CAL26

Comme je le disais au départ mais je crois qu'il y a eu méprise de ta part : si l'intelligence est perçue comme une qualité c'est parce qu'elle est utile pour la société. Et si les capacités d'adaptation ou d'acquisition de savoirs n'est pas utilisée par la personne qui les possèdent, elles ne deviennent pas de l'intelligence.

Bien choisi comme raccourci, parce qu'effectivement le sujet parle de la mort réelle d'un français.

Ou la rage.

Oui mais parce qu'en dehors du cadre sociétal l'intelligence n'existe tout simplement pas.

C'est pour éviter ce genre de commentaire très répandu que j'ai proposé un sens à ce qu'était l'intelligence. En fait le concept n'existe pas en dehors de la valeur qu'elle prend dans la société.

Mais oui! Que devient-il? Qu'on l'invite ici pour qu'il mette le feu.

Je n'ai pas dit que son intelligence n'était pas réelle, mais qu'il ne la jouait pas modeste. Et j'aimais bien cette forme de violence symbolique proche des battle où il s'agissait de ne pas se louper sous peine d'en prendre sérieusement pour son grade.

Esprit positif, parce que quand je l'ai connu c'était suite à une longue interruption de son activité et à un changement de pseudo. Bon, son arrogance était marrante et celle de MisterDorg (j'ai encore oublié le pseudo) 2011 ou 2012 particulièrement distrayante. Petite nostalgie de cette énergie particulière.

Je ne me souviens pas du pseudo, mais quand j'ai échangé avec lui il avait en image de profil le portrait de Voltaire faisant un clin d'oeil. Il était en prépa littéraire.

Mais si j'ai bien lu @Hellspawnil n'est pas trop intelligent.

On suppose en France que la violence pure qu'a été la révolution était indispensable pour se débarrasser d'un ancien régime où les privilèges d'une caste étaient à leur comble. Mais effectivement si on voit l'évolution de certaines monarchies européennes on peut se dire que l'abolition des privilèges et la république auraient pu survenir sans cette violence aveugle par la simple évolution des sociétés et de leurs économies. Mais l'Etat providence et l'histoire des droits acquis par les luttes du peuple singularisent la France, un peu moins écrasé par le libéralisme que les autres pays occidentaux. Alors remercions peut-être notre passé insurrectionnel à qui l'on doit peut être plus d'égalité dans l'accès aux soins et moins de misère absolue.

Et ailler le cul peut être particulièrement douloureux. Pour les poulets, c'est le signe d'une mort certaine.

Oui mais il est impossible de lire tous les philosophes. Si je ne me trompe pas de personne il avait tant d'arrogance que peut-être il inventait ses lectures et ses désagréments.

On peut aussi se demander pourquoi l'intelligence est si valorisée dans nos sociétés humaines. La conception de ce que c'est l'intelligence varie notamment selon les époques et les sociétés qui la définissent. Mais quelle que soit la définition, on peut dire à minima qu'elle est liée à la capacité à s'adapter à l'environnement puis à agir sur lui pour son propre bien être (et pour le bien être de son espèce). Ainsi homo Sapiens, au bord de l'extinction, il y a si je ne me trompe environ 100 mille ans, a survécu en s'adaptant à des conditions nouvelles et extrêmes(période de glaciation) en acquérant beaucoup de connaissances sur l'environnement. Maintenant que les sociétés humaines se sont accrues et développées, l'intelligence serait plus une adaptation à la culture humaine au sens large qui est un intermédiaire nouveau et puissant dans notre relation à l'environnement. Il s'agit donc de pouvoir utiliser cette adaptation pour apporter quelque chose de singulier et surtout bénéfique à la société. Alors si on est trop intelligent c'est que l'on ne l'est pas assez, parce qu'il manque une partie dans notre intelligence. La question est de définir pourquoi certains ne parviennent pas à utiliser leurs capacités d'adaptation présumées supérieures et la réponse est très vaste.

Non comme à ton habitude tu n'as évidemment pas compris. Tu peux rester dans la provocation, je ne te suivrai pas.

Il y a longtemps que je me pose cette question : qu'est-ce qui fait fondamentalement que je suis moi? Est-ce que la moindre variation dans toutes les circonstances qui ont abouti à ma naissance aurait fait un moi autre mais dans lequel je serait incarné en étant un peu différent, ou simplement est-ce que je ne serais pas, néant total? Je me dis que cette contingence "être moi" devient une nécessité de fait : la probabilité que je sois était donc extrêment faible, la moindre variation ferait que je ne serais pas mais alors la question ne se poserais tout simplement pas si je n'étais pas né. C'est donc une nécessité à postériori parce que produit d'une infinité de contingences.

Comme répondu @Bluehawk je voulais parler des commentaires qui accompagnaient les marches. Je suis aller un peu vite, j'aurais dû parler des manifestations "contre le racisme et les violences policières".

Je n'ai jamais déliré et je ne remets pas en cause le principe des marches blanches (j'évoque les excés au sein et autour des marches). Mais les meutes qui aboient n'importe quoi me semblent capables de tout. Par contre tes insultes et tes excés de langage en l'occurrence m'indiffèrent.

Il semble que les jurys populaires veulent de plus en plus remplacer la justice présumée déficiente. Et donc Darmanin qui a bénéficié d'un non-lieu se trouve une nouvelle fois jugé par un jury populaire estimant que l'accusation signifie condamnation et même si la justice n'a pas confirmé étant elle même soupçonnable de complaisance, c'est l'accusation première qui doit primer. J'ai un peu de mal à voir la différence avec les jurys populaires qui se contentaient, aprés la libération, de soupçons pour appliquer leur propre justice. En fait il faut toujours et encore des boucs émissaires pour nettoyer le passé. Même si là on reste au niveau symbolique sans aller jusqu'au lynchage physique ou à la mort, l'analogie a quelques raisons d'être.

Oui encore des excès, j'en vois partout (même dans les marches pour Traoré ou Floyd). La meute encore en action. Vous me faîtes tous flipper presqu'autant que les faits divers me dégouttent.

Ce qui change c'est l'écriture. Avant il inventait des expressions, il surprenait par la richesse ou la force de ses mots qui faisaient dans la nuance et donc dans la justesse, l'épaisseur humaine. Il trouvait des angles originaux pour parler de l'actualité ou du quotidien de tout un chacun. Maintenant ( ou après) il a oublié toute nuance, toute originalité et se contente de lister des idées mille fois exprimées sans rien apporter de personnel. Ses textes n'ont donc plus l'épaisseur humaine des débuts et ont ainsi perdu toute valeur artistique. La prochaine fois, qu'il nous fasse sa liste de courses avec ses rouleaux de PQ on verra pas la différence.

Non il voulait prévenir le peuple français, c'est pour ça qu'il prenait une voix d'alarme antivol.

Un texte qui garde la même force sans la musique, c'est plutôt rare. Chaque fois qu'il meurt moralement, chaque fois qu'il meurt moralement, moralement je chante à son enterrement, son enterrement... Un Renaud de perdu, c'est 10 chansons qui r'viennent. Déconne plus Manu.

Il faut le réécouter alors. Si un type comme Medine écrivait cela, ce serait un scandale absolu avec menaces de mort et au minimum toute la meute qui fait l'opinion s'écrirait comme un seul : retourne dans ton pays ! (même si c'est le Havre et c'est donc une punition).

Oui, sa tronche on s'en fout. Mais ce qu'il écrit depuis au moins 15 ans est nul.