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Crève

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Tout ce qui a été posté par Crève

  1. Crève

    Le pass sanitaire.

    t'es d'accord que quand on a la grippe, ou la varicelle, on n'a pas besoin d'un "pass", téléphone ou papier, pour aller au cinéma : on n'y va pas. C'est une règle de bon sens. On n'a pas besoin d'un flicage en plus. pourquoi là, il en faut un ?
  2. Crève

    Le pass sanitaire.

    C'est ça que vous appelez "le schéma d'allègement des mesures de contrôle" ?! mais bordel, c'est exactement l'inverse : c'est le schéma d'alourdissement et de contrôle généralisé de la population !
  3. Crève

    Le pass sanitaire.

    La vidéo Asselineau : il dit qu'on ne nous demande pas de pass pour le SIDA. Pourquoi en faudrait-il pour le Covid ? Je vous demande : est-ce une comparaison pertinente ? Bon sang, le SIDA se transmet par voies sexuelles. Un concert, c'est pas une partouze. L'illustration de son argument est ridicule. En revanche je suis d'accord avec lui sur la décision finale. Non au pass sanitaire. Y a t-il (eu) un pass pour les cafés et restaurants quand on est atteint de la varicelle, qui elle est contagieuse oralement contrairement au SIDA ?
  4. Crève

    Les poèmes à se pendre

    UNE VIE PASSEE A CARESSER UNE VITRE Tu postes, tu likes, t’hésites, tu swipes, tu cliques, tu scrolles, tu croules sous les notifs et quand vient l’avalanche, tu te bouches le nez, et tu crawles Tu surfes sur le vide, l’iris éteint, rétine absente. Tout ce que tu touches n’a pas de poils, n’a pas de peau. T’as 50 fenêtres ouvertes mais ton cœur se referme. Une vie passée à caresser une vitre… gavé d’images qui ne te prendront jamais dans leur bras, de bombes et de bogosses trop chou qui ne te diront jamais " oui " sous leurs draps. T’as tous les sons du monde dans ton casque mais t’entends pas ta fille quand elle te dit "papa ". Tu dis que tu vibres : mais c’est juste ton portable dans ta main. Tu dis que tu vois – mais c’est la caméra qui fait la mise au point pour toi. Tu dis que tu sais – mais tout ce que tu sais, c’est ton pote wiki qui le sait pour toi. Au mieux, tu suis : les tutos, les tubeurs, les leaders, les recos. T’es tellement réactif, tellement, qu’en fait t’es réac. Ta politique à toi, c’est trois likes sur une photo… De qui ? De quoi ? Tu te crois tellement hype et fine quand tu dégaines ton phone. Tu te crois tellement fun alors que t’es juste ce fan qui retwitte et followe les flux en boucle dans ton couple Puisque t’es en couple… avec toi. Au fond, tu vis dans dix centimètres par cinq T’habites dans ton écran et tu cherches la bonne appli pour te faire la vaisselle. T’ouvres le robinet et, quand tu bois, l’eau a un goût de pixel. Tu vas partout, mais tu bouges pas. Ah ! Excuse-moi, j’avais pas compris, c’est vrai : Tu voyages ! Tu voyages avec tes doigts… A.D.
  5. Crève

    Malle à portraits

    J'aime bien l'idée d'une malle à portraits, où chacun dépose un texte qui dépeint une personne, sous des traits avantageux ou au contraire à charge ; je me dis, pourquoi on installerai pas dans les bibliothèques une malle où chacun pourrait déposer et prendre un portrait, qui de son père, qui de sa soeur, qui du maire, des portraits d'inconnus ; ce serait un exercice d'écriture et un jeu de cache-cache pour deviner qui l'a écrit, qui est décrit. Je vais essayer d'alimenter ce topic !
  6. On peut pas comparer deux époques : ce qui se lisait et s'écrivait au XIX ne peut s'apprécier pleinement aujourd'hui et doit se comprendre avec son temps. Quand, par exemple, dans Le Père Goriot, on trouve une description longue de la pension Wauquez, il faut comprendre qu'à l'époque elle était nécessaire, ils n'étaient pas surchargés d'images, de médiations, donc les descriptions longues étaient nécessaires. Aujourd'hui, le romancier contemporain peut passer plus rapidement, si par exemple il décrit New York, le lecteur sait, il a voyagé par Internet auparvant. Donc les descriptions peuvent s'amenuiser pour faire plus de place au sentiment, à l'action et aux émotions. Le monde dans lequel on vit influe l'écriture. C'est ampoulé pour toi, avec tes yeux et ton esprit d'homme moderne, mais ça ne l'était pas pour l'époque. Ce style était même recherché, attendu.
  7. C'est pas chronophage, déjà (69 pages). ça ne m'a pas semblé surjouer le drame, ça m'a semblé dépeindre une époque, et montrer comment on vivait, de quoi on mourait à l'époque. Quelles étaient les préoccupations. Je le rapprocherais de Eugénie Grandet, une femme simple, au coeur bon, qui s'attache à ce qu'elle peut. Sans vice, pieuse.
  8. Je connais pas. Moi j'ai adoré Madame Bovary, que j'ai lu à l'âge adulte, alors que ado ça m'ennuyait. En fait, je sais pas ce que j'aime, le roman, où l'aura de scandale qu'il a produisit à l'époque.
  9. Crève

    Les poèmes à se pendre

    merci, ton message me redonne confiance et me rappelle que la littérature est avant tout affaire de transmettre une émotion.
  10. Chez nous, la cabine à livres a été brûlée. Du coup, ils l'ont remontée et déplacée 10 mètres plus loin, sous les caméras de surveillance de la ville.
  11. Crève

    Les poèmes à se pendre

    Oui c'est moi ; c'est écrit il y a dix ans. C'est mauvais techniquement (on me l'a dit). J'ai voulu dire et m'excuser auprès de ma mère qui a sacrifié son bonheur pour nous (mon frère et moi). Comme une progéniture qui dévore sa mère. Je me sens Alien, notre maman s'est sacrifiée. Quand je vois des mammifères femelles qui offrent leur ventre pour que les petits tètent les mamelles, voilà l'image, comme s'ils fouillaient dans ses entrailles, l'image des petits pénétrants et tuant leur mère, symboliquement. C'est très freudien, tout ça !
  12. Court texte accrochant sur notre dépendance au techno-cocon, toutes nos données sont stockées et l'I.A. te connaît mieux que tu ne te connais toi-même.
  13. Crève

    Les poèmes à se pendre

    Ô mère sacrifiée : Nous avons bu de ton sang bien chaud Les maux affligeants de l'insouciance, Dans l'incandescence d'un coeur si beau, Les flots des larmes rouges de l'innocence. Nous avons mangé dans tes entrailles, Jusqu'aux funérailles de la jeunesse, L'allégresse d'un bonheur sans entaille, Que l'épouvantail du temps ne presse. Nous avons violé ta liberté, Etouffé les cris d'effroi lugubre Avec l'oisiveté d'âmes insalubres. Ton âme, dépouillée des oripeaux de tes chairs décomposées de gueuse gît telles des volutes blanches et vaporeuses Et c'est le coeur plein de mouron Que ton âme fétide, nous fumons ! J.
  14. Je te suggère sa conférence Ted X qui est sympa aussi.
  15. C'est difficile d'écrire un conte philosophique, c'est un genre très appréciable, par sa sagesse, sa leçon.
  16. 119 pages, un petit régal d'horreur !
  17. Crève

    Journal extime.

    Hi ! J'ai comme l'impression que tu t'es inspirée d'une personne réelle pour le petit papier inséré, qui sert à vérifier si le tiroir a été ouvert... J.
  18. Ma voisine m'a passé Une femme à Berlin, lecture éprouvante.
  19. Ce descriptif me rappelle celui d'un autre livre : Brûlée vive. L'histoire de Souad, en Cisjordanie, qui a eu une relation avec un homme que les lois de son pays n'autorisaient pas. Un interdit absolu ici aussi. Résultat : Brûlée vive.
  20. C'est quoi un français ? Un mec en baskets (fabriquées en Chine), qui bouffe son Mac Do Coca américain, devant sa série Netflix. Réveillez-vous, le français est bien plus américanisé que quoi que ce soit d'autre.
  21. et ils proposent quoi, cette brochette d'amoureux de la France ?
  22. Dans le roman dont je parle La Guerre éternelle, le gouvernement encourage l'homosexualité, aux deux tiers du roman, un tiers de la population est devenue homosexuelle, et à la fin du roman, c'est l'hétérosexualité qui devient la particularité, l'exception, et l'on ne se reproduit plus comme avant. Je dis juste que ça m'interpelle.
  23. C'est un peu vaste comme requête, ne pourrais-tu pas préciser, contemporains, de genre, volumineux, historique ? Comme ça, pêle-mêle, je peux te proposer, dans ce qui est sans violence et sans (trop de) drame : Le Monde de Sophie, Le Da Vinci Code, Les Fourmis, Mémoires d'Hadrien.
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