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Don Juan

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Tout ce qui a été posté par Don Juan

  1. Don Juan

    Philosophons

    Le masculin ou le pluriel ?
  2. Don Juan

    Philosophons

    Définissez ce que vous attendez de la philosophie s'il vous plaît.
  3. Don Juan

    La vérité, c'est quoi ?

    On sait mentir ben avant de savoir parler.
  4. Don Juan

    La vérité, c'est quoi ?

    Peut être qu'en côtoyant les grandes personnes ils ont fini par apprendre à mentir, non ?
  5. Don Juan

    Avez-vous peur de mourir ?

    Évidement que non, ils ont trop peur de vivre pour avoir peur de mourir.
  6. Don Juan

    Le mensonge

    Si le mensonge existe, c'est bien pour la raison que la vérité existe.
  7. C’était un jour où je pensais Ce que tu fais, par amour fais-le Par amour je te regardais Par amour je t’écoutais Par amour je te devinais Tant de choses par amour je voulais faire Mais aujourd’hui, par amour Tant de choses je ne dois plus faire.
  8. C'est possible, mais il ne faut pas....
  9. Finalement je trouve dans ce texte un bon développé de ce que je disais dans ma première intervention sur le sujet.
  10. L'inconscient, les influences qui agissent au niveau des couches du conscient et du préconscient, et maintenant le hasard, ça commence à faire beaucoup contre le libre arbitre. La mécanique des causes et effets suscite aussi une forme de déterminisme sans avoir besoin d'imaginer une "intention créative" sous-jacente. Cette remarque me paraît bien futile, pour ne pas dire creuse. "Des expériences sur des gens qui n'ont que ça à faire" ? Il y en a qui ont bien de la chance! Les gens éveillés, j'ai rencontré quelque sages ou "sachants", j'ai rencontré beaucoup de charlatans, mais des gens éveillés, je ne sais ce que tu entends par là, tu pourrais nous expliquer ?
  11. Si c'est dans ma signature c'est pour éviter de le rappeler à chaque fois.
  12. Il existe comme illusion, la plus belle des illusions.
  13. Don Juan

    LE GOÛT !

    Une histoire de goût encore. Échange avec Sri Romaniya — Vous qui avez tant parcouru de chemins et tant admiré de choses magnifiques qu’il est donné de rencontrer au voyageur infatigable, que retenez-vous dans vos souvenirs qui conserve une place première et essentielle, quelles images de temples merveilleux issus d’un passé lointain, aux murs recouverts de fresques irisées et lumineuses par leur grandeur et leur beauté, peut-être des statues antiques creusées dans un marbre flamboyant qui témoignent encore et pour toujours de l’agilité et de la maîtrise de ces maîtres sculpteurs et lorsqu’on s’approche un peu plus de leur matière on peut saisir les traces de leurs outils, presque deviner l’empreinte d’une paume de main de l’artiste géant, comme laissée là exprès, pour saluer les générations dans l’éternité, qu’avez-vous conservé dans les fils de la toile de vos souvenirs que pour rien au monde vous n’auriez laissé se perdre au fond du puits de votre oubli ? — Rien de tout cela mon cher Adams, aucun palais ni vestige, aucune œuvre réalisée de main d’homme, aucune cité qui me séduise et m’invite à y oublier ma carcasse, je me suis finalement enfui de tous ces lieux, j’ai abandonné toutes ces traces de glorieux passés et celles d’un présent trop bruyant, trop vaniteux et trop envahissant. Rien de tout ce que vous imaginez n’est digne de m’accompagner dans mon dernier asile, mais une chose pourtant est demeurée intacte, fraîche et vivante comme au premier jour de mon éveil, une seule chose et cette chose est toujours trace d’avenir, ce qui est à venir seulement retient toute mon attention…. — Mais quelle est cette chose maître ? — La beauté de la femme Adams, rien ne me trouble autant que la beauté de la femme, et lorsque chaque jour je la croise et la regarde, l’espace d’une grappe de secondes, je suis interdit, arrêté dans mes pensées, mon cerveau passe sur un autre mode, ni celui du travail de la pensée, ni celui de l’empire des sens, non, il demeure comme suspendu dans l’espace, ne pouvant rien faire d’autre que regarder, regarder pour voir alors que regarder ne peut suffire à voir et je vacille dans mon athéisme, pendant cet instant quelque chose en moi se murmure, comme le filet d’une petite source qui surgit entre deux pierres là où rien n’ose pousser, empêché par la brûlure d’un soleil sans pitié.
  14. Don Juan

    Votre Procès

    Je ne crois pas mais explique nous ce que tu fais précisément lorsque tu t'accuses.
  15. Don Juan

    Votre Procès

    Se remettre en question veux-tu dire?
  16. Don Juan

    Votre Procès

    Un sentiment pèse des éléments qui amènent à un positionnement d'esprit, ou une réaction. Il ne produit pas la démarche de juger une personne afin de prendre des mesures répressives. Si je n'aime pas quelqu'un, je m'éloigne, je n'appelle pas la police. Si je vois une personne qui commet des actions dangereuses pour les autres je peux prendre des mesures pour protéger ceux qui sont menacés, ces mesures peuvent aller jusqu'au contrôle physique de l'agresseur, mais sans juger l'homme, parce qu'au fond je sais qu'il ne sait pas ce qu'il fait. "Pardonne-leur, parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font." Comment se peut-il que ces notions soient encore aussi obscures ? Tous les êtres humains manquent de lucidité et de conscience de ce qu'ils sont ou de ce qu'ils font. Est-ce une généralité ? Si oui, c'est que les choses générales peuvent être généralisées.
  17. Don Juan

    Votre Procès

    Ce ne sont pas des jugements mais de simples opinions, ne faut-il pas faire une différence ? Ressentir quelque chose est-il juger, alors nous nous trouverons devant Babel, avec chacun de nous sa déinition personnelle ou un méli-mélo comme souvent. Non jamais, je suis pour les câlins, c'est une image bien-sûr, comprendrez-vous ? Eu égard au peu de conscience que nous avons du monde qui nous entoure, au peu de moyen pour le comprendre, pour se comprendre, pour se dominer, mon sentiment c'est qu'il n'y a que des innocents. Poser ce point clairement et c'est un autre monde à construire qui se présente devant nos yeux.
  18. Don Juan

    Votre Procès

    Je suis d'accord.
  19. Don Juan

    Votre Procès

    Comment peut-on supporter qu'un innocent en passe par là ? Tant qu'il n'est pas prouvé qu'il est coupable sa place est peut-être dans une cellule provisoirement, mais pas devant une cour, on ne devrait trouver là que des démontrés coupables. Juger est l'arbre, derrière l'arbre son ombre, condamner.
  20. Don Juan

    Votre Procès

    Si l'on est disposé au vrai pardon, on ne passe pas par la case jugement, on pardonne c'est tout. S'il y a jugement c'est que la question de la faute ou de la culpabilité n'est plus à établir. Bien-sûr, dans nos sociétés ça ne se passe pas toujours comme ça, mais nul ne devrait être amené devant une cour avant que les investigations n'aient eu lieu et qu'elles aient démontré les preuves de la culpabilité. Je me fais une haute idée du pardon qui ne s'apparente en rien aux lois des petites compensations et des arrangements d'intérêts. C'est ainsi dans mon jardin.
  21. Don Juan

    Votre Procès

    Je jugement amène à la condamnation sinon on ne parle pas du jugement, on parle peut-être de la comparaison, de l'analyse, de la réflexion, de l'observation, de l'opinion, etc ; mais pas du jugement.
  22. Don Juan

    Votre Procès

    Pour moi non, il faut faire encore un pas de plus.
  23. Don Juan

    Votre Procès

    C'est une évidence.
  24. Don Juan

    Votre Procès

    S'observer pour se voir n'a rien à voir avec le jugement, celui qui se juge parvient à la culpabilité.
  25. Don Juan

    Votre Procès

    Non je ne sais pas faire, si une personne me procure une mauvaise impression ou si je sais qu'elle a fait quelque chose que je ne peux approuver, j'attends une minute et je suis devant une nouvelle personne et cela se répète à l'infini.
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