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Tout ce qui a été posté par CORTO MALTESSE
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C'est sur qu'il perd toute crédibilité. Comment peut il prétendre être la République et à la fois empêcher une perquisition et politiser son procès ? .
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Il n'est plus à une contradiction près, lui qui prétend être la République et qui chie sur la justice en empêchant une perquisition et en politisant l'affaire. Il perd toute crédibilité en agissant ainsi. .
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Attaque de drones en Arabie Saoudite
CORTO MALTESSE a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans International
C'est débile de reprocher à l'Iran d'armer les Houthsis, alors que leur pays est dévasté par les bombardements de l'Arabie Saoudite et des ses alliés, armés, EUX, en M$, par les USA et la France entre autres. En tous cas chapeau aux Houthsis , ils ont réussis avec cette attaque, qui n'a fait aucun morts, à taper là ou ça fait mal. Le pétrole. Il suffit de voir le branle bas mondial qu'à suscité cette attaque pour s'en convaincre. Au sujet de l'Iran, même scénario que l'Irak qui se profile. c'est bien connu : Quand on veut tuer son chien on l'accuse de la rage. L'industrie d'armement a de beaux jours devant elle. . -
" La raison recommande aux souris de ne jamais en appeler à l'arbitrage d'un chat " Dicton berbère. .
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Attaque de drones en Arabie Saoudite
CORTO MALTESSE a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans International
Et qui arme l'Arabie Saoudite ? . -
Attaque de drones en Arabie Saoudite
CORTO MALTESSE a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans International
C'est sur qu'avec une telle force de frappe le YEMEN ne pèse pas lourd. . -
Netanyahou promet d’annexer la vallée du Jourdain
CORTO MALTESSE a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans International
Les Cananéens, cela vous dit quelque chose ? . -
Ils marchent vraiment sur la tête ces politicards anglais et le parlement en tête. C'est le même parlement qui demande aujourd'hui un accord, alors qu'ils ont refusé par trois fois l'accord proposé par T.MAY. Comme dirait mon neveu : Ils sont pas sorti de la " Berge " .
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Netanyahou promet d’annexer la vallée du Jourdain
CORTO MALTESSE a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans International
Je ne pense pas que Jésus aurait chassé qui que ce soit. Les Sionistes, eux, par contre ne se gênent pas. . l -
Tu as vraiment l'art de lire les messages en diagonale. .
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Les dés étaient pipés dès le départ et il le sait très bien. JOHNSON continue de s'enfermer dans sa logique autoritaire et se heurte déjà au institutions parlementaires. Comme tous les populistes, il est incapable de faire des compromis. Il vient encore de le prouver en explosant son parti. Je suis persuadé qu'il n'est pas l'homme qu'une telle situation exige. Les anglais risquent de s'en rendre assez vite. Pour répondre à ta question : Je suis pour le rapprochement des peuples, donc oui. .
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Ce guignol veut une sortie sans accord car il n'a pas la capacité intellectuelle de négocier quoique ce soit. Comment un type aussi primaire et surtout isolé va t'il mettre en oeuvre cette sortie et surtout gérer l'après Brexit sans accord qui se profile ? J'ai l'impression qu'il vient de dégoupiller une grenade et qu'il ne sait pas quoi en faire au risque qu'elle lui explose à la gueule. Ce qui risque bien de lui arriver. Burlesque show must go on. . .
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Actualités : 20 septembre 2024/ Après T. MAY, B. JOHNSON, D. BECKHAM, E.JOHN , le nouveau Premier ministre , Mister BEAN, issu du Parti FOB (Fuck Off Brexit), accompagné de son ministre des affaires extérieures ( valises, mallettes . . .), Sid VICIOUS, s’apprêtent à rencontrer les représentants de l'UE afin de demander un dernier report du Brexit jusqu'au 1 janvier 2025. .
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Je ne suis pas raciste, j’ai un ami noir", une phrase plus efficace qu’il n’y paraît
CORTO MALTESSE a répondu à un(e) sujet de miscookiyou dans Société
Dans son esprit, être noire c'est "pire" que d'être arabe, donc avoir une amie noire prouve qu'elle n'est vraiment pas raciste. En fait, elle fait une hiérarchisation dans la tolérance de l'une par apport à l'autre. Ce qui est complètement discriminatoire. Elle n'en est plus à une connerie près. -
Comment construire quand tout est basé sur le mensonge ? Il se confirme encore une fois que tous ces populistes n'ont pas la réponse et s'en foutent royalement. .
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Je ne suis pas raciste, j’ai un ami noir", une phrase plus efficace qu’il n’y paraît
CORTO MALTESSE a répondu à un(e) sujet de miscookiyou dans Société
C'es quoi plus noire qu'une arabe . . . Gris ? . -
Boris Johnson a un seul but aujourd'hui : qu’au 31 octobre 2019, le Brexit soit acté. Mais ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il veut un no-deal. Il veut un no-deal car il ne propose rien de nouveau pour aboutir à un nouvel accord avec l’Union Européenne et il met toute son énergie pour ne pas repousser la date fatidique du 31 octobre 2019. En clair, il veut rester dans l’histoire britannique comme le Premier Ministre qui a fait le Brexit. Mais avec les mêmes députés que Térésa MAY.Boris Johnson est aujourd'hui dos au mur. Il est dans l’obligation légale de demander un report du Brexit. Ou alors, il s’enfonce dans l’illégalité. Autre hypothèse, il démissionne, ce qui ne résoudra rien non plus, car tant qu’il n’y a pas de nouveau Premier Ministre, le temps continue à passer et l’échéance reste la même, 31 octobre 2019. http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20190904-boris-johnson.htmlComme tous les populistes, Boris Johnson ne cesse, en ce moment, de mentir aux députés britanniques et aux citoyens britanniques. Il leur explique qu’il est actuellement en cours de négociation avec l’Union Européenne pour tenter de trouver un nouvel accord pour le Brexit avant le 31 octobre 2019. Mais à Bruxelles, tous les acteurs expliquent qu’il n’y a aucune négociation, aucune discussion, aucune proposition nouvelle. Pourtant, l’Union Européenne est prête à aider le Royaume-Uni : personne ne gagnera à un Brexit sans accord, mais l’Union Européenne ne veut pas s’ingérer dans la vie politique intérieure du Royaume-Uni. Car il s’agit bien de cela, et seulement de cela, de batailles politiciennes internes au Royaume-Uni et dont le sujet européen n’est qu’un pâle prétexte.Le Brexit, cela fait trois ans et demi que tout le Royaume-Uni est bloqué dessus, et l’Union Européenne également. Quand David Cameron, de manière assez irresponsable, a promis en mai 2015 un référendum sur le Brexit lors des élections législatives pour renouveler son mandat de Premier Ministre, il pensait surtout faire une concession à l’aile dure de son parti sans pour autant mettre en péril l’appartenance de son pays à l’Union Européenne. Mais la pugnacité antieuropéenne des brexiters, et leurs fausses promesses, leurs mensonges, ont réussi à faire basculer l’électorat et à faire passer le Brexit. C’était un jeu de poker menteur, et David Cameron a perdu. Depuis la campagne du référendum, le peuple britannique est divisé très profondément, pour et contre le Brexit, un peu comme l’affaire Dreyfus en France du début du XXe siècle. Il faut éviter ce sujet de conversation dans les réunions de famille.Theresa May, prudente ministre, a pris la succession de David Cameron. Elle a mis un an à préparer la demande du Brexit, en organisant d’ailleurs des nouvelles élections législatives le 8 juin 2017 pour avoir une majorité derrière elle. Elle fut au contraire réduite à une majorité à un siège, et encore, dépendant d’un parti irlandais très exigeant. C’est cette Chambre des Communes, depuis deux ans, qui freine le Brexit car personne n’est d’accord sur rien (et insistons vraiment : l’Union Européenne n’est pas responsable du retard du Brexit : au contraire, son souhait le plus cher est que le Brexit soit passé pour s’occuper des projets d’avenir plus intéressants).Le vrai problème du Royaume-Uni, c’est que le référendum était flou, car demandé en amont. Soit le maintien du Royaume-Uni dans l’Union Européenne, là, l’option était claire, soit le retrait, mais sans dire comment le pays se retirerait. Du reste, malheureusement, il n’était pas possible de dire comment avant de passer plusieurs mois ou années à négocier avec l’Union Européenne pour se mettre d’accord sur le comment. Et cette négociation ne pouvait donc pas avoir lieu avant le référendum, car elle aurait pu être inutile si le référendum avait rejeté le Brexit.Bref, aujourd’hui, le Royaume-Uni est divisé, c’est-à-dire le peuple britannique, la Chambre des Communes, et même le parti conservateur sont divisés sur le Brexit entre ceux qui sont contre, ceux qui sont pour un Brexit avec un accord, ceux qui veulent le Brexit dans tous les cas, même sans accord et enfin, ceux qui ne veulent en aucun cas d’un Brexit sans accord. On pourra dire que c’est politiquement très compliqué.C’est le problème des démocraties avancées. La complexité nécessite de ne pas seulement répondre oui ou non à une question, mais surtout de répondre à cette question extrêmement ouverte : comment ?Theresa May a négocié prudemment et raisonnablement. En novembre 2018, elle a obtenu un accord avec l’Union Européenne, ce qui n’était pas une mince affaire. En effet, pour avoir un accord, il fallait l’unanimité des vingt-sept autres pays de l’Union Européenne. Cette unité n’a jamais failli et c’est sans doute le plus grand étonnement des brexiters : l’Union Européenne est toujours restée unie dans ce dossier (et le reste). Il faut le mettre à l’actif de Michel Barnier, négociateur en chef du Brexit à Bruxelles.La difficulté pour Theresa May a été de faire passer l’accord à la Chambre des Communes. Elle n’est jamais arrivée à le faire passer. Mais surtout, la Chambre des Communes n’a jamais été d’accord sur le comment : majoritairement, elle a rejeté l’accord négocié par Theresa May, elle a rejeté l’idée d’un no-deal (Brexit sans accord) et enfin, elle a rejeté l’idée d’un second référendum. Elle a tout rejeté mais n’a jamais eu une attitude constructive : que veut-elle ?Theresa May ne voulait pas d’un nouveau référendum car elle estimait que les électeurs avaient donné un mandat clair au gouvernement : réaliser le Brexit. Point. Mais là où elle se trompait, c’était que les électeurs ne lui ont jamais dit comment réaliser le Brexit. Faire un nouveau référendum n’aurait donc pas pour finalité de remettre en cause le principe du Brexit, mais de donner une idée sur le comment le réaliser. Or, quoi de plus démocratique (et populaire) que de demander au peuple lui-même comment il veut sortir de l’Union Européenne ?Pour cette question, la méthode démocratique exigeait deux référendums, un en amont sur le principe, pour engager des négociations avec l’Union Européenne, et un autre en aval, une fois l’accord obtenu avec Bruxelles, pour ratifier cet accord par le peuple. C’est ce second référendum que Theresa May aurait dû organiser.Sur le principe du Brexit, d’ailleurs, les sondages en août 2019 donnaient encore une majorité des sondés, environ 54%, en faveur du Brexit. Ce qui est nécessaire, c’est de savoir si c’est un divorce à l’amiable ou pas.Le cataclysme électoral des élections européennes du 23 mai 2019 pour son parti a rendu nécessaire la démission de Theresa May. Par sa personnalité, son charisme, son volontarisme, Boris Johnson lui a succédé sans beaucoup de suspens, vu la vacuité de la classe politique britannique actuelle. Pourquoi Boris Johnson aurait-il réussi là où Theresa May a échoué, alors que rien n’a changé par ailleurs dans les données du problème ? Probablement parce qu’il n’est pas un prudent mais un fonceur. Un fonceur ambitieux, d’où sa joie d’être enfin Premier Ministre. J’ai écrit plus haut que les populistes populaires étaient souvent en délicatesse avec les institutions représentatives. Drôle de mot que celui de "délicatesse" (dont David Foenkinos a fait un livre) pour donner une expression qui dit le contraire de sa définition. Boris Johnson n’est pas un délicat. Il est comme un éléphant dans un magasin de porcelaines fragiles, car toutes les choses de la démocratie sont toujours fragiles, sensibles, un rien peut les faire casser.Boris Johnson a un seul but aujourd’hui : qu’au 31 octobre 2019, le Brexit soit acté. Mais ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il veut un no-deal. Il veut un no-deal car il ne propose rien de nouveau pour aboutir à un nouvel accord avec l’Union Européenne et il met toute son énergie pour ne pas repousser la date fatidique du 31 octobre 2019. En clair, il veut rester dans l’histoire britannique comme le Premier Ministre qui a fait le Brexit. Mais avec les mêmes députés que Theresa May.Ces députés sont tous divisés : le parti conservateur comme le parti travailliste, certains sont contre le Brexit, ou contre le no-deal, pour un accord, ou contre, bref, tout cela avec des considérations politiciennes extrêmement soutenues, et en particulier, avec l’ambition de Jeremy Corbyn (qui n’a eu que des opinions fluctuantes sur le Brexit) de devenir Premier Ministre alors qu’il représente l’aile gauche qui effraie jusqu’aux électeurs travaillistes eux-mêmes (il propose un impôt sur la fortune de 20% !, il souhaite aussi nationaliser de nombreuses entreprises, etc.). Beaucoup de pro-européens préfèrent un no-deal à Jeremy Corbyn à la tête du gouvernement, cela donne une idée des divisions.Seuls, les libéraux démocrates (lib-dem) sont cohérents et disent leur volonté de rester dans l’Union Européenne. Ils ont d’ailleurs fait un bon score aux élections européennes du 23 mai 2019 : presque 20% des voix (19,8%), deuxième parti du Royaume-Uni derrière le Parti du Brexit de Nigel Farage. Ce dernier est également un parti cohérent, mais il est absent de la Chambre des Communes.Pour Boris Johnson, la seule manière de réussir là où Theresa May a échoué, c’est de "forcer" les députés ! En France, c’est chose relativement fréquente depuis une longue tradition pourtant républicaine qui n’a pas commencé en 1958 (il suffit de se rappeler la crise du 16 mai 1877). Mais au Royaume-Uni, le berceau du parlementarisme, c’est beaucoup moins ordinaire.Certes, dans les règles, Boris Johnson n’a pas outrepassé, jusqu’à maintenant (formule de prudence), ses droits et devoirs de Premier Ministre. Il avait le droit de suspendre le Parlement britannique deux semaines de plus et la signature de la reine Élisabeth II n’a rien justifié, n’est pas une caution ni morale, ni constitutionnelle, encore moins politique, car elle n’avait pas le droit de ne pas signer.La signature de quoi ? Le 28 août 2019, Boris Johnson a annoncé en effet qu’il suspendait le Parlement du 9 septembre 2019 au 14 octobre 2019. Cette suspension a un rôle, empêcher les parlementaires de barrer la route du Brexit prévu le 31 octobre 2019. Répétons bien la situation : si rien ne se passe jusqu’au 31 octobre 2019, par défaut, le Brexit sans accord a lieu. C’est la volonté de Boris Johnson : tout faire pour ne rien faire jusqu’à cette date. Et écarter au maximum la Chambre des Communes.Sur le plan politique, on voit bien la volonté de Boris Johnson de bâillonner les parlementaires. Sur le plan institutionnel, c’est cependant peu choquant : le Parlement britannique est généralement suspendu plusieurs semaines (deux à trois) en septembre pour permettre aux partis politiques d’organiser leur congrès interne. Prolonger de deux semaines cette suspension n’est pas, en elle-même, choquant. Remarquons qu’en France, c’est le contraire : le Président de la République convoque généralement le Parlement français en session extraordinaire pour permettre de légiférer plus intensément (en juillet, en septembre, etc.).Cependant, il y a de la graine d’intolérance chez Boris Johnson qui a annoncé le 2 septembre 2019, face à une possible fronde, que, en tant que leader du parti conservateur, il exclurait tout député conservateur qui s’opposerait dans ses votes à sa propre volonté de Brexit sans accord : « Je veux que tout le monde le sache : je ne demanderai en aucune circonstance un report à Bruxelles. Nous partirons le 31 octobre ! ». Pour un chef qui, à l’origine, n’était pas majoritaire dans son parti, c’est un peu fort de café. L’esprit démocratique a des limites. C’est évidemment un peu tôt pour parler de dictature, et justement, aussi confuse qu’est la situation politique actuelle, elle est passionnante, elle sera étudiée longtemps et de manière approfondie par les constitutionnalistes dans les décennies qui viennent…Les députés ont réagi très rapidement. D’une part, il ne faut pas négliger que pendant le mois d’août 2019, Jeremy Corbyn a tenté de rassembler beaucoup de forces politiques pour éviter à tout prix le no-deal (qui serait une catastrophe économique et sociale). D’autre part, les députés ont mis à profit la semaine qu’ils avaient encore sous la main, cette semaine de rentrée parlementaire, du 3 au 6 septembre 2019 (la rentrée parlementaire avait lieu le 3 septembre 2019).En deux jours, Boris Johnson a essuyé quatre défaites cinglantes. Deux par jour.Le 3 septembre 2019, Phillip Lee, un député conservateur qui fut sous-secrétaire d’État parlementaire à la Justice du 17 juillet 2016 au 12 juin 2018, a quitté son parti et s’est déplacé (physiquement) pour se mettre dans les rangs de l’opposition (chez les lib-dem). Ce député a déclaré : « Le gouvernement conservateur poursuit de manière agressive un Brexit [aux conséquences] dommageables. Il met en danger des vies. (…) Le Brexit a transformé ce qui fut un grand parti en quelque chose qui ressemble désormais à une faction (…) infectée par le populisme et le nationalisme anglais. ». Résultat, Boris Johnson n’a plus de majorité à la Chambre des Communes, puisque celle-ci ne tenait qu’à un siège.Autre défaite, encore plus cruciale, ce 3 septembre 2019, une véritable "humiliation" pour Boris Johnson (le terme est du journal "The Guardian"), ce fut le vote des députés pour prendre le contrôle de l’ordre du jour (essentiel pour savoir quelles questions seront mises au vote pendant ces quelques jours, c’est la règle SO24, pour standing order 24), et cela fut acquis avec 328 voix contre 301, soit 21 députés conservateurs qui ont rejoint l’opposition dans cette volonté d’éviter le no-deal, et parmi eux, des anciens ministres.Le lendemain, le 4 septembre 2019, la voie était donc libre aux travaillistes pour présenter leur proposition de loi. Le texte a été adopté en deuxième lecture par la Chambre des Communes, infligeant un nouveau camouflet à Boris Johnson. Qu’impose le texte ? Que si le gouvernement ne parvient pas à obtenir un nouvel accord avec l’Union Européenne avant le 19 octobre 2019 (les 17 et 18 octobre 2019, il y a le prochain Conseil Européen), alors il devra demander un report du Brexit au 31 janvier 2020 ou à une autre date fixée par l’Union Européenne (il est probable que l’Union Européenne serait conciliante pour accorder ce nouveau délai). Cette loi impose ainsi qu’un no-deal ne puisse pas avoir lieu le 31 octobre 2019, le contraire de ce que voudrait Boris Johnson.Dans sa logique, et dans une logique démocratique aussi (un dictateur ne réclame pas de nouvelles élections !), Boris Johnson a alors présenté à la Chambre des Communes une motion pour la dissoudre et provoquer de nouvelles élections législatives le 15 octobre 2019, juste avant le Conseil Européen. Cette motion a été rejetée dans la soirée du 4 septembre 2019, infligeant ainsi un quatrième grave désaveu à Boris Johnson. Il fallait une majorité des deux tiers pour que cette motion fût adoptée. La situation est donc bloquée.De nouvelles élections législatives auraient eu pour effet de clarifier la situation car la campagne porterait exclusivement sur le no-deal ou pas le no-deal. Constitutionnellement, il faut au moins cinq semaines entre la dissolution et les nouvelles élections, pour permettre une campagne électorale digne de ce nom.Boris Johnson est donc aujourd’hui dos au mur. Il est dans l’obligation légale de demander un report du Brexit. Ou alors, il s’enfonce dans l’illégalité. Autre hypothèse, il démissionne, ce qui ne résoudra rien non plus, car tant qu’il n’y a pas de nouveau Premier Ministre, le temps continue à passer et l’échéance reste la même, 31 octobre 2019. http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20190904-boris-johnson.html
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Comment dire bonjour à une femme
CORTO MALTESSE a répondu à un(e) sujet de Plouj dans Amour et Séduction
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Le voile peut il être compatible avec le féminisme
CORTO MALTESSE a répondu à un(e) sujet de miscookiyou dans Société
Le voile n'est ni arabe, ni islamique. Le port du voile remonte loin avant la naissance de l'Islam Un peu long mais intéressant. La dénomination « voile islamique » suggère explicitement que le port du voile est une prescription de la religion musulmane, alors que, d'une part, il ne semble pas s'imposer dans toutes les communautés musulmanes, et que, d'autre part, il a existé et il existe encore dans des communautés non musulmanes. Le voile féminin a une longue histoire qui date de plusieurs millénaires avant l’Islam. La première preuve textuelle du port du voile vient de la Mésopotamie, où le culte de la déesse Ishtar était associé avec la prostitution sacrée. Ishtar est représentée voilée. Dans un hymne, l’Exaltation d’Inanna (nom sumérien donné à Ishtar), écrit vers 2300 avant J.C. par le grand prêtre du dieu de la Lune à Ur, cette déesse est appelée hiérodule (prostituée sacrée) d’An, An étant le plus ancien dieu des Sumériens. Le premier document légal qui mentionne les prostituées sacrées, ou hiérodules, est le Code d’Hammourabi, qui date de 1730 av. J.-C. Le code mentionne les fonctionnaires du culte. À Sumer, la hiérodule à la tête des servantes du culte, est appelée l’épouse ou la sœur du dieu. Elle avait sa maison attitrée et elle était protégée contre les atteintes aux mœurs de la même manière que les femmes mariées, en se couvrant d'un voile. Par la prostitution sacrée, la puissance de la fertilité de la déesse est transférée au roi. Celui-ci était regardé en Mésopotamie comme garant de la fertilité du pays et de son peuple, et en général de la prospérité et du bien-être du royaume. Chaque année au nouvel an, le souverain était tenu « d’épouser » l’une des prêtresses d’Inanna, afin d’assurer la fertilité des terres et la fécondité des femelles. Chez les anciens sémites, ancêtres des Cananéens, des Phéniciens, des Hébreux et des Arabes, des milliers d’années avant l’Islam, on avait déjà imposé le voile aux femmes pour se couvrir les cheveux. En effet, les anciens sémites considéraient la chevelure de la femme comme le reflet de la toison du pubis. Si le voile des courtisanes et des danseuses est attesté au Proche-Orient ancien, il est cependant principalement un attribut de l’épousée et, à certaines époques, de la femme mariée. La documentation du IIe millénaire av. J.-C. montre que dans les familles royales syriennes du xviie s. avant J.C, il est d’usage de poser un voile sur la tête de la « fiancée ». La même pratique est décrite à Emar (une cité mésopotamienne située sur la rive de l'Euphrate dans le nord-ouest de l'actuelle Syrie), dans le rituel d’installation de la grande prêtresse au temple de Ba’al, dieu phénicien, qui constitue symboliquement un mariage avec la divinité : la femme sort de chez elle et « on couvre sa tête comme une épousée avec une écharpe bariolée provenant de la maison de son père » (D. Arnaud, Recherches au pays d’Aštata Emar VI.3, no 369 l. 63-64). Dans la seconde moitié du IIe millénaire, le voile devient, en Assyrie, un signe distinctif des femmes mariées et plus largement des femmes honorables. Le § 40 des Lois assyriennes décrit longuement les femmes qui peuvent se voiler en public (épouses, veuves, Assyriennes, filles de famille, concubines accompagnant leur maîtresse et prêtresses - qadištu mariées), et celles auxquelles ce privilège est interdit (célibataires, prostituées, esclaves). Le port du voile est un devoir pour les premières mais non une obligation : aucune sanction n’est prévue contre elles si elles sortent nu-tête ; au contraire, les secondes sont punies de peines corporelles (bastonnade, essorillement c'est-à-dire action de leur couper les oreilles) et humiliantes (effusion de poix sur la tête de la prostituée). La non dénonciation du port illicite du voile est passible de châtiments corporels semblables. Le voile est ainsi, au moins dans les « statuts urbains » d’Assour, l’expression d’une discrimination juridique qui sert de base à un discours moralisant. Le voile dans la tradition juive La tradition du voile s’observe aussi dans la Bible, comme en témoigne l’histoire de Rebecca (Genèse 24), qui, mariée à distance à Isaac par un serviteur d’Abraham mandaté pour cela, se couvre de son voile dès qu’elle aperçoit son mari. La tradition juive a longtemps considéré qu’une femme devait se couvrir les cheveux en signe de modestie devant les hommes. Selon Dr Menahem M. Brayer (Professeur de Littérature Biblique à l'Université Yeshiva de New York) dans son livre ''The Jewish woman in Rabbinic literature'', plusieurs siècles avant J.C., les femmes juives avaient pour habitude de sortir en public avec une couverture sur la tête et, souvent, ne laissaient paraître qu’un œil libre pour pouvoir marcher dans la rue. Il rapporte quelques citations d'anciens rabbins réputés, “ce n’est pas bien pour les filles d''Israël de sortir avec les têtes dévoilées” et “Maudit soit l'homme qui laisse les cheveux de son épouse être vus, une femme qui expose ses cheveux apporte la pauvreté.” La loi rabbinique interdit la récitation de bénédictions ou les prières en présence d'une femme mariée tête nue ; car le dévoilement des cheveux de la femme est assimilé à la nudité. Aujourd'hui, la plupart des femmes juives pieuses ne se couvrent pas les cheveux, sauf dans la synagogue. Chez les intégristes juifs, comme la secte hassidique, les femmes continuent à se voiler les cheveux ou à porter une perruque pour cacher leurs cheveux. Aujourd'hui, des femmes juives sont voilées à Tel-Aviv La « frumka » est une tenue vestimentaire adoptée ou imposée à certaines femmes juives par des groupes ultra-orthodoxes regroupé sous le terme de « Haredim ». Elles ont l’obligation de porter un voile et un large manteau masquant tout leur corps et sont interdites de maquillage ainsi que de téléphone cellulaire… en public. Ceci afin de préserver le statut et le respect des femmes pour elles-mêmes en application des enseignements de la religion juive, qui appelle au respect de la moralité et à la décence…. Le voile dans la tradition chrétienne Chez les chrétiens, c’est Saint Paul qui, le premier, a imposé le voile aux femmes. Dans l’épître aux Corinthiens, il écrit « Toute femme qui prie ou parle sous l’inspiration de Dieu sans voile sur la tête commet une faute comme si elle avait la tête rasée. Si donc une femme ne porte pas de voile, qu’elle se tonde ou plutôt qu’elle mette un voile, puisque c’est une faute pour une femme d’avoir les cheveux tondus ou rasés… L’homme ne doit pas se voiler la tête, il est l’image et la gloire de Dieu mais la femme est la gloire de l’homme car ce n’est pas l’homme qui a été tiré de la femme, mais la femme de l’homme et l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l’homme. Voilà pourquoi la femme doit porter la marque de sa dépendance ». Saint Tertullien, dans son traité réputé « Sur le fait de Voiler de Vierges », a écrit : “Jeunes femmes, vous portez vos voiles dans les rues, donc vous devriez les porter dans l'église, vous les portez quand vous êtes parmi les étrangers, portez- les aussi parmi vos frères”. Dans le droit canon de l'Église catholique aujourd'hui, il y a une loi qui exige des femmes de couvrir leurs têtes dans l'église. La raison pour le voile, pour les chefs de l'Église, est que “la couverture de la tête est un symbole de la soumission de la femme à l'homme et à Dieu” : la même logique présentée par Saint Paul dans le Nouveau Testament. Certaines sectes chrétiennes, comme les Amish et les Mennonites, gardent leurs femmes voilées de nos jours. Que dit le Coran sur le voile "Que dit le Coran sur le voile ? Rien. Mais strictement rien. Nulle part, il n’est question de la tête de la femme. Le mot « cheveux » (sha’ar, شعر) n’y existe tout simplement pas. Dieu ne dit ni de les couvrir ni de les découvrir. Ce n’est pas Sa préoccupation principale, et Il ne fit pas descendre le Coran pour apprendre aux gens comment se vêtir. Le terme ash’âr, اشعار pluriel de sha’ar, n’y intervient qu’une seule fois (XVI : 80) pour désigner le poil de certains animaux domestiques. Rien, donc, dans le Coran, ne dit aux femmes explicitement de se couvrir les cheveux". Mohamed Talbi (*) Rappelons ici que c’est le Calife Omar Ibn Al Khattab , autant misogyne qu'inculte, qui avait imposé le port du voile à toutes les femmes musulmanes de son époque et en avait interdit le port aux esclaves. Ce Calife « bien guidé » faisait fouetter toutes les esclaves qui "osaient" arborer le voile ou se "permettaient" de se couvrir la tête. En agissant ainsi, ce calife ne fait donc qu’imposer une tradition non seulement païenne mais, en plus, anté islamique : c’était celle des Assyriens, datant de 2.000 ans avant l’Islam ! Il nous rappelle le Mollah Omar, grand chef des Talibans afghans de triste réputation. Conclusions La burqa, selon le spécialiste de l'Islam et politologue français Olivier Roy, est une invention récente du mouvement intégriste wahhabiste dans les pays du Golfe et au Pakistan. Le niqab et la burqa, , ces deux « linceuls pour femmes vivantes », n’ont jamais existé au Maghreb, jusqu’à une époque récente. https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-voile-n-est-ni-arabe-ni-145836 -
Le voile peut il être compatible avec le féminisme
CORTO MALTESSE a répondu à un(e) sujet de miscookiyou dans Société
Loi assyrienne, attribuée au roi Téglath Phalazar 1er (1112-1047 av. J.-C.). Tablette A 40. Cité par Odon Vallet, Le Dieu du croissant fertile, Découvertes Gallimard, Paris, 1999 : Les femmes mariées […] qui sortent dans la rue n’auront pas leur tête découverte. Les filles d’hommes libres seront voilées. La concubine qui va dans les rues avec sa maîtresse sera voilée. La prostituée ne sera pas voilée, sa tête sera découverte. Qui voit une prostituée voilée l’arrêtera […]. Les femmes esclaves ne sont pas voilées et qui voit une esclave voilée l’arrêtera. -
Comprendre les femmes, c'est refuser l'explication de l'illogisme. .
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Action anti-migrants : six mois de prison ferme
CORTO MALTESSE a répondu à un(e) sujet de January dans Société
Dura lex, sed lex ! . -
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Deux ministres assistent à une corrida à Bayonne
CORTO MALTESSE a répondu à un(e) sujet de pila dans France
Dans plusieurs années, nos descendants nous considérerons comme des sauvages et des arriérés d'avoir laisser en place une telle horreur. On regardera la corrida, qui aura alors été jettée dans les poubelles de l'histoire comme la torture au Moyen-âge, les gladiateurs ou les interventions chirurgicales sans anesthésie sur les bébés au prétexte qu'ils ne ressentaient pas la douleurs car immatures. Il faut être dérangé et surtout sacrément sadique pour aller voir ce genre de "spectacles".heureusement que d'années en années la fréquentation des arènes baissent et que son interdiction est de plus en plus évoquée. Ces débats sont d'un autre temps. On n'a pas besoin de l'expertise de la médecine pour savoir qu'un animal torturé à mort souffre. C'est absurde. Il faut interdire ce genre de spectacles aussi malsains que l'étaient les jeux du cirque chez les Romains. . -
Deux ministres assistent à une corrida à Bayonne
CORTO MALTESSE a répondu à un(e) sujet de pila dans France
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