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Tout ce qui a été posté par Don Juan
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Cette formulation peut générer une confusion, on peut y voir une forme de dévalorisation de soi et de l'importance que l'on accorde à sa propre vie, peut-être même un signe de dépression, c'est je crois, une sorte de règle à laquelle se soumettent les hommes qui ont une mission de protéger et de porter secours à autrui. C'est certainement encore une disposition d'esprit que l'on va rencontrer dans certains mouvements religieux. Pour moi, c'est une trajectoire. Et je ne considère que deux trajectoires, celle qui m'inspirera un comportement égoïste, dans le sens d'une formule raccourcie de la sorte : moi d'abord, et celle qui m'inspirera un comportement opposé que je formulerai aussi brièvement par : vous d'abord. Certains verront dans la première formulation l'expression de cette "volonté de puissance", d'autres la verront dans la seconde formulation. Je considère l'intention de sacrifice comme l'esprit qui doit générer, habiter, transcender tout acte, il n'y a pas de petits sacrifices, il n'y a que des grands. Selon moi, pour atteindre au surhumain, il est indubitable que la nécessité de sacrifier en soi et pour soi, un grand nombre de choses, comme des habitudes, des faiblesses, des laisser-aller, des peurs, des envies, des besoins, des rêves, etc, doit se présenter et s'accepter, c'est un commencement, mais l'intention du sacrifice doit s'étendre encore en toute situation. Nord.
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C'est vrai, ce ne sont pas des oppositions dans l'absolu. L'une indique la direction d'un soi renforcé, et l'on ne peut qu'extrapoler sur le pourquoi de ce soi renforcé, est-ce par exemple pour nourrir un sentiment de valeur par rapport à autrui, comme peut le laisser penser la prémonition que vous citiez plus haut ? L'autre indique une dimension de puissance au service d'autrui. Il n'y a pas que les manipulations médiatiques pour se faire une opinion sur la question, ce sont des faits que l'on peut expérimenter par soi-même. Est. Oui, comme je le disais plus haut, le surhumain selon une compréhension peut-être moins courante, est celui qui se tient au dessus de lui-même; lui-même étant considéré comme "trop animal". Est.
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Nous sommes d'accord, et cette citation était visionnaire. Est.
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Là, je pense que vous n'avez pas assez réfléchi. Est.
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Nous aurons du mal à démontrer que l'instinct n'est pas le trait le plus affirmé de ce qui constitue la nature animale. Et s'il n'y a rien à espérer dans la maîtrise des instincts, il n'y aura rien à obtenir d'une nature humaine qui ne se distingue pas de la nature animale, et en quoi pourrait-elle se distinguer ? Bien sûr lorsque je pense à l'instinct, je pense aux réactions primales, celles qui posent la question de la survie individuelle avant toutes les autres, et non aux possibilités naturelles de percevoir, d'intuiter et de communiquer. La phrase citée plus haut évoque en effte la volonté de puissance, c'est pour moi l'unique pulsion nécésaire au convalescent, au mal portant en général, elle me valut de trouver force et courage bien des fois lorsque je me trouvais dans une situation médicalement, ou psychologiquement périlleuse, mais elle n'a plus aucun sens pour celui qui sait entretenir son "feu intérieur", celui-là na pas besoin d'être plus fort, celui-là ne craint plus de mourir.
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Je n'en doutais pas, je voulais creuser sous votre masque et entendre une pensée plus construite, mais en effet, la démence de N. est un fait. Cependant, en chaque homme, philosophe, scientifique, etc, il ne peut y avoir que des erreurs, au coeur de sa philosophie il doit forcément y avoir quelque chose de bon. Sur la question du surhumain, je ne pense pas que ma vision des choses soit juxtaposable avec les concepts de Nietzsche, duquel je n'ai cessé de m'écarter dans ces quatre décénies passées, pour moi et de façon la plus concise, le surhumain est celui qui a appris à se contrôler dans ce qu'il a de plus réactif, instinctif et animal. On peut voir ici l'opposition avec une philosophie qui met en "hauteur" tout ce qui est une émanation des instincts. À cette phrase devenue si célèbre, qu'elle en est presque un adage de nos jours: Ce qui ne te tue pas te rend plus fort, je préfère la règle de ceux qui n'ont pas peur du sacrifice et tel un soldat, il y a peu de temps, qui donna sa vie en appliquant une règle qu'il devait entendre respirer dans sa chair : ma vie vaut moins que la tienne. On aime ou on n'aime pas, moi j'aime et ça vaut tous les livres de philosophie.
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Et sur la folie de Nietzsche ?
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Le surhumain n'est au dessus de personne d'autre que lui-même. Mais je veux bien entendre votre version sur la folie de Nietzsche
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Le guerrier prend tout comme un défi. Sans regret ni remord. Il s'avance sur le chemin sans regard en arrière. Il considère que tout ce qui lui arrive est un écho à ce qu'il est, cela lui indique quelle direction prendre. J'ai déjà reçu Le pouvoir qui gouverne mon destin je ne m'accroche à rien Pour n'avoir rien à défendre Je n'ai pas de pensée pour pouvoir voir Je ne crains rien pour pouvoir me souvenir de moi-même L'aigle me me laissera passer Serein et détaché vers la liberté Poésie de Juan Ramon Jimenez, si ma mémoire est bonne
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La bise ? Le serrage de mains ? Pouah !!! j'ai horreur qu'on me touche, alors je dis bonjour, tout simplement. Sinon j'évite de travailler avec des femmes. Nannnn ! Je déconne bien-sûr! J'adore les femmes.
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Ça c'est super vrai !
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Attention, il y a des tas de coins ici, pas sûr que vous parveniez à ne pas être entouré par des cons.
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lol, celle-là elle est rigolote. C'est pas un rien de vouloir fusionner avec le" tout".
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Tout à fait, alors jetons l'oeil sur ce qui ne resplendit pas pour le faire étinceler de beauté.
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Moi, je veux bien être le bâton!
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M'enfin ! ? il ne s'agit pas de vouloir le voir, mais il s'agit de vouloir le devenir.
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Crois-tu que Friedrich entendait par avènement, une forme d'expansion généralisée du surhomme ? J'ai l'impression que oui à te lire, et bien je souhaite te dire que tu te trompes, le surhomme arrive, il n'est pas encore visible parmi nous et nos sociétés, mais il arrive, il est là, sauras-tu le reconnaître ? Il va devoir s'adapter à la grande marée de Querida, marcher seul sur les chemins difficiles et gelés, toujours monter plus haut pour échapper à la cohue des mutants.
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Ben je plaisantais bien-sûr !
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Cela est probable, elle a besoin de soins. Ce n'est pas ce que je voyais comme méthode thérapeutique. Pourquoi pas des électrochocs ? La domination est peut-être la cause de son trouble, la cause dans ce cas ne pourrait représenter un remède. Je crois au contraire qu'elle craint toute résistance, c'est pourquoi elle fait en sorte de dominer son entourage proche sur lequel elle a installé son contrôle.
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Il n'est pas sûr qu'il soit agréable de discuter avec tous les génies, la preuve, avec moi c'est loin d'être agréable.
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Salut Saxo et amitié, ce que j'ai exprimé est maintenu, je ne changerais rien pour le moment :), peut-être fais-tu une traduction incomplète de mes mots. Mes affirmations n'en sont pas vraiment tu sais, il n'y a que la ponctuation qui leur confère ce ton affirmatif et péremptoire. Elles n'en sont pas parce que je ne crois pas aux mots, aux valeurs et aux vérités, mes affirmations ne sont que des délires qui n'ont rien à envier aux délires communs et généraux. Toutefois, et toutefois seulement, mes messages sont codés et ne peuvent être déchiffrés par tout le monde, en fait je ne m'adresse pas aux humains mais à une catégorie de singes en voie de disparition.
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C'est incroyable !!
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Oui je le pense, il a toujours raison, il domine en tout cas, il est le plus fort. Mais peut-être ne faut-il pas le voir comme une altérité extérieure, extérieure à quoi, au conscient ?
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Que peut-on avoir perdu à l'extérieur ? Je ne suis pas sûr de traduire correctement votre message, mais si nous avions perdu quelque chose qui serait à l'extérieur, je crois bien qu'elle se serait détachée en notre intériorité, bien que les concepts d'intérieur/extérieur me soient étranger. Il n'y a pas de dedans comme il n'y a pas de dehors, c'est du-moins ce que mes sens me disent, et ce que ma raison valide.
