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Tout ce qui a été posté par gloup-gloup
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Je suis désolé , mais si on parle bien de ma première affirmation (la contestation ne fonctionne pas), je l'ai argumentée. J'évoque entre autres, la faiblesse des moyens d'action et de la mobilisation, et l'idée que les leaders du mouvement poursuivent plus leur intérêt personnel que celui des salariés. Sur le principe qu'il y a contestation, je l'ai argumenté également par la dégradation de la condition salariée, et son aggravation prochaine avec la nouvelle loi Travail. Nos environnements professionnels respectifs nous sont personnels et n'ont rien à voir avec notre discussion. On parle d'un problème à l'échelle nationale... Une fois de plus, vous ramenez le problème à votre cas personnel. Quand je dis que la contestation ne fonctionne pas, je parle évidemment de contestation collective. Si je suis trop simpliste, binaire et fermé pour que vous vous abaissiez à m'opposer de réels arguments, rien ne vous force à me répondre.
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Non. J'affirme que la contestation ne fonctionne pas (affirmation que j'ai argumentée). Vous jugez mon argumentation invalide en supposant que les salariés voient leur condition d'un meilleur oeil que moi (supposition non argumentée). Sur ce, j'échafaude des hypothèses pour essayer de valider votre supposition. Hypothèses qu'à présent, vous prenez à tort pour des affirmations. Donc, soit les salariés sont satisfaits ou se désintéressent de leur condition (votre supposition), et dans ce cas, je ne vois pas comment l'expliquer autrement que par l'assujettissement, tant je suis convaincu qu'ils se font avoir. Mais détrompez-moi,je vous en prie! Soit ils sont mécontents, et dans ce cas on en revient à mon affirmation du début: la contestation ne fonctionne pas.
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La voïthisophobie (dianémophobie), ou haine des "assistés"
gloup-gloup a répondu à un(e) sujet de Doïna dans Société
@Loargan : tout mon soutien. Mon niveau en grec ancien est nul. Mais j'ai retenu qu'il existe un mot qui exprime au sens large l'idée de ce qui est commun, public (koïnos). et j'ai lu que faire le partage de = dia nemo. Les voïthisophobes manifestent un rejet de la solidarité, du partage. On pourrait donc aussi les appeler koïnophobes ou dianémophobes... Euh, pas sûr que ça finisse dans le dico tout ça... https://archive.org/stream/BaillyDictionnaireGrecFrancais/Bailly_DictionnaireGrecFrancais#page/n1109/mode/2up https://archive.org/stream/lexiquefranaisg00feuigoog#page/n52/mode/2up -
Concevoir à l'aune de ma conception ? Trop fort, je m'avoue vaincu! Il est possible que je me trompe, mais vous ne le démontrez pas. Quant à mon cadre professionnel, vous ne le concevez qu'à l'aune de votre conception personnelle... Pff, je vais pas m'en remettre... Merci pour ce bon rire!
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Possible. La peur du chômage, en leur donnant l'impression d'être des privilégiés, constitue une muselière fort efficace. Et puis, le patronat leur serine à longueur de temps qu'ils sont un coût, une charge... Peut-être qu'à force, ils finissent par y croire.
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Je parlais des salariés du privé. Les salariés représentent la majorité de la population active. Toute l'activité économique repose sur eux. Leur pouvoir est donc potentiellement absolu. Leur condition se dégrade depuis longtemps déjà : stagnation des salaires, augmentation de la durée de cotisation, pillage des entreprises par les actionnaires,etc. Avec la réforme du Code du Travail, le droit encadrera moins le travail, donc le salariat se rapprochera encore d'une réification de l'humain. Et les manifs récentes sont loin d'être des succès. Donc, la contestation telle qu'elle est organisée ne fonctionne pas.
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Tout de suite, les grands mots... Je n'appelle à rien, je rêve d'un peu d'imagination de la part des salariés. Défiler sagement de République à Bastille, ce n'est pas la "lutte", ni le "combat" vanté par les leaders syndicaux. C'est juste un spectacle. Les salariés font là où on leur dit de faire, puis retournent bosser sans tirer sur leur laisse. Martinez et Mélenchon se font mousser, ils sont contents. C'est de la contestation, ça?
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Les syndicats appellent à des journées d'action qui consistent à manifester là où la préfecture le décide? Syndicats qui semblent n'être là que pour étouffer la contestation. Ca doit bien faire rigoler le gouvernement. Tant que les salariés resteront dans les clous de la contestation légale et prévue par le pouvoir, quelle véritable pression peuvent-ils exercer?
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Hé Fabrice Eboué, c'est zéro voiture dans Paris le 1er octobre!
gloup-gloup a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans France
Des gosses et des vieux qui crachent leurs poumons d'un côté, de l'autre des gens dans leur bulle climatisée qui pollue, bien concentrés sur leurs petits intérêts personnels. Polluer, d'accord. Transpirer, hors de question! -
On n'est pas responsable de ses inclinations sexuelles, soit. Néanmoins, s'il y a passage à l'acte, il y a décision, donc responsabilité. Tout le débat sur les notions de nature relève de l'insectophilie...
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L'orientation sexuelle est un caractère plus ou moins stable selon les individus. L'identité sexuelle est elle-même souvent sujette à interprétation. Selon moi, dès le moment où on introduit le concept de nature/contre-nature, on tend vers une vision simplifiée de l'être humain dont la sexualité est complexe, subtile, mouvante et variée.
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Les homosexuels n'ont pas le monopole de la contradiction, c'est même un phénomène généralisé dans le genre humain. J'ai beau être plutôt hétéro, je n'ai aucune envie d'avoir des enfants. J'ai beau être écolo, je roule en diesel. J'ai beau être fainéant, je vais bosser tous les jours... etc.
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La liste des préjugés : Essayons de voir nos préjugés que l'on ignore souvent
gloup-gloup a répondu à un(e) sujet de Arn dans Société
Mon préjugé favori : j'ai régulièrement tendance à me croire moins con que la moyenne. -
Les situations que vous décrivez montrent que le capital accapare de la richesse, mais pas qu'il en crée. Le capital lui-même n'existe d'ailleurs que par le travail: les biens que vous louez, les produits et services que vous vendez ne tombent pas du ciel, il a fallu un travail pour les produire. Même l'herbe qui pousse dans vos prés pousse grâce à un travail de culture ou d'élevage...
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Justement, l'origine de la ressource (point sur lequel la DDHC fait l'impasse) est fondamentale, car c'est cet élément qui détermine la légitimité d'un revenu et donc la cohérence du système de redistribution. Je suis d'accord pour dire que ce problème dépasse notre pays, mais selon moi ça ne suffit pas à dire que notre politique économique nationale est cohérente. Un retraité doit son revenu à son travail et à la solidarité intergénérationnelle, et on lui applique la csg comme à n'importe quel rentier ? Drôle de vision de la justice sociale.
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Vous n'avez pas saisi le sens de mon intervention, Ddr. Les revenus du capital, comme ceux des retraités, ont pour origine le travail qui est la seule source de valeur ajoutée. Qu'on le veuille ou non, toute richesse est le résultat d'un travail, mais pas forcément du travail de celui qui la possède.
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Le revenu des retraités est financé par la solidarité nationale. Vouloir financer la solidarité (par la CSG) avec de l'argent déjà dédié à la solidarité (l'argent des retraites) c'est déshabiller Pierre pour habiller Paul : un tour de passe-passe. La solidarité n'est de toute façon financée que par la création de valeur, c'est-à-dire le travail. De plus, les "revenus du capital" sont une illusion: le capital n'est pas créateur de richesse. Seul le travail crée de la richesse. Seul, le travail finance tout. La politique économique se résume à répartir les fruits du travail.
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"Fainéants, cyniques, extrêmes" : comment Macron voit les Français.
gloup-gloup a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans Politique
Réaction : Tendance politique qui s'oppose aux évolutions sociales et s'efforce de maintenir un état de choses ancien. Le problème du réac, c'est justement qu'il n'agit pas: il se contente de réagir. Aucune innovation ne vient du réac. Le réac est rétrograde, il n'a pas compris que le monde évoluera inéluctablement, avec ou sans lui. A part ça, un président qui insulte ainsi son opposition place très haut le débat démocratique. Consternant et indigne de sa fonction. -
Haha oui 70% des français rêvent d'une autre france, et se contentent de la rêver. Combien de fois entend-on des mécontents bien assis dénigrer ceux qui agissent... Sans parler du fait que l'extrême gauche (et surtout les anarchistes) sont à la source de la création des premiers syndicats. Les traiter de briseurs de grève c'est d'une malhonnêteté... Facile de dire avec hauteur que "il serait temps que" ... Mais QUI prend des risques pour que ça change? Toi, Pascou?
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Quel que soit le succès des manifs à venir, il semble évident qu'elles ne seront pas plus aptes à changer le cours des choses que les élections, sauf si l'action se durcit en partant de la base. Manifester gentiment sur un parcours balisé par la préfecture et obéir bêtement aux leaders syndicaux et politiques ne permettra pas à la masse de faire plier le gouvernement!