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Tout ce qui a été posté par Don Juan
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Avis et critique de Michel Onfray
Don Juan a répondu à un(e) sujet de gorrak115@gmail.com dans Philosophie
Il est des rats de bibliothèques, ce sont souvent des rats de ville, et il des rats qui vivent parmi les décharges de poubelles, ce ne sont pas toujours des rats des champs. Et puis, il est vrai que parfois dans les poubelles on trouve des choses à se mettre sous la dent qu'on ne trouve pas dans les bibliothèques. -
Merci, comme disait l'autre le mensonge est un choix de l'esprit, un positionnement, l'on ment avant de formuler, comme on trahit avant de passer à l'acte, et comme disait un certain philosophe d’Israël : "si tu penses à une autre femme, tu trompes la tienne", on pourrait dire qu'on se trompe soi-même aussi, mentir à l'autre commence toujours par un mensonge à soi-même je pense.
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Refuser d'aimer par peur de souffrir c'est comme refuser de vivre par peur de mourir.
Don Juan a répondu à un(e) sujet de lysiev dans Philosophie
Comme une larme de joie montre un drôle de paradoxe le manque que l’on ressent nous fait un peu souffrir mais en même temps cette souffrance est aussi plaisir. La déchirure qui se tient à l’endroit précis de la rencontre entre souffrance et plaisir est un fidèle écho à cette larme paradoxale. Tu est partie ailleurs, et tu nous manques, et c’est en cela que je connais l’amour. Parce que tu nous manques, et comme tu nous manques, je suis heureux de te retrouver. Aussi heureux que triste lorsque tu repartiras. Je pense que le goût de cette joie ne serait pas sans le goût de cette tristesse. -
Mentir est une nécessité, c'est une protection, c'est pourquoi nous savons très vite que mentir peut nous sauver la vie. Et puis nous comprenons très jeune qu'il nous faut développer les techniques du mensonge, bien avant de pouvoir parler, et d'ailleurs le langage verbal s'en sort toujours assez mal dans la pratique de cet art ; ses moyens sont, en général, grossiers et lorsque la bouche met en forme le mensonge, le faciès comme le reste du corps ont beaucoup de peine à s'aligner au discours. Seul celui qui n'a plus rien à protéger abandonne le mensonge, mais celui-là est rare, très rare. Chaque fois que tu mens, et quelque soit le degré d'anticipation ou de préméditation, c'est que tu ressens un danger, c'est que quelque chose en toi, en conscience ou pas, se protège.
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Le masculin ou le pluriel ?
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Définissez ce que vous attendez de la philosophie s'il vous plaît.
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On sait mentir ben avant de savoir parler.
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Peut être qu'en côtoyant les grandes personnes ils ont fini par apprendre à mentir, non ?
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Évidement que non, ils ont trop peur de vivre pour avoir peur de mourir.
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Si le mensonge existe, c'est bien pour la raison que la vérité existe.
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L'amour n'est il accessible qu'à l'ignorance ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de bouddean dans Philosophie
C’était un jour où je pensais Ce que tu fais, par amour fais-le Par amour je te regardais Par amour je t’écoutais Par amour je te devinais Tant de choses par amour je voulais faire Mais aujourd’hui, par amour Tant de choses je ne dois plus faire. -
Finalement je trouve dans ce texte un bon développé de ce que je disais dans ma première intervention sur le sujet.
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L'inconscient, les influences qui agissent au niveau des couches du conscient et du préconscient, et maintenant le hasard, ça commence à faire beaucoup contre le libre arbitre. La mécanique des causes et effets suscite aussi une forme de déterminisme sans avoir besoin d'imaginer une "intention créative" sous-jacente. Cette remarque me paraît bien futile, pour ne pas dire creuse. "Des expériences sur des gens qui n'ont que ça à faire" ? Il y en a qui ont bien de la chance! Les gens éveillés, j'ai rencontré quelque sages ou "sachants", j'ai rencontré beaucoup de charlatans, mais des gens éveillés, je ne sais ce que tu entends par là, tu pourrais nous expliquer ?
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Si c'est dans ma signature c'est pour éviter de le rappeler à chaque fois.
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Il existe comme illusion, la plus belle des illusions.
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Une histoire de goût encore. Échange avec Sri Romaniya — Vous qui avez tant parcouru de chemins et tant admiré de choses magnifiques qu’il est donné de rencontrer au voyageur infatigable, que retenez-vous dans vos souvenirs qui conserve une place première et essentielle, quelles images de temples merveilleux issus d’un passé lointain, aux murs recouverts de fresques irisées et lumineuses par leur grandeur et leur beauté, peut-être des statues antiques creusées dans un marbre flamboyant qui témoignent encore et pour toujours de l’agilité et de la maîtrise de ces maîtres sculpteurs et lorsqu’on s’approche un peu plus de leur matière on peut saisir les traces de leurs outils, presque deviner l’empreinte d’une paume de main de l’artiste géant, comme laissée là exprès, pour saluer les générations dans l’éternité, qu’avez-vous conservé dans les fils de la toile de vos souvenirs que pour rien au monde vous n’auriez laissé se perdre au fond du puits de votre oubli ? — Rien de tout cela mon cher Adams, aucun palais ni vestige, aucune œuvre réalisée de main d’homme, aucune cité qui me séduise et m’invite à y oublier ma carcasse, je me suis finalement enfui de tous ces lieux, j’ai abandonné toutes ces traces de glorieux passés et celles d’un présent trop bruyant, trop vaniteux et trop envahissant. Rien de tout ce que vous imaginez n’est digne de m’accompagner dans mon dernier asile, mais une chose pourtant est demeurée intacte, fraîche et vivante comme au premier jour de mon éveil, une seule chose et cette chose est toujours trace d’avenir, ce qui est à venir seulement retient toute mon attention…. — Mais quelle est cette chose maître ? — La beauté de la femme Adams, rien ne me trouble autant que la beauté de la femme, et lorsque chaque jour je la croise et la regarde, l’espace d’une grappe de secondes, je suis interdit, arrêté dans mes pensées, mon cerveau passe sur un autre mode, ni celui du travail de la pensée, ni celui de l’empire des sens, non, il demeure comme suspendu dans l’espace, ne pouvant rien faire d’autre que regarder, regarder pour voir alors que regarder ne peut suffire à voir et je vacille dans mon athéisme, pendant cet instant quelque chose en moi se murmure, comme le filet d’une petite source qui surgit entre deux pierres là où rien n’ose pousser, empêché par la brûlure d’un soleil sans pitié.
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Je ne crois pas mais explique nous ce que tu fais précisément lorsque tu t'accuses.
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Se remettre en question veux-tu dire?
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Un sentiment pèse des éléments qui amènent à un positionnement d'esprit, ou une réaction. Il ne produit pas la démarche de juger une personne afin de prendre des mesures répressives. Si je n'aime pas quelqu'un, je m'éloigne, je n'appelle pas la police. Si je vois une personne qui commet des actions dangereuses pour les autres je peux prendre des mesures pour protéger ceux qui sont menacés, ces mesures peuvent aller jusqu'au contrôle physique de l'agresseur, mais sans juger l'homme, parce qu'au fond je sais qu'il ne sait pas ce qu'il fait. "Pardonne-leur, parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font." Comment se peut-il que ces notions soient encore aussi obscures ? Tous les êtres humains manquent de lucidité et de conscience de ce qu'ils sont ou de ce qu'ils font. Est-ce une généralité ? Si oui, c'est que les choses générales peuvent être généralisées.
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Ce ne sont pas des jugements mais de simples opinions, ne faut-il pas faire une différence ? Ressentir quelque chose est-il juger, alors nous nous trouverons devant Babel, avec chacun de nous sa déinition personnelle ou un méli-mélo comme souvent. Non jamais, je suis pour les câlins, c'est une image bien-sûr, comprendrez-vous ? Eu égard au peu de conscience que nous avons du monde qui nous entoure, au peu de moyen pour le comprendre, pour se comprendre, pour se dominer, mon sentiment c'est qu'il n'y a que des innocents. Poser ce point clairement et c'est un autre monde à construire qui se présente devant nos yeux.
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Comment peut-on supporter qu'un innocent en passe par là ? Tant qu'il n'est pas prouvé qu'il est coupable sa place est peut-être dans une cellule provisoirement, mais pas devant une cour, on ne devrait trouver là que des démontrés coupables. Juger est l'arbre, derrière l'arbre son ombre, condamner.
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Si l'on est disposé au vrai pardon, on ne passe pas par la case jugement, on pardonne c'est tout. S'il y a jugement c'est que la question de la faute ou de la culpabilité n'est plus à établir. Bien-sûr, dans nos sociétés ça ne se passe pas toujours comme ça, mais nul ne devrait être amené devant une cour avant que les investigations n'aient eu lieu et qu'elles aient démontré les preuves de la culpabilité. Je me fais une haute idée du pardon qui ne s'apparente en rien aux lois des petites compensations et des arrangements d'intérêts. C'est ainsi dans mon jardin.
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Je jugement amène à la condamnation sinon on ne parle pas du jugement, on parle peut-être de la comparaison, de l'analyse, de la réflexion, de l'observation, de l'opinion, etc ; mais pas du jugement.
