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Tout ce qui a été posté par Fraction
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Dieu merci, pas de pertes humaines.
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Dans son contexte historique, cette publicité est exempte de tout reproche. Mais aujourd'hui, nous coexistons avec 5 millions de musulmans. L'humour à la "Michel Leeb", bien qu'innocent, n'est plus approprié. Tout comme le préfixe "négro", bien que d'origine latine, est devenu péjoratif. Tout comme le terme "zoulou" est devenu une insulte, alors que c'est plutôt un compliment de la part d'un homme cultivé.
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Arrêtez de parler de moi. Je suis gêné. Ce n'est pas moi la vedette. Hypersensible et introverti, je me suis construit une vie pour minimiser mon stress : Célibataire, propriétaire, fonctionnaire, j'habite à 10 minutes de mon travail. Les méchants aiment le stress. Mais moi, je suis un gentil. Il faut mâter la bête : l'inhibition c'est la civilisation. Avec les femmes, être introverti, ça peut devenir compliqué. Derrière mon faciès de viking aguerri, il pourrait bien se cacher un loup. Pourtant, c'est tout le contraire. Mon charisme, c'est le soft-power de Fonzie. Mais mon blocage, c'est l'hypersexualité des femmes parisiennes.
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Monsieur Bock-côté est un éditorialiste et un polémiste emblématique de CNEWS. Son excellence réside dans une mise au point contre-intuitive : C'est bien l'extrême gauche qui est intolérante, c'est bien l'extrême gauche qui prône la violence politique, et c'est bien l'extrême gauche qui est racialiste et discriminatoire. Cependant, je vous accorde qu'il finit par tourner en rond. Mais il faut se mettre à sa place : quand on doit animer une émission quotidienne, on fait parfois du neuf avec du vieux. J'espère que CNEWS mûrira dans un esprit constructif et qu'elle va diversifier sa ligne éditoriale. Il est aisé d'être à la hauteur de ses ennemis, mais il est plus difficile d'être à la hauteur de ses amis. Je préfère la démarche de Marion Maréchal qui consiste à vanter les mérites de la France profonde, la France des oubliés qui souffre en silence, sans brûler des voitures ni bombarder des commissariats. La bien-pensance du camp du bien est de moins en moins audible, et les français ne sont plus dupes.
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Nous sommes dans une démocratie représentative. Nous ne sommes pas en démocratie directe. Les élus ne sont pas des prestataires de service. On n'offre pas au peuple ce qu'il veut. On lui offre ce qu'on doit, et c'est lui qui dit "oui".
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On a les élus qu'on mérite. L'incompétence des élus n'a d'égale que la médiocrité du peuple. Pour un peuple éveillé, il faut des médias pédagogiques. Or, la pédagogie n'attire pas les publicitaires. Mais à 200 mots à la minute, on biaise le débat. Cyril Hanouna a trouvé un format sensationnel pour éveiller les déficients mentaux. Mais la qualité de l'information y perd.
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Il faut rémunérer correctement les élus. Sinon les compétences risquent de se barrer dans le privé. La carrière d'un élu est précaire. Il suffit de perdre trois élections consécutives pour faire banqueroute. La politique familiale n'incite pas les femmes à faire des enfants. Mieux vaut offrir 100 000 euros au 4ème enfant, plutôt que diluer les aides. Le chômage fonctionne comme une assurance, celui qui a cotisé a des droits. Cependant, ces droits peuvent aussi constituer une prime à la paresse. La variable la plus incitative, c'est la durée du droit au chômage.
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C'est maman qui m'a éduqué. Mon surmoi est féminin et conservateur. Ma virilité est complexe. Je ne reconnais aucun dieu , ni aucun propriétaire de la réalité. Mais je reste sujet à la transcendance des valeurs et des notions. On ne peut pas vivre sans surmoi.
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Tous les états occidentaux sont endettés au maximum, et ils ont 5% de pib de déficit. Ca ne pourra pas durer. Les banques centrales gèrent l'urgence, mais ce ne sont pas des magiciennes. Soit c'est le contribuable qui finance le déficit, soit c'est l'épargnant, indirectement. Mais il y a toujours un perdant. Je ne souhaite pas une Margareth Thatcher made in France. On peut faire des économies de bouts de chandelle. Mais on peut aussi optimiser l'administration. Un bureaucrate en justifie trois autres, et ces trois autres en justifient neuf autres,... Un cerveau de 15 kilos, ça ne fonctionne pas, ça demande plus d'énergie que ça n'en rapporte. Le cerveau du poulpe n'est pas centralisé : chacun de ses tentacules possède un mini-cerveau. Or, le poulpe est certainement l'animal le plus agile et le plus plastique du règne animal. Une administration optimale doit déléguer un maximum de compétences au terrain. Je n'ai jamais entendu quelqu'un dire du bien de l'administration. Peut-être que l'IA saura l'optimiser, à condition d'y investir judicieusement.
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Vu l'état de la France, je ne crois pas que travailler moins soit une solution cohérente. Il faudrait travailler plus, mais en profitant de l'exponentialité de la finance. Le clivage gauche-droite n'est pas un accident de l'histoire. Le clivage gauche-droite est une vérité anthropologique. Cependant, j'ai l'impression qu'en 2024, le défaut de maturité revient à la base gauchiste. On ne peut pas dépenser ce qu'on n'a pas, sinon on hypothèque nos enfants, et on vend les bijoux de famille. Même si j'étais encore un avorton, je regrette l'époque de Georges Marchais où la valeur travail appartenait encore à la gauche. Sarkosy a subtilisé la valeur travail à la gauche, parce que la gauche voulait plutôt donner dans l'assistanat. La gratuité est immorale, excepté pour les handicapés.
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Le business, c'est 80 % d'égoïsme. Mais la politique, c'est différent. Le cœur de notre attention, c'est la ménagère. C'est la ménagère qui entretient la famille nucléaire. La famille existait avant l'Etat, et elle existera après. La gauche a probablement des projets de loi consensuels. Mais dans un système tripartiste, on ne fait pas de caprice idéologique. L'histoire contemporaine démontre que le gauchisme social est une perte sèche pour les comptes publics. La gauche ne dépense pas pour investir, elle dépense pour fonctionner. Or, c'est dans les dépenses de fonctionnement qu'il faut réduire la voilure.
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Nous sommes tous des révoltés. Nous sommes tous des insoumis. Mais de là à en fonder une identité, cela revient à dénier la nécessaire compromission de la posture citoyenne et politique.
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Je crois plutôt que le système tripartiste aboutit à l'immobilisme. La classe politique française n'a pas la maturité suffisante pour l'esprit de coalition. Il n'y a qu'à observer l'infantilisme de LFI pendant les séances parlementaires depuis deux ans. Mais seul l'avenir le confirmera.
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Il n'existe aucune loi qui impose au Président de nommer le premier ministre proposé par la majorité. Il s'agit seulement d'une tradition. Mais je vous accorde que c'est une preuve de respect pour l'esprit démocratique. Le programme du NFP n'est pas financé à moyen terme, si ce n'est par lui-même. La particularité des capitalistes et des multinationales, c'est leur mobilité géographique. Et la fiscalité finit toujours par taper sur la classe moyenne. Or, un pays sans classe moyenne est un pays politiquement instable.
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Le NFP a gagné une majorité relative. Il est d'usage que le vainqueur des législatives proposent un premier ministre. Mais le NFP n'est pas un parti comme les autres. Le NFP c'est toujours plus de dépenses, et toujours plus d'impôts. Or, c'est justement cette formule qui a plongé la France dans la faillite, et qui la plongera demain dans un défaut de paiement. Sachez que même le FMI ne serait pas suffisamment solvable pour redresser la France. Le défaut de paiement de l'Argentine a abouti à un cataclysme.
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Votre annonce me contredit brutalement. Mais votre argumentaire est très contestable. Si l'argent n'avait pas pour point de chute les paradis fiscaux, alors il en aurait un autre, chez les investisseurs institutionnels. La seule et unique différence, c'est que cet argent est défiscalisé, et qu'il ne profite pas aux démocraties. Le volume financier n'est que le fruit d'un effet d'aubaine. Malgré la thèse de doctorat que vous m'avez offert, vous ne m'avez pas convaincu. Il suffit d'un seul kilomètre carré pour emprisonner le monde. Les paradis fiscaux participent à cet emprisonnement, et leur valeur ajoutée est parfaitement substituable par les banques commerciales.
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Les paradis fiscaux captent les capitaux sans rien foutre, sans produire aucune valeur. Les montages financiers sont très ingénieux en matière de défiscalisation. Je leur préfère encore les niches fiscales, si toutefois elles ont un bienfondé social. Il y a moyen de mettre tout le monde d'accord, mais cela implique un volontarisme général. Le taux d'imposition des 10% les plus riches est ridiculement bas. Certes, ces gens profitent à l'offre, mais encore faudrait-il qu'ils investissent en France. L'IFI pénalise la rente immobilière. Quand on est un gros poisson, on ne doit pas choisir la facilité. Monsieur Macron souhaite que les rentiers mettent les mains dans le cambouis. C'est raccord avec l'idéologie libérale. L'idéologie libérale n'est pas un paradis pour les rentiers, ni pour les monopoles. Chacun doit se sortir les doigts du cul, et se responsabiliser. A quand une responsabilisation des multinationales envers leurs externalités négatives ?
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Vous vous faites une idée de l'économie à partir des seules multinationales. Mais les multinationales sont fondamentalement apatrides. Seul leur siège social est localisable, mais pas leur activité ni leurs revenus. Oui, on pourrait taxer les dividendes. Ca nous rapporterait quelques milliards. Mais alors, qui voudrait encore acheter des actions françaises ? Ce marché là n'est pas local, il est mondial. Pourquoi pas créer une taxe Tobin sur les transactions financières ? L'idée est louable, mais elle va condamner le marché boursier français. Une telle mesure ne peut s'envisager qu'à l'échelle mondiale. Or, nous sommes très loin d'un tel consensus. J'ajouterais que les paradis fiscaux sont un caillou dans la chaussure des démocraties. Ce sont des parasites. Du temps de l'hégémonie américaine, on aurait pu les éradiquer. Mais avec les BRICS, ça semble encore plus difficile.
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J'y pense, et puis j'oublie. C'est la vie, c'est la vie. Rock'n'roll !!!
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Marine Lepen peut faire l'objet d'un procès en incompétence. Mais trouvez-vous que le bilan du macronisme soit frappé du sceau du génie financier et politique ? Nous sommes tous des amateurs, à commencer par moi. Et c'est entre amateurs que nous devons découvrir et reconnaitre le génie. Certains macronistes sont des génies technocrates. Mais politiquement, ils restent des infirmes notoires. Le centrisme, c'est 50% de traitres d'un côté, ... et 50% de traitres de l'autre. Quand les temps se gâtent, mieux vaut se rallier à ses valeurs radicales, et originelles. Le peuple est à droite, mais la majorité relative est de gauche. Respectons la démocratie, le NFP a certainement des propositions consensuelles à offrir. Mais je déplorerais un gouvernement de trafics législatifs. On ne vote que pour ce en quoi on croit.
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Exactement. L'idéologie libérale ne fonctionne qu'avec une matière première croissante. Lorsque la matière première devient malthusienne, c'est-à-dire limitée et chère, le libéralisme doit se compromettre avec le politique. Il ne serait pas acceptable, démocratiquement, qu'en 2050, seuls les riches aient accès à l'eau potable. Le libéralisme est un terreau favorable à l'excellence, par sa sélection naturelle. Mais que vaudrait l'excellence des traiteurs parisiens si l'on venait à manquer de nourriture ? Nous sommes UN, notre concurrence est secondaire. Mais ce "UN" est-il d'essence collectiviste ou nationaliste ? Moi, sans mon employeur, sans ma nation protectrice, je ne suis rien ni personne.
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Il n'existe pas de définition académique et consensuelle de la classe moyenne. La classe moyenne existe dans les pays qui produisent de la valeur ajoutée. Les dictatures, elles, reposent sur la rente des matières premières. Dans de tels pays, il ne peut pas, ou difficilement, exister une quelconque démocratie libérale.
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Tu vois, j'ai des amis. Si si. Je ne suis pas encore devenu un sociopathe agri et revanchard. Ma vieillesse s'annonce dans la bienveillance et la gratitude.
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Le salaire des employés ne se décrète pas. C’est le marché qui décide, il faut rendre à César ce qui lui appartient. On ne peut pas augmenter la masse salariale sans augmenter tantôt la productivité, tantôt la production de valeur. La France souffre d’un manque d’offre, à commencer par les PME. Le CAC40 fait son business à l’étranger. Et il crée très peu d’emplois par rapport à son chiffre d’affaires. Son mérite est de réduire les coûts pour créer une désinflation, c’est-à-dire une baisse des prix. Mais ce n’est pas sur lui qu’il faut compter pour augmenter le salaire du français médian. Lorsque la classe moyenne disparaît, cela génère une instabilité politique. Le génie bourgeois a consisté à rallier la classe moyenne à son projet de société. En face, il y a l’égalitarisme et sa redistribution, toujours représentés par la classe bourgeoise. C’est une équation différentielle : moins on redistribue, plus on encourage l’offre, mais plus on compromet l’équilibre démocratique, donc plus on finit par redistribuer ... Le marché récompense la valeur et sa rareté. Mais la classe moyenne a encore l’impression de gagner ce qu’elle mérite, par un effet d’optique. La compromission de la classe moyenne équivaudrait à la compromission de l’illusion méritocratique. Or, le sentiment de gagner ce que l’on mérite est essentiel pour l’équilibre démocratique.
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On choisit son environnement, donc ses voisins. Or, le prix du mètre carré est corrélé à la carte de l'insécurité. Il y a une boucle de rétroaction : plus l'environnement urbain se dégrade, plus le mètre carré baisse, et plus l'environnement urbain se dégrade,... Si bien que les métropoles en deviennent polarisées. En Ile-de France, la polarité se fait entre le 93 et le 92. Moi non plus, je n'ai pas choisi mon pays. Mais j'ai quand même eu de la chance de naître dans un état de droit. L'écrasante majorité des humains vivent en dictature, même si je manque de nuance.