Auger

Je crois que c'est la voix de la sagesse (ça vaut aussi pour moi d'ailleurs)

Bien reçu, no problemo (je creuserais le sujet un peu plus)

Ecris des scénarii pour Netflix, tu vas finir milliardaire.

Tu sais quand on a pour unique ambition d'avoir toujours raison en face de la réalité la plus terrible, aucune expérience n'y changerait rien.

Récemment ? tu crois vraiment ? Si tu as raison, je remballe mes arguments, je ne suis pas ici pour avoir raison à tout prix et me tromper ne me pose aucun problème (heureusement, car ça m'arrive tous les jours) (Le Dalek, il m'énerve avec sa bien-pensance et sa façon d'insulter tout le monde en se faisant croire qu'il a toujours raison (au-dessus des autres)

Tu retardes de 20 ans (d'habitude c'est plutôt 1 000 ans, mais passons) : avec les moyens actuels (ADN), il y a possibilité de NE PLUS se tromper. La peine de mort doit être réservée aux seuls cas où aucun doute n'est plus possible, pas nécessaire d'être une tête de pioche en ferraille pour savoir ça.

Merci. Le jour où on s'engueulera comme des chiffonniers sur Dieu sait quel sujet, j'essaierai de me souvenir que tu as écris ça.

Les émotions, un frein à la croissance de notre société ?

Ok, Ok. N'importe quelle action, même minime, qui ne soit pas du "chacun sa merde", moi, ça me va ; chacun fait en fonction de ses moyens, y'a pas de problème avec ça.

Bah voilà, on va finir par y arriver, ça n'aura pas été facile. Tu remarqueras que, depuis le début, personne ne t'a demandé de te battre contre Mike Tyson et de perdre toutes tes dents, mais simplement de faire preuve d'humanité envers une personne faible qui souffre (coups, tortures,...) sans regarder ailleurs et dire "chacun chez soi". C'est avec des "chacun chez soi" que des gens en ont bavé pendant des années alors qu'un simple signalement aurait pu abréger leurs souffrances. Personne n'a rien demandé de plus, Superman c'est toi qui est allé le chercher je ne sais où...

Voilà, c'est exactement ça : on a le droit d'être craintif, couard... Pas de problème. Mais le clamer, le revendiquer comme un choix qui en vaudrait un autre, c'est excessif.

Petite diversion minable : ton unique moyen pour sortir du bourbier crasseux dans lequel tu t'es mis tout seul.

Je vais t'expliquer : 1) je n'ai fait aucune remarque sur ta sexualité (je m'en tape : les homos ne sont ni meilleurs ni pires que les autres) 2) tu ne sembles comprendre que ce qui te concerne, donc je prends des exemples qui te touchent en espérant que tu comprennes quelque chose. J'avoue que même ça, tu ne comprends pas. Un exemple : pourquoi n'y a-t'il pas que les gens concernés par le SIDA qui font des dons ? c'est vrai quoi, les problèmes des autres on s'en fout !! Un autre : pourquoi se préoccuper des enfants juifs pendant la guerre, si on est un bon catho bien pèpère ? Je veux juste que tu comprennes que l'égoïsme c'est dégueulasse et que lorsqu'on franchi les bornes de la connerie, il n'y a plus de limites.

Essaie pas de retourner le débat en louvoyant. Ce que tu dis, c'est dégueulasse, point. Le seul mérite que tu as, c'est d'assumer ton égoïsme. Il n'y a que ton petit cul qui t'intéresse, OK. Comprend juste qu'on est pas superman OU le roi des égoïstes ; dans la même journée on peut être à la fois très lâche et courageux deux heures après, encore faut-il en avoir envie. J'ajouterai que pour être courageux, à la base il faut d'abord avoir peur. Alors, arrête tes raccourcis à la con et évite les sujets où ta mentalité dégueulasse déborde de partout : les enfants maltraités, les parents maltraitants,... Tu es bien meilleur dans tes plans cul, ton boulot inexistant et tes escapades chiantes (tu vois, moi aussi,je peux être très con)

Se la péter, protéger un gosse ? Quand on n'a pas de cojones, on assume. Inutile de traiter les autres de "Superman" parce qu'ils pensent qu'il faut protéger un gamin. Vivons couchés, tu veux dire.

L'avantage avec la lâcheté (la tienne comme la mienne, comme celle de tout le monde), c'est qu'elle s'accompagne toujours de bons gros motifs rationnels pour se justifier. A ce titre, j'aime beaucoup ton "95 %" qui n'a pour unique vocation que te rassurer. Très drôle. Très triste, en fait.

Entre le "citoyen parfait" et le comportement que tu prônes, tu avoueras qu'il y a de la marge.

Tu as déjà prouvé par le passé que tu pouvais être abject hors du coup sur ce genre de sujets. Alors, un conseil, passe ton tour.

Quand tu écris "équilibré", je te trouve un peu optimiste, ça me semble - dans l'écrasante majorité des cas - mission impossible. Etre vivant, debout et pas complètement dingue, ça me semble déjà pas mal...

Je suis, malheureusement, 100 % d'accord avec toi. "C'est de ta faute", "Qu'est-ce que tu viens inventer" , "Tu n'avais qu'à te défendre" , "Tout le monde était élevé comme ça à l'époque"... Tout ce que j'ai entendu (pardon tout ce qu'elle a entendu) est à vomir : la double peine. Il y a des choses que les gens ne peuvent pas admettre ; alors c'est plus facile de nier, se boucher les yeux et les oreilles et dire que ce n'est pas vrai.

Ma meilleure amie a vécu tout ça dans les années 60 (en échappant de justesse à la mort, mais pas aux coups et aux viols). Tout le monde était au courant dans son voisinage, pourquoi les gens se taisaient-ils ? Selon elle : la lâcheté bien sûr : on ne s'occupe pas de ce qui se passe chez les autres...,. Mais aussi la mauvaise conscience de la délation pendant la collaboration : du coup, on ne doit plus rien dénoncer (alors que ça n'a strictement rien à voir), à moins que ce dernier argument ne soit qu'un prétexte pour masquer le manque de courage. Je ne sais pas. En tout cas, je ne sais pas si c'est toujours vrai aujourd'hui, à l'époque quand il y avait ce genre de problèmes, la "norme" était de tourner la tête de l'autre côté.

Bravo @Plouj! Au départ, je trouvais le sujet intéressant et, sinon innocent, pas trop polémique. Au final, comment ça part en sucette ! (Ou alors, c'est moi qui n'ai rien compris au topic)

Tu as raison : je ne sais pas quoi te dire. (A part que tu bois peut-être trop de café )

Bizarre la réaction disproportionnée du mec à qui on présente une (possible) réalité déplaisante...et qui s'en prend à l'émetteur. Est-ce qu'on s'en prend au facteur quand on reçoit une lettre désagréable ?

Texte, de mon point de vue, remarquable.