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Fraction

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  1. Fraction

    Avoir de l'argent

    Le principe des tickets de rationnement repose sur la même logique que la monnaie. A cela près que c'est une monnaie administrée.
  2. Fraction

    Avoir de l'argent

    Vous avez oublié la crise de 1929 où les billets de banque valait moins cher que le papier hygiénique. Oui, la valeur de l'argent dépend de son macrocosme et de ses caprices. Le billet de banque que vous avez en poche a une valeur variable, et le prix des choses oscille du prix coûtant du fournisseur à la solvabilité maximum du client. Mais c'est l'exception qui confirme la règle et la valeur de l'argent, qui est d'autant plus invoqué en temps de crise.
  3. Fraction

    Avoir de l'argent

    Bonjour, L'argent en abondance n'a pas vocation à être dépensé. Il a vocation à être investi, dans le capital ou l'économie réelle. L'argent c'est la sécurité, je sais déjà que je ne serai jamais sdf. L'argent c'est décider, le destin est fait de carrefours et de déviations qui nécessitent de l'argent pour être arbitrés. L'argent c'est la santé, en France on a tendance à l'oublier, enfants gâtés que nous sommes. En effet, je trouve dommage qu'en France, quand on est malade on le dise à tout le monde, mais quand on a de l'argent, on ne le dise à personne. Culture de l'échec ou catholicisme résiduel ? Cordialement, Fraction
  4. Oui, On pourrait même rajouter que la laideur est analytique et formelle, alors que la beauté est synthétique, globale, et cohérente.
  5. Bonjour, Oui, les notables de notre monde ont tous les mains dans la merde. Et les psychanalystes aussi, à leur façon. Mais plutôt que d'en salir la fonction, je préfère y trouver une péjoration naturelle de l'information : Je saurais vous dire pourquoi vous êtes moche, mais je ne saurais pas vous dire pourquoi vous êtes beau. C'est donc la référence évènementielle et descriptive qui est en cause : l'échantillon de ce qu'il est pertinent de dire, c'est-à-dire le champ du possible, de l'exprimable, est déjà caractérisé, péjoré, avant même que nous n'ouvrions la bouche. Cordialement, Fraction
  6. Les libérateurs sont parfois perçus comme des sorcières, c'est un relativisme récurrent. Tout dépend de la cohésion de l'ensemble et de son adhésion individuelle. Si le collectif adhère à sa condition illusoire, alors la Vérité sera collectivement traitée comme marginale a minima, et comme une sorcellerie a maxima. Or, la Vérité est le complément d'objet de la Justice. Ce sacrifice de la raison impliquera nécessairement un ordre voyoucrate caractérisé par sa passion et/ou son pragmatisme exclusifs.
  7. Là, par exemple, je tente de vous libérer. Mais c'est à votre destin d'accepter la xénogreffe. S'il refuse, il va me marginaliser même malgré vous. Les esclaves n'ont pas vocation à être libérés. Beaucoup aiment l'infantilisation, beaucoup s'y retrouvent. Quitter le troupeau c'est choisir l'enfer des insécurités, mentales et morales notamment. Parce que le champ des possibles et des crédibles est pollué d'une infinité de monstruosités et d'indignités. Les monstres de notre environnement sont homologués par l'Arche de Noé de la Civilisation. Mais les monstres du champ des crédibles n'ont pas de notions, et leur déterminisme est amoral. J'ai vécu une relation incestueuse avec mon inconscient pendant 20 ans. J'ai été contaminé par son cynisme, et formaté par son chaos voyoucrate. Il n'y a pas de lois : mieux vaut être un voyou qu'une tête à claque, et mieux vaut douter de tout que de vous-même.
  8. Bonsoir, La liberté est un concept sans réel contenu. Se libère-t-on par l'insertion ou par l'exclusion ? Par la vraie précarité ou la fausse abondance ? Par le plaisir addictif ou l'austérité frustrante ? Par la naïveté du possible ou le désespoir des limites ? Je suis libre depuis que j'ai appris à autogérer ma mémoire. J'ai programmé ma mémoire pour ne me rappeler que de mes idées. Je ne perçois plus mes environnements que comme des consommables sucrés-salés, acides-amères, euphorisants-anxiogènes. Je suis libre depuis que j'ai jeté ma télévision, et appris à m'ennuyer sans angoisser. Ce fut la meilleure décision de ma vie, car j'aime me faire baiser, mais seulement par des membres de mon espèce. La télé nous conditionne même lorsqu'elle est éteinte, et son design tend à plafonner notre âge mental comme il a plafonné celui de nos élites. La télévision est une mentaliste innée et systématique, une prédatrice fascinante qui roule pour nous, …. mais surtout pour la schizophrénie car oui, notre mère est une salope, et l'histoire est une écriture spontanée aussi inepte que la vacuité de nos rêves. Réalisme / rêve = vigilance mentale Autrement dit : le réalisme n'est qu'un rêve vigilant. Je suis libre depuis que j'ai compris que ni le Big bang ni Dieu ne sont récursifs. La récursivité authentique c'est celle de la conscience. La récursivité est un combat pour l'éternité qui ne doit laisser la place à aucune empathie, aucune reconnaissance, ni aucune pitié. C'est cette récursivité que nos environnements médiatiques tentent de nous subtiliser, de nous la faire à l'envers. La conscience est partout chez elle, et lorsque vous l'aurez compris, vous vous sentirez peut-être vraiment libre. Cordialement, Fraction
  9. Bonsoir, Opposer les classes, les races, les religions, et les sexes entre eux est un sectarisme, au sens étymologique du terme, contre-productif. Les associations subventionnées anti-machin et anti-truc font vœu de se substituer au Procureur de la République. C'est une décadence dans laquelle je ne m'inscris pas, et qui tend vers une irrationalité passionnelle, où le décibel est plus audible que l'argument. Il n'y a pas plus misogyne qu'une femme, et il n'y a pas plus anti-machiste qu'un homme. Parce que la lutte est essentiellement endogène, puisque concurrentielle. L'invasion musulmane en Espagne a été bien plus tolérante que les catholiques envers les protestants. La féminité ne répond à aucune définition. Définir le genre féminin revient à le prostituer sémantiquement. L'œstrogène, la testostérone, ne sont pas un essentialisme, mais une focalisation dont la libre pensée peut allègrement s'affranchir. Cordialement, Fraction
  10. Bonjour, Ca fait trente ans qu'on a enregistré sa nécrologie, mais elle est en VHS. Il va falloir la convertir en numérique. Cordialement, Fraction
  11. Fraction

    Qui sont les black- blocs ?

    Oui, trois policiers ont confondu puissance et impunité, et ils doivent probablement être condamnés et licenciés pour cela. Je dirais que le sentiment d'impunité est une déviance inhérente au sentiment de puissance. Mais si l'on souhaite être honnête intellectuellement, il faudrait rapporter le nombre de bavures au nombre total de policiers, et plus précisément au nombre d'interventions. En factorisant ce rapport par une circonstance coefficiente : le respect de l'ordre, ou la légitime défense, la plupart du temps.
  12. Fraction

    Qui sont les black- blocs ?

    Bonsoir, Je suis d'accord sur le constat : on pourrait interpeller les black-blocs, mais on ne le fait pas. Mais je ne suis pas d'accord avec votre interprétation. La police ne laisse pas faire. Elle économise les risques de dérapages, si probables lorsque les interpellés veulent explicitement et collectivement "casser du flic". Le focus médiatique a un effet loupe, et la police a été traumatisée par le cas Malik Oussekine. Face à l'indignation publique, sa doctrine s'est imprégnée d'un "plus jamais ça", malheureusement perméable aux violences des manifestations futures. Mais aujourd'hui, nos protecteurs ont plutôt tendance à se faire castrer indument par la vigilance populaire, puisqu'Internet est devenu une sorte de "démocratie directe" et que "Channel Flic" est de moins en moins audible. C'est un retournement de situation dont l'excès ne sera guère plus glorieux que le cas Malik Oussekine. Cordialement, Fraction
  13. Fraction

    Qui sont les black- blocs ?

    Bonjour, Les black-blocs sont des délinquants urbains d’initiative pseudo-politique. Ils utilisent l’argument de nuisance systématique, en le revendiquant comme une résistance victimaire face au système, c’est un classique. Comme leurs homothétiques anarchistes, ils sont en rupture socio-culturelle. Le défaut de conception anarchiste est d’abord subjectif : Le capitalisme c’est les autres, la police c’est l’autre, ... On devine facilement le biais cognitif. Ensuite, tout le monde est facho sauf nous : la police, l’école, la religion, la famille, …, toute forme d’institution n’est pour eux qu’un arbitrage égoïste et corporatiste. L’état de droit, le gouvernement, et l’économie de marché y sont perçus comme une aliénation d’intérêt privé. Cet infantilisme navigue à 15, 20 ans d’âge mental, 30 pour les plus tardifs. Cordialement, Fraction
  14. Bonjour, Oui, la Suède compte 10 millions d'habitants, et le ratio de mortalité est légèrement à leur avantage. Mais la Suède a par ailleurs une superficie à peu près égale à la France. Ce qui signifie que sa densité de population est 7 fois moindre en moyenne, et qu'elle a donc un avantage géographique préalable, outre les différences de température, de pression, et d'ensoleillement. Si vous désirez dresser un bilan comparatif homologable, le plus honnête serait de comparer Espagne, Italie, France et Allemagne, pour leur ressemblance géographique et démographique. Je n'ai aucune certitude et je ne me risquerais à aucun pronostic à moyen terme. Mais le confinement français n'a pas été vain, il aura permis de décélérer et d'infléchir l'épidémie plus vite que le couvre-feu seul. C'est comme le dentiste : plus on attend la solution, plus elle est brutale et douloureuse. Cordialement, Fraction
  15. Bonjour, Vous persistez dans une comparaison factuelle dont je vous ai dit plusieurs fois que mon élément contradictoire n'était qu'une mémoire résiduelle, je vous demande alors de me croire sur parole, sachant la fiabilité de mes sources. On pourrait mesurer prochainement un éventuel lien entre le R0 et la nécessité du confinement : Si les modestes restrictions suédoises suffisent, à terme, à maintenir un R0 en dessous de 1, alors je ne pourrais que reconnaître le caractère facultatif du confinement. Mais, pour l'instant, dès lors qu'il demeure une exponentialité, même faible, locale, et temporaire, de l'évolution des cas, on ne peut pas se prononcer d'une manière aussi péremptoire que vous. Oui, la carte européenne de la contamination pré-confinement ne ressemble pas à une mosaïque qui laisserait entendre que le facteur comportemental prévaut sur le facteur météorologique. Même si ce n'est qu'une intuition géométrique, cette carte est régulière, contiguë, et on en devine même un épicentre statistique, indiquant une éventuelle condition optimale de la propagation virale.
  16. Depuis le début, vous sollicitez une comparaison avec la Suède, alors que mon discours initial ne reposait que sur une audience médiatique que je ne pourrais jamais éditer ni revisionner. Mais je ne peux pas me résigner à laisser sous-entendre que le confinement ne sert à rien. Les indicateurs sont multiples, j'en compte au moins cinq. Oui, le R0 détermine le degré d'exponentialité de la propagation du virus à un instant t. Il peut effectivement subir des aléas, des oscillations, sans affecter significativement l'évolution du volume de contaminés. Mais il demeure un indicateur de tendance. En outre, la comparaison entre la France et la Suède peut être biaisée par de nombreux facteurs géographiques, démographiques ou sociologiques. Ces deux pays sont trop différents pour que comparaison valle raison. Je voulais vous ramener vers les sentiers battus d'un compromis nécessaire. On sait, depuis le premier semestre, que le confinement est efficace contre la pandémie, et on sait aussi que c'est le seul remède connu contre son évolution exponentielle, sachant que les gestes barrières et le "tracing" n'ont pas suffi à préserver l'Europe d'une deuxième vague. Le virus semble choisir son territoire en fonction de paramètres météorologiques, avant de le choisir en fonction du comportement de ses cibles.
  17. A propos du R0, je ne vous suis pas. Parlez-vous de sa mesure ou de l'interprétation de cette mesure ? Je viens de passer en revue les références Yahoo sur le Covid en Suède, et c'est peut-être un effet d'échantillonnage, mais j'ai l'impression que l'optimisme de votre discours n'est pas corroboré par cette ambiance contextuelle.
  18. Oui, je suis désolé de vous apprendre que je ne suis pas journaliste professionnel, et que je suis dépendant des médias, que j'oublie souvent aussitôt que je les entends. Il y a une discrimination à opérer : il est scientifiquement établi que les bars, les salles de sport, et les restaurants sont des foyers de contamination à risque élevé. Les commerces de proximité sont moindrement contagieux. Tout n'est pas noir ou blanc, l'art de la décision est aussi la science de la compromission. Là, en l'occurrence, le compromis doit être hyper-vigilant, non démocratique, et surtout maximiser le ratio "bénéfices / risques".
  19. Désolé, mais je ne dispose pas d'éléments factuels suffisants pour débattre d'une comparaison en profondeur entre la France et la Suède. Je réagissait suite à une comparaison récente, de LCI probablement. Elle était accablante pour la Suède, en toute relativité. Vous tentez de marginaliser mon argument "X années de vie = Y licenciements". Mais vous le marginalisez par son exception, et non par sa règle. Pour que deux disciplines fusionnent, comme la santé et l'économie, elles ont besoin d'un étalon, d'une unité commune. Analogiquement, ce qu'on appelle le "Système d'Unités International" est un pont linguistique interdisciplinaire. Si vous refusez ma formule "X années de vie = Y licenciements", alors vous encouragez le rapport de force et de communication agressive des antagonistes.
  20. La Suède fait ce qu'elle croit devoir faire. Je n'ai aucune leçon à donner. L'opposition "santé publique / économie" ne peut faire que des perdants. Mais la bonne intelligence de ces antagonistes consisterait à contractualiser une mesure commune, un étalon, au moins capable de comparer les deux. Ainsi, je peux faire dans l'obscène aussi, pardonnez-moi mais c'est parfaitement loyal : un an d'espérance de vie, ça vaut combien de licenciements ?
  21. Je suis peut être un peu bigleux, mais j'ai l'impression que ces données statistiques ne sont pas rapportées la quantité de population. Quoiqu'il en soit, l'impact du Covid semble avoir une préférence géographique inexpliquée, qui dépend peu de la discipline civile locale, et qui dépend surtout de ses caprices paramétriques : pression, chaleur, humidité,...
  22. Je m'informe sur Le Figaro, Le Monde, LCI, et CNews. Je ne saurais pas identifier davantage mes sources en ce qui concerne mes arguments. Mais ce que je dis, je saurais le défendre. Il apparaît qu'au niveau des indicateurs hospitaliers, R0 compris, la Suède est sur le point de croiser les courbes françaises, à la hausse, si ça n'est pas déjà fait. Ce qui signifierait que la France a pris de meilleures décisions que la Suède, du moins en termes sanitaires.
  23. Il y a quatre courbes à analyser : _ La courbe des contaminations. _ La courbe des hospitalisations. _ La courbe des réanimations. _ La courbe des décès. Il faut que chacune de ces courbes s'infléchisse durablement. Le focus gouvernemental est obsédé par la courbe des réanimations, car c'est le maillon faible de la chaîne de responsabilités. La saturation en réanimation sera l'épreuve de réalité de l'exécutif. L'idée que des patients graves seraient laissés à l'abandon dans les couloirs de l'hôpital est insupportable, et indigne d'une république opulente.
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