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Fraction

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Tout ce qui a été posté par Fraction

  1. Bonjour, Ne me faîtes pas dire ce que je n’ai pas dit. L’Allemagne n’a pas vocation à devenir la tirelire de l’Europe. Je dis juste que la politique keynésienne européenne est scientifiquement plus efficace que la nationale. Par exemple, le smic européen à géométrie variable aurait pour effet de solvabiliser la demande roumaine et ainsi de favoriser nos exportations. (Ça aurait aussi pour effet de rendre l'offre française plus compétitive.) Juste une petite mise au point : La sous-traitance ou la contractualisation des services publics n’a pas vocation à réduire la dépense, puisque les sous-traitants il faut quand même les payer, sachant que leurs actionnaires captent 10% des bénéfices. La contractualisation sert à se déresponsabiliser du personnel pour les livrer à la brutalité disciplinaire du secteur privé. Et oui, il y a des économies possibles à envoyer notre enfant en pension, mais quel manque de responsabilité ! Oui, nous pouvons techniquement revoir notre modèle social, puisque démocratiquement, les pauvres comme les riches sont minoritaires. Mais c’est au prochain contrôle technique de notre bonne conscience que nous aurons des surprises. Néanmoins je suis raccord avec la volonté libérale de responsabiliser l’ayant-droit en lui imposant des contreparties. Je suis d’accord que l’assistanat est inflationniste pour l’ayant-droit : 1 euro d’apl génère 70 centimes de hausse de loyer. Mais la politique de l'urgence est, et doit rester aveugle des effets macros. Cordialement, Fraction.
  2. Bonjour, Sur le keynésianisme, je ne vous rejoins que partiellement. La relance par la demande ne peut être pertinente qu’à grande échelle, le keynésianisme européen serait peut-être 10 fois plus efficace que le keynésianisme français. Cela relève d’un principe thermodynamique basic que j’ai déjà développé ici et que je vais réitérer : _ Un cube de 1 centimètre cube possède 6 centimètres carrés de surface de contact avec l’environnement. _ Un cube de 1000 centimètres cubes possède 600 centimètres carrés de surface de contact avec l’environnement. Le rapport est de 1/6 pour le premier et de 10/6 pour le second. Ce qui signifie que le premier cube se refroidit 10 fois plus vite que le second. Ici, la chaleur est la transposition, l’analogie, de la monnaie et des échanges commerciaux. L’Europe se « refroidirait » beaucoup moins vite que la France, c’est-à-dire que la politique de la demande conserverait bien plus de liquidités. Être keynésien à l’échelle européenne et mener une politique de l’offre à l’échelle nationale m’apparaît comme un compromis efficace. Mais dans les deux cas nous avons besoin d’Etat et de budget. Concrètement, je ne vois pas comment réduire le périmètre de l’Etat sans trahir sa culture fondamentale et sa déontologie de service public. Certes, l’Etat a peut-être des problèmes d’efficacité de sa dépense, il a besoin d’autodiscipline, mais de là à faire de cet « obèse » un marathonien, … Cordialement, Fraction.
  3. Bonjour, A dépense égale : Si ce n'est pas le contribuable qui paye ce sera la dette (donc nos enfants). Si ce n'est pas la dette, ce sera l'épargnant. Si ce n'est pas l'épargnant ce sera le consommateur. Dans toute politique monétaire, il y a quelqu'un qui paye. L'épargnant est le plus solvable, et je tiens compte de votre déclaration sur sa vertu économique. Mais l'Etat est le plus puissant et le plus cohérent pour organiser les outils ciblés de la croissance. Si on dévalue tout en rémunérant l'épargne, alors ce sera le consommateur qui paiera. (?) Cordialement, Fraction
  4. Bonjour, Oui, lorsque je parle d'autorité, il faut comprendre "autorité suffisante". Mais là où je rejoins partiellement Monsieur Mélenchon, c'est lorsqu'il déclare "la dette, on ne la remboursera pas". En effet, rembourser une telle dette ne s'est sans doute jamais vu dans l'histoire, et le temps du remboursement est tellement long qu'il y aura forcément, un jour ou l'autre, à mon avis, une politique monétaire visant à désendetter massivement et ainsi dégager un budget considérable. Cordialement, Fraction.
  5. Bonjour, Nous parlions du 2nd tour de la présidentielle, évidemment. Il s'agissait pour moi de décrire la différence de communication entre les partis d'opposition et les partis de gouvernement. Cordialement, Fraction.
  6. Bonjour, Non, et c'est ce que j'explique de 1000 et 1 façons à riad** depuis hier : "être déterminé" ne signifie pas "ne pas avoir le choix", puisque votre choix s'inscrit dans votre déterminisme. Cordialement, Fraction.
  7. Bonjour, Je ne sais pas multi-citer Evidemment nous ne sommes pas dans la tête de MLP, mais elle n'est pas stupide, elle sait qu'elle a peu de réserve de voix au 2nd tour, même avec toute l'éloquence du monde. Monsieur Mélenchon n'a pas l'autorité pour imprimer 100 milliards, ni à la BCE ni à la BDF. Ce n'est qu'une gesticulation de campagne. Les français sont schizophrènes comme beaucoup de peuples, il veulent plus de services publiques mais lorsqu'il s'agit de passer à la caisse, ils râlent. Oui, j'ai dit "médias" au lieu de "audiovisuel". Mais compte tenu des rapports d'audience, vous auriez pu y être tolérant. Cordialement, Fraction.
  8. Bonjour, Votre expérience démontre un déterminisme, par sa reproductibilité (les mêmes causes produisent les mêmes effets). Mais il ne démontre pas l’absence de liberté. Tout simplement parce que vous préférez les pommes, et que la liberté ne consiste pas à choisir ce qu’on n’aime pas. Si tout le monde choisit le bonheur plutôt que le malheur, les frites plutôt que les épinards, en quoi cela signifie-t-il l’absence de liberté ? La liberté ne consiste pas à choisir le malheur, mais à être parfaitement déterminé à choisir le bonheur, quand bien même cette détermination serait infiniment reproductible, et parfaitement prévisible. Si vous me mettez une claque en prétextant « ce n’est pas moi, ce sont mes neurones », alors je vous renverrais la charge en déclarant « vos neurones c’est vous, c’est votre liberté, c'est votre choix ». Cordialement, Fraction
  9. Si après tous ces arguments, vous n'avez toujours pas saisi le parallélisme entre liberté et déterminisme, sans être capable de me dire pourquoi, alors j'abandonne. Peut-être la dernière tentative du désespoir : être libre c'est choisir, or choisir c'est visualiser le problème pour adapter une solution, qu'y a-t-il d'indéterministe dans cette équation ? Je vous retourne la question en inversant légitimement la charge de la preuve, de la démonstration sémantique. Fuyez si vous le souhaitez, mais ne m'imputez pas une incompétence qui ne serait que la conséquence directe de votre paresse lisible. Cordialement, Fraction.
  10. Si malgré les exemples que je vous ai cité, vous ne comprenez pas, je vais tenter la manière forte : le paradoxe. Choisir de se droguer c'est choisir de corrompre son libre arbitre, donc sa faculté de choisir, c'est donc un choix paradoxal. En effet, c'est cette déformation du jugement qui déforme la liberté, sa considération du déterminé, du vrai, du réel, et nous fait commettre des actions dénuées de bon sens, focalisées sur une réalité et une vérité erronées par l'action du psychotrope. Le déterminisme n'est donc pas antagoniste à la liberté, mais au contraire il la fonde existentiellement, et y participe essentiellement. Cordialement, Fraction
  11. Vous n'avez pas cerné ce que je voulais vous dire, aussi je vais tenter de le reformuler de plusieurs façons. Le choix ce n'est pas de s'affranchir du déterminisme, car c'est justement ce déterminisme qui est généreux, quand l'aléatoire est précaire et aride. La liberté ce n'est pas de s'affranchir du calculable, du rationnel, et du causal, mais au contraire de s'y adapter pour mieux l'exploiter. J'ai peur que vous confondiez, comme beaucoup, le déterminisme cérébral avec sa nature reptilienne et cristalline. Le cerveau mammifère et primate n'est pas cristallin, comme il l'est chez le reptile, il est adaptable mais ne déroge en aucun cas au déterminisme. Arrêtez d'opposer la liberté et le déterminisme !!! La liberté profite du déterminisme et s'affirme par lui. Cordialement, Fraction.
  12. Et s'il était avéré que la liberté répond à un système déterministe ? Qu'en serait-il de votre considération de la liberté ? Après tout, la liberté c'est la souveraineté du choix, et rien n'indique dans cette définition la quelconque émancipation du choix par rapport au déterminisme. Ne pas être déterminé, ce n'est pas être libre, c'est être fou. Cordialement, Fraction.
  13. Bonsoir, Le déterminisme n'est pas antinomique avec le libre arbitre. Le déterminisme s'oppose à l'aléatoire alors que le libre arbitre s'oppose à l'aliénation. Cordialement, Fraction.
  14. Oui je peux, Choisir son logement, son emploi, sa femme, le nombre d'enfants qu'on souhaite avoir, voter, son mode de vie, ses passions, son quotidien,... Notre Diable indigène nous a, parait-il, en ce monde, imposé le travail. Mais moi je crois que ce n'est pas la société ni le Diable qui a inventé le travail, mais l'homme lui-même, parce qu'il se faisait chier et parce qu'il voulait affirmer sa positivité, sa compétence, son abnégation, et sa générosité. Rien en ce monde, sauf la mort et la maladie, ne saurait, en droit, désacraliser la volonté humaine. Cordialement, Fraction
  15. Bonjour, L'évolution n'est pas un long fleuve tranquille. L'évolution des espèces est une longue histoire d'intoxication et de prédation mutuelle. L'espèce humaine doit beaucoup au néant des autres, et même au sien propre. Il fut un temps ou les arachnides était une classe prédatrice envers nos ancêtres, et depuis nous les écrasons sans même nous en rendre compte. Vous dire que le néant de la Nature est intelligent et vertueux serait malhonnête, mais il participe à l'étant par sa participation à l’ontogenèse, à la discipline, à la rationalisation de la rareté. Vous pensez, comme Descartes, que la Nature doit être domptée et maîtrisée par l'homme. Je ne souhaite pas vous contredire, mais je souhaite relativiser votre jugement. La nature est animée par une rétroaction, une "magie" imprévisible et incontrôlable. Elle est mue par une dynamique dont l'approche intellectuelle et scientifique ne saurait être qu'empirique, et donc expérimentale, temporelle. La rationalisation cartésienne a donc ses limites à laquelle seule la symbiose interactive saurait succéder. Cordialement, Fraction.
  16. Bonjour, Je ne suis que partiellement d'accord. J'ai beaucoup subi et peu choisi dans ma vie, mais les seuls choix que j'ai pu faire étaient les plus fondamentaux. Et on m'a laissé les faire, et on m'a même demandé de les faire. Et la démocratie libérale nous offre le pouvoir de choisir, malgré d'innombrables impossibilités systémiques. Et la Nature ne nous infantilise, par ses caprices réflexifs, que lorsque nous la spolions, la polluons, et la dénions. Cordialement, Fraction.
  17. Bonjour, Un certain idéalisme historique, quelque peu naïf à mon goût, considère ce monde comme le meilleur des mondes possibles. "Possible" signifierait que notre créature doit se compromettre avec une Nature souvent dénuée de toute notion, comme le bien et le mal, ou encore le vrai et le faux. Faut-il la dompter ou contracter avec elle ? De Descartes à Spinoza, la question reste ouverte. Pour ma part, je crois que les hommes sont perpétuellement à la croisée des chemins. Ils doivent choisir, et choisir bien. Le monde est ce que l'homme en fait, dans la mesure où il sait le considérer, le faire parler, et même le faire voter. Le Bien ne tombe pas du ciel, et le verbe de Dieu, même s'il existe, transite essentiellement par le verbe de l'Homme. Cordialement, Fraction.
  18. Bonjour, Les taux sont négatifs compte tenu de l'inflation qui leur est supérieure, c'est la différence entre le taux réel et le taux nominal. Oui, vous avez raison, et c'est même vrai pour les ménages : un maximum de ménages ont restructuré leur dette sous l'impact des taux quasi-nuls. Mais la planche à billet est déjà allé encore plus loin dans l'histoire, comme dans un tour de magie spoliateur. Aujourd'hui, qui paierait la dévaluation ? Ce sont les épargnants. Mais si on décide de rémunérer l'épargne, compte tenu du fait qu'un livret A rémunéré à 0.75 % est une escroquerie organisée, c'est alors le consommateur qui paiera l'addition. Dans toute manœuvre monétariste, il y a toujours quelqu'un qui paye au final, et il y a a priori peu de moyens de faire payer ainsi les gros. Cordialement, Fraction
  19. Bonjour, Il y a une différence qualitative dans la communication des partis de gouvernement et des partis d’opposition. Marine Lepen n'a pas vraiment raté son débat présidentiel, car elle jouait pour perdre, sa position d'outsider arrogant était irrévocable. Les partis d’opposition ont le privilège infantile, relativement toléré, de ne pas détailler le financement de leur budget. La critique est gratuite, l’art a un coût, tantôt personnel, tantôt budgétaire, tantôt pratique. Je n’ai pas les moyens factuels de vous contredire sur le feu vœu monétaire de LFI, mais reconnaissez que lors de la présidentielle, Marine Lepen s’est initialement arrogée le monopole de l’argument de la planche à billets. Pour ce qui est de la « prise de conscience collective » pour la nécessité de la baisse de la dépense publique, il suffirait d’un sondage approprié pour la démontrer, je ne parle ici que d'une intuition corroborée par l'insistance médiatique. Mais c’est en vertu de cette pédagogie que la rédaction des médias existent : ils ont le devoir de nous informer sur l’expertise et le diagnostic des « technos », et de représenter la méthodologie curative de l’offre politique. Personnellement, et malgré toutes les critiques que je peux émettre sur les médias, leur rôle est tellement fondamental pour la démocratie républicaine que nous devons à la fois leur faire confiance et leur opposer le contre-pouvoir constructif et déontologique du CSA. Cordialement, Fraction.
  20. Bonjour, Depuis la chasse aux sorcières de l’ex Front National et la rupture de l’extrême gauche d’avec son manichéisme marxiste, l’échiquier politique s’est rationalisé pour se cristalliser provisoirement dans ce qui m’apparaît comme un clivage conventionnel. La porosité électorale que vous évoquez de Mélenchon vers Lepen peut s’expliquer à mes yeux par une convergence, et se contredire par une divergence. _ Le point commun entre LFI et RN c’est la volonté d’une puissance publique plus grande, l’un par le budget, l’autre par l’autorité. Jusque-là, Marine Lepen n’a pas eu besoin de chiffrer le budget de son programme puisque sa baguette magique, le retour au franc, était d’une solvabilité inépuisable. Et la prise de conscience collective pour la nécessité de la baisse de la dépense ne joue pas pour LFI. La cible large et explicite de ces deux partis ce sont les exclus de la loi du marché : davantage de politique pour moins d’offre et de demande. Mais l’actualité récente a démontré que la désinhibition des lois du marché est loin de faire l’unanimité, même chez les modérés, et chaque liste y va de son propre protectionnisme, sa propre souveraineté, tantôt nationale, tantôt européenne, voire les deux. _ La grande divergence entre LFI et RN est certainement dans le rapport à l’autre, de l’altérité individuelle à l’altérité nationale. C’est pour cela que la porosité a ses limites, parce que les partisans de l’ouverture sont idéologiquement fixés, et aussi parce que les fréquentations et alliances internationales du RN inspirent beaucoup de méfiance quant à leur intégrité et même leur loyauté. J’ajouterais que les sondages ont une part d’autoréalisation, donc un facteur semi-aléatoire, et l’indécis LFI qui voit le vote RN s’envoler sera peut-être tenté de voter utile alors que, rappelons-le, ce "vote utile" n’a pas de sens dans une proportionnelle intégrale. Cordialement, Fraction.
  21. Bonsoir, Il est vrai que la dictature de l’esthétique opprime le genre féminin davantage que les hommes. D’un point de vue darwiniste, la séduction est un eugénisme globalisant censé améliorer le génome de l’espèce. Mais alors, dites-moi le rapport entre la beauté extérieure et la qualité génétique !? Peut-être une synchronicité entre l'expression physique et l'âme ? Mais Dieu sait que la prédation et sa cruauté sont belles : aucune garantie morale. L’espèce humaine ne se définit pas strictement par sa nature, contrairement à la plupart des animaux. La culture est en symbiose avec la nature et toutes deux se conditionnent réciproquement. Et le déficit naturel implique souvent une compensation culturelle (en gros beaucoup de moches compensent par de l’intelligence et une humilité féconde). De ce que je connais des belles femmes, c’est qu’elles ne pensent souvent qu’à l’esthétique et à la mode. Je me souviens de mes 20 ans, alors que je faisais de la musculation pour plaire : je n’arrêtais pas de me regarder dans le miroir, je ne pensais qu’à plaire. La laideur m’a beaucoup aidé à compenser ma déchéance naturelle par la culture, en stérilisant une obsession narcissique inepte. Cordialement, Fraction.
  22. Fraction

    pourquoi mentir c'est mieux

    Bonsoir, Il existe un jour, un lieu, où la malhonnêteté a été rigoureusement interdite. Puis en ce jour, en ce lieu, la lumière s'est éteinte soudainement et définitivement. Le lobbie du faux et de la malhonnêteté intellectuelle regroupe le cinéma, la musique, la religion, la science, et même l'histoire. Leur déclarer la guerre serait comme déclarer la guerre à nos rêves, à ce moteur ingénu qui est en nous et qui nous fait aller de l'avant en dépit du doute, de la peur, et de l'improbabilité. Assassiner le faux, et donc le rêve, serait un crime contre l'humanité. Cordialement, Fraction
  23. Bonjour, La nature n’aime pas le vide, et l’athéisme mature est une religion à part entière, et non un anarchisme naturaliste. L’athéisme n’a pas vocation à reconnaître la loi des poussières, et les astéroïdes n’ont pas toujours raison. L’athéisme est un anthropocentrisme métaphysique. Le monde ne répond pas à une formule, il n’a pas de moteur central, il répond à 7 milliards de moteurs, susceptibles d’induire des moteurs invariants, des délégués institutionnels, mais qui leur seront toujours ontologiquement secondaires. Le monde est une communion induite, un écran génial que nos esprits ont invoqué simultanément, car le temps est d’une plasticité inouïe, c'est un parallélisme hiérarchisé, comme l'esprit. Les environnements ne sont pas centralisés, mais malheureusement, la constante schizophrénique de l’humanité fait jouer l’automatisme mental anthropomorphique et centralisateur. Le monde ne doit pas nous impressionner, c’est un monstre gentil, mais il sent notre peur et s’insinue dans notre doute, et plus nous croyons dénoncer son égoïsme et son estomac avide, plus nous les justifions, car la croyance est une invocation. Ne nous faisons pas subtiliser notre principe vital, n’offrons pas notre temps mental au Klu klux Klan ou quelconque conspiration fantaisiste, ne laissons pas le monde nous précéder et ainsi phagocyter notre éternité. Et si la schizophrénie nous a promis un empire, c’est un piège à neuneu pour mieux voler notre vie, en nous appliquant une réciprocité. Tous ce que je vous dis là est irrationnel, mais à juste titre, car l’origine de la vie n’est pas strictement rationnelle, c’est un impressionnisme, et la morale n’est pas immanente à l’équation, la morale fait partie de l’équation. Parce que l’équation c’est nous. Déléguez, contractez, échangez, mais évitez de trop déléguer votre jugement, car l’énergie mentale se dissipe dans la composition « je pense que tu penses… », un peu comme lorsqu’on transforme de l’énergie nucléaire en chaleur, puis en énergie mécanique, puis en électricité... Le pouvoir de l’autosuggestion n’a pas de limite théorique, mais le réalisme stabilise notre système dans une inertie sécurisante. La magie est cantonnée aux coïncidences du destin et du génie cognitif et créatif. Ouvrir le champ des possibles est très risqué, la singularité est toxique, et la gratuité immorale. Le coût de la vie est une contrainte saine, imaginez la toxicité, l’entropie, le désordre inhérents d’une énergie gratuite, ou d’un taux d’intérêts nul. Un jeu sans contrainte n’a pas de sens, il n’est que création, il ne consolide pas nos moteurs, il ne rationnalise pas la rareté. Une espèce sans contrainte n’évolue pas, ou alors d’une façon chaotique. Ne cherchons pas la malveillance alors que notre pire ennemi c’est nous-mêmes, le procès en sorcellerie doit rester l’ultime présomption, là où toutes les autres ont échoué. La conscience est équivalente au bien propre, l’âme est un bien personnifié. Le bien propre est censé mûrir en bien commun, absolu, général au contact de la civilisation. La civilisation est notre sélectionneur et le sélectionneur de nos comportements, ce n’est pas un « quoi » mais un « qui » environnemental. Elle tue le singe pour faire émerger l’homme. Mais la relation est bilatérale. Le bien mature a la faculté d’induire le bien mondial. La paranoïa a créé le manichéisme, notamment du 20ème siècle, puis elle a développé des amortisseurs, elle a acquis une certaine foi en l’étranger, et en l’étrangeté du monde. Le design mondial devient multipolaire et commence à s’inscrire dans l’expression de l’immanence du bien, car le bien ne saurait être cristallin, péremptoire, il est constitué de choix civilisationnels et individuels. Je ne redescends pas du Mont Sinaï, je remonte des abysses du doute, mais en terme de valeur ajoutée structurante, c'est néanmoins respectable. Soyons sages, donc envisageons la folie comme un matériau et le sophisme comme un échafaudage. Les dinosaures étaient des rentiers, leur inertie ne justifiait pas leur protéines. Si un observateur avait étudié la trajectoire de la comète qui les a exterminés, alors il aurait conclu qu'il s'agissait d'un phénomène parfaitement naturel. Et pourtant ce phénomène n'a rien de naturel, c'est de la psychophysique rétroactive, c'est le fruit du parallélisme des mammifères à naître. Si les gafas deviennent maîtres du monde, alors le monde deviendra une rente. Or c'est ontologiquement régressif. Et le parallélisme humain invoquera à son tour une crise financière pour dé-cristalliser la rente. Cordialement, Fraction
  24. Bonsoir, Il est toujours regrettable qu’une discussion aboutisse à une querelle de signifiants. Si c’est le mot « rétroaction » qui vous embarrasse, je vais vous citer une référence reconnue, Wikipédia : « La rétroaction (en anglais feedback) est l’action en retour d’un effet sur l'origine de celui-ci : la séquence de causes et d'effets forme donc une boucle dite boucle de rétroaction. » Mon usage du concept est ainsi parfaitement régulier et reconnaissable. Il est vrai que je suis un producteur effréné de théories plus ou moins spéculatives ou péremptoires. Mais là, je ne faisais que transposer et interpréter ce qui est déjà implicitement reconnu. Non, ma théorie cosmologique n’abolit pas l’irréversibilité entropique, bien au contraire, elle en fonde même une définition quasi-équivalente de la notion de temps. Je ne vois pas bien où vous voulez en venir lorsque vous parlez « d’intégrité initiale », alors que j’ai parlé d’évolution exponentielle, donc de l’exponentialité volumique du déséquilibre. Si vous placez une allumette sous une feuille de papier, l’évolution de la surface incendiée sera exponentielle (jusqu’à une capacité maximale), et le système ne préservera pas son « intégrité initiale ». Cordialement, Fraction.
  25. Bonjour, Pardonnez-moi de n’être que moi, et de ne pas être un autre. Le feedback c’est toute ma révolution intellectuelle, bien que le mien est capable d’agir en rétro causalité, ce qui induit une communication directe avec le champ des possibles. Imaginez qu’on découvre une particule rétroactive, ou plutôt rétro causale, alors on pourrait téléphoner au futur, et consulter le champ des possibles. Nous entrerions en singularité omnisciente et omnipotente. Mais là n’était pas mon propos. J’ai voulu démocratiser un élément de langage créateur, alors que votre intervention est d’un entre-soi techniciste, élitiste et hermétique. A partir de quel rapport un système devient chaotique est certainement une question très intéressante, mais ici hors de propos, puisque j’ai fixé la régularité en préalable. Cordialement, Fraction.
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