Auger

Je suis d'accord avec tout ça...

Malin et intelligent, ça n'a rien à voir (d'après moi) Le malin sait réagir et s'adapter lorsque son intérêt est en jeu, il est totalement inopérant/indifférent lorsque rien n'est en jeu qui peut l'avantager. Je pense que l'intelligence transcende (pour me mettre un peu dans le ton, je hausse mon faible niveau de langage ) tout ça...

Tu vas loin : est-il moral de décapiter quelqu'un qui a buté des dizaines de personnes au Bataclan ? (la plupart penseront que non : vengeance, barbarie, bla-bla-bla)

T'es pas bizarre : tu dis ce que tu penses avec sincérité et spontanéité, et c'est très bien comme ça ! (de mon point de vue )

Si, c'est banal Oui Je te donne mon raisonnement, ma façon de voir, j'illustre par un exemple : tu en fais ce que tu veux. Heureusement qu'on n'est pas obligés de tous penser la même chose !

Par exemple : on peut se faire croire que l'on déteste quelqu'un parce qu'on n'ose pas s'avouer qu'on l'aime... C'est un exemple de se mentir à soi-même, je crois que l'on fait tous ça tous les jours (se donner de fausses raisons de faire, ne pas faire, penser, ne pas penser... pour ne pas s'avouer les choses : une forme d'auto-censure)

Amphigourique... voilà le mot que je cherchais !

et bin, c'est pareil !

Tu confonds être "malin" et être intelligent : je pense que lorsqu'on utilise ses facultés pour son propre intérêt - et qu'on ne sait faire que ça - on est juste malin. Encore une fois, de mon point de vue, l'intelligence n'a rien à voir avec les compétences techniques de je-ne-sais-quel brillant ingénieur à la con. Quel talent pour réduire une problématique à l'essentiel : ça, c'est de l'intelligence !

Ce n'est pas - du tout - ma conception de l'intelligence... mais je comprends (ou du moins j'essaie ) ce point de vue.

Je me demande si l'intelligence est compatible avec le mépris des autres (mais c'est un autre débat, c'est vrai) Un peu comme lorsqu'on dit qu'on ne peut être conscient de sa propre bêtise... Toi qui me disais qu'il fallait absolument pardonner (ne serait-ce que pour s'éviter un cancer), maintenant tu proclames qu'il te faut 12 ou 15 ans pour demander pardon ? Tsss, tsss

C'est bien dommage : c'est formidable d'admettre (et de dire) qu'on est désolé !

Houla, tu prends des risques, tu t'attaques à la forteresse imprenable de l'intelligence supérieure combinée à la culture infinie et à l'égo sur-maîtrisé : fuis, pauvre fou ! Bon, pour le peu que j'ai compris, je suis d'accord...

Tant mieux, tu ne connais pas ton bonheur ! Tout ça me fait mal au crâne ; sinon, il a l'air de faire beau aujourd'hui, non ?

Rhoooooo, tu m'embrouilles !

Peut-être que tu te mens en croyant savoir que tu te mens ? (Ah bah, je sais plus moi, trop compliqué tout ça, je vais retourner à ma condition d'animal à peine conscient, de bête sauvage) Pourquoi pas !!!! Ne nous posons pas de questions au-dessus de de notre pauvre condition de loques remuantes !

Ah, la comédie humaine : quand on sait comment on va tous finir...

Je ne juge pas sur le fond : je suis nul en politique, je ne connais pas les programmes et je déteste l'Europe telle qu'elle a été construite politiquement. Sur la forme, je trouve que Bardella s'est laissé "manger" par Attal : il aurait dû refuser de répondre aux questions insistantes comme un petit garçon devant son maître d'école, l'empêcher de couvrir sa voix lorsqu'il répondait (voix aigue qui couvre une voix plus grave), lui balancer quelques vannes en réponse à l'ironie d'Attal et ne pas conserver son air de Jésuite constipé. Attal est manifestement très vif d'esprit, très intelligent et connait bien ses dossiers, mais comme tous les moqueurs ironiques, il n'aurait pas supporté de prendre quelques retours (syndrome de l'arroseur arrosé). Attal lui a coupé la parole systématiquement tout en lui interdisant de l'interrompre quand il parlait : sur la forme, il a bien manœuvré.

J'adore le mépris, le surplomb, l'infatuation de sa personne, la vanité : au 10ème degré, c'est hilarant... au 10ème degré...

C'est dégueulasse que les travailleurs fassent grève : seules les multinationales ont le droit de se faire du blé sur les J.O., non mais !

Je ne sais trop quoi en penser et je trouve que tous les avis plus haut sont pertinents (je ne suis pourtant pas Normand ) : d'un côté il faudrait maintenant s'offusquer de tout et interdire ou du moins réprouver pour un oui ou pour un non ; d'un autre côté, est-ce qu'il faut laisser les gafam s'ériger en "maîtres du monde" avec leur technologie et laisser penser qu'un appareil numérique peut remplacer toute la création humaine ? J'en sais rien !

Est-ce qu'on peut pardonner à quelqu'un (dont on estime qu'il a) qui a détruit sa vie, ce qui lui donnait un sens ? C'est autre chose que pardonner d'avoir mis un lombric dans un cartable à l'âge de 14 ans, non ?

Je dois être bouché aujourd'hui (ou comme d'habitude, je ne sais pas), mais je ne comprends pas ton concept de "stratégie d'évitement". Est-ce que l'évitement ne serait pas plutôt de se faire croire (tiens, on se mentirait à soi-même ? ) qu'on a pardonné, que tout est oublié (alors qu'en fait ON EST MORT A L'INTERIEUR !) que la vie continue, que "tout ce qui ne te tue pas rend plus fort"... là aussi (et surtout) je pense que le corps serait en souffrance, en contradiction, en essayant d'exprimer la vérité des tripes !

Je vais être très, très, très "politiquement incorrect" mais le ressentiment et la rancœur peuvent aussi - dans certains cas extrêmes - constituer des raisons de continuer à vivre.