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Tout ce qui a été posté par Crève
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The Fabelmans, de Steven Spielberg. Après une longue carrière, pleine de succès populaires, Steven Spielberg signe ici le film de la maturité. Maturité de cinéaste, qui a pu penser et vivre par et pour la caméra, son outil de travail, depuis qu'il est tout petit. Le film retrace la vie, jusqu'à l'université, du cinéaste amateur qu'il fut enfant et adolescent, et combien cet outil, la caméra, peut changer des vies. C'est un outil à double tranchant, qui peut tout aussi bien briser la famille de l'artiste, que les sujets filmés, quels qu'ils soient. Les dialogues sont justes, il n'y a rien de trop. C'est un film sur le pouvoir des images. L'oncle de la mère le dit : tu vas te trouver déchiré entre ton art et ta famille. Dans les scènes suivantes, je ne spoile pas, on le voit découvrir un secret qu'il aurait préféré ne jamais connaître sur sa mère. La musique du piano accompagne cette terrible découverte. Musique jouée par sa mère, ce qui ajoute d'autant plus de tragique. Et quand il s'agit de montrer à sa mère pourquoi son comportement a changé vis-à-vis d'elle, encore, les mots ne suffisent pas pour décrire les maux : c'est par l'image qu'il communique. Il montre à sa mère le film qu'il l'a plongé dans le désarroi. Les années lycées, avec le film sur la relâche (Ditch days), montre tout le pouvoir que peut avoir la caméra, elle peut changer l'image qu'on a de quelqu'un, le descendre comme le faire passer pour un héros. La fin, je ne peux pas ne pas la commenter, car elle véhicule un message surpuissant :
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Je pense que personne sur ce topic n'a compris ce qui se cachait dans le message de @Quasi-Modo ; à savoir qu'il était en recherche d'amour et qu'il ne trouvait pas ; voyez ce qu'il dit : C'est un miroir de lui-même qu'il nous présente, il voit les collectionneurs et collectionneuses comme les laissés pour compte de l'amour, qui se rabattent sur une collection d'objets, faute d'avoir trouvé l'objet de leur existence : l'amour.
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J'ai pensé depuis longtemps entamer une collection un peu spéciale, dites-moi ci-dessous si je suis un désaxé mental : - Comme je suis un littéraire : Une collection de tous les livres qui ont été interdits, dans une ou plusieurs régions du globe, à un moment ou à un autre de l'histoire, ou tous les livres qui ont valu à leur auteur-rice un procès. Figureraient donc : * Les fleurs du mal : dont on a demandé à Charles Baudelaire de s'expliquer et de caviarder son recueil * Madame Bovary : qui a été jugé en son temps immoral * Les versets sataniques : qui n'a pas plu à certains musulmans, ont tué le traducteur japonais par exemple * Bonjour Tristesse : qui a choqué à l'époque * American Psycho : interdit en Australie fut un temps, trop choquant * Lolita : immoral * Industrial Society and its futur : l'auteur a tué pour se faire connaître Est-ce que vous voyez d'autres titres savoureux à ajouter à ma collection sulfureuse ? est-ce que je suis un désaxé mental ?
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Ostelen : ya eu plusieurs générations de jeux Magic sur Internet : ya eu Magic Apprentice, tout pourri, puis Magic Online, et enfin Magic Arena, le plus performant.
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Si ça s'trouve on s'est croisé ! avec mon frère, on jouait sur les tables de l'oeuf cube, mon frère avait un deck Joueur de flûte elfe, qui avait bluffé tout l'monde (La destinée d'Urza) ; ça vous dit rien ? beaucoup de joueurs pro ou semi-pro de Magic ont migré ensuite vers le poker (Poker Star), comme Gabriel Nassif et Farid Mehragni, à peu près au moment où vous avez arrêté Magic.
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en tournoi ? avez-vous fait des Pro-Tours ? j'ai habité à Paris 11 jusqu'en 2013, deux étages au-dessus de Magic Corporation, la boutique réputée, tenue par David. vous connaissez ? et Jussieu, le samedi, le marché aux cartes Magic ?
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ah tiens ! quelles éditions ? je possède un Berceau de Gaïa, de l'épopée d'Urza, ma plus chère carte ! vous y avez joué ?
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C'est intéressant comme analyse. Je vous conseille, sur l'effet de collection, les essais de Jean Baudrillard : Il y a un chapitre, dans un de ces deux livres, sur les collectionneurs. Personnellement, je collectionne les livres de science-fiction de l'âge d'or et des années 60-70 ; je ne saurais dire si ça comble un manque existentiel, mais ce que je sais, c'est que si j'arrivais au bout de ma collection, j'en serais triste. C'est d'être toujours incomplet qui m'anime. Bien que j'oeuvre pour être complet, pour aller au bout de ma collection. Après, ça dépend de ce que l'on collectionne, si c'est les petites culottes de tes conquêtes féminines, là oui, faut se poser des questions.
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Sauf que si l'homme était absent, je crois, mais je ne suis pas expert, que ce ne seraient pas les seules choses qui ne seraient plus entretenues par l'homme : on aurait aussi les centrales nucléaires, qui continueraient de tourner, et qui poseraient problème, parce que je crois qu'on arrête pas une centrale comme ça, comme on éteint la lumière.
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Si c’est un Musso qu’il vous faut, vous pouvez peut-être essayer Valentin ? Ça compte ?
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You saison 01. quelques longueurs, mais finalement mieux menée que d'autres séries.
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Bon, j'ai abandonné de nouveau mon recueil de science-fiction, je n'arrive pas à suivre. J'ai emprunté à la bibliothèque ça : LX18 de Kamel Benaouda. Une anti-utopie, qui suit le parcours d'un jeune de 16 ans, conçu pour la guerre, qui ne ressent pas d'émotions, mais qui, faute de guerre, va devoir intégrer la vie civile et le lycée, et s'intégrer. Roman initiatique, tout à fait maîtrisé, la fin est toute en finesse. 264 pages.
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Lequel a ta préférence dans cette saga (pentalogie ?)
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Wonder Woman Le scénario est nul ; sur leur île, les amazones voient la visite des allemands, qui pourchassent un espion. Les scénaristes ne s'encombrent pas, le dialogue est à peu près "eux ce sont les allemands, les méchants" hop, elles engagent le combat. Même pas elles se questionnent, on guide le spectateur comme on peut. Tout ça pour une esbroufe d'effets spéciaux. Si finalement, les femmes font comme les hommes : rivalisent de gros bras, cassent les murs, ne réfléchissent pas ; est-ce que vraiment ça fait avancer la cause féministe ? De plus, les trois quarts du film, elle est patronisée par un homme qui lui dit comment faire à Londres ; je trouve pas ça exemplaire de féminisme. A oublier.
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Je rattaque un recueil de science-fiction, de Rich Larson, s-f récente, pleine de nouveaux concepts.
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Je lis L'homme invisible, de H.G. Wells,
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le trois était mieux au niveau scénario (voyage dans le temps), ça changeait.
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Fini la B.D. Oms en Série, adapté de Stefan Wul l'être humain, comme un animal domestique !
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J'en ai oublié un : Annihilation. Adapté de Jeff Vandermeer. J'aime beaucoup ce que fait Alex Garland (Ex Machina). Dans ce que j'ai cité, ya aussi Upgrade, de Leigh Whannel (scénariste de Saw)
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Je viens de finir le dernier Men in Black : International. ben c'est tout nul, ça n'a pas la saveur des Barry Sonnenfeld, et les acteurs et actrices sont loin d'égaler les perfs de Will Smith et Tommy Lee Jones, les répliques ne sont pas au niveau, le scénar est nul, les nouveaux gadgets ne se renouvellent pas (on ressort l'histoire du "bouton rouge" sur lequel il ne faut pas appuyer dans la voiture, c'est lourd), etc.
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Je lis Barrière mentale, de Poul Anderson. Soudainement, l'ensemble des êtres de la planète, animaux compris, voient leur intelligence augmentée du jour au lendemain.
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faut bien que l'homme aille travailler et utilise du carburant, pour assurer au nid familial un moyen de subsistance, et de quoi rembourser le prêt maison.
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Je ne sais même pas si ça m'aurait plu à l'âge de 12 ans. Dés les premières scènes, je me suis demandé : mais que fout Nicole Kidman là-dedans ? Comme le scénario est du recyclé basique (le coup du bâtard appelé à devenir roi), ce qui crée des dissensions, on bourre le film de scènes d'action, dopées aux effets spéciaux, avec un petit côté écologique (nous polluons les océans, ceux-ci se vengent ; sisi, c'est bien tout le scénar du film), un gros bourrin pour héros, avec un moment culminant du film : un monstre gigantesque un mi-Lobster mi-Godzilla des mers, dont on se demande le pourquoi de la présence, fait que je me suis demandé pourquoi je regardais ce film qui tourne au n'importe quoi.
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Superbe long métrage, une virtuosité dans le placement de la caméra qui donne l'impression d'un long plan-séquence, mais on devine par moments à quels endroits le plan-séquence s'arrête, et le suivant reprend. Le plus long ayant duré 09 minutes. Le mouvement de caméra est magnifique, on ne perd rien de l'aventure des soldats britanniques, campés par de bons acteurs. Les décors sont bien rendus, les moyens sont au rendez-vous ; nul besoin d'un scénario complexe, il suffit de suivre deux soldats en mission, depuis les tranchées, pour avoir son content d'émotions. Sam Mendes dont je me suis promis de suivre tous ses longs métrages depuis que j'ai vu American Beauty, ne déçoit pas, et comme Spielberg et Nolan, il ajoute un film de guerre à son palmarès.