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Athéisme constructif


Fraction

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Bonjour,

La nature n’aime pas le vide, et l’athéisme mature est une religion à part entière, et non un anarchisme naturaliste.

L’athéisme n’a pas vocation à reconnaître la loi des poussières, et les astéroïdes n’ont pas toujours raison.

L’athéisme est un anthropocentrisme métaphysique.

Le monde ne répond pas à une formule, il n’a pas de moteur central, il répond à 7 milliards de moteurs, susceptibles d’induire des moteurs invariants, des délégués institutionnels, mais qui leur seront toujours ontologiquement secondaires.

Le monde est une communion induite, un écran génial que nos esprits ont invoqué simultanément, car le temps est d’une plasticité inouïe, c'est un parallélisme hiérarchisé, comme l'esprit.

Les environnements ne sont pas centralisés, mais malheureusement, la constante schizophrénique de l’humanité fait jouer l’automatisme mental anthropomorphique et centralisateur.

Le monde ne doit pas nous impressionner, c’est un monstre gentil, mais il sent notre peur et s’insinue dans notre doute, et plus nous croyons dénoncer son égoïsme et son estomac avide, plus nous les justifions, car la croyance est une invocation.

Ne nous faisons pas subtiliser notre principe vital, n’offrons pas notre temps mental au Klu klux Klan ou quelconque conspiration fantaisiste, ne laissons pas le monde nous précéder et ainsi phagocyter notre éternité.

Et si la schizophrénie nous a promis un empire, c’est un piège à neuneu pour mieux voler notre vie, en nous appliquant une réciprocité.

Tous ce que je vous dis là est irrationnel, mais à juste titre, car l’origine de la vie n’est pas strictement rationnelle, c’est un impressionnisme, et la morale n’est pas immanente à l’équation, la morale fait partie de l’équation.

Parce que l’équation c’est nous.

Déléguez, contractez, échangez, mais évitez de trop déléguer votre jugement, car l’énergie mentale se dissipe dans la composition « je pense que tu penses… », un peu comme lorsqu’on transforme de l’énergie nucléaire en chaleur, puis en énergie mécanique, puis en électricité...

 

Le pouvoir de l’autosuggestion n’a pas de limite théorique, mais le réalisme stabilise notre système dans une inertie sécurisante.

La magie est cantonnée aux coïncidences du destin et du génie cognitif et créatif.

Ouvrir le champ des possibles est très risqué, la singularité est toxique, et la gratuité immorale.

Le coût de la vie est une contrainte saine, imaginez la toxicité, l’entropie, le désordre inhérents d’une énergie gratuite, ou d’un taux d’intérêts nul.

Un jeu sans contrainte n’a pas de sens, il n’est que création, il ne consolide pas nos moteurs, il ne rationnalise pas la rareté.

Une espèce sans contrainte n’évolue pas, ou alors d’une façon chaotique.

Ne cherchons pas la malveillance alors que notre pire ennemi c’est nous-mêmes, le procès en sorcellerie doit rester l’ultime présomption, là où toutes les autres ont échoué.

 

La conscience est équivalente au bien propre, l’âme est un bien personnifié.

Le bien propre est censé mûrir en bien commun, absolu, général au contact de la civilisation.

La civilisation est notre sélectionneur et le sélectionneur de nos comportements, ce n’est pas un « quoi » mais un « qui » environnemental.

Elle tue le singe pour faire émerger l’homme.

Mais la relation est bilatérale.

Le bien mature a la faculté d’induire le bien mondial.

La paranoïa a créé le manichéisme, notamment du 20ème siècle, puis elle a développé des amortisseurs, elle a acquis une certaine foi en l’étranger, et en l’étrangeté du monde.

Le design mondial devient multipolaire et commence à s’inscrire dans l’expression de l’immanence du bien, car le bien ne saurait être cristallin, péremptoire, il est constitué de choix civilisationnels et individuels.

Je ne redescends pas du Mont Sinaï, je remonte des abysses du doute, mais en terme de valeur ajoutée structurante, c'est néanmoins respectable.

 

Soyons sages, donc envisageons la folie comme un matériau et le sophisme comme un échafaudage.

Les dinosaures étaient des rentiers, leur inertie ne justifiait pas leur protéines.

Si un observateur avait étudié la trajectoire de la comète qui les a exterminés, alors il aurait conclu qu'il s'agissait d'un phénomène parfaitement naturel.

Et pourtant ce phénomène n'a rien de naturel, c'est de la psychophysique rétroactive, c'est le fruit du parallélisme des mammifères à naître.

Si les gafas deviennent maîtres du monde, alors le monde deviendra une rente.

Or c'est ontologiquement régressif.

Et le parallélisme humain invoquera à son tour une crise financière pour dé-cristalliser la rente. 

 

Cordialement, Fraction

2 Commentaires


Commentaires recommandés

Ça pour sur c'est la reflexion d'un super cerveau musclé, mais j'ai rien compris à ce qui me semble que l'auteur voulait signifier.

Considérant la dualité de la situation présente, il convient d'étudier toutes les solutions envisageables.Où que nous mène l'impasse induite, il ne faut pas négliger de se préoccuper de la totalité de la problématique

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Invité
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