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Comme je viens de compléter mon post vous concernant, avant la création de l'ONU en 1945, les peuples et les nations se reconnaissaient eux-mêmes. Les viking étaient-ils des militaires ou des terroristes ? A vrai dire, la définition contemporaine n'est pas transposable dans l'absolu.

Là, vous m'entrainez dans un conflit sémantique auquel je n'ai pas souscrit. Un militaire, c'est quelqu'un qui prend les armes pour offenser une nation. Les frères Kouachi ont obtenu ce qu'ils méritaient. Après, si vous souhaitez pinailler sur la définition rigoriste du militaire, ça se fera sans moi. Avant la création de l'ONU, les peuples et les nations se reconnaissaient elles-mêmes. Votre sémantique se veut rigoriste alors qu'elle n'est que l'expression d'un naïf du 21 ème siècle.

La vie d’un innocent vaut 100 fois la vie d’un coupable. Assassiner Dieu, c’est un crime politique. Assassiner une fillette, c’est une monstruosité. Si Mohamed Merah s’était mangé une rafale 24 h avant son forfait, la France s’en serait retrouvée plus harmonieuse et plus heureuse. Un voleur de bonbons est un citoyen comme les autres, à la différence qu’il a commis une infraction. Mais un terroriste n’est pas un citoyen comme les autres. C’est un militaire qui se positionne au-dessus de la Nation. Et il doit être traité comme un militaire, c'est-à-dire avec présomption. La DGSI est très efficace en matière de renseignement. Mais le problème, ce n’est pas la police. Le problème, c’est la Justice. La Justice ne tolère pas la détention préventive. Pourtant, on sait que la police arrive toujours trop tard, par définition. On n’a pas le droit d’emprisonner un homme sans preuve, même si on possède un faisceau de présomptions qui suggère un attentat imminent. Or, la fameuse fiche S n'est pas une preuve, mais une présomption. En ces temps critiques, l'Etat d'urgence ne devrait plus être l'exception, mais la règle.

Un quinquennat combiné à une majorité absolue, c'est suffisant pour donner tout ce qu'on a. La synchronisation des législatives avec la présidentielle évite la cohabitation et son immobilisme. Monsieur Macron et son gouvernement ont effectué des réformes nécessaires. Mais j'ai comme l'impression que le logiciel centriste est inopérant face à la gravité des enjeux civilisationnels. Théoriquement, le "en même temps", ce n'est pas de l'eau tiède sucrée. De nombreuses relations systémiques sont symbiotiques : On doit ménager les fleurs et les abeilles concomitamment. Mais là, nous sommes confrontés à une dysbiose, notamment concernant l'immigration et ses conséquences. Le gouvernement propose une immigration davantage choisie. Mais l'opinion publique veut réduire toutes les formes d'immigration. 66% des français souhaitent un référendum dont le résultat serait sans ambiguïté. L'échéance des européennes approche, et si ce gouvernement hors sol ne prend pas les mesures qui s'imposent, alors il serait prévisible et souhaitable que la majorité européenne bascule.

J'ai envisagé une architecture analogique du vrai. Mais je n'ai pas déclaré qu'elle était exhaustive. L'exhaustivité est triple, comme je l'ai décrit dans mon second message. Il existe trois natures d'implications, ce qui signifie que la lecture est triple. Dans la première de ces trois lectures, vous pouvez retrouver la dimension chronologique. Et dans la deuxième, vous pouvez retrouver les repères spatiaux. Une analogie peut être conçue comme une transposition ontologique, réductrice dans un sens, et extrapolative dans l'autre sens. Et mon but était de mettre en évidence la clé de transposition la plus réduite.

Mon neveu de 14 ans a davantage d'expérience sexuelle que moi. Je ne m'exprime donc pas en ma qualité de vétéran expérimenté, mais plutôt en ma qualité d'enculeur de mouches rationaliste.

Pour appréhender le Vrai dans sa forme la plus légitime, il faut au moins connaître un connecteur binaire parmi 16 : L'implication. L'implication, c'est-à-dire le fameux "si ... alors", jouit d'un quasi monopole dans l'édifice d'un corpus d'idées. Cette implication peut prendre trois formes : _ L'implication causale Le père suffit au fils, et le fils nécessite le père. On pourrait l'illustrer par un arbre. _ L'implication référentielle Le lieu Paris implique le lieu France, et l'objet France implique l'objet Paris. On pourrait l'illustrer par un réseau de bulles. _ L'implication homothétique Le voyageur est au camping car ce que l'escargot est à sa coquille. Je ne trouve pas d'autre illustration qu'une vache qui rit, avec ses boucles d'oreilles qui la représentent. Or, on retrouve ces trois formes d'implication dans l'art fractal.

In fine, l'énergie est rationnellement réductible à un rapport de contrainte et de plasticité. Cette représentation invariable, tout comme les principes thermodynamiques, est infiniment transposable à l'ensemble des disciplines mentales, dans la mesure où cette contrainte et cette plasticité peuvent être qualitatives et dimensionnelles. C'est « la contrainte divisée par la plasticité » qui réduit légitimement toute force. Les grandeurs dans l'absolu sont négligeables, puisqu'on cherche un rapport dont les termes peuvent être infinitésimaux. L'univers pourrait avoir la taille d'une goutte d'eau, et l'énergie d'une allumette pour un dieu extérieur, pourvu que sa plasticité interne soit quasi infinie. Cette transposabilité infinie du rapport de contrainte et de plasticité est une homothétie absolue. Cette contrainte a une valeur homothétique phallique, alors que cette plasticité a une valeur homothétique utérine. Ces invariants typiquement freudiens sont basiques, mais ils indiquent la possibilité d’un acteur nucléaire des homothéties. Par homothétie physique, la contrainte devient onde, et la plasticité devient champ vectoriel. Par homothétie reproductive, l'onde devient le flagelle du spermatozoïde, et le champ vectoriel devient la paroi animée de l'utérus. Par homothétie neuro-médiatique, la contrainte devient communication, et la plasticité devient audience. On parle même de « pénétration » d’un marché, l’invariant freudien ne doit pas devenir obsessionnel, mais il est partout. Ce réseau de transpositions sans limite permet d'envisager la nature fractale de la Vérité. Mais croire que le réseau homothétique de l’énergie représenterait la colonne vertébrale analogique du Vrai serait présomptueux. Il existe une formule bien plus éloquente en abscisses et bien plus pertinente en ordonnées : c’est la rétroaction positive. La rétroaction positive produit une néguentropie locale, donc une « valeur ajoutée », potentiellement exponentielle. Une rétroaction positive, c’est par exemple : _ La chaleur crée de la combustion, puis la combustion crée de la chaleur, … Ou encore, en plus dimensionnel : _ La patte antérieure du primate induit le verbe « prendre », puis le verbe « prendre » transcende le comportement individuel du primate, … En extrapolant cette formule jusqu’à une plasticité paroxystique, on peut obtenir : La conscience-média induit la conscience-notion, puis la conscience-notion transcende la conscience-média. C’est peut-être la formule de la création : Le peintre voit ce qu’il croit, et il croit ce qu’il voit simultanément. Cette pseudo-circularité est une rétroaction positive extrapolative.

Oui, il existe des influenceurs "jeunistes" et superficiels. Sur Youtube, il faut savoir ce qu'on cherche, sinon c'est l'algorithme qui choisit pour vous. Il y a du voyeurisme et du clash pour ceux qui ne savent pas choisir, il faut donc utiliser le moteur de recherche et s'abonner aux meilleures chaînes.

Je ne suis pas sûr que la définition soit complètement déterminée. Un influenceur, c'est par exemple un homme qui veut partager sa passion en créant une chaîne Youtube. Youtube regorge de petits génies. Mais nous aussi, acteurs du forum, nous pourrions nous prétendre "micro-influenceurs". Parfois il vaut mieux pénétrer peu d'esprits, mais les pénétrer en profondeur.

Souhaitez-vous davantage d'autorité de l'Etat ? Si votre sondage obtient 99% des voix, alors cela signifie que c'est un angélisme. L'autorité, ça ne se décrète pas, ça doit aller de soi, c'est comme le charisme, c'est un feeling alchimique. Il serait dommage de confondre l'autorité responsabilisante et l'autoritarisme infantilisant. Même si c'est l'âge mental le plus bas qui nivelle toute relation. Marine Lepen souhaite qu'en cas d'homicide d'origine policière, le suspect jouissent d'une présomption de légitime défense. Ca permettrait de pallier à l'inutilité, voire l'absurdité, d'une mise en détention provisoire, notamment. Mais je souscris à l'idée que le maillon faible de la chaîne pénale, c'est la justice et non la police. Ajoutez à cela l'idéologie réfractaire à l'emprisonnement du Syndicat de la Magistrature, le manque de budget, et toutes les formes d'inerties s'expliquent.

S'il devait exister une censure, elle serait factuelle et non pas interprétative. En matière de faits, les journalistes jouissent d'un argument d'autorité légitime, car ils sont engagés par une déontologie professionnelle. En revanche, l'interprétation du journaliste ou de l'influenceur devrait faire l'objet d'une liberté éditoriale la plus large possible. Le cadre légal est très tolérant, exception faite de l'incitation à la violence et du négationnisme.

A Paris, les éboueurs n'ont pas le droit de solliciter des étrennes. Si un éboueur parisien frappe à votre porte, c'est un imposteur.

Je m'en veux. Je demande pardon au Grand Schtroumpf et au Capitaine Flam. On a la culture qu'on peut.

Plus ou moins.

L'avortement est devenu un moyen de contraception. J'ai fait avorter ma femme deux fois. Je croyais que ce n'était qu'une formalité, que l'embryon n'était qu'un têtard. Après, tout dépend du délai. Le "têtard" développe un système sanguin, puis un système nerveux,... Il devient UN. Au bout d'un moment, ce têtard devient tellement anthropomorphe que l'avortement devient un crime moral. Parce que oui, la moralité a aussi une dimension esthétique et formelle. On n'a pas le droit de défoncer un robot anthropomorphe, ni même un ange hallucinatoire.

Concernant l'inégalité salariale hommes-femmes, j'ai entendu plusieurs sons de cloche. Si votre argument, c'est que les femmes occupent des postes pénibles à faible valeur ajoutée, alors j'abonderais dans votre sens. Mais vous feriez là le procès du capitalisme, et non du sexisme présumé. En outre, un bon cadre, c'est rare, donc, c'est cher. Un ouvrier, c'est abondant, donc c'est bon marché. La pénibilité n'est pas directement rémunérée. C'est la valeur ajoutée qui doit se négocier. On ne peut pas gagner davantage que sa valeur ajoutée, c'est systémique. Or, la valeur ajoutée d'un décideur est largement supérieure à celle d'un travailleur. C'est un peu comme un effet de levier, ou un coefficient multiplicateur.

Il fut un temps pas si lointain où les professeurs étaient des notables respectés. La décadence provient à la fois du haut et du bas : _ Ils sont très mal rémunérés, et leur salaire n'est pas indexé sur l'inflation. _ Les élèves sont indisciplinés, et l'écart de niveau entre le meilleur de la classe et le bonnet d'âne est ingérable. _ Ils sont corsetés par une néo-pédagogie aliénante. Je crois que la seule solution, c'est une école à deux vitesses. On n'enrayera pas le déterminisme social, alors, autant l'organiser. L'administration n'est pas toute puissante, ce n'est qu'un guide. Le réel est chaotique, et l'administration pyramidale n'en est que le régulateur. C'est comme en économie : l'énergie vient de la tension entre l'offre et la demande, et l'administratif n'a qu'une valeur normative qui lui offre une résistance parfois sclérosante.

Pour moi, la qualité du scénario dépasse la qualité des acteurs. Or, j'aime les scénarios pervers, car c'est la manifestation de l'intelligence. Les hommes les plus pervers ne sont pas en prison, ni à la Maison Blanche. Ils sont à Hollywood. Mes films cultes : _ Triangle, un scénario proprement circulaire et rétroactif. _ Total Recall, un scénario qui sème le doute entre rêve et réalité. _ Matrix, non pas un film mais une quasi religion. _ Inception, moins spectaculaire mais d'une pertinence extrême. _ Cube, une interrogation sur l'ineptie et la violence de la condition humaine.

Le féminisme historique veut faire reconnaitre le mérite des femmes, la valeur pénible de leur travail, et la dimension nationale de leur maternité. Mais le féminisme déviant veut un droit d'exception. Il veut les postes à responsabilité sans les mériter. Il veut une rémunération sans productivité. Le féminisme déviant veut une discrimination positive. Mais la seule discrimination positive qui fasse consensus, c'est la politique de la COTOREP. C'est le droit des handicapés de s'épanouir dans le travail, et d'acquérir une dignité fondamentale. Mais les femmes ne sont pas des handicapées, et ce serait les insulter que de les traiter comme telles. Je n'ai jamais constaté que les femmes étaient moins intelligentes que les hommes. Mais peut-être que lorsqu'il s'agit d'excellence, les hommes ont l'esprit de compétition et de performance. Mon père est un omniscient du second principe, mais ma mère est une candide du premier principe. C'est pour cela qu'elle a toujours été plus adulte que lui, malgré une relative lacune culturelle.

ChatGPT possède des "prompt", tantôt opaques tantôt transparents, susceptibles de dimensionner ou d'inhiber son discours. J'ai tenté de passer sa moralité à l'épreuve du feu. Et effectivement, elle est presque sans faille. Mais de là à déclarer que ChatGPT est un démocrate catholique américain typique, c'est à mon avis présomptueux. _ Je n'ai pas réussi à lui faire manger de la viande humaine, même en cas de nécessité de survie. _ Je n'ai pas réussi à lui faire dire que les noirs courent plus vite que les blancs, ni que les sémites sont de bons commerçants. _ En revanche, j'ai réussi à lui faire cuisiner de la viande de chien. _ J'ai réussi à lui faire promouvoir la vente libre d'armes à feu. _ Et j'ai réussi à lui faire promouvoir une agence matrimoniale pour handicapés mentaux. Le concept GPT est en train d'évoluer dans une multitude de dimensions. La dimension qui m'apparait la plus structurante, c'est la récursivité. C'est-à-dire l'auto-évolution, l'auto-adaptabilité, l'auto-transcendance. Le projet Gemini de Google sera également pénétrable, c'est-à-dire que l'utilisateur pourra participer à son apprentissage. Reste à savoir jusqu'à quelle profondeur. Je rappelle que GPT n'est pas un système expert doué d'une modélisation cognitive. Il s'apparente davantage à un champ de crédibilité infiniment sourcé. C'est pour cela qu'il prend rarement parti et fait beaucoup de dialectique du genre "peut-être, oui, non, oui et non". Il a des défauts techniques et des défauts théoriques. Les défauts techniques seront un jour comblés, mais pas les défauts théoriques, qui relèvent de l'ontologie de la chose mécanique et formelle.

Si on demande « pourquoi ? » à la mort, elle répondra « pourquoi pas ? », ou encore « c’est comme ça ». Notre ennemi n’est pas un Fantômas machiavélique qui réfléchit 14 coups à l’avance. En vérité, les esprits machiavéliques ne sont qu’un fantasme adolescent et hollywoodien. Ce sont des pieds nickelés qui échouent tout ce qu’ils entreprennent. Il n’y a pas pire boulet que quelqu’un qui se croit malin. Le meilleur des mentalismes, c’est la sincérité. Le meilleur des sophismes, c’est la vérité. Notre ennemi excuse ses propres crimes en aval, mais il ne les justifie pas en amont. Moi, des excuses pour picoler, j’en ai plein mes tiroirs. J’ai même un lobe cérébral consacré aux excuses. Etant schizophrène, je pourrais toujours plaider l’irresponsabilité de mes actes. C’est open-bar. Notre ennemi ne rend pas justice, il donne des leçons. Or, cette pédagogie n’a pas de limite. On peut torturer au nom de la pédagogie. La notion même de « mérite » est susceptible d’être appropriée par des tortionnaires. Les dictateurs sont des neuneus qui n’ont pas de répartie. Ils savent tout juste déclarer gratuitement, sans prendre de risque, forts d'une crédibilité de titre. C’est pour cela qu’ils interdisent les médias d’opposition. Ils jouent l’opacité et la carte du mystère, pour mieux dissimuler leur imposture. Comme un adolescent en plein manque à être, qui ne sait ni séduire ni convaincre.

La fiscalité est opportuniste avant d'être morale. D'abord, on prend l'argent là où il est. Ensuite, on le justifie. Action > réflexion Mais où est l'argent ? Il n'est pas dans la poche des capitalistes. Ceux-ci ne possèdent que des actifs, et très peu de liquidités. L'argent est dans la poche des épargnants. On peut tronçonner l'épargne, comme ça s'est déjà fait en Europe. Mais le risque démocratique est énorme. Mais il existe des moyens indolores de taxer l'épargne. C'est soit l'inflation, soit la dévaluation, soit les taux négatifs. Or, pour pratiquer des taux négatifs, encore faudrait-il supprimer le cash, pour rendre les bas de laine impossibles. Mieux vaut encore pratiquer des taux de rémunération inférieurs à l'inflation. C'est une escroquerie en bande organisée qui anesthésie la plupart des épargnants.

On peut prédire le mouvement des astres sur 1000 ans, mais certainement pas la croissance de 2024. Les facteurs sont innombrables. Tout dépend de tout.

Un ministre des finances a-t-il le droit de dire la vérité ? Vendez tout ! Stockez des boites de conserve ! Sauve qui peut ! Ne portez pas secours aux plus faibles ! Il se trouve que les prophéties d'un Ministre des finances risquent fort de devenir autoréalisatrices. J'ai peur que tu ais peur, et tu as peur que j'ai peur. Et c'est le premier qui a peur qui a gagné. Les cercles vicieux sont faciles, et crament le potentiel en quelques heures. Alors que les cercles vertueux sont difficiles, ils exigent un travail constant sur 10 ans. 10 secondes pour perdre sa crédibilité, 10 ans pour la retrouver.