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Tout ce qui a été posté par Fraction
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Je ne défends Monsieur Macron que dans la mesure où mon légitimisme doit précéder mon esprit critique. Mais il est évident qu'il doit être soumis loyalement à la critique de l'opposition, si possible sans injure ni diffamation. Cordialement, Fraction
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La participation à un forum n'a jamais été conditionnée par une quelconque compétence, ni même par la vérité. Peut-être devriez-vous revoir votre mesure de la légitimité à la baisse, à moins d'avoir pour ambition de congédier 90% des intervenants. Cordialement, Fraction
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Bonsoir, Je suis effectivement héritier d’un laboratoire très éloquent et sans équivalent : la vie. Les causalités analytiques sont toutes, sans exception, conditionnées par la vie, l’éveil et son paramétrage. On ne peut comprendre les verbes immanents qu’en les incorporant dans ce scénario qui les dépasse. Et en effet, j’ai constaté que la faiblesse argumentative utilisait souvent l’argument psychiatrique envers ses adversaires, comme un outil disqualificateur à faible coût et haut rendement ("tout ce que tu dis n'est que parole de schizophrène"). Mais il existe d’autres arguments disqualificateurs très rentables, comme l’argument d’aînesse ("tu comprendras plus tard") ou encore l’argument d’autorité ("écoute les pros et prends des notes"). A tel point que je m'en suis fait un étalon pour identifier les imposteurs. Cordialement, Fraction.
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Heidegger – Une philosophie dangereuse ?
Fraction a répondu à un(e) sujet de InstantEternité dans Philosophie
Bonjour, Je suis plus traditionnel que vous. Je pense que le totem de la finance n’est qu’un épisode plus ou moins heureux de l’humanité. Mais la finance n’a pas tué ni subordonné la politique, ce sont encore les états qui font la loi, et la politique reviendra en force dans les décennies à venir. Que vaut Facebook face à la Sécu, à l’Education Nationale, ou aux caisses de retraites ? Cette hyperconsommation est si futile et insignifiante face aux enjeux politiques, présents et à venir. Cordialement, Fraction. -
Je suis un fonctionnaire, bénéficiaire d'un statut et d'un régime spécial. Je n'aime pas les coups de pieds au cul, mais la dépense publique et les caisses publiques doivent se rationaliser et s'auto-discipliner pour rester libres. C'est ce à quoi nos chefs d'état s'emploient, avec ce qu'on appelle le "courage politique" qui consiste à sacrifier sa popularité. Monsieur Macron est à 31% dans les sondages, Patrick Henri est à 29% , mais attendons-nous à des mesures populaires en 2021 (ce n'est pas la faute de Monsieur Macron si les français ont une mémoire de poisson rouge ). Cordialement, Fraction.
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Bonjour, Il y a eu des erreurs de communication, mais monsieur Macron n'a-t-il pas le droit de penser que les français sont majoritairement des "gaulois réfractaires au changement" ? C'est une question d'interprétation de laquelle je reconnais davantage de bienveillance et de tendresse que de mépris. Cordialement, Fraction.
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Heidegger – Une philosophie dangereuse ?
Fraction a répondu à un(e) sujet de InstantEternité dans Philosophie
Bonjour, D'un point de vue arithmétique, du mois de janvier au mois de juillet, vous travaillez pour l'Etat, donc pour des choix collectifs. C'est beaucoup, et ce n'est qu'à partir du mois de juillet que vous travaillez pour vous. Ce n'est pas tant le fruit de l'égoïsme mégalomaniaque de l'Etat que la prise de conscience nationale et populaire que la majorité des choix nécessaires sont des choix collectifs. Personne ne décide pour vous, mais il est vrai que la souveraineté citoyenne a peut-être droit à davantage de participation, sans trahir notre volonté de démocratie représentative. Cordialement, Fraction. -
Bonjour, Qui est malade, qui ne l’est pas ? La pathologie n’est pas strictement normative : les nains sont anormaux mais ils ne sont pas malades. La pathologie n’est pas strictement plaintive : les éternels insatisfaits, les esprits plaintifs ne sont pas malades, ils créent leur propre malheur, simplement. Je crois que la pathologie est une grammaire, un peu comme tout. Pour qu’une pathologie soit diagnosticable, il faut trois arguments : L’argument normatif, l’argument plaintif, et l’argument de dysfonctionnement objectif. Il peut être tentant de qualifier ses opposants politiques ou sa femme véhémente de malades mentaux, mais le milieu médical rie de cette facilité disqualificatrice (bien que l’Histoire n’en rie pas, mais en souffre cruellement). Qualifier Monsieur Macron de malade mental est un Fake News prévisible, et cette prévisibilité est même consubstantielle au Fake News. Cordialement, Fraction.
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Heidegger – Une philosophie dangereuse ?
Fraction a répondu à un(e) sujet de InstantEternité dans Philosophie
Bonjour, Il m’est souvent apparu que le patriarcat était anti-corrélé à la libération des médias. L’hypermédiatisation a les défauts de ses qualités, mais l’abolition de la vie privée, la société du miroir et de la contrition a probablement un bienfondé hygiénique, malgré ses effets pervers. Un journal ou une enquête peuvent détruire un ministre, ou un candidat, peut-être trop facilement et trop tôt. Difficile, à distance, de distinguer un chien d’un loup, sa pulsion de mort est-elle domestiquée ou sauvage ? Est-ce qu'on dénonce le loup passivement ou bien est-ce qu'on le cherche d'une façon plus invocatoire ? Cordialement, Fraction. -
Heidegger – Une philosophie dangereuse ?
Fraction a répondu à un(e) sujet de InstantEternité dans Philosophie
Bonjour, Oui, tous les objets qui nous entourent sont sexués : tantôt phalliques tantôt utérins. On peut tourner en dérision le prisme systématique d’une telle lecture, mais il y a néanmoins un bon sens inhérent à cela. Ce bon sens c’est la qualité du verbe. Analytiquement, dans l’infiniment petit, il existe déjà une sexuation des choses : la particule et la courbure de son espace-temps. Et dans l’analytique cognitif, la sexuation est encore là : « appétit + espoir => rêve », où l’appétit est une courbure avaliste, l’espoir est une causalité conductrice, et le rêve est un projet positif. Cordialement, Fraction. -
Heidegger – Une philosophie dangereuse ?
Fraction a répondu à un(e) sujet de InstantEternité dans Philosophie
Bonsoir, La tragédie de la 1ère moitié du 20ème siècle a mis un terme à toute un tas de conceptions scientifiques, philosophiques, politiques et religieuses, toutes plus criminogènes les unes que les autres. Je ne devrais pas le dire mais c’est majoritairement la testostérone qui est en cause. Comment se fait-il qu’à notre époque on sache fabriquer des missiles intercontinentaux et qu’on ne soit pas capable de fabriquer des abeilles ? C’est parce que nos conceptions mentales sont exclusivement viriles et phallocrates. Le missile intercontinental est phallique et sa temporalité est unilatérale, alors que la culture des abeilles est rétroactive et ne peut s’appréhender que globalement. Ce n’est plus une cause qui produit un effet, ce sont mille causes qui produisent mille effets. Nous avons besoin d’une approche plus dimensionnelle que corpusculaire, plus synthétique qu’analytique, et c’est la révolution androgyne qui nous apportera ce support ontologique et spirituel. Cordialement, Fraction. -
Heidegger – Une philosophie dangereuse ?
Fraction a répondu à un(e) sujet de InstantEternité dans Philosophie
Bonsoir, Je crois, moi aussi, que l’humain a rompu avec le règne animal, qu’il est devenu autre chose, qu’il a une nature divine et créatrice. Mais pour autant, je respecte la sensibilité animale, son intelligence, et son droit existentiel (c’est très récent, je l’avoue ), justement parce que je suis devenu humain et supérieur. La divinité de l’homme lui offre moins le droit au caprice qu’une responsabilité contraignante. Ce qui est historiquement criminel, c’est de croire en la surhumanité « de droit » (je ne parle pas de la surhumanité « de fait » du footballeur Cristiano Ronaldo ). La mégalomanie et le narcissisme ne sont pas criminogènes dans la mesure où celui qui revendique ses droits et ses pouvoirs reconnait concomitamment ses devoirs et ses créances (morales et existentielles). Cordialement, Fraction. -
Bonjour, Ah, c'était ton assiette ? Je croyais que c'était la poubelle de table, autant pour moi. Oui, peut-être que nos enfants vont rôtir en enfer, mais en tout cas on se sera bien marré. Quel idiot fus-je à tenter de moraliser la thermodynamique. Cordialement, Fraction.
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Bonjour, Nadine Morano est en parfaite adéquation avec notre époque hystérisée, hypermédiatisée, scandalisée, indignée, à la limite de la pornographie intellectuelle. Certes il y a de bonnes raisons d’être indignés par notre époque, mais pour autant, est-il judicieux de s’en référer aux profiteurs du vice des autres, des poubelles des autres ? La droite dite républicaine saura-t-elle opposer une alternative souveraine et autoritaire au nouvel ordre marconien, dont l’opposant RN devient de plus en plus incontournable ? La droite républicaine non macron-compatible doit-elle s’allier avec le RN ? Autrement dit : le clivage gauche-droite, qui a tant offert à nos parents, a-t-il été relativisé provisoirement par notre décennie, ou a-t-il été balayé définitivement par le nouvel ordre politique ? Là, je vais être subversif : Peut-être que Mme Ndiaye mange des kebabs (j'en mange moi aussi), mais où est le rapport avec la trahison envers la nation ? Est-ce qu'une française afro n'est pas capable de défendre les intérêts de la nation mieux qu'un beauf qui roule au diesel et qui mange du veau ? Cordialement, Fraction.
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Bonjour, Vous m’avez offert une contradiction presque digne, presque loyale, et presque représentative du dogme scientifique contemporain. Mais faire la chasse à la faute, la pêche à la contradiction de son interlocuteur, est frappé du sceau de la mesquinerie plutôt que de l’esprit de véracité. Si vous voyez des contradictions là où il n’y a qu’un relativisme du jugement, je ne vais pas y passer la nuit. Mais parler de l’objet du discours m’aurait semblé plus approprié. Je connais le processus du jugement récursif et je l’ai même théorisé dans mon blog, sur ce forum-même : En somme, pour remettre en question la science il faut être un scientifique respectueux du verrouillage dogmatique. Pour remettre en question l’Eglise, il faut être un cardinal avalisé par le Pape. Vous ne devez donc pas vous tromper souvent, avec un tel protocole auto-référent. Le jugement récursif connait néanmoins une légitimité dimensionnelle, comme la récursivité de la véracité et du réalisme. Mais la science positive n’a pas le monopole de la véracité ni du réalisme, et sa récursivité n’est donc pas légitime. Mais au lieu de compromettre son sentiment d’exclusivité, de tolérer ses abductions concurrentes, la science établie a préféré reléguer l’improuvable à sa qualité métaphysique, et sa légitimité à sa qualité philosophique, pour mieux se débarrasser du problème. Cordialement, Fraction.
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Bonjour, Je comprends votre indignation. Mais est-ce vraiment le libre-échange que vous remettez en cause, ou plutôt une défaillance institutionnelle, donc un déficit de pouvoirs et de contre-pouvoirs ? Est-ce que nos députés, en dépit de leur représentativité démocratique, ont le droit de nous empoisonner sans contre-pouvoir sanitaire qui serait davantage « techno » que politique ? Ne devrait-il pas exister une instance, soit d’initiative scientifique soit relevant de l’OMC, qui imposerait des clauses de santé publique dans les contrats de libre-échange ? Ici, en l’occurrence, vous ne faites pas le procès du libre-échange, mais le procès des députés qui ont voté ce traité, et qui sont pourtant politiquement représentatifs. Ma conclusion : la science n’a-t-elle pas une légitimité reconnaissable et déontologiquement capable de court-circuiter le politique dans certaines situations extrêmes où le Droit lui-même devient criminel ? Cordialement, Fraction.
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Greta Thunberg réplique aux députés qui veulent la boycotter
Fraction a répondu à un(e) sujet de Francis-Charles dans Politique
Bonjour, La légitimité de Greta Thunberg n’est évidemment pas scientifique, ce n’est d’ailleurs pas cette légitimité qui est revendiquée. Il n’est pas besoin d’une immense culture contextuelle pour comprendre les risques et les enjeux climatiques, d’autant qu’elle y a certainement été briffée. Mais les français sont d’éternels critiques, tantôt envers les puissants, tantôt envers la démagogie. Et l’esthétisation anxiogène du discours rend sceptiques nombre de commentateurs. Mais une fois admis le consensus scientifique, qui de plus légitime qu’une jeune femme éclairée pour représenter cette cause, et dénoncer les excès filialement imputables de ses parents ? Les générations futures sont désincarnées mais infinies. Les banquiers de l’Olympe n’ont que faire du très long terme, mais lorsque ce très long terme est infini, ils doivent, tant déontologiquement que rationnellement, s’y subordonner. Les droits des parents sont acquis par antériorité, tradition, et engagement, mais les droits de l’enfant sont rétroactifs par anticipation, responsabilité et, est-ce si niais de le dire (?), par amour. Lorsqu’on fesse un enfant on ne fesse pas un avorton, mais l’adulte qu’il va devenir et qui va se souvenir. Et lorsqu’on salit son patronyme ou son patrimoine, on ne salit pas tant celui de ses parents que celui des ses enfants. (Les français qui portent le patronyme "Petiot" sont certainement sous anxiolytiques aujourd'hui) Cordialement, Fraction. -
Bonjour, Vous cherchez dans mon discours des contradictions flagrantes, mais j’ai peur qu’elles soient trop largement interprétatives pour nous offrir quelque chose de consistant. Je ne vois pas, par exemple, où vous voyez une contradiction entre « L’idéalisme et la science sont deux abductions concurrentes » et « L’idéalisme ne se définit pas par opposition, il relègue le réalisme à sa dimension respective ». Peut-être ai-je pêché par imprécision en ne distinguant pas réalisme et réalité : dans le cadre idéaliste le réalisme est référentiel et subjectif, alors que la réalité (scientifique) est censée être objective. Lorsque je parle de philosophie des sciences, ce n’est qu’en sa qualité de préalable arbitral, nécessaire à une discussion équitable, dans la mesure où la science et le réalisme sont déloyalement axiomatiques. Si je vous suis, puisque l’idéalisme a besoin de déroger à la philosophie des sciences pour discuter loyalement, il n’aurait pas le droit à la parole dans un forum scientifique (non, je ne me victimise pas, c’est vous qui êtes gratuitement disqualifiant). Cordialement, Fraction.
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Bonsoir, J’ai annoncé la couleur dès le départ, en déclarant que je n’étais pas créationniste, mais pire. S’en prendre a de pauvres créationnistes naïfs, abreuvés de bondieuseries euphorisantes, est un abus de faiblesse qui n’honore pas la science. Pourquoi ne pas plutôt chercher une adversité plus vaillante et plus cohérente, comme Emmanuel Kant ou Schopenhauer ? Ce serait beaucoup plus digne, symétrique, et loyal. Oui, pour normer et légitimer le débat, nous aurons besoin de revenir à la philosophie des sciences, à l’institution épistémologique, et à la validité de la démarche expérimentale. C’est ce que j’ai essayé de faire mais vous m’avez éludé habillement, ou peut-être lâchement. J’ai également énoncé une synthèse idéaliste à Uno, comme en cours accéléré, mais ça aussi vous l’avez éludé. Vous n’avez retenu qu’une séquence tronquée et malhonnêtement montée d’interventions à partir de laquelle on peut faire dire ce qu’on veut. Cordialement, Fraction.
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Il est quand même un peu paradoxal que Uno lance un appel au débat aux créationnistes et que ses chiens de garde considèrent que tout ce qui n'est pas évolutionniste est hors-sujet. Si un créationniste vous avait répondu, vous lui auriez signifié que son discours est religieux et théologique et qu'il n'a rien à faire dans ce forum. Si la science pose des questions dont elle connait déjà les réponses, à quoi bon appeler au débat ? Cordialement, Fraction.
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L'idéalisme ne s'est jamais définit par opposition, il ne fait que reléguer le réalisme à sa dimension respective, sans haine ni rancune. La causalité scientifique est observable et reproductible parce qu'elle appartient à une dimension réaliste récursive, et immanente au Tout. Arrêtez de me marginaliser gratuitement, mon discours est peut-être hors des clous académiques, mais il n'est pas philosophique, il est parfaitement scientifique et c'est vous qui n'avez pas de répondant proportionné. Cordialement, Fraction.
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La science et la théorie cosmologique classique sont une abduction. Des abductions, il n'y en a pas des tonnes, je n'en connais que trois fondamentales. Si vous prétendez que le créationnisme et l'idéalisme ne sont pas des abductions légitimes, à qui il faut offrir une réponse rationnelle et réaliste, alors vous êtes un despote qui ne vaut pas mieux que les intégristes religieux. Cordialement, Fraction.
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Vous êtes de mauvaise foi. Je vous parlais d'épistémologie, de méthode scientifique, et de la validité dans l'absolu du protocole expérimental. Si vous voulez me fuir, faites-moi une pirouette majestueuse, mais ne m'accusez pas d'intellectualisme et de vacuité conceptuelle. Cordialement, Fraction
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Vous bottez en touche. La philosophie est-elle fondamentalement dissociable de la science ? La science n'a-t-elle aucun parent conceptuel ? Est-ce que les atomes du chat sont attirés par les atomes de la souris, ou bien est-ce que le chat est un être, peut-être émergent de son état matériel, mais surtout transcendant de son comportement ? Cordialement, Fraction.
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Bonsoir, Vous m’accusez de charabia et de pipotron, et me justifier de ces insultes vous donnerait raison. Je vais donc prendre un biais plus digne et loyal, qui surprendra, je le souhaite, votre choix désespérément péremptoire pour la facilité intellectuelle. Je ne répèterai pas ce que j’ai dit précédemment, car vous n’aviez qu’à suivre. Je vais généraliser. Le réalisme et l’idéalisme sont deux concurrents abductifs qui ont animé la philosophie occidentale pendant plusieurs millénaires. L’idéalisme était une philosophie de salon alors que le réalisme était plutôt une philosophie facilement interprétable, car plus tellurique et basique. Jamais l’un n’a réussi à disqualifier l’autre, mais le réalisme a fini par conquérir la croyance publique par son caractère mesurable et reproductible. Entre deux cosmologies distinctes, entre le créationnisme et le Big Bang, entre le Big Bang et l’idéalisme, la problématique épistémologique consiste préalablement à administrer la charge de la preuve. A qui du créationnisme, de l’évolutionnisme ou de l’idéalisme revient la charge de sa preuve ? La charge de la preuve revient à celui qui axiomatise le premier. Or, c’est le réalisme, donc la science qui, par son objectivation du perçu, axiomatise la première : la molécule observée au microscope n’est, a priori, pas une molécule mais une perception de molécule. Objectiver cette molécule est une axiomatisation, et doit être soumis à la validité de toutes les abductions concurrentes, avant d’être imputable au réalisme. Cordialement, Fraction.