne un argument d'autorité à celui qui demande un peu de respect, personnel ou voyageur.
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De la malveillance. Alors que mettre en péril la sécurité alimentaire des générations à naître est fondamentalement démocratique... Merci pour ce HS
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Je retire ce que j'ai déclaré ces derniers jours. Laisser passer un budget pour enfin tourner la page pouvait s'entendre étant donnée la situation inédite actuelle et à la condition que ce budget ne soit pas pire que le précédent. Sauf qu'effectivement c'est le cas, et aussitôt la page tournée, à quoi s'intéresse t on ? Ni aux déserts médicaux, ni au recrutement dans l'Education, ni au mal logement, ni aux institutions, ni même à Mayotte quoiqu'en disent LR. C'est l'extrême droite qui dicte l'agenda. Je continue de croire à la morale du lièvre et de la tortue (et Mélenchon serait bien inspiré de ne pas lire la fable que pendant la campagne présidentielle), qu'il vaut mieux se satisfaire d'un petit peu que de ne rien avoir... Mais là on se satisfait d'aller à contre sens de son projet.
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Il n'y a pas de crise de régime ? Le cadre institutionnel à l'intérieur duquel tout le reste se déroule est un sujet d'importance relative ? Une insulte purement gratuite, particulièrement mal venue surtout quand elle fait suite à un commentaire qui ne brille pas particulièrement par son apport intellectuel.
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On se demande ce qui t'intéresse. Le but de toute politique devrait être le bonheur commun. Je te cite un passage de l'article que tu postes pour te montrer qu'au delà du titre il y a des conséquences dramatiques de ce que tu prônes, mais tu t'en tapes. L'extrême droite, c'est du macronisme en pire.
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https://www.lefigaro.fr/politique/chiche-marine-tondelier-appelle-macron-a-organiser-un-referendum-pour-mettre-en-place-une-assemblee-constituante-20250208 Le sujet revient régulièrement sur le forum, mais la crise politique qui se déroule sous nos yeux est sans précédent. Au point qu'on peut parler d'une crise de régime. La dissolution débile de macron aura t elle raison de la Vème République ? C'est à craindre. Je partage avec les partisans de la VIème République, non seulement une bonne part de la critique qui est régulièrement faite de la Vème, mais aussi et surtout l'avis qu'une refondation est l'occasion de sortir par le haut de cette grave crise. Pour autant, un certain nombre de raisons m'ont poussé à conclure que la bonne méthode serait de convoquer une convention citoyenne tirée au sort qui inspirerait une révision qui passerait par l'article 89, plutôt qu'une constituante. Pensez vous que la Constitution mérite d'être révisée ? Intégralement changée ? Maintenue dans sa version actuelle ?
