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Don Juan

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Tout ce qui a été posté par Don Juan

  1. Don Juan

    De l'existence de Dieu

    Je ne sais pas comment traduire le mot intimiste, faut-il entendre qu'il y a des expérience qui ne se peuvent rapprocher de l'expérience d'autrui ? J'ai tendance à penser que nous avons tous la même expérience du monde même si le plus souvent il s'avère difficile de le vérifier pour des raisons qui touchent aux questions du "conscient" et de "l'inconscient". Je pense que l'expérience du phénomène de la conscience comme "noeud qui noue les choses" est possible d'une manière pragmatique ou pratique, donc d'une certaine manière, vérifiable.
  2. Don Juan

    De l'existence de Dieu

    Veux-tu dire que la conscience a imanquablement besoin d'un support physique, organique, une existence ? Si c'est ce que tu veux dire, je ne serais pas d'accord, la conscience pure peut être un "simple" phénomène.
  3. Oui et sans amour nous ne sommes rien....
  4. Il n'y aura pas de sanctionneur sain, seul le pardon est sain...
  5. Ma réponse sera difficile à entendre, on ne peut juger que les actes (tu ne jugeras point...) Juger ne consiste pas à rechercher quelle doit être la plus adaptée des répressions, juger c'est chercher à comprendre le pourquoi et le comment. Pour moi donc la justice n'est pas la justice, elle est un système de compensation, elle ne cherche pas réellement à comprendre, et donc, elle ne permet au système de comprendre ses failles ni à chaque humain de se comprendre lui-même.
  6. Je ne crois pas qu'elle soit bénéfique, je ne crois pas à ses vertus pédagogiques ou dissuasives. La vision d'une justice de compensation ne peut admettre que les fautes ne soient pas punies. Dans une société, si l'on ne pratique aucune répression, c'est le besoin de rendre justice par soi-même qui s'installe et c'est le chaos qui suit. Par conséquent, notre conception de la justice veut servir les équilibres d'un idéal de société, alors que c'est probablement cet équilibre ou idéal qui sert de base à la plus grande part des crimes. C'est un cercle vicieux parce qu'il ne peut y avoir de société idéale, ce sont les hommes qui font la société et tant qu'il n'y aura pas une révolution en chaque homme, nous devrons vivre avec les incohérences de nos sytèmes. «««Dans leur solide Stupidité, mes généraux se réunirent : « Il faut comprendre, se disaient-ils, pourquoi nos hommes se divisent et se haïssent. » Et ils les faisaient comparaître. Et les écoutaient les uns les autres cherchant à concilier leurs thèses et à étabhr la justice et à rendre à celui-là son dû et à reprendre à l’autre ce qu’il détenait indûment. Et s’ils se haïssaient pour des mobiles de jalousie, les généraux cherchaient à déterminer qui avait raison et qui avait tort. Et bientôt ils ne comprirent plus rien à rien tant les problèmes s’embrouillaient les uns les autres, tant le même acte montrait de visages divers, noble sous telle lumière, bas sous telle autre, cruel à la fois et généreux. Et leurs conseils se poursuivaient la nuit. Et comme ils ne prenaient plus de sommeil, leur Stupidité allait s’accroissant. Alors ils me vinrent trouver : « Il n’est plus qu’une solution, me dirent-ils, à ce fatras. Et c’est le déluge des Hébreux ! » Mais je me souvenais de mon père : « Quand la moisissure prend dans le blé, cherche-la en dehors du blé, change-le de grenier. Lorsque les hommes se haïssent, n’écoute point l’exposé imbécile des raisons qu’ils ont de haïr. Car ils en ont bien d’autres, encore, que celles qu’ils disent, et auxquelles ils n’ont point songé. Ils en ont tout autant de s’aimer. Et tout autant de vivre dans l’indifférence. Et moi qui ne m’intéresse jamais aux paroles, sachant que ce qu’elles charrient n’e§l que signe difficile à lire, de même que les pierres de l’édifice ne montrent ni l’ombre ni le silence, de même que les maté¬ riaux de l’arbre n’expliquent point l’arbre, pourquoi me serais-je intéressé aux matériaux de leur haine ? Ils la bâtissaient comme un temple avec les mêmes pierres qui leur eussent servi pour bâtir l’amour. »»» Citadelle, St EX
  7. Don Juan

    La projection

    Je n'avais rien à dire de particulier sur ce sujet, j'ai réagi à un de tes propos, mais il y a peut-être eu un malentendu sur le sens de tes mots.
  8. Don Juan

    La projection

    Cela doit être ça une projection.
  9. Je te pardonne, tu ne sais pas ce que tu dis et tu n'y es pour rien.
  10. Don Juan

    La projection

    Certes le sujet aurait pu être mieux présenté, il manque des ??? Mais il es absurde d'affirmer que le sujet n'a pas de raison parce que tu ne peux pas la voir, tout est cause et effet dans le même temps.
  11. Sans doute notre divergence vient-elle du fait que tu crois au libre arbitre, à la possibilité de choisir ou tout simplement à quelque chose qui ressemble à la liberté et moi non, ce sont deux regards diamètralement opposés, il ne peuvent finir par s'entendre et nous ne sommes pas là pour convertir.
  12. Tu emploies le mot inéluctable comme si c'était le mot calculable, c'est pourquoi tu es passé à côté du sens de mes mots, si j'ai répondu, c'est qu'il ne pouvait pas en être autrement, voila le sens que je donne au mot "inéluctable", malgré qu'on soit incapable de prévoir ce qui fatalement doit arriver, ce qui arrive est inmanquablement ce qui pouvait se produire davantage que toute autre "proposition".
  13. Je pensais que tout ce qui s'est accompli est par nature inéluctable....
  14. Don Juan

    Que vaut la vie?

    Oui, peut-être... (merci de ta réponse), je préfère prendre un autre angle de vue et adopter un autre langage s'il faut parler de la vie. Je pense que nous ne savons pas ce qu'est la vie et ce n'est certainement pas en disséquant les corps que nous l'apprendrons, pas plus qu'en disséquant les mots et les idées.
  15. Don Juan

    Le virtuel et le réel

    Pour moi, le virtuel n'existe qu'en dehors de ma conscience. Tout ce qui pèse sur la balance est réel, et tout ce que je peux imagniner peut peser sur toute balance. Ce qui pèse sur moi seul est une réalité qui m'appartient totalement.
  16. Don Juan

    Que vaut la vie?

    La vie n'étant pas une marchandise, elle ne peut avoir de valeur. Ce que nous voulons penser à son propos appartient au monde des idées et ne représente aucune valeur. La vie se passe bien des valeurs que nous voulons lui accorder. La vie ne vaut donc rien. Mais rien n'est-il pas ce qu'il y a de plus facile à trouver dans l'univers ? Celui-ci est surtout fait de rien, le reste n'est que quelques poussières. Vaut-il la peine de se demander si ces poussières ont une valeur ? Sont-ce ces quelques poussières qui sont à l'origne de l'univers ou est-ce cet incommensurable rien qui en est la source? Toute matière est faite de beaucoup de rien et de quelques poussières, tout est-il quantifiable par ces quelques poussières ou est-il quantifiable par ce gigantesque rien ? Rien serait-il en fait le tout et que sont alors ces quelques poussières ? La vie serait-elle le produit de la rencontre entre un gigantesque rien et quelques poussières ? Si la vie avait une valeur elle pourrait se vendre... à moins que le terme "valeur" ici ne signifie qu'un échantillon de ce que l'homme peut imaginer dans son vide cérébral.
  17. Don Juan

    Commérage

    Les trois passoires de Socrate, rien de plus.
  18. Le fait de demander à autrui si tu es sage ou non frôle le délire, le délire peut-il émaner de la sagesse ?
  19. Un génie qui a fait des erreurs comme tout le monde sans doute.
  20. Ce que tu mets de toi dans ta poterie, en conscience ou non, car le phénomène est indépendant de toute volonté. Ce que tu mets de toi et qui s'échange avec le monde qui t'entoure. Le souffle de ta respiration. Le son de ton pas. La peau de l'arbre que tu caresses lorsque tu t'appuies un moment pour te reposer de tes efforts. La lumière qui jaillit de tes yeux et celle qui entre par ta bouche, ta peau, tes os.... La nourriture que tu absorbes pour survivre jusqu'au jour qui viendra. Les déchets dont tu te débarrasses chaque jour, quelque soit le lieu où tu t'en débarrasses . Chaque "objet" que tu vas rencontrer, indépendamment du regard que tu peux poser sur lui et qui va te changer, indépendamment de ce que tu peux parvenir à voir de ce changement. Tout cela, et bien plus encore, participe à la transcendance, qui est marcher vers le royaume intérieur, c'est de la spiritualité, le phénomène qui transforme les pierres disparates en êtres vivants et en cathédrale.
  21. C'est un exercice dangereux.
  22. Don Juan

    Le paradoxe du temps infini

    Bonjour eriu, pour moi, lorsqu'il il y a transformation il y a autre chose. Si je transforme un vase en assiette, je suis bien obligé de considérer que la chose est autre et que cette autre chose commence avec le commencement de sa transformation. Un œuf à un commencement et sa fin peut se trouver dans mon estomac, si la poule le couve il deviendra un poussin, le commencement et la fin du poussin ne sont pas les mêmes que ceux de l'œuf.
  23. Don Juan

    Le paradoxe du temps infini

    "L'éternel", "l'éternité", ce sont des termes employés par les religieux et les religions. Nietzsche voulut-il que Dieu soit mort pour créer ses propres dieux à son image ? Je te demandais de me citer une seule chose qui n'ait pas de commencement ni de fin afin que nous ne perdions pas de temps à discutailler de superstitions, j' attends toujours...
  24. Don Juan

    Le paradoxe du temps infini

    Lesquelles ? Dans quel chapitre celui qui dit que Dieu est mort prétend que certaines choses n'ont pas de commencement ni fin ?
  25. Don Juan

    Le paradoxe du temps infini

    Ce qui a un commencement aura imanquablement une fin. Ainsi parlait Sri toutoualamala.
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