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Fraction

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Commentaires des blogs posté(e)s par Fraction

  1. il y a 41 minutes, Persil-Fleur a dit :

    Bonjour Fraction,

    Dans le cas dont je parle, la conséquence était une mise en scène "théâtrale" des divers personnages peuplant son esprit-hôtel. Un dédoublement de personnalité important et effrayant. Il fallait en permanence que ces personnages soient sur le devant de la scène, quitte à utiliser des ressorts dramatiques.

    S'agissant de l'esprit, il est très difficile pour les médecins d'identifier les causes et d'intervenir efficacement. La personne elle-même n'étant absolument pas coopérative.

    Quels sont les intérêts privés en jeu, que vous évoquez ?

    Bonsoir,

    Les divers personnages imaginaires dont vous parlez sont la conséquence de la rétroactivité de la pensée.

    Je vais vous en donner un exemple fictif simple : la réciprocité.

    Vous punissez votre enfant avec des remords et des regrets.

    Vous vous consolez en vous disant que « la fin justifie les moyens ».

    Le lendemain, votre patron est mécontent de votre travail, il refuse de vous accorder votre après-midi pour vous rattraper, en se justifiant : « la fin justifie les moyens ».

    Cette expression est interprétable par votre esprit comme provenant d’un tiers vengeur, alors qu’il n’en est rien en soi.

    Mais le plus surprenant, c’est que la corrélation entre ces deux expressions trompe son lecteur : c’est le comportement de votre patron qui, par une sorte de rétro-causalité, est antérieur à votre comportement vis-à-vis de votre enfant.

     

    Avant que ce genre de phénomènes ne soient reconnus, il va d’abord falloir les comprendre, en envisageant préalablement leur possibilité.

    Je vous ai parlé de certains intérêts privés qui profiteraient d’une omerta ou d’une rente de l’illusion.

    J’ai un peu menti par omission en ne précisant pas que les premiers bénéficiaires de l’illusion c’est nous tous.

    Mais dans un deuxième temps, l’illusion cristallise des personnes morales virtuelles, qui ont un intérêt existentiel dans la tromperie.

    Mais l’ontologie de ces personnages virtuels est impersonnelle : un "ange" peut se contredire en une seule phrase si vous manquez de vigilance, et vous pouvez demander à un "ange" de plaider contre sa propre nature (un peu comme les machines).

    La conséquence macrocosmique de la révélation que j’évoque est susceptible de générer une crise de confiance, notamment à l’égard de la crédibilité des médias et de la légitimité ressentie des institutions.

    Parce que l’une comme l’autre est une invocation inconsciente et géniale, si ce n’est intégralement du moins partiellement.

    Cordialement, Fraction.

  2. il y a 42 minutes, Persil-Fleur a dit :

    Pour avoir longtemps dialogué avec une femme psychotique, voire schizophrène, les exemples donnés par @Fraction sont incroyablement parlants.

    Par contre, je n'adhère pas totalement à ce qu'ils soient adaptés à représenter l'esprit d'une personne "saine". :hi:

    Bonjour,

    Les psychotiques sont injustement incompris par la science établie.

    J’espère que la science quantique saura offrir à leur douleur une réponse cohérente, voire un remède efficient.

    Oui, vous avez raison, les délires paranoïdes sont animés par une interprétation fallacieuse, voire par un goût malsain.

    Le psychotique a souvent des comptes à régler avec ses parents et ses institutions.

    Mais ce que je dénonce, c’est la participation de l’environnement au biais interprétatif du psychotique, que les institutions scientifiques ne reconnaissent pas encore.

    Pour reconnaître cette causalité, cela impliquerait une révolution dualiste qui compromettrait de très nombreux intérêts privés.

    Cordialement, Fraction.

  3. Il y a 7 heures, Pratika a dit :

    C’est le tort majeur et la raison mineure du schizophrène incompris.

    Tout est dit avec cette phrase dans la première partie de ton texte Fraction. Je me trompe ?

    Bonjour,

    Oui, la schizophrénie, ainsi que la paranoïa, ou encore le complotisme, sont les manifestations les plus symptomatiques du déterminisme neuro-médiatique que j’évoque.

    Notre environnement concoure à représenter nos fantasmes, latents ou formels, car ils sont interprétés comme des invocations par notre inconscient.

    Mais il ne s’agit que de représentations : tout procès d’intention est inapproprié.

    Cordialement, Fraction

  4. Il y a 5 heures, azad2B a dit :

    Une théorie personnelle, quelle qu'elle soit, est toujours respectable. Et en général je suis très disposé à en suivre le développement et à essayer de comprendre la démarche intellectuelle de son créateur. A une condition cependant, c'est que les mots utilisés dans la théorie, ne soient pas les mêmes que ceux utilisés dans une autre théorie déjà établie et bien étudiée. Bien entendu, il se peut que l' usage fait par le créateur de la nouvelle théorie d'un mot déjà défini par ailleurs soit judicieux, car rien n'interdit de penser que la nouvelle théorie permette une généralisation plus poussée de l'ancienne auquel cas, tout est parfait. Tout le monde se comprend et on peut continuer la lecture sans craindre de voir apparaître, au détour d' une nouvelle affirmation, un conflit lié à une incompatibilité entre la théorie ancienne et la nouvelle, conflit naissant de l'emploi de ce mot, justement et là il faut impérativement changer la définition du mot en question. Chose que vous n' avez pas faite. Vous évoquez la rétro-action, c'est très bien, mais il est bon de toujours garder à l'esprit que le but d' une rétro-action est de doter un système chargé de remplir un rôle bien déterminé d'une qualité fondamentale à savoir son indépendance totale vis à vis de toute variation ou fluctuation pouvant venir troubler son fonctionnement.

    Je cite votre exemple "La combustion génère de la chaleur, et la chaleur crée de la combustion." Ici, l'élément perturbateur c'est par exemple la combustion, le système que l'on souhaite maintenir dans un état de stabilité maximale sera lui, un tas de papier sec et froissé. La rétro-action fonctionnera et sera efficace si quelle que soit la quantité d'objets en combustion que l'on introduit dans le système, celui-ci conserve son intégrité initiale. En poussant à la limite on en arrive à la conclusion que ce que vous recherchez c'est l'immuabilité par excellence, c'est à dire à l' intemporalité de tout objet appartenant à l'espace de l'Univers dans lequel votre théorie peut s' appliquer. Un tel Univers, ne serait donc pas régi par les lois de la Thermodynamique, et en particulier la notion d' entropie en serait absente. Je précise, pour vous encourager à persévérer qu'un tel Univers est parfaitement concevable.

    Reste à savoir, s'il ferait bon y vivre ....

     

    Bonsoir,

    Il est toujours regrettable qu’une discussion aboutisse à une querelle de signifiants.

    Si c’est le mot « rétroaction » qui vous embarrasse, je vais vous citer une référence reconnue, Wikipédia :

    « La rétroaction (en anglais feedback) est l’action en retour d’un effet sur l'origine de celui-ci : la séquence de causes et d'effets forme donc une boucle dite boucle de rétroaction. »

     

    Mon usage du concept est ainsi parfaitement régulier et reconnaissable.

    Il est vrai que je suis un producteur effréné de théories plus ou moins spéculatives ou péremptoires.

    Mais là, je ne faisais que transposer et interpréter ce qui est déjà implicitement reconnu.

     

    Non, ma théorie cosmologique n’abolit pas l’irréversibilité entropique, bien au contraire, elle en fonde même une définition quasi-équivalente de la notion de temps.

    Je ne vois pas bien où vous voulez en venir lorsque vous parlez « d’intégrité initiale », alors que j’ai parlé d’évolution exponentielle, donc de l’exponentialité volumique du déséquilibre.

    Si vous placez une allumette sous une feuille de papier, l’évolution de la surface incendiée sera exponentielle (jusqu’à une capacité maximale), et le système ne préservera pas son « intégrité initiale ».

    Cordialement, Fraction.

  5. il y a 57 minutes, azad2B a dit :

    Excusez-moi. J'ai entendu parler mathématiques, équations différentielles et systèmes feedback. Curieux, j'ai poussé la porte.... Je n'aurais pas dû, c'est vrai, mais toujours je me laisse abuser par l'espoir que peut-être cette fois, je vais peut-être m' asseoir au milieu de gens utilisant un langage bien défini, un langage dans lequel aucun mot ne peut prêter à ambiguïté parce que tous sont ont été adopté après un accord entre tous les participants. Et encore une fois, je me suis retrouvé dans une volière à perroquets. Je vous prie de m'en excuser.

    La prochaine fois, peut-être aurais-je plus de chance.

    Bonjour,

    Pardonnez-moi de n’être que moi, et de ne pas être un autre. :(

    Le feedback c’est toute ma révolution intellectuelle, bien que le mien est capable d’agir en rétro causalité, ce qui induit une communication directe avec le champ des possibles.

    Imaginez qu’on découvre une particule rétroactive, ou plutôt rétro causale, alors on pourrait téléphoner au futur, et consulter le champ des possibles.

    Nous entrerions en singularité omnisciente et omnipotente.

    Mais là n’était pas mon propos.

    J’ai voulu démocratiser un élément de langage créateur, alors que votre intervention est d’un entre-soi techniciste, élitiste et hermétique.

    A partir de quel rapport un système devient chaotique est certainement une question très intéressante, mais ici hors de propos, puisque j’ai fixé la régularité en préalable.

    Cordialement, Fraction.

  6. Il y a 12 heures, azad2B a dit :

    Manque un gros détail. Une variable de rétro-action est (entre autres) définie par sa phase relative au signal d' entrée du module de traitement. Selon les caractéristiques de ce module, on peut avoir un comportement erratique si sa réponse en fréquence n'est pas linaire c'est à dire si l'angle de déphasage varie en fonction de la fréquence. Autrement dit, la contre-rection peut devenir action. Et le système chaotique.

    Et le pire est à craindre si à cela on ajoute la difficulté qu'apporte l'emploi d' équations différentielles ( cas très général) dans le traitement du système étudié. Il ne faut pas oublier que la simple notion de limite - donc de dérivée -, au sens mathématique du mot, peut poser des problèmes au physicien travaillant sur des I.P du second ou du troisième ordre.

    Bonjour,

    Votre technicité m’échappe un peu.

    Le billet que je propose est une vulgarisation vouée à familiariser le lecteur avec une mathématique que je qualifie de géniale.

    L’équation différentielle que je propose est un idéal, comme la maîtrise de l’inflation, ou un a posteriori, comme la stabilité du Soleil.

    Si on baisse les impôts, on baisse les recettes, mais on stimule l’investissement privé, donc la croissance, donc l’assiette fiscale, donc les recettes, ….

    Bien entendu, les choses ne se passent jamais comme prévu, et la stabilité ou l’exponentialité ne sont que des idéaux, mais des idéaux opérationnels.

    Cordialement, Fraction.

  7. Bonjour,

    Je vous trouve bien sévère envers nos amis les cons, tant nous leur devons.

    Comme pour les notions de bien et de mal, analytiquement, il n’y a pas de conneries, il n’y a que des moindres intelligences qui ne demandent qu'à évoluer.

    Comparer les intelligences, ce serait comme déclarer que le lion est plus évolué que le zèbre, alors qu’ils sont chacun adapté à un environnement donné.

    L’intelligence est une réponse structurante, motrice, à la contrainte et à la générosité de l’existence, de l’expérience, de l’épreuve.

    Or ces expériences sont incomparables.

    Cordialement, Fraction.

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  8. Il y a 4 heures, riad** a dit :

    Le neurone du mal et le même que le neurone du bien, il s'agit d'activé une simulation passive de ce que vous voyez, se sont les neurones miroirs qui agissent pour activer le centre de récompense pour avoir au final une conclusion d'ordre moral, il y a un film qui nous met face à nos contradictions, Bad lieutenant, vous l'avez vu? vous avez demandé pourquoi vous sympathisez avec un héros qui ne fait rien d'héroïque? qui ne fait que du mal?

    Bonsoir,

    Je vous comprends.

    J'ai moi-même été fasciné par Fantômas, et par le méchant de Die Hard 3, dans "Une journée en enfer".

    Mais ce n'est pas le mal qui m'a fasciné, c'est plutôt la puissance et le génie du méchant.

    Comment mieux exprimer la puissance individuelle que dans un scénario rebelle, que dans l'opposition à un ordre établi tout-puissant ?

    Le neurone du mal a ses heures de noblesse, ce n'est pas strictement un pornographe ni un violent.

    Il participe à la spiritualité.

    Mais il faut toujours qu'il perde à la fin, que la morale soit sauve, que la médiocrité reprenne ses droits, pour que l'exorcisme protocolaire se réalise.

     

    Ce que je dénonce est tout autre : pourquoi est-ce que j'aime regarder des films d'horreur, ou l'émission "Faites entrer l'accusé" ?

    Ai-je besoin d'être exorcisé d'un mal intime ?

    Mon voyeurisme me trahit-il ?

    Cordialement, Fraction

  9. Bonjour,

    Le mal est un moteur irrationnel, il ne peut s’envisager que sur un plan subjectif.

    Lorsque vous regardez la télévision, votre spectre est demandeur tantôt d’euphorisants, tantôt d’anxiogènes.

    C’est pour cela que l’échantillon médiatique n’est pas représentatif de la réalité, il est subjectif.

    Or, lorsque vous croyez, que vous doutez, que vous avez peur, cela excite votre inconscient, mais également celui des autres.

    Il est même possible d’induire inconsciemment des neurones transcendantaux chez l’autre.

     

    La réciprocité est une causalité que j’ai expérimentée pendant 18 ans, en interagissant avec mes environnements.

    Mais j’ignorais alors si elle m’était propre ou si elle était universelle, parce que moi, je l’ai conscientisée.

    J’ai aujourd’hui des éléments qui vont dans le sens d’un automatisme informel.

    Cordialement, Fraction.

  10. Le 10/04/2019 à 23:47, riad** a dit :

    Je suis d'accord avec ce que t'as dit jusqu'à l'exemple des lions et des gazelles, à mon avis il y a trois raisons pour lesquelles les lions n'ont pas exterminé les gazelles :

    1- Ils s'enfichent des croyances des gazelles, ils veulent les manger pas les convertir.

    2- Ils n'ont pas inventé le capitalisme, si c'était le cas, les gazelles seront soit exterminées jusqu'à la dernière, soit vivront comme nos poules et nos dindes.

    3- ils n'ont pas de frigo.

    Pour le reste je relis et j'essaie encore de comprendre, avec toi c'est pas facile.

    Bonjour,

    Je fais de mon mieux pour être lisible, j'arrive même à parler de mathématiques sans utiliser de nombres.

    Mais je ne parle pas du temps qu'il fait, j'essaye de partager des concepts qui se conjuguent au principe créateur.

    PS : vous avez oublié de mentionner les lionnes boulimiques, qui n'arrivent plus à courir. :)

    Cordialement, Fraction

  11. Bonjour,

    Moi, ça fait 15 ans que je vis une relation sentimentale presque exclusivement platonique et presque exclusivement téléphonique, à 400 km de distance.

    Je peux vous dire que les phéromones se font rares dans mon atmosphère mais que, malgré tout, l'amour est là, et peut-être plus qu'ailleurs.

    L'amour est une relation d'âmes, même si la plastique et le charnel peuvent occuper une place prépondérante voire nécessaire et suffisante chez certains spécimens.

    Cordialement, Fraction.

  12. il y a 23 minutes, riad** a dit :

    Je pense que les choses n'ont pas d'explication native et propre, c'est comme un fichier informatique, une image n'est rien d'autre qu'une série de chiffres (souvent comprise entre 0 et 255 par convention), une chanson c'est exactement la même chose, si tu passes ton image à un décodeur du son tu entendras un bruit, si tu passes ta chanson à un décodeur d'image tu verras une salade de pixels, ce qui fait de l'image une image et de la chanson une chanson, c'est notre interprétation, ce qui fait d'un atome un atome et d'un électron un électron c'est encore notre interprétation, autrement dit l'univers entier ni n'est plus ni moins que de l'information à interpréter.

    Et après est ce que ça change quelque chose? je pense pas, tous ce qu'on peut déduire c'est qu'on a atteint les limites de notre logique, de notre système d'interprétation.

    Reste la question de l'origine, qu'elle est l'origine de tous ça? qui a écrit le fichier univers? ça on le sait pas et on le saura jamais, je ne suis même pas sûr que c'est une vraie question, et c'est sur cela qu'il faut se taire.

     

    Bonjour,

    On ne pourra jamais prouver, de façon péremptoire, ni l’existence ni l’inexistence de ce qu’on n’a jamais vu, de ce qui est physiquement ou métaphysiquement hors-champ.

    Mais la preuve n’est que la dimension objective de l’évidence.

    La démonstration (utopique mais formalisable) et l’intuition (informelle mais hyper-vigilante) sont les deux autres dimensions essentielles de l’évidence.

    Or, c’est par cette approche plurielle de l’évidence que je fonde une légitimité interprétative, et non sur la qualité probante d’instruments de mesure que je déclare ontologiquement inefficients.

    Vous avez lu mon discours et votre vigilance mentale a peut-être perçu une évidence, même fictionnelle, virtuelle, une esthétique mentale sans faute de style, une cohérence rationnelle sans contradiction.

    C’était, en tout cas, mon objectif.

    L’énergie que je prends à votre environnement, à votre « univers » imaginaire, c’est pour mieux vous la rendre, la rendre à votre référentiel, pour vous émanciper.

    Cordialement, Fraction.

  13. il y a 29 minutes, riad** a dit :

    Je ne sais pas si ce que tu dis est intéressant ou pas, c'est encore une fois, une proposition qu'on peut pas vérifier la véracité, "sur ce dont on ne peut pas parler, il faut se taire", toute fois la perception des couleurs, entre autres, c'est quelque choses qui me trouble depuis des années.
     

    Bonjour,

    Je vous cite : "sur ce dont on ne peut pas parler, il faut se taire".

    Mais si la preuve, et non la particule, était l’atome de la réalité, comme le stipulent certaines thèses idéalistes, alors que pourrait-on encore prouver ?

    Faudrait-il, selon vous, se taire à jamais et sur tous les sujets ?

     

    Je propose ce qu’on appelle une abduction.

    C’est-à-dire qu’à partir de la même expérience que vous (en fait pas exactement), j’offre un modèle de réalité explicatif différent du vôtre.

    La raison et le tort peuvent se cerner et se discerner par la nécessité et la suffisance du modèle à expliquer l’expérience (d’une vie).

    Entre deux modèles, deux cosmologies, c’est à celui qui axiomatise le premier qu’incombe la primeur de la charge de la preuve.

    Or, ce n’est pas toujours celui qu’on croit.

    C’est ensuite la factorisation des improbabilités (improbabilité du Big bang * improbabilité de l’évolution * improbabilité de la neurologie biologique * etc…) qui est censée offrir une cohérence causale au Tout.

    Or, dans la thèse idéaliste, on fait le chemin inverse : on part du Tout pour aller au particulier.

    La cohérence et la complexion ne sont tributaires d’aucune précarité élémentariste, mais d’un bienfondé dimensionnel.

    Cordialement, Fraction.

  14. Il y a 1 heure, Niou a dit :

    Merci pour la réponse.

    Si j'ai bien compris, vous essayez de montrer (ou de faire comprendre) une réalité qui se base sur nos ressentis, notre perception plutôt que sur notre environnement.

    Reprenons le premier exemple qui m'intrigue beaucoup :

    J'ai refait de pensée l'expérience en supposant tous les livres rouges, à l'exception de celui qu'on mémorise, qui est bleu. On fait un tour sur nous-même. Tous les livres (sauf le bleu) ont changés de couleur : ils sont par exemple tous verts. Puisqu'on n'a pas mémorisé la couleur des autres livres, il nous ait impossible de savoir s'ils ont changés.

    Cool, je pense avoir compris le premier exemple.
    Le deuxième semble trivial.
    Le troisième, j'ai l'impression qu'il manque un mot (bilingue) à la fin de la première phrase :

    Et enfin, pour terminer, qu'entendez-vous par « plasticité » ?

    Merci.

    Bonjour,

    La plasticité c’est l’adaptabilité du matériau envers sa conception, son concepteur, son concept.

    Les concepts sont des outils de production qui plastifie leurs représentations filles en fonction de leur malléabilité et leurs vertus intrinsèques.

    Je vous demande d’envisager que l’industrie, que vous connaissez, a un homothétique, un analogue, un homologue rationnel : la conceptualisation.

    Les concepts que vous possédez en votre esprit vous offrent la possibilité de plastifier vos représentations intimes, vos idées.

    Mais ils vous offrent également la possibilité de plastifier les représentations filles de votre environnement que vous avez réussi à rendre esclaves, notamment par votre antériorité ontologique.

    Si vous n’avez pas tout compris (oui, je suis un peu hermétique parfois ☹) et que vous souhaitez comprendre, n’hésitez pas à me questionner.

    Cordialement, Fraction

  15. Le 27/02/2019 à 21:48, Niou a dit :

    @Fraction

    Salut,

    Ton sujet m'éveille la curiosité, il doit contenir beaucoup de clefs intéressantes et en même temps je n'arrive à en saisir le sens. Je n'ai pas tout lu car je me suis vite heurtée à un problème de compréhension. Je n'ai pas très bien compris comment il faut interpréter les exemples.

    Je n'ai pas bien compris cet exemple, où sommes-nous et pourquoi les livres ont-ils changés d'apparence ? Est-ce un jeu d'esprit ? Le paranormal (ou surnaturel) m'intrigue et m'intéresse pas mal, ces exemples ne me laissent pas indifférente.

    PS : Je suis peut-être complètement à côté de la plaque ! :d

    Bonjour,

    Mon billet vise à pousser le doute à son paroxysme.

    Le déterminisme que nous connaissons à travers les sciences exprime une réalité qui se véhicule de l’amont de notre environnement vers l’aval de notre perception.

    Or, le déterminisme que je tente d’exprimer se véhicule de la perception vers l’entendement.

    Il n’y a rien en amont de nos sens, notre mémoire et notre entendement sont les références absolues de ce que nous percevons, ils fonctionnent un peu comme un moule, avaliste, négatif.

    Cordialement, Fraction

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