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Tout ce qui a été posté par épixès
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Pourquoi les intellectuels ne croient pas en Dieu?
épixès a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Religion et Culte
Selon une étude menée sur 67 pays, la religion ne semble pas avoir d'impact dissuasif sur la criminalité. Au contraire la croyance en la possibilité de rémission des pêchés semble prédire de manière plus forte les taux de criminalité élevés que le PIB ou les inégalités de revenus. De très nombreuses études ayant été menées sur la morale indiquent sans ambiguïté que tous les peuples ont les mêmes intuitions morales, accréditant la thèse de l'origine biologique de la morale. -
Pourquoi les intellectuels ne croient pas en Dieu?
épixès a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Religion et Culte
Telle que posée, la question n'appelle pas de réponse puisque l'affirmation déclarant que les intellectuels ne croient pas en Dieu est fausse. La véritable question, supposée par l'exposition des arguments que vous citez dans votre texte, devient donc: "Pourquoi la majorité des intellectuels ne croient pas en Dieu ?" Si je devais m'aventurer à proposer une réponse, voici à quoi elle ressemblerait: Il est très facile de croire mais très difficile de décroire. La facilité de croire provient des biais cognitifs qui altèrent notre rationalité et également de notre degré d'exposition aux croyances en question. La difficulté de décroire résulte de la dissonance cognitive encourue par tous ceux qui s'expose à la possibilité de perdre une croyance mais cela est également dû au fait que, comme l'explique la théorie argumentative du raisonnement, le conscient ne joue pas de rôle majeur dans la prise de décision et l'adoption de croyances. Ces phénomènes sont essentiellement inconscients et notre raison n'intervient que pour justifier rationnellement et a posteriori des attitudes principalement subconscientes et émotionnelles afin que nous gardions de nous une image avantageuse d'être cohérent et raisonnable. Ainsi, nous déclarons aimer certaines idées au motif qu'elles sont vraies alors qu'en fait nous les déclarons vraies au motif que nous les aimons. L'intelligence intervient avant tout pour trouver les meilleurs arguments favorisant notre opinion et réfutant celles des autres; aussi les études démontrent que parmi les croyants, les plus intelligents sont souvent très croyants, ce qui s'explique par leur capacité supérieure à trouver de bonnes justifications de croire. Les chiffres indiquent qu'il y a une corrélation positive entre intelligence mesurée et athéisme mais restons prudent car une corrélation n'implique pas nécessairement de causalité. A mon sens ce n'est pas tant l'intelligence qui intervient dans le phénomène de la croyance que la façon dont nous usons de notre intelligence. Une personne moins biaisée sera moins susceptible d'adopter des croyances irrationnelles. Les scientifiques ne sont pas nécessairement moins biaisés que les autres de façon innée mais l'apprentissage de la méthode scientifiques les aide sans doute à acquérir une forme de vigilance épistémique face aux affirmations farfelues et non falsifiables, au moins à celles qu'ils n'ont pas adopté avant qu'ils n'acquièrent cette discipline critique. Tout cela n'est bien entendu jamais que mon opinion et il faut la considérer avec toutes les réserves que doit inspirer tout ce qui ne résulte pas d'une étude rigoureuse. -
La science pose des questions auxquelles on ne répondra peut-être jamais; la religion prêche des réponses qui ne seront peut-être jamais remises en question. -un anonyme du net-
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La vie n'a pas de sens, elle n'en a d'ailleurs pas besoin. Nous si. Paréidolies, synchronicité, corrélations illusoires, anthropomorphisme, apophénie….nous voyons du sens partout. Le cerveau humain est un champion de la détection d'agent, c'est pourquoi le psychologue Justin Barett nous estime dotés d'un «détecteur d'agentivité hyperactif». La plupart des animaux sont également très forts dans ce domaine. Toujours à l'affût, ils décampent au moindre bruit, réagissent à la première odeur. Que ce soit dans le but de repérer un prédateur, une proie ou un partenaire, la règle Darwinienne est stricte: il vaut mieux se tromper en croyant détecter ce qui n'est pas là que se tromper en ne voyant pas (ou trop tard) ce qui est vraiment là. Pour l'humain le principal danger, mais aussi la principale ressource, ce sont les autres humains. Ce qui doit être détecté avant tout, et ne jamais rester inconnu, c'est la présence d'une intention humaine derrière les bruits, les mouvements, les objets. Ceux qui ont perdu à ce jeu n'ont pas laissé de descendants, les autres sont nos ancêtres; ils nous ont légué leur gènes. Et comme eux nous voyons de l'humain partout. En conséquence nous donnons du sens a des choses qui n'en ont pas et nous établissons des connexions dans la course aléatoire des événements. Camus disait que «l'absurde nait de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde». Le sentiment de l'absurde peut surgir de la «nausée» qu'inspire le caractère machinal de l'existence sans but; il peut naitre du sentiment de l'étrangeté de la nature, de l'hostilité primitive du monde auquel on se sent tout à coup étranger. Ou encore de l'idée que tous les jours d'une vie sans éclat sont stupidement subordonnés au lendemain, alors que le temps qui conduit à l'anéantissement de nos efforts est notre pire ennemi. Enfin, c'est surtout la certitude de la mort, ce «côté élémentaire et définitif de l'aventure» qui nous en révèle l'absurdité. En fait ce n'est pas le monde qui est absurde mais la confrontation de son caractère irrationnel et ce désir éperdu de clarté dont l'appel résonne au plus profond de l'Homme. Ainsi l'absurde n'est ni dans l'Homme ni dans ce monde, mais dans leur présence commune.
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Aucune Soit il y a quelque chose soit il n'y a rien, dit-on, or "rien" ne peut pas exister: le non être ne peut pas être. Le big bang est un modèle cosmologique décrivant l'évolution de l'univers mais ne parle pas stricto sensu de son apparition: le mur de Planck (10 puissance -43 secondes après un instant 0 théorique) forme l'horizon de nos connaissances au delà duquel nos théories actuelles perdent pied et qui nécessiterait une théorie quantique de la gravitation.
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Je porte la barbe depuis que je suis en âge d'en avoir une, pour des raisons pratiques et esthétiques. Ma peau est aussi fragile que du papier mouillé: me raser est une torture tout autant que porter une barbe trop fournie qui me pique et me démange constamment, aussi je me résous à n'arborer qu'un timide ornement pileux de quelques millimètres là où je souhaitais exhiber fièrement une maîtresse toison à faire rougir de honte Karl Marx. Et puis je n'aime vraiment pas ma tête sans barbe.
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Bas-Rhin : une femme tuée par son mari à Oberhoffen-sur-Moder, c'est le 131e féminicide de l'année
épixès a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans France
Sérieusement ? -
L'ombre d'un doute - Qui était Jesus ?
épixès a répondu à un(e) sujet de Petit ours dans Religion et Culte
L'historicité de l'existence de Jésus est loin de faire consensus chez les historiens, la plupart des experts pensent qu'il s'agit d'une construction du christianisme où se mêlent faits réels, mythes moyen orientaux contemporains de l'époque évoquée, éléments épars de personnages réels mais divers agrégés autour d'une figure chimérique construite à postériori. La question est certes difficile à trancher définitivement: l'absence de preuves formelles de son existence ne permet pas de conclure hors de tout doute raisonnable mais en toute rigueur, elle ne plaide pas en sa faveur. -
La théorie de l'évolution ne réfute pas certaines tendances, dont celle en effet de la perpétuation. C'est d'ériger ces tendances purement mécaniques en principes téléologiques à quoi elle se refuse. En faisant cela nous introduisons la question du pourquoi lors même que la science ne s'intéresse qu'au comment puisque c'est le seul champ d'investigation qui soit expérimentable. Dans la hâte de la rédaction de mon premier post mes propos étaient en effet trop ambigus et je m'en excuse.
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Un organisme unicellulaire n'a guère qu'une seule direction vers laquelle aller. Oui il y a une complexification globale, mais pas fondamentalement, c'est le fait de commencer vers une certaine simplicité (toute relative comme le fait justement remarquer @chanou 34) qui va nécessairement pousser à plus de complexité, ça et la pression de l'environnement.
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Les personnes qui ne souhaitent pas se reproduire ne sont pas des impasses de l'évolution, les supposer tels revient à assigner une fonction à l'évolution, or celle-ci n'en a pas: c'est un mécanisme aveugle et non dirigé qui ne tend ni vers la complexité, ni vers un quelconque progrès, pas plus que vers la perpétuation de l'espèce. Le grand public pense bien comprendre la théorie de l'évolution mais sa conception est entachée par une vision finaliste et Lamarckienne de cette dernière. Je recommande à cet égard la lecture de Ni Dieu Ni Darwin -les Français et la théorie de l'évolution- par Dominique Guillo. Supposer un but, ou une direction, à l'évolution est une scorie du biais d'intentionalité, ou illusion d'agentivité, qui consiste à surestimer les causes intentionnelles et trouve ses origines dans l'hypersensibilité de notre système de détection d'agents, elle même probablement le fruit de la sélection naturelle: vous êtes un primitif dans la savane et vous entendez un bruit, si vous supposez que c'est le vent et restez vous êtes mort, si vous y voyez la menace d'un agent hostile vous courez et vivez. Nous sommes les descendants de ceux qui ont couru.
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Dans une lettre adressée à la famille de Michele Besso après le décès de ce dernier, Einstein disait: «Et là, il a quitté ce monde bizarre un petit peu avant moi. Cela ne veut rien dire. Les gens comme nous, qui croient à la physique, savent que la distinction entre le passé, le présent et l'avenir n'est qu'une illusion obstinément persistante.»
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Que certaines découvertes scientifiques soient sans conséquences philosophiques m'apparait aussi évident que certaines autres le soient nécessairement. Une théorie impliquant que le futur préexiste à ce que la conscience considère comme son avènement induit un déterminisme qu'une philosophie qui se veut autre chose que la simple expression d'une subjectivité singulière sans aucun rapport avec la réalité ne saurait ignorer. Puisque «être» c'est «être au monde» il ne me semble pas extravagant de lier, au moins dans une certaine mesure, le sentiment que nous avons de l'existence aux résultats de la physique qui, précisément, révèlent plus sur le monde que nos sens ne peuvent percevoir.
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La fin du monde approche, et on continue comme si de rien n'était et la haine contre greta thunberg
épixès a répondu à un(e) sujet de Petit ours dans Société
Ce à quoi je pense c'est le transhumanisme qui arrive à grand pas et qui va provoquer une rupture entre ce que nous considérons aujourd'hui comme un humain et l'humain amélioré de demain, statut qui ne sera accessible qu'aux plus riches et puissants. Dès lors beaucoup de scénarios sont envisageables mais aucun ne m'apparait souhaitable et beaucoup m'épouvantent. -
La fin du monde approche, et on continue comme si de rien n'était et la haine contre greta thunberg
épixès a répondu à un(e) sujet de Petit ours dans Société
Ce qui approche n'est pas la fin du monde, c'est la fin du monde tel qu'on l'a connu. Et très probablement de l'humain tel qu'on l'a connu. -
Adieu Chichi ! Jacques Chirac nous a quitté.
épixès a répondu à un(e) sujet de Fuck Them All dans France
«J'ai pas peur de l'avouer, j'avais quarante ans passés, eh bien le jour de la mort de Brassens j'ai pleuré comme un môme. J'ai vraiment pas honte de le dire. Alors que -c'est curieux- mais, le jour de la mort de Tino Rossi, j'ai repris 2 fois des moules.» -Pierre Desproges- -
circonlocutions, peut être ?
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Bonjour @Spontzy et @riad**, et merci de vos interventions. Je connais bien M. Klein et ses vidéos que j'ai quasiment toutes vues ainsi que la problématique éternalisme/présentisme mais elles sont abordées en terme de philosophie et bien que je révère cette discipline, cette dernière doit s'effacer devant le tribunal du réel. Or comme je l'ai précisé, la relativité restreinte semble imposer que la simultanéité absolue n'existe pas et qu'un observateur placé dans la position et la vitesse appropriée pourrait voir notre avenir, ce qui implique que ce dernier préexisterait à son avènement et validerait aussi bien la théorie de l'univers bloc que le déterminisme qu'il induit. La gravité quantique à boucle et la théorie des cordes restent actuellement hors de portée de nos capacités expérimentales, ce qui nous empêche de les tester convenablement et ne sauraient donc constituer un argument recevable (au moins pour le moment) contre la relativité restreinte qui, elle, a passé avec succès les épreuves expérimentales. L'indéterminisme appartient au monde quantique et ne semble pas exportable à l'échelle macroscopique où l'imprédictibilité des phénomènes est parfaitement compatible avec un déterminisme mécaniciste. Pour ce que nous en savons le monde quantique et son indétermination pourraient très bien être le substrat probabiliste contenant tous les possibles, ces derniers se réalisant tous chacun dans un univers différent, faisant ainsi coexister sans paradoxe indéterminisme quantique et déterminisme macroscopique. Mais si manifestement le débat subsiste sur le terrain de la philosophie alors même que des physiciens y participent, c'est que je dois avoir mal compris quelque chose ou qu'il me manque des informations indispensables à la bonne compréhension de ces phénomènes. Il doit y avoir un fait que je ne connais pas ou que j'ai mal interprété de mes lectures car en l'état actuel de ma compréhension des implications de la relativité restreinte, l'avenir existe déjà et nous serions donc dans un univers déterminé. Non que je ne veuille m'y résoudre (quel qu'il soit je me plierai au verdict de la réalité) mais je déteste rester sur une incompréhension.
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La théorie de l'univers bloc soutient l'idée que l'univers se déploie dans un continuum d'espace-temps où tous les événements passés, présents et futurs coexistent de façon égale; que notre conscience du présent et notre perception d'un temps qui s'écoule serait un artefact dont il faudrait se détourner pour ne considérer l'univers que dans sa totalité et donc toute sa dimension temporelle. Une telle conception a bien entendu d'immenses conséquences, philosophiques et autres, à commencer par la nature déterministe de l'univers. Cette notion n'est sans doute pas du gout de tout le monde (dont moi) mais là réalité n'est pas une place où l'on fait son marché, choisissant pour vrai ce qui nous plait et rejetant ce qui n'a pas notre faveur. Or la relativité restreinte, maintes fois vérifiée, nie l'existence d'une simultanéité absolue et nous enseigne au contraire que le présent est une notion relative à un référentiel: un même évènement peut se situer dans le passé d'un observateur et dans le futur d'un autre, ce qui me semble accréditer sinon l'univers bloc dans son intégralité, au moins l'existence d'un bloc de temps. Ce qui m'amène à cette question: Quels sont les faits et arguments scientifiques qui empêchent la théorie de l'univers bloc de s'imposer ? Et je ne parle pas d'options métaphysiques ou de préférences philosophiques mais bel et bien d'arguments aussi solides et vérifiés que l'absence de simultanéité absolue.
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J'ai dis qu'ils n'étaient pas à négliger mais qu'étant essentiellement subjectifs et culturels on ne pouvait les inclure dans des caractéristiques universelles pour la femme, et donc ce que vous nommez féminité. La question n'est pas «est-ce que c'est beau ?» mais plutôt «est-ce que c'est vrai ?». Belle ou laide, on ne choisit pas la réalité, on la subit et on fait avec. C'est parfaitement exact. Il est prouvé qu'il y a des invariants biologiques, sexuels et morphologiques chez les femmes. Il n'est pas prouvé (du moins pas à ma connaissance) qu'il y en ait des psychologiques, «spirituels» (quoi que cela puisse vouloir dire) ou appartenant à un essentialisme transcendant, divin ou idéel. Ce qui est un point de vue comme un autre c'est la conclusion que je tire des faits prouvés et de l'absence de preuves pour la thèse adverse: que l'essentialisme n'existe pas. Absence de preuves n'est pas preuve de l'absence et je conviens volontiers qu'en toute rigueur rien ne démontre son inexistence et que mon opinion est probabiliste puisque la présence d'invariants matériels n'interdit pas la possible réalité d'invariants immatériels. Les deux thèses sont certes antagonistes mais pas forcément mutuellement exclusives.
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La féminité est un mot et un concept fourre-tout qui ne contient que ce que chacun veut y voir. Les véritables invariants et caractères communs sont d'ordre biologique, sexuel et morphologique. Les composantes psychologiques, comportementales et genrées ne sont pas forcément à négliger mais sont essentiellement subjectives et culturelles, les excluants ainsi des caractéristiques collectives. Encore une fois vous sombrez dans l'essentialisme et laissez la poésie dicter votre vision du monde. Chercher à comprendre ce qui attire les hommes auprès des femmes en excluant les déterminants biologiques c'est un peu comme vouloir comprendre la lumière en excluant l'optique et la physique quantique. Que la poésie, l'esthétique, le rêve, le désir et la littérature réenchantent votre vision d'un monde qui peut sembler en manquer cruellement, je peux le comprendre mais que vous les substituiez à la réalité ne fera que vous couper de celle-ci. La femme, les femmes, ça n'existe pas: il n'y a que des individus ne représentant qu'eux mêmes, exemplaires uniques de la formidable diversité elle-même fruit de l'évolution et de la transmission avec variation, ayant des milliards de déterminants dont en commun ceux d'être du même sexe.
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S'il a pu se montrer vindicatif et mesquin, Isaac Newton était incontestablement un génie. Outre sa théorie universelle de la gravitation, il contribua grandement à l'optique, aux mathématiques et à la mécanique tout en s'intéressant à la théologie, la philosophie et l'alchimie. Et c'est pourtant lui qui, reprenant la métaphore de Bernard de Chartres, dit: "Si j'ai pu voir si loin c'est que je me suis juché sur les épaules de géants" Un génie à certes ses qualités propres mais quelles que soient sa perspicacité et sa pénétration, il ne saurait donner le meilleur de lui-même sans l'appui des autres ou se construire sans leur influence. Au delà de ce constat il m'est arrivé plus d'une fois d'être ébahi et déconcerté par la sagesse de certaines phrases prononcées par des personnes simples n'ayant rien d'intellectuels et ne réalisant pas la profondeur de ce qu'ils avaient énoncé. Ce n'est certainement pas moi qui vous contredirai lorsque vous affirmez qu'il est rafraichissant et édifiant de côtoyer un génie mais je ne saurais certainement pas vous suivre quand vous déclarez que le commerce d'avec les autres est vain.
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Je viens de terminer ce quiz. Mon score 50/100 Mon temps 91 secondes
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Voyez la taille de ces murs, imaginez l'immensité incomparablement plus grande de ce qu'ils cachent et que nous n'apercevons qu'à travers cet étroit interstice. C'est nous face au réel.
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Jusqu'à preuve du contraire la magie n'existe pas. Imaginer des arrières mondes promettant un après à la mort, penser pouvoir altérer les lois régissant l'univers en effectuant d'ésotériques pratiques ou croire être en capacité de lire l'avenir au travers de méthodes hermétiques est sans doute bien rassurant et empli le monde d'un charme suranné où la volonté l'emporte sur l'inéluctable et la poésie sur la réalité. Mais pour qui veux être lucide et voir l'univers dépouillé de ces vains oripeaux, tel qu'il s'offre à nous en somme, alors il faut tenter d'objectiver la connaissance en observant, mesurant et testant méthodiquement ce que nous souhaitons comprendre en gardant l'esprit loin de tout présupposé. C'est à dire faire de la science. Or jusqu'à ce jour aucun des phénomènes étudié sous contrôle n'a jamais abouti à corroborer l'existence avérée de manifestations magiques ou miraculeuses. Le One million dollar challenge de James Randi n'a jamais été remporté en 30 ans d'existence, pas plus que le défi zététique international. Tout ce qu'ils ont mis en lumière c'est l'absence (au moins ponctuelle) de pouvoirs des participants, leurs biais inconscients ou pour une petite minorité, leur imposture. Alors bien sûr absence de preuve n'est pas preuve de l'absence et tout cela ne permet pas de conclure catégoriquement à l'inexistence de tout «surnaturel» mais l'histoire, la psychologie, l'anthropologie, la sociologie et les neurosciences offrent de précieuses données indiquant que ces croyances ne sont que les scories de la superstition et des biais de l'esprit humain associés à nos limites cognitives.