Auger

Effectivement, vision un peu théorique des choses, mais pourquoi pas.

Oui, tu as raison.

Aller traîner un mec chez un psy ou un sexologue, parfois c'est plus difficile que de l'emmener à l'échafaud...

C'est pas tabou parce que ça "fonctionne"... Mais quand ça ne marche plus ou moins bien, c'est une autre histoire je crois...

Bah, tu sais comment on est, nous les "hommes" ; beaucoup de sujets sont "tabous" et la quéquette, c'est le tabou des tabous (virilité, masculinité, blablabla...)

Bon, je ne devrais peut-être pas te dire ça (et engueule moi si ça te choque) mais ça ne sent pas bon... Dans ces cas-là, moi je fais quelque chose (quoi ? je ne sais pas : ça dépend de chacun, personne n'est à ta place) et je ne compte pas sur le temps "qui arrange les choses" ; de mon point de vue, les choses ont plutôt tendance à pourrir naturellement qu'à s'arranger (mais il y a toujours des exceptions).

Ah, je demandais ça, parce que parfois c'est à l'origine du problème. J'ai un cas dans mon entourage (ce sont des gens qui se parlent beaucoup et qui se témoignent de la tendresse et de l'affection) où le mari est soulagé (car il y a un amant) de ne plus être soumis à ce rôle sexuel qu'il ne peut plus assumer (et cela le faisait beaucoup souffrir de ne plus pouvoir combler sa femme sur ce plan). Mais ça demande beaucoup de tolérance, de compréhension, d'écoute au sein d'un couple...

C'est indiscret si je te demande si vous avez une grande différence d'âge ?

Ce que tu décris me semble réellement problématique, mais je crois qu'il existe des solutions de plus en plus répandues aujourd'hui : thérapie de couple, psychologue, sexologue,... Bon courage !

C'est ce qu'elle dit (et j'espère que c'est vrai). J'ai appris avec l'âge à me méfier de ce que disent les gens, souvent pas conformes à ce qu'ils pensent, vivent ou éprouvent réellement (je ne parle pas pour Hanss : je ne la connais pas) J'ajouterais que ce n'est pas un livre, qu'il soit vert, rouge, noir ou bleu, qui me dira comment je dois vivre, mais je m'éloigne du sujet...

Je n'emploierais pas ce mot de trahison : si quelqu'un ne peut plus te satisfaire sexuellement et que tu en souffres, tu fais quoi ? Je crois qu'il y a des cas de figures très "concrets" qui nous empêchent d'avoir des jugements rapides ou arbitraires...

Je la respecte également mais je me permets d'être sceptique, comme je le lui ai dit, le jour où le "bouchon" va sauter, ça risque d'être terrible. On ne peut plus vivre aujourd'hui avec les frustrations du moyen-âge (et encore, ça se trouve, au moyen-âge, ça baisait dans tous les coins : les historiens nous disent bien ce qu'ils veulent et ce qu'ils en savent...)

Une frustration sexuelle dans un couple peut créer du ressentiment envers le conjoint. Dans ces cas-là, justement, un amant (ou une maîtresse) peut permettre de rendre plus harmonieuse la relation de couple et faire baisser ce ressentiment (pourvu que Hanss ne me lise pas !!!!) Je te souhaite de trouver une solution (quelle qu'elle soit) qui te permette de retrouver ce qui te manque. On est de passage sur cette terre et on a tous droit à notre dose de bonheur (même si cette "dose" n'est de toute évidence pas distribuée équitablement...)

Merci, tu me rassures. J'avais bien l'impression que c'était aussi ça LE sujet (pour ne pas dire SURTOUT ça) On ne prend pas un amant seulement pour le cul (même si ça dépend des gens : c'est vrai qu'il y en a qui ne pensent qu'à ça, ça ne me choque pas : c'est un appétit comme un autre), mais peut-être (et surtout) pour combler un sentiment de vide, d'abandon, pour la tendresse (quel gros mot !), pour voir la vie autrement, pouvoir se comporter autrement avec quelqu'un d'autre (hors des habitudes que l'on a prises avec un conjoint qui ne veut surtout pas que l'on change : il y perdrait ses repères). Certains vont se contenter de deux heures l'après-midi à l'hôtel sans presque prendre le temps de se parler, quand d'autres auront besoin aussi d'un échange plus "verbal", plus "intellectuel". Je ne fais pas d'échelle de valeurs : chacun essaie d'être heureux en ce bas monde, en s'efforçant, c'est vrai, de faire souffrir le moins possible autour de soi. Bonne journée !

Ok, ok. J'adore la paella : est-ce que je vais manger toute ma vie, tous les jours de la paella ? Non, surtout pas. Peut-être dans 10 ans, je préfèrerai le couscous (à Dieu ne plaise ). C'est le changement, c'est l'essence de la vie, selon moi.

Génial. Tellement répandu que tous les gens que je connais vivent 60 ans ensemble en nageant dans le bonheur.

1) c'est pas parce qu'on vit avec quelqu'un "depuis des plombes" qu'on l'aime toujours : ça, ça s'appelle l'habitude. 2) c'est pas parce qu'on a beaucoup partagé que la flamme est toujours là. Sauf si on veut se voiler la face ou être dans le déni. Pour moi aimer c'est aujourd'hui, maintenant ; pas les souvenirs de 1987 ! Encore une fois, les gens qui vivent ça, qui éprouvent ce bonheur, je suis super content pour eux (même si je n'en connais pas 3 000 !) il y a tellement de façons différentes de vivre et d'être heureux ! Alors je te dis Bravo !

Totalement d'accord. (enfin une personne qui me comprend sur cette terre )

Bon, visiblement je m'exprime très mal : je pense que dans un couple, celui ou celle (ou les 2) qui s'en fiche de son conjoint fait davantage preuve de "trahison" que s'il l'aime toujours mais qu'il(elle) va baiser ailleurs pour se changer les idées ou parce qu'il(elle) a de gros besoins sexuels. Et oui, je pense que ça fait partie du sujet, puisque cela conditionne les motivations de prendre ou pas / l'intérêt ou pas / la possibilité ou pas... de prendre un amant ou une maitresse.

Si, tu l'as dit, j'ai écrit : "si c'était si facile" et tu as répondu : "ça l'est, j'ai fait"... Ok, c'est moi qui ai surinterprété, j'ai souvent des difficultés avec les mâles alpha (je déconne juste, je sais que tu as beaucoup d'humour...)

C'en est pourtant le corollaire. Amant, maîtresse ==> très rapidement les grands mots (trahison, duplicité) ==> qu'est-ce vraiment que la trahison et la duplicité ? (selon moi, en avoir rien à foutre de son conjoint) ==> du coup, à tout prendre, je préfère être cocufié qu'ignoré (oui, je sais, on peut être les 2, mais pas forcément : on peut continuer à aimer son conjoint et avoir besoin de sexe, qui est, après tout, un appétit comme un autre)

Ce n'est pas parce que TU l'as fait que c'est facile, de la même manière que ce n'est pas parce qu'on ne parvient pas à faire quelque chose, que c'est difficile...

Ah ! C'est juste parce que c'est moi qui l'écrit, ou bien ?

C'est marrant comme, finalement, mon message qui évoque la trahison la plus importante à mes yeux : le désintérêt pour l'autre, n'a pas suscité tant d'émois...

Si c'était si facile...