Pirlouit2017

Quand on est autre chose qu'un nain politique, on sait que dans le modèle français il n'existe pas de "communautés" intermédiaires censées faire médiation entre la Nation et l'individu, en enfermant ce dernier dans un stéréotype à vie.

Je ne fais que constater l'indigence de ta pensée politique imprégnée d'américanisme grotesque. Tu veux judiciariser à outrance par incapacité à construire autre chose qu'une Babel déstructurée ? Qui crois-tu duper ?

Une Société "multiculturelle", c'est donc une juxtaposition de communautés sur la défensive ? Joli modèle ! C'est déjà le cas de Dieudonné. Et par ceux qui se disent "charlie" de surcroît !

Je croyais que dans le modèle français il n'existait qu'une communauté nationale.

Le rôle de l'Eglise n'est pas de verser des rentes aux usuriers qui mettent en coupe réglée une population. C'est d'assister quotidiennement cette population par ses actions de charité. Au fait, es-tu pour une nation européenne ? Car, si oui, tu devrais militer pour un impôt européen unique avec péréquation vers la Grèce par exemple. Tu es prêt à montrer l'exemple ou tu n'appelles qu'à la spoliation des ennemis de ton idéologie ?

Ce qui est fascinant avec toi est que tu seras toujours à acclamer le manche, quel qu'il soit. Combien de chemises as-tu en cas de retournement impératif ?

En gros, les partisans du Nouvel Ordre mondial, du règne de la Finance dans un monde sans nations, sous l'égide du complexe militaro-industriel. Le canard qui s'était fait une spécialité de publier des articles imaginaires. https://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-bal-des-imposteurs-jayson-blair-bidonneur-a-la-une_1269974.html

Demande-t-il également la censure du Dictionnaire philosophique de Voltaire et de l'immense majorité des auteurs d'avant le monde du Procès de Nuremberg ? De Klarsfeld, les gens sains d'esprit, oui, en effet. Ca doit valoir son pesant de cacahuètes Alain75 qui lit Bagatelles pour un massacre.

Vision parfaitement caricaturale relevant de la falsification historique pure et dure qui fait mine "d'oublier" au moins trois éléments : - Dans les Sociétés traditionnelles, le Spirituel est jugé plus important que le Temporel par l'ensemble du Corps social, ce qui explique les notions mêmes d'offrandes, oblations et autres legs aux organisations religieuses, particulièrement aux Ordres monastiques dans la Chrétienté. - Le Spirituel développe le plus souvent, sous une forme ou une autre, l'aide aux pauvres. C'était l'évergétisme des grandes fêtes de la religion païenne. C'est toute la gestion quotidienne des Fabriques des églises qui, depuis le Bas Empire, servent de bureau de bienfaisance. - Les révolutions de 1789 et de 1917 ne sont pas le fait de la population mais d'une minorité idéologisée, qui n'arrive d'ailleurs à se maintenir au pouvoir que par le crime de masse à l'encontre de ceux qu'elle entend représenter (Vendée ou paysannerie russe), attitude scélérate qui certes ne fut pas celle de nos Rois. Et si tu t'interrogeais plutôt sur l'action quotidienne de l'Eglise grecque. A moins que pour toi le modèle civilisationnel indépassable soit le matraquage fiscal en faveur du remboursement d'une dette à la Banque pour la remercier de la fausse monnaie qu'elle crée quotidiennement. On comprend mieux l'orientation politique des défenseurs de ces putes issues d'Ukraine dont on ne sait que trop par qui elles sont financées.

L'exaltation de la chasteté et de la virginité sont pourtant des notions purement religieuses, relevant de la Sacralité. Et lorsque l'individu pèche, le Principe demeure la condamnation. L'exaltation de la pédophilie serait plutôt à rechercher du côté des "jouisseurs sans entraves". Elles insèrent dans les esprits que toute enceinte sacrée est vouée à la profanation. Elles sont les caricatures d'entités chtoniennes. Si le Néant vous attend, que ne vous y précipitez-vous mon cher ? A moins que vous ne soyez assez pervers pour y destiner votre propre descendance. Être conséquent avec ses positions philosophiques est de peu d'effectivité chez les Modernes.

Il apporte la démonstration de "l'esthétisme" de cette Modernité qui œuvre à faire chuter l'En-Haut. Les Femens, en ce sens, s'avèrent particulièrement emblématiques des cohortes qui prétendent régir le monde matériel. On peut dire que ces dernières avancent désormais à visage découvert.

Quel monde merveilleux sera celui des suicidés en puissance, ces "athées" qui exaltent le Néant et l'Absurde, comme explications du monde et de son devenir et qui, dans le vide absolu de leur âme, se réfugient dans le consumérisme et les anti-dépresseurs. Un triomphe de l'Esprit !

Ceux qui n'ont pas encore versé dans l'exaltation du Néant peuvent s'indigner d'une négation même d'affirmation de l'espérance. Non, non, sacrilège est le terme exact qui s'applique à cette action puisqu'en bon français il s'agit d'une "action impie par laquelle on profane les choses sacrées."

Le symbolique se rapporte très vite, si ce n'est consubstantiellement, à l'ésotérique, donc à la démarche même de recherche de Sens que possède tout esprit. Sauf que certains exercent cette capacité consciemment et que d'autres cachent leur peur même des mots derrière des postures d'évitement, si difficilement tenables qu'elles les mènent vite à la dissolution de tout esprit en mouvement par le recours aux opiacés. Dans une Société décente, il n'est pas besoin de démontrer que l'attaque à l'encontre de symboles positifs relève d'une menée pernicieuse et qu'il s'agit d'une manifestation, à l'état brut, du Mal. Car en une telle Société, on ne cherche pas à vider les symboles de toute substance pour devoir ensuite se contorsionner à justifier de protéger ce qui ne passerait plus que pour une coquille vide. Cet Henri a objectivement raison lorsqu'il souligne l'incohérence de ceux qui s'émeuvent de façon sélective devant l'exaltation de l'Autre. Mais il ne m'apparaît pas spécialement soutenir le bon camp. Pas davantage que les faux croyants qui se réjouissent voire jouissent des "émotions" suscitées par des crises iconoclastes. L'Ennemi s'insère bien facilement dans les âmes malades et désorientées de la Modernité.

En conséquence, seuls les symboles négatifs devraient avoir droit de cité. C'est bien cela ? Saccager et pratiquer l'autodafé de l'espérance ou de la rédemption deviennent alors le point final du débat symbolique. Nous observons réellement les effets manifestes du règne de l'Autre.

Définis d'abord ton mieux vivre et tu trouveras alors aisément une réponse dans n'importe quel livre d'Histoire, en des temps et des lieux où la Foi déplaçait les montagnes et le Monde était un objet d'émerveillement, avec le regard porté vers l'En-Haut et non de blasé dépressif. Un monde qui a remplacé les sanctuaires par les supermarchés ne constitue pas l'Âge d'Or. "Malheur ! Les temps sont proches où l’homme ne mettra plus d’étoile au monde. Malheur ! Les temps sont proches du plus méprisable des hommes, qui ne sait plus se mépriser lui-même. Voici ! Je vous montre le dernier homme. « Amour ? Création ? Désir ? Etoile ? Qu’est cela ? » – Ainsi demande le dernier homme, et il cligne de l’œil. La terre sera alors devenue plus petite, et sur elle sautillera le dernier homme, qui rapetisse tout. Sa race est indestructible comme celle du puceron ; le dernier homme vit le plus longtemps. « Nous avons inventé le bonheur », – disent les derniers hommes, et ils clignent de l’œil. Ils ont abandonné les contrées où il était dur de vivre : car on a besoin de chaleur. On aime encore son voisin et l’on se frotte à lui : car on a besoin de chaleur. Tomber malade et être méfiant passe chez eux pour un péché : on s’avance prudemment. Bien fou qui trébuche encore sur les pierres et sur les hommes ! Un peu de poison de-ci de-là, pour se procurer des rêves agréables. Et beaucoup de poisons enfin, pour mourir agréablement. On travaille encore, car le travail est une distraction. Mais l’on veille à ce que la distraction ne débilite point. On ne devient plus ni pauvre ni riche : ce sont deux choses trop pénibles. Qui voudrait encore gouverner ? Qui voudrait obéir encore ? Ce sont deux choses trop pénibles. Point de berger et un seul troupeau ! Chacun veut la même chose, tous sont égaux : qui a d’autres sentiments va de son plein gré dans la maison des fous. « Autrefois tout le monde était fou », – disent ceux qui sont les plus fins, et ils clignent de l’œil. On est prudent et l’on sait tout ce qui est arrivé : c’est ainsi que l’on peut railler sans fin. On se dispute encore, mais on se réconcilie bientôt – car on ne veut pas se gâter l’estomac. On a son petit plaisir pour le jour et son petit plaisir pour la nuit : mais on respecte la santé. « Nous avons inventé le bonheur », – disent les derniers hommes, et ils clignent de l’œil."

Jérusalem est capitale du royaume franc éponyme de 1099 à 1187. Elle était alors devenue latine. Force est de constater que sa population franque de rite latin a décliné depuis lors. La longue durée ne se conçoit que dans les cycles. Et celui d'aujourd'hui ne peut agréer aucun des fils de Rome.

Un exemple de Société qui fonctionne sur autre chose que les antidépresseurs ? Tu as un large choix, parmi l'ensemble des exemples historiques de la Tradition.

L'économisme est, en soi, un échec.

L'idée d'Empire existe. Mais encore faut-il qu'elle repose sur un Principe unificateur. Or ce Principe ne peut se trouver dans un monde nihiliste qui prétend avoir tué Dieu. L'échec européen ne résulte que de l'évidente conséquence du Vide et de l'Absurde qui "suppléent" la mort de Dieu. Aucun des systèmes issus du XIXe ou du XXe siècle n'a pu se voir reconnaître une bien grande légitimité et encore moins une continuité historique. Donc les états d'âme d'une commission, même avec un "c" majuscule... Ca a failli marcher sous les Hohenstaufen.

Vous ne semblez pas connaître davantage l'Histoire de l'Afrique du Sud à partir du XVIIe que celle de l'Empire du Mali au XIVe. Vous prétendez qu'il n'y a pas eu forte émigration d'Européens vers cet antipode ? La guerre des Boers ressortit d'une génération spontanée de descendants de Hollandais et de Huguenots français selon vous ? Comment sont donc traités ces descendants d'Européens dans la région aujourd'hui ? Pouvez-vous nous donner les statistiques criminelles sud-africaines et zimbabwéennes à leur encontre ? Songez-vous que ces pays auraient accueilli à bras ouverts, dans les années 1990, les Russes ruinés de l'ère Eltsine ou aujourd'hui les Grecs ? Comment seraient accueilli ces millions de migrants, au vu de comment sont traités des descendants d'Européens qui y vivent pourtant pour certains depuis l'époque de Louis XIV ?

Tu démontres sujet après sujet sur ce forum que tu possèdes un esprit lent et un raisonnement des plus poussifs, qui ne te permet guère autre chose que noyer sous un flot de propos aussi répétitifs que vides les réponses des autres interlocuteurs, pour mieux les décourager. Qu'est ce que ta cervelle ne saisit pas dans le concept même, si tu chausses tes bésicles, d'EVOLUTION DU SENS OU DU NIVEAU DE LANGUE dans l'usage d'un terme, évolution que l'Académie vient consacrer lorsque son emploi s'enracine véritablement et perdure ? Discuter avec toi s'avère toujours vain. Tu n'as pas l'esprit délié.

Et l'auraient-ils su, qu'en auraient-ils fait ? Les autorités califales s'émouvaient-elles spécialement de l'extension de la Peste noire sur des terres autres que les leurs ? Il est de la nature des entités politiques de privilégier leurs propres intérêts. La charité est un concept religieux, pas politique.

Absolument ! Une langue ne se modifie, dans sa profondeur, qu'avec extrême lenteur et sans ne perdre qu'avec regret de très lointaines attaches, à un rythme mesuré et harmonieux. C'est la richesse d'une langue soutenue, qui permet d'encore entendre le vocabulaire de Marot voire Chrétien de Troyes, lorsque ceux qui se précipitent sur chaque néologisme abscons du globish s'expriment dans un sabir chaotique, très vite suranné et la plupart du temps sans substance. Un travail lexical est affaire de maturation autant que de subtilité. Et historiquement, ce sont toujours les lettrés, qui sont parvenus à la reconnaissance de leur œuvre par leurs contemporains puis parfois par la postérité, qui ont construit et affiné la langue. L'italien doit mille fois plus au travail poétique de Dante qu'aux volontés d'obscurs conseillers politiques qui auraient cherché à imposer des vues idéologiques sans aucune démonstration de capacités stylistiques propres à susciter l'adhésion. La langue littéraire demeurera à jamais affaire de lettrés.

Ce que ton esprit empesé semble avoir du mal à cerner est que la CONSTATATION de l'usage appartient en propre à l'Académie et non à tes desiderata personnels. Mais rien ne t'empêche de briller par les Lettres pour l'intégrer et participer à la rédaction du dictionnaire. En attendant, ceux qui se dispenseront de suivre les règles grammaticales, orthographiques et lexicales établies par l'Académie ne commettront rien d'autre que des fautes et ne pourront prétendre à un niveau de langue autre que pauvre voire déstructuré, à la marge de l'absence d'appartenance à la francophonie.