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Don Juan

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Tout ce qui a été posté par Don Juan

  1. Je ne comprends pas, vouloir changer le monde est un idéal de jeunesse ou un signe de vieillesse ?
  2. Cette société ressemble aux hommes qui la composent dans sa grande majorité, difficile donc de rêver à une autre société, pour ma part la société n'est pas un modèle qui m'emballe, je suis resté à l'échelle des clans, ceux-ci subissent ce que vous appelez "la société" partout dans le monde. Les hommes sont ce qu'ils sont et ceci pour un temps encore assez long j'imagine, ils ne peuvent pas produire quelque chose de mieux et je crois que sont peu nombreux en vérité ceux qui voudraient qu'elle change.
  3. Vous voulez probablement dire que la société devrait être dirigée par une forme de gouvernement de sages ? Je crains que les hommes sages se refusent à diriger quoi que ce soit, surtout une société du genre que nous construisons depuis des siècles dans le monde moderne. Le terme "intelligent" me pose quelques problèmes, il y a tellement d'intelligences différentes dans leur nature et application possible, comment définissez-vous votre intelligence, je veux dire celle à laquelle vous pensez ? Voila une réflexion profonde.... lolol
  4. Comment voyez-vous cette mise hors d'état de nuire ?
  5. Pour moi, un être conscient ne peut pas être issu d'une matrice sans conscience. La cellule elle-même est probablement consciente, la matière est vivante comme les briques qui la constituent. Pour le reste, aliochaverkiev a si bien résumé ma pensée que je crois inutile de rajouter des mots qui iraient dans le même sens, un philosophe doit parfois savoir se taire. Bien à vous PS: il semble que Marouddiji et aliochaverkiev aient montré quelques points de rencontre, non ? lol
  6. Tout est dit, et bien dit.
  7. Ce que je pense, c'est qu'on ne peut pas dire que le vivant n'est qu'inconscient, l'homme par exemple, est probablement plus inconscient que conscient, le regard et les définitions posés sur cet "inconscient" appartiennent au "conscient", c'est à dire celui qui regarde en pensant. le conscient se dit à lui-même ; " ah ! mais je ne vois pas tout, je ne sais pas tout !", ainsi, il invente le concept de l'inconscient. Je ne crois pas que l'homme soit inconscient lorsqu'il se soumet à ses pulsions, en général il en est bien conscient mais ne sait ou ne veut les contrôler, par contre il est assez peu conscient d’une manière générale des mécanismes psychologiques qui animent ses réactions, parce que le conscient a une mémoire courte et fragmentée, sélective aussi. Si je veux affirmer que la nature est inconsciente, je dois aussi vouloir nier toute part consciente en elle. Vous utilisez le terme "programmation", il me convient assez bien. Je vous ferai remarquer qu'une programmation est l'action de programmer. La nature serait-elle inconsciente de cette programmation qui l'anime, ou bien serait-elle "l'auteur" inconscient de cette programmation ?
  8. Bonjour, de cela, peut-on en être vraiment sûr, et comment ?
  9. @aliochaverkiev Je ne vous apprendrai pas que vouloir changer le monde, ou vouloir le voir changer, sont des actions qui n'ont de sens qu'à partir de vouloir se changer soi et vouloir se voir changer. Sinon je veux bien vous lire sur ce sujet d'un monde à changer, qu'est-ce que cela peut bien signifier ?
  10. Vous me collez une étiquette, je serais déterministe, et vous, vous seriez un croyant ? Et à part ça nous serons quoi d’autres, combien d’autres étiquettes ? Si je suis déterministe, je ne l’ai sûrement pas choisi, et vous, vous êtes sûrs d’avoir choisi de croire ? Vous êtes un être humain, qui croyez, peut-être demain ne croirez-vous pas comme aujourd’hui, peut-être vous ferez-vous teindre les cheveux en bleu. Lorsque je croise un homme le lundi, je le vois tel qu’il est ou tel que je peux le voir ce lundi, mais le lendemain, c’est un autre, et moi aussi, je suis un autre. Voilà pourquoi les étiquettes sont absurdes, elles sont, elles aussi, des illusions aussi puissantes que celle qui nous permet de rêver à la possibilité de choisir. Et non, je n’ai pas choisi de naître, je ne choisirais pas de mourir, même si pense pouvoir prendre la décision de me lancer du dixième étage. Pas plus que Pilate ne choisit de livrer jésus à ses bourreaux, pas plus que Juda ne choisit de « vendre » ou « donner (selon les versions) aux soldats de Caïphe. Je vous entends penser « ah mais je n’ai pas dit que l’on avait le choix dans toutes circonstances », si un astéroïde vient s’écraser sur la terre, vous me direz là, c’est clair, ce n’est pas le choix des hommes. Il y aurait donc des situations, des actes, et des décisions qui se produisent à l’intérieur d’un champ où le choix est libéré, et d’autres situations où le pouvoir de décision se verrait la porte fermée, « stop !! on n’entre pas ici » Je ne commettrai pas l’erreur de vous dire : libre à chacun de croire en ce qu’il veut, puisque je pense que l’on croit à ce que l’on a besoin, surtout inconsciemment besoin, vous avez besoin de croire en cette liberté, j’ai besoin de croire que cette liberté n’est qu’une illusion, j’ai bien peur qu’il n’y ait pas de moyens de savoir la raison de ce besoin et la raison pour qu’il soit différent chez vous et chez moi. Bien à vous.
  11. Un rapide HS ? Oui, je ne crois qu'en l'illusion du choix. Comment prétendre à la perception et à la conscience de tout ce qui se passe en nous et autour de nous ? Comment imaginer que l'homme est sa propre origine, sa propre route, son propre destin ? Un milliard de choses invisibles et inconnaissables nous précèdent, nous accompagnent et nous suivent.
  12. Je n'entendais pas d'ironie dans votre propos, je vous ai pris au sérieux et au premier degré. (modifié) Je ne partage pas votre position, et ma façon de vous le faire savoir, bien qu'en peu humoristique ne se veut pas irrespectueuse. J'ai des gros doutes personnellement sur la possibilité du choix.
  13. Ainsi donc la capacité de rêver à un idéal serait ce qui nous différencie des autres animaux ? Ce qui nous fait conserver notre animalité malgré tout, si je vous comprends bien ? Pourtant, je suis sûr d'avoir surpris mon chien et mon cheval dans la construction d'un idéal. Pour mon chien, il s'agissait d'une meilleure vie et pour cela s'en alla s'acoquiner avec une louve. Pour mon cheval, il opta pour une liberté de mouvement élargie et me faussa compagnie. Certes, nos idéaux humains n'ont rien à envier à ces petits fantasmes de bêtes sans culture, mais ce que je ne comprends pas bien, c'est pourquoi nous faudrait-il choisir un maître comme idéal supérieur ?
  14. L'esprit dominant existe bien et découle probablement d'une nature physiologique, d'un terrain et d'un système hormonal, c'est pourquoi cet "instinct" domine les dominants eux-mêmes, ils réagissent et construisent des moyens de se défendre. Le dominant est avant tout un sujet stressé, son espérance de vie n'est probablement pas plus prometteuse que le sujet que l'on voudra voir comme dominé. Lutter contre ce "dieu aveugle", comme vous dites, doit se faire en soi, le champ de bataille est, selon moi, dans le domaine endocrinien, mais il est vrai que parvenir à modifier l'activité de nos glandes sans toucher aux idées, ou aux représentations, me semble bien difficile à envisager, à moins que l'on puisse inventer de nouvelles règles du jeu avec l'idée et la représentation. Quelque chose m'invite à me méfier des représentations. Vous avez sûrement raison quant à la question de la transmission, bien qu'il nous faudrait définir ce que chacun entend par ce terme, transmettre n'est pas un besoin, mais un instinct, une nécessité qui j'espère est à la source de nos actes et de nos mots, ici et ailleurs. Tout le monde transmet, on ne peut ni l'empêcher ni l'interdire, nous transmettons comme M.Jourdain faisait de la prose sans le savoir. Ainsi, même les morts, inhumés ou non continuent de transmettre. Bien à Vous.
  15. Don Juan

    L'Idée.

    C'est gentil de vous préoccuper de mon/notre intelligence, mais ça va aller, elle en a vu d'autres. Je connais assez peu son histoire, et je ne connais pas l'auteur, mais cela répond à on questionnement, merci. Voila qui est bien dit.
  16. Don Juan

    L'Idée.

    Pour ce qui précède, je suis d'accord avec vous. Pour cette citation que je reprends, j'ai besoin d'éclaircissement. Qui sont les maîtres de l'Afrique, les occidentaux ? Ce serait étonnant. Et si non, pourquoi ne trouve t-on pas chez eux la capacité à aimer ?
  17. Il faudrait qu'il puisse l'acheter pour la racheter, mais je ne l'ai pas mise en vente de toutes façons.
  18. Don Juan

    L'Idée.

    Pourquoi,parce que l'humilité est difficile à définir ou parce qu'il n'y a pas de philosophe humble ?
  19. Don Juan

    L'Idée.

    Qu'est-ce qu'il est bien élevé ce D.U. Peut-être qu'il aurait bien aimé que tu sois un peu désagréable....
  20. Bonjour, mais est-ce à dire que "vivre pleinement ce que l'on est au fond" signifie ne pas œuvrer à un éventuel changement ? Et dans ce cas, si la nécessité de se rendre meilleur se montre une évidence, comment la faire concilier avec la première annonce?
  21. Don Juan

    L'Idée.

    Tout raisonnement n'a d'utilité qu'en fonction de son adéquation avec le réel, et qu'est-ce qui vient troubler notre perception, notre compréhension du réel devrais-dire ? Notre système limbique. Nos hormones ont donc souvent le premier et le dernier mot dans nos pensées, plus précisément dans notre démarche de raison, un ego à faire valoir est de ce registre là.
  22. Don Juan

    L'être et le non être

    Et je vous en suis gré pour cela.
  23. Don Juan

    L'être et le non être

    Le changement, oui, mais lequel ? On réécrit un nouveau texte sur le sable, de nouvelles idées, de nouveaux mots, mais une vague à nouveau viendra, elle effacera tout, et il faudra réécrire, voila le seul changement auquel l'homme est prêt pour le moment, pour un long moment. Mais tu as raison, nous ne devons pas tuer pour vivre, ni des bêtes, ni des plantes, nous les tuons pour leur prendre la lumière qui est en eux, alors que la lumière est partout, voila qui serait un début de changement, apprendre à boire la lumière. Ceci dit, je crois aussi que ce n'est pas ce qui entre dans notre bouche qui nous souille, mais notre sommeil, lourd comme la mort. Que quelque chose nous tire de notre sommeil.
  24. Don Juan

    L'Idée.

    Dans ce sens, une idée est une forme sérieuse de la fantaisie, me semble t-il. S'il existe une idée parfaite du cheval, elle ne fut certainement pas la même pour chaque génération, et où donc cette idée existerait-elle ? Dans l'inconscient collectif ou dans certains livres ?
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