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Ne pas avoir d'enfants est le meilleur service à rendre à l'humanité
CAL26 a répondu à un(e) sujet de Dan229 dans Education et Famille
Moi aussi, quand je pense à tous les enfants que j'ai sauvé de la vie : j'exige qu'ils me remercient. -
Je ne vois pas en quoi la mémoire procédurale explique le choix des corbeaux lors de la dernière expérience évoquée. Certes ils ont appris à utiliser un outil pour ouvrir des boîtes, et cela fait effectivement intervenir leur mémoire procédurale. Mais cela n'explique pas qu'ils préfèrent attendre et utiliser cet apprentissage plus tard plutôt que d'avaler tout de suite une friandise (mais moins intéressante), ce qui fait également appel à de la mémoire procédurale (attraper la friandise, l'avaler). Non ce choix relève effectivement plus de l'anticipation d'une récompense meilleure quitte à se frustrer sur le moment (comme lors de l'expérience du chamallow).
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Pour préciser, la néoténie n'est qu'une conséquence. L'immaturité cérébrale à la naissance est la cause de notre culture et de l'ensemble de notre fonctionnement intellectuel singulier.
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Je voulais dire que notre immaturité à la naissance explique l'ensemble de notre fonctionnement intellectuel parce qu'il conditionne totalement le développement de notre culture. Et pas uniquement parce qu'elle nécessite un resserrement des liens sociaux. Neandertal reste une énigme, si loin et si proche d'homo sapiens. Etait-il aussi immature que nous à la naissance? Et si oui, est-ce un gène, que l'on partage avec lui, qui a muté pour ne plus fixer les mêmes limites au développement cérébral? La question est loin d'être résolue. En fait je t'ai répondu parce que tu disais à Querida13 qu'elle avait tort en disant que notre immaturité nous caractérisait, évoquant par la suite la néoténie et la plasticité cérébrale conservée bien au delà du début de l'âge adulte. Or cette immaturité à la naissance reste notre caractéristique principale pour expliquer nos capacités intellectuelles.
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C'est cette immaturité à la naissance qui a permis, indirectement, d'accroître le groupe. Mais la plasticité cérébrale ne disparaît pas à l'âge adulte. Les deux idées fonctionnent parallèlement.
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Le problème c'est que rechercher une différence essentielle de l'Homme par rapport au reste du règne animal, c'est-à-dire une différence qualitative, c'est trés difficile parce que nous sommes des animaux. Mais par notre cerveau immature à la naissance et donc par notre puissante culture, nous avons exacerbé une multiplicité de caractéristiques présentes chez d'autres espèces animales. Pour moi le propre de l'homme est à chercher dans cette immaturité étonnante de son cerveau à sa naissance, notamment parce que la bipédie impose aux femelles de notre espèce un bassin modérément large et donc un crâne et par là un cerveau relativement petits mais qui croîtront longtemps après la naissance. D'où la dépendance particulièrement forte à son environnement, surtout social; d'où une flexibilité qui élargit la gamme des comportements, les complexifie; d'où une culture qui se développe sans cesse et augmente le niveau d'abstraction.
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C'est si récent et fulgurant que c'est forcément lié à la culture. Elle doit avoir une singularité, donc. Encore une fois, je ne prétends pas que l'Homme a une essence qui lui est propre depuis l'origine. Seulement sa grande immaturité à la naissance, probablement liée à sa bipédie, l'a rendu pleinement social. Il dépend sûrement plus que tout autre animal, et d'autant plus dans ses premières années, de son environnement social, culturel parce que son cerveau est immature et donc particulièrement malléable. Pas de quoi en faire un être absolument supérieur mais un animal singulier par son évolution.
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Je ne vois pas le lien avec mon message : je ne dis pas qu'aucun autre animal que l'humain n'a de culture. Je dis seulement que la culture humaine lui a permis d'explorer d'autres milieux très rapidement (sans pouvoir y vivre à temps plein) et qu'elle lui a permis d'accroître rapidement son espérance de vie, ce qui n'est observé chez aucune autre espèce animale. Mais bien sûr qu'apprendre à se soigner, à s'adapter et transmettre le fruit de ses apprentissages aux générations futures n'est pas réservé à l'Homme.
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Et je ne pense pas être un trainard en soulignant quelques singularités humaines. Mais j'admets que la limite de mes connaissances et plus généralement la limite du savoir humain peut biaiser le regard. Admirer est toujours agréable et j'admire l'histoire d'homo sapiens parce qu'il est un grand singe. Mais cela ne m'empêche pas d'admirer le règne animal dans son ensemble.
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La culture a permis à l'Homme d'accroître très rapidement son espérance de vie et d'explorer des milieux qui lui étaient totalement hostiles (le fond des océans, l'espace, la très haute montagne...) Si d'autres espèces animales se sont progressivement adaptés à des milieux changeant, cette adaptation a été beaucoup plus lente.
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Je ne connais pas l'origine de cette phrase "Dieu a créé l'Homme à son image" mais je la prends au premier degré pour rire avec. Athée convaincu, je sais que c'est l'Homme qui a créé Dieu à son image pour en faire une entité qui dépasse perception et raison, juste verbe. En fait, la culture est le propre de l'Homme.
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Les triathlètes sont particulièrement proches des canards.
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Dieu a fait l'Homme à son image et l'Homme est un animal. Donc Dieu est un animal (il s'est bien planté quand même).
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La question qui se pose est la singularité de l'Homme, et on peut souligner une singularité sans en faire une supériorité qui n'aurait de sens que pour l'Homme. Que l'on regarde notre histoire d'animaux en l'admirant et que cela ne nous empêche pas d'être humble parce que nous sommes des êtres vivants avant tout. Cela nous assujetti et nous rend plus beaux parce que moins essentiels que ne le font les religions.
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Pour en rester dans l'observation de ce qui constitue le propre de l'homme, je dirais quelle autre espèce qu'homo sapiens a laissé autant de traces physiques de son passé? Et dans cette quantité de traces se lit la culture, symptôme de la singularité de l'être humain. Ce n'est que parce que le langage, intériorisé et traduit sur différents supports, a émergé dans nos relations sociales que la culture a pu être constituée et consolidée. Et cette culture conditionne notre présence au monde, notre conscience préalablement interpersonnelle, pour le moins conditionnée par la culture. Que l'on considère le langage, la culture, toute notre cognition et notre métacognition (qui recouvre métaphysique, philosophie, remise en question permanente et caetera ), nous sommes essentiellement des êtres sociaux et notre abstraction ne découle que de l'intelligence collective. Nous avons donc des singularités biologiques (la bipédie notamment qui a engendré la naissance de cerveaux immatures et donc très dépendants de l'environnement social) qui favorisent cette intelligence collective source inépuisable d'abstraction. Dans le règne animal, les animaux les plus sociaux ont ceux qui font le plus preuves de capacités d'abstraction et l'homo sapiens par sa singularité physiologique puis par sa culture a poussé ces capacités au paroxysme.