-
Compteur de contenus
3 244 -
Inscription
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Don Juan
-
Un rapide HS ? Oui, je ne crois qu'en l'illusion du choix. Comment prétendre à la perception et à la conscience de tout ce qui se passe en nous et autour de nous ? Comment imaginer que l'homme est sa propre origine, sa propre route, son propre destin ? Un milliard de choses invisibles et inconnaissables nous précèdent, nous accompagnent et nous suivent.
-
Je n'entendais pas d'ironie dans votre propos, je vous ai pris au sérieux et au premier degré. (modifié) Je ne partage pas votre position, et ma façon de vous le faire savoir, bien qu'en peu humoristique ne se veut pas irrespectueuse. J'ai des gros doutes personnellement sur la possibilité du choix.
-
Ainsi donc la capacité de rêver à un idéal serait ce qui nous différencie des autres animaux ? Ce qui nous fait conserver notre animalité malgré tout, si je vous comprends bien ? Pourtant, je suis sûr d'avoir surpris mon chien et mon cheval dans la construction d'un idéal. Pour mon chien, il s'agissait d'une meilleure vie et pour cela s'en alla s'acoquiner avec une louve. Pour mon cheval, il opta pour une liberté de mouvement élargie et me faussa compagnie. Certes, nos idéaux humains n'ont rien à envier à ces petits fantasmes de bêtes sans culture, mais ce que je ne comprends pas bien, c'est pourquoi nous faudrait-il choisir un maître comme idéal supérieur ?
-
L'esprit dominant existe bien et découle probablement d'une nature physiologique, d'un terrain et d'un système hormonal, c'est pourquoi cet "instinct" domine les dominants eux-mêmes, ils réagissent et construisent des moyens de se défendre. Le dominant est avant tout un sujet stressé, son espérance de vie n'est probablement pas plus prometteuse que le sujet que l'on voudra voir comme dominé. Lutter contre ce "dieu aveugle", comme vous dites, doit se faire en soi, le champ de bataille est, selon moi, dans le domaine endocrinien, mais il est vrai que parvenir à modifier l'activité de nos glandes sans toucher aux idées, ou aux représentations, me semble bien difficile à envisager, à moins que l'on puisse inventer de nouvelles règles du jeu avec l'idée et la représentation. Quelque chose m'invite à me méfier des représentations. Vous avez sûrement raison quant à la question de la transmission, bien qu'il nous faudrait définir ce que chacun entend par ce terme, transmettre n'est pas un besoin, mais un instinct, une nécessité qui j'espère est à la source de nos actes et de nos mots, ici et ailleurs. Tout le monde transmet, on ne peut ni l'empêcher ni l'interdire, nous transmettons comme M.Jourdain faisait de la prose sans le savoir. Ainsi, même les morts, inhumés ou non continuent de transmettre. Bien à Vous.
-
C'est gentil de vous préoccuper de mon/notre intelligence, mais ça va aller, elle en a vu d'autres. Je connais assez peu son histoire, et je ne connais pas l'auteur, mais cela répond à on questionnement, merci. Voila qui est bien dit.
-
Pour ce qui précède, je suis d'accord avec vous. Pour cette citation que je reprends, j'ai besoin d'éclaircissement. Qui sont les maîtres de l'Afrique, les occidentaux ? Ce serait étonnant. Et si non, pourquoi ne trouve t-on pas chez eux la capacité à aimer ?
-
Il faudrait qu'il puisse l'acheter pour la racheter, mais je ne l'ai pas mise en vente de toutes façons.
-
Pourquoi,parce que l'humilité est difficile à définir ou parce qu'il n'y a pas de philosophe humble ?
-
Qu'est-ce qu'il est bien élevé ce D.U. Peut-être qu'il aurait bien aimé que tu sois un peu désagréable....
-
Se recentrer = retrouver le sens du mot "responsabilité" ?
Don Juan a commenté un(e) billet du blog de Marioons dans Marioons blog
Bonjour, mais est-ce à dire que "vivre pleinement ce que l'on est au fond" signifie ne pas œuvrer à un éventuel changement ? Et dans ce cas, si la nécessité de se rendre meilleur se montre une évidence, comment la faire concilier avec la première annonce? -
Tout raisonnement n'a d'utilité qu'en fonction de son adéquation avec le réel, et qu'est-ce qui vient troubler notre perception, notre compréhension du réel devrais-dire ? Notre système limbique. Nos hormones ont donc souvent le premier et le dernier mot dans nos pensées, plus précisément dans notre démarche de raison, un ego à faire valoir est de ce registre là.
-
Et je vous en suis gré pour cela.
-
Le changement, oui, mais lequel ? On réécrit un nouveau texte sur le sable, de nouvelles idées, de nouveaux mots, mais une vague à nouveau viendra, elle effacera tout, et il faudra réécrire, voila le seul changement auquel l'homme est prêt pour le moment, pour un long moment. Mais tu as raison, nous ne devons pas tuer pour vivre, ni des bêtes, ni des plantes, nous les tuons pour leur prendre la lumière qui est en eux, alors que la lumière est partout, voila qui serait un début de changement, apprendre à boire la lumière. Ceci dit, je crois aussi que ce n'est pas ce qui entre dans notre bouche qui nous souille, mais notre sommeil, lourd comme la mort. Que quelque chose nous tire de notre sommeil.
-
Dans ce sens, une idée est une forme sérieuse de la fantaisie, me semble t-il. S'il existe une idée parfaite du cheval, elle ne fut certainement pas la même pour chaque génération, et où donc cette idée existerait-elle ? Dans l'inconscient collectif ou dans certains livres ?
-
@Blaquière C'est pourquoi je disais plus haut que le terme avait au moins deux sens, vous parlez du sens propre et du sens figuré, je pense qu'il s'agit plutôt de matérialité et de conscience ou d'esprit.. j'existe matériellement ne signifie pas la même chose que j'existe dans une conscience, nous devons pouvoir philosopher à partir de cette expérience là aussi, du-moins c'est ce qu'il me semble. Merci pour votre explication.
-
Qu'est ce qu'un sujet philosophique ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de metal guru dans Philosophie
Vous voulez définir la liberté en fonction du nombre de choix, ou autrement dit de la quantité. Mais comment pouvez-vous être sûrs que ce sont bien des choix qui s'offrent à vous ? Comment être sûr que ces choix ne soient pas choisis par d'autres, sur mesure pour vous et pour vous cacher d'autres choix, auxquels vous n'aurez plus accès ? Et votre conditionnement, qu'en faîtes-vous ? SI je croyais à la liberté, j'opterais pour une définition qui se base sur des critères de qualité et non de quantité. L'homme de 2017; plus libre que l'homme de Cro-Magnon, rien ne semble moins sûr, au regard des clichés, des leçons apprises, des réflexes de penser et d'agir conditionnés, de la pensée et des idées mises en boîte et vendues en supermarché. Je crois qu'enfermé entre quatre murs, au fond d'une prison, il y a encore moyen d'être plus libre que l'homme de 2017. -
Le lieu est ouvert, le message s'est colporté, ils arrivent, les musiciens et les voix volontaires. Nul ne peut dire comment ça va se passer, untel prend l'initiative, lance une note, un accord, un autre le suit, et ils se joignent peu à peu dans un effort d'écoute et un oubli de soi. Ce n'est jamais parfait bien-sûr, on ne peut contrôler l'inattendu. C'est vivant.
-
@Blaquière, Ce que je pense vois-tu, c'est que ce que nous faisons tous ici, et ailleurs, le fait de nous parler, ou plus exactement, le fait de s'écouter parler, mais aussi, le simple fait de se connecter à ce lieu, même sans rien dire, parce que le pseudo va s'afficher, qu'il y aura des traces de mon passage, ou même pas ça, mais tout simplement parce que me sentir présent, tout cela c'est notre effort pour exister, pour être point d'effort à faire, sinon celui pour se maintenir en vie. C'est ce que je pense, et je suis sûr que le Jean que tu citais me comprendras, car sans exister, il est probablement encore.
-
Tu n'as pas l'impression de dire le contraire ici ? Le verbe exister a au moins deux sens, un objet existe, et un être fait des efforts pour exister. Pour l'être vivant, et pour moi surtout, exister est une expression de la volonté d'un vivant, il cherche à exister, c'est à dire être au dehors de ce qu'il est.
-
J'aurais dit, on ne peut exister si l'on est pas. Le non-être, peut-il être une intention de l'être ? Quelle confusion ! Le sens de ces mots devrait être clair, mais comme il est difficile de les utiliser sans se fourvoyer. J'ai mal à la tête.
-
Je ne sais pas si c'est une leçon qu'il y a besoin de tirer, mais lorsque je partirai, ce sera les yeux remplis de beauté.
